Les molécules utilisées pour le désherbage des zones non agricoles (glyphosate, aminotriazole, diuron, mécoprop,...) sont régulièrement détectées dans les eaux superficielles et souterraines.
Les communes sont des consommateurs non négligeables de produits phytosanitaires.
Les risques de transferts de produits phytosanitaires vers les rivières sont beaucoup plus importants en zones urbanisées (surfaces imperméables ) que sur des terres agricoles.
Les zones urbaines sont souvent proches d’un point d’eau ou connectées directement au réseau d’évacuation des eaux pluviales, d’où un transfert rapide sans dégradation préalable des molécules.
La prévention des pollutions est un enjeu majeur en matière de santé publique et de protection de l’environnement. La réduction des sources de contamination des eaux est donc une priorité.
La charte d’entretien des espaces publics a été créée en Basse-Normandie en 2006 à l’initiative de la FREDON pour accompagner et valoriser les communes qui s’engagent dans une démarche de réduction des pollutions par les produits phytosanitaires. Elle est reprise dans plusieurs régions de France, comme ce fut le cas en Auvergne.
Pour communiquer auprès de vos habitants sur vos actions limitant l'usage des produits phytosanitaire
Pour communiquer auprès de vos habitants sur vos actions permettant d’arrêter l'usage des produits phytosanitaire
Une série de 5 clips vidéos visant à sensibiliser les habitants sur la démarche de réduction des désherbants chimiques, l’acceptation de la végétation spontanée et les nouvelles solutions d’entretien mises en place par les communes de la région Auvergne.