Au Sud de l'A351, aujourd'hui M351, deux lotissements de maisons accolées sont sortis de terre dès 1985 : le Hameau de Hautepierre et le Hameau des Charmettes. Ce fut le début de l'urbanisation de la partie Sud, nommée Hautepierre Sud et trois Mailles : Françoise, Germaine et Hélène, devaient compléter ce projet urbanistique, jamais réalisées.
En 1990, le projet d'un nouveau quartier résidentiel sur environ 70 hectares autour d'un parc urbain de près de 4 hectares est conçu : le Parc des Poteries. Un concours européen est lancé, remporté par une équipe d'urbanistes danois. La réalisation du Parc des Poteries est confiée à un bureau d'études d'origine anglaise (EDAW Jarvis) renommé pour ses projets de parcs urbains à Washington, Atlanta et .. à Strasbourg.
L'axe principal de ce quartier est l'Avenue François Mitterrand avec le Lycée Marcel Rudloff, seul lycée à l'Ouest de Strasbourg, les commerces de proximité et le Parc des Poteries, poumon vert, point central du quartier et lieu de promenade. Le quartier englobe au Nord et à l'Ouest la Zone Commerciale des Poteries, couramment appelée Zone commerciale de Hautepierre et à l'Est le Quartier des Forges, qui accueillera à terme de nombreuses entreprises et quelques 300 logements. Le dernier recensement de 2019 prévoit en 2025 pour les Poteries et les Forges environ 7000 habitants.
Desservi par plusieurs lignes de bus, le quartier est le Terminus de la ligne D du Tram, mis en service fin 2013.
Sur le Pont Paul ELUARD qui enjambe la M351, la Station du même nom est une première en France. Grâce à un ascenseur les passagers du TSPO (Transport en Site Propre Ouest) qui longe la 2 X 2 voies accèdent au Tram D.
Le nom de Poteries est en fait un nom d'usage. En 1995, lorsqu'un concours a été organisé pour le parc, il a été demandé aux concepteurs de décliner leur projet autour d'un thème. L'équipe lauréate danoise (EUROPLAN) a choisi le travail du loess, largement extrait pour la fabrication de tuiles, briques et poteries lorsque la VIIIème Légion romaine occupait la place du Ier au IIIème siècle. Aujourd'hui on parle souvent de la terrasse lœssique à l'entrée de Koenigshoffen. Dans le Parc les terrasses qui descendent vers le plan d'eau symbolisent la carrière d'extraction du lœss avec les parements en briques des murets et des cinq colonnes, aujourd'hui disparues, de même que les 36 pots. Le concepteur avait laissé le choix entre "Parc des Poteries" et "Parc des Tuileries". Le nom de "Poteries" a été choisi, les "Tuileries" existant à Paris, comme existent les "Tanneries" à Lingolsheim. On a très vite commencé à faire la confusion en assimilant sous la dénomination "Parc des Poteries" l'ensemble du quartier. Avec le temps, et pour bien séparer le nom du parc et celui du quartier, il a été décidé d'utiliser respectivement, pour les désigner, les termes de "Parc des Poteries", et "les Poteries".