FILMS

 Mission to mars  film américain de science-fiction réalisé par Brian de Palma, sorti en 2000.      Mission_to_Mars 

Ne lisez pas la suite si vous n’avez pas encore vu le film !

7 ans avant Gravity et plus de 20 ans après 2001 L'Odyssée de l’espace l’unique film de SF de Brian de Palma est un véritable OVNI ce qui ne retire rien selon moi à sa qualité.

Superbe fable avec une musique du grand Ennio Morricone qui fait aussi de cette oeuvre, que je qualifierais de fiction-contemporaine-spatio-réaliste(*), un véritable Space Opéra au sens littéral du terme puisqu’à moment donné on assiste à une mémorable scène de ballet de danse rock, en apesanteur, par un couple très amoureux sur une musique bien choisie.

Mais le film ne se résume pas à ça. 

Il ne se résume pas non plus aux nombreuses scènes en apesanteur très réalistes tournées dans un avion Zéro G et à l’aide d’effets spéciaux en post-prod. Ni aux spectaculaires scènes de vents et tornades martiennes, reflets assez fidèle de la réalité pour toutes celles et tous ceux qui s’intéressent à l’astronomie.  D'ailleurs, pour tous ces aspects scientifiques, la Nasa a apporté sa caution, y compris pour la fameuse fin tant décriée…(!)

Une fin surprenante en effet, qui revêt un aspect plutôt poétique tout en se conformant à la très sérieuse hypothèse (certes qui ne fait pas consensus chez les scientifiques) de la panspermie tentant d’expliquer l’apparition de la vie sur Terre. 

Voilà pourquoi il ne faut pas d’à priori lorsque l’on va voir un film. Il faut se laisser surprendre. C’est exactement la sensation que j’ai eu lorsque j’ai vu Ted ….

EXistenZ    film britannico-franco-canadien  de science-fiction réalisé par David Cronenberg, sorti en 1999.         EXistenZ 

Ne lisez pas la suite si vous n’avez pas encore vu le film !

Sorti en même temps que Matrix, mais avec moins de tapage, tous les éléments d’un monde 100 % virtuel y sont aussi présents.

Ce film peut aussi se comparer à Inception voire certains films de Lynch (Lost Highway, Mulholland Drive...) dans ce qu’il jongle avec le réel, le rêve, l'irréel, le virtuel ...

Une musique formidable de Howard Shore qui installe dès le début une atmosphère étrange et permet au film de nous transporter dans l’œuvre sans s’en rendre compte, au point d’en oublier qu’on regarde un film. Très rapidement, j’ai été littéralement plongé dans l’histoire, dans le décors , dans ce monde décrit par Cronenberg.

Et là où, selon moi c’est plus fort que Matrix ou Inception,  le spectateur n’a aucun repère et ne sait vraiment pas dans quelle couche du virtuel il est et le réel est complètement évaporé ou peut-être fondu au virtuel …

Bien entendu, l’œuvre pose la désormais éternelle question moderne de notre rapport au digital et son aspect dématérialisé , déshumanisé .

Il pose aussi , bien évidemment, des questions classiques, davantage métaphysiques sur la nature de la réalité et notre perception du réel.