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M. Berny
Ci-dessous le discours original d'un jeune ingénieur à sa remise de diplôme, où il souligne l'importance de se poser les questions et de prendre du recul avant d'imaginer les solutions, et de mesurer l'impact écologique d'une innovation non responsable
Camille– ISMANS (Le Mans)
J'ai intégré la prépa PTSI du lycée Vaucanson en 2010, après un bac S SVT. J'avais beaucoup de projets différents mais ne savais pas lequel privilégier. La prépa a constitué un choix relativement généraliste, qui me permettait d'avancer dans mes études sans fermer les portes entre lesquelles j’hésitais. Les deux ans à Vaucanson m'ont également permis d'élargir un peu mon horizon, avec de nouveaux projets, de nouvelles possibilités. Le jeu des concours a fait que j'ai intégré ensuite une école d'ingénieur généraliste, l'ISMANS.
L'école propose trois cursus. Génie mécanique, génie des matériaux et génie industriel. En première année c'est la mécanique qui m'a le plus plu et j'ai continué sur cette voie. J'ai fait mon stage de fin d'études chez Renault avec un sujet sur l'optimisation des pièces de fonderie. Mais j'avais envie d'en faire un peu plus et j'ai ensuite suivi les cours du mastère spécialisé de l’ISMANS : ingénierie de la sécurité incendie. La formation s'inscrivait dans la continuité de mon diplôme d'ingénieur et offrait une opportunité de spécialisation. Bien loin de mes projets initiaux, mon projet professionnel s'est dessiné pas à pas. J'ai fait mon stage de fin de mastère à la SNCF avec un sujet sur l'évacuation des passagers et la propagation du feu à bord des trains.
En 2016, ma première embauche m'a conduite au Centre Technique et Industriel de la Construction Métallique, où je suis ingénieure recherche incendie. Je réalise les calculs de mécanique des fluides de la propagation des incendies et évalue le comportement au feu des éléments de structure métalliques des bâtiments.
En fin de compte, la prépa est une épreuve difficile sur bien des niveaux, mais offre aussi un cadre privilégié pour un développement intellectuel certain. C’est pendant ces deux ou trois années qu’on rend concrets nos projets.
Adam– ENSTiB (Epinal)
Mon parcours : Après une terminale S-SVT en section ABIBAC (double BAC franco-allemand), je ne savais pas comment m’orienter. J’étais au Lycée Philippe De Girard à Avignon à l’époque et il y avait une classe PTSI et PT. Mes camarades d’internat en PTSI m’ont convaincu de suivre ce parcours, car il reste très généraliste. Dans la classe de PTSI et de PT de Vaucanson, je me suis toujours trouvé en fin de classement. Cela ne m’a pas démotivé ni empêché d’avoir des admissibilités. Je voulais une école publique quoiqu’il arrive. J’ai intégré mon vœu numéro 1 : l’ENSTIB. Je voulais cette école car je trouvais qu’elle se rapprochait au plus de mes valeurs personnelles et de mes objectifs en tant que citoyen, notamment pour son engagement écologique.
L’ENSTIB est l’École Nationale Supérieure des Technologies et des Industries du bois. Elle se trouve à Épinal et est une école d’ingénieur faisant partie de Lorraine INP. Bien qu’étant axée sur la filière bois, cette école est dite généraliste puisqu’elle forme à plusieurs corps de métiers dans la filière bois à savoir : Construction, Production, Bioraffinerie, Matériaux biosourcés, et énergie & thermique du bâtiment. Des options vous seront proposées telles que Allemand, Espagnol, Création d’entreprise, CAO Cadwork.
Après la première année et en découvrant mieux cette école de l’intérieur, je me suis rendu compte que finalement, le domaine principal de recrutement en sortie d’école est la construction qui n’était pas celui qui m’intéressait.. En attendant la rentrée 2019 en L3 informatique où je pourrai tenter une école ou un master en informatique réseau, je profite d’une année sabbatique pour apprendre de nouveaux langages informatiques à côté de mon volontariat en service civique.
En ce qui concerne la prépa, je ne regrette pas mon choix dans la mesure où ces deux années m’ont mis en confiance. Après deux années de prépa, peu importe les résultats aux concours, si l’on se donne à fond on sortira avec cette sensation de pouvoir tout apprendre. Quel que soit le domaine de reconversion on n’a pas peur d’apprendre de nouvelles choses.
Pour ceux qui hésitent à se lancer dans l’aventure prépa, il ne s’agit pas d’un choix anodin et vous passerez certainement par des moments de difficulté. Et pourtant, très peu de ceux de ma promo regrettent ce choix
Louisiane – Université de Technologie de Belfort Montbéliard (UTBM)
Mon parcours : J’ai fait un bac S-SI à la Martinière Monplaisir à Lyon avant de rentrer à Vaucanson en septembre 2015. J’ai été élève de la PTSI1 puis de la PT. J’étais très moyenne et mes seules bonnes notes étaient en français, parfois en anglais et occasionnellement en colle (quand j’arrivais à retenir mes démos !). J’ai passé les concours et ai finalement été admise à pas mal d’endroits (merci le 15/20 en Français…), mais j’ai choisi l’UTBM.
Mon école : Sur dossier et entretien de motivation, elle appartient au réseau des Université de Technologie (UT) et elle est plutôt bien classée. Il existe plusieurs « départements » permettant de se spécialiser dès la première année. Pour ma part, je suis en Génie Mécanique et Conception. Les deux gros points forts à mon sens : on peut choisir nos cours tous les semestres et on a deux stages de six mois dans le cursus en plus de la possibilité de partir à l’étranger. Le cadre est atypique et peu glamour mais finalement on s’y fait grâce aux nombreuses associations étudiantes.
Un peu de concret : Je réalise en ce moment mon stage de 4ème année au laboratoire de physique de l’ENS de Lyon. Je travaille avec une équipe dont le but est de faire pédaler les tétraplégiques par électrostimulation pour, à terme, réussir pourquoi pas à les faire remarcher. Les portes ouvertes par mon diplôme sont nombreuses et amènent à des applications diverses : du design automobile aux applications médicales, tout est possible ! A partir du master (= deuxième année d’école) les exos de maths à la chaîne ne sont qu’un lointain souvenir qui laissent place à des tonnes de projets industriels aussi intéressants que concrets.
Et après : On m’a déjà proposé une thèse de recherche et j’ai de mon côté envie de me spécialiser dans le management grâce à un mastère spécialisé. Mais, je pourrais également décider d’aller sur le marché du travail et de commencer ma carrière : l’avantage du diplôme d’ingé c’est qu’on peut (presque) faire ce qu’on veut !
Le mot de la fin : Je crois qu’il faut donner du sens à ces deux (ou trois) années de galère en regardant ce que sont devenus les anciens, en trouvant un objectif concret à réaliser après (faire avancer la science au service du handicap par exemple !) et en s’appuyant sur tous ceux qui nous tendent la main. Et ceux qui ne croient pas en nous, tant pis, il y en aura, mais ce n’est pas pour eux qu’il faut travailler !
Eole – Arts et Métiers (ENSAM)
Mon parcours : Après un BAC S SVT, j’ai décidé un peu sur un coup de tête d’aller en PTSI. Je voulais aller en prépa intégrée aux INP (mais ils ne m’ont pas pris) et j’avais un peu peur d’aller dans une « vraie » prépa (MPSI, PCSI…). Un ami m’a conseillé d’aller avec lui en PTSI à Vaucanson : et BIM ! Je me suis retrouvé en PTSI1 en 2015, puis en PT* l’année suivante. J’étais bien classé, malgré des lacunes et un manque d’investissement dans les matières littéraires. Je visais l’ENS, mais les oraux ne se sont pas passés aussi bien que prévu et je n’étais pas assez motivé pour faire une 5/2. J’ai donc intégré les Arts en 3/2.
Mon école : Très connue chez les PT, elle offre un grand nombre de places pour cette filière. C’est une école qui se dit généraliste mais qui reste tout de même axée sur la production et la mécanique. Il y a une longue période d’intégration et un investissement personnel au sein de la vie étudiante très chronophage… Les Arts quoi ^^. Sauf exception, les deux premières années suivent un tronc commun et une spécialité se choisit en troisième année (la troisième année ne se fait plus obligatoirement à Paris, cependant les trois années d’études ne peuvent pas se faire toutes dans un seul et unique centre). Aux Arts, on fait beaucoup de TP pour une école d’ingénieur, du coup c’est sympa et c’est un système de contrôle continus, donc il n’y a pas de partiels en fin de semestre. Cette école a plein de partenariats un peu partout dans le monde et en France et il est donc plutôt facile et fortement conseillé de faire un semestre, une année ou un double diplôme dans une autre école ou université.
Après l’école : Je pars au Canada l’année prochaine pour un double diplôme en Master Recherche en Génie Civil avec l’ETS et à priori je veux me lancer dans une thèse après ça, donc j’en ai pour encore un moment… Mais il y a d’innombrables parcours aux Arts, tous plus différents et atypiques. Il y a surtout un lien entre les élèves et les anciens élèves assez fort (on a régulièrement des rencontres et des retours de nos prédécesseurs) ce qui permet d’aider à faire des choix pour une future carrière.
Pour finir : La prépa c’est simple et c’est compliqué à la fois ! On n’a pas trop de temps libre et on a beaucoup de choses à faire, mais du coup, on n’a pas trop à se questionner sur ce qu’on y fait, ni sur ce qu’on fera plus tard. Mais comme tout le monde le dit, ça passe vite et « plus tard » ça arrive super vite, donc c’est maintenant qu’il faut commencer à se questionner sur ce qu’on veut !
Arthur – Grenoble INP ENSE 3
Mon parcours : Après ma terminale S -SVT, j'ai choisi d'aller en classe prépa car je ne savais absolument pas dans quelle voie m'orienter. Mon choix s'est tourné vers la PTSI. Je me suis donc retrouvé en PTSI 1 en 2015, puis en PT*. Je me sentais beaucoup plus à l'aise dans les matières scientifiques. J'étais classé environ en moitié de classe. Je voulais intégrer soit les arts, soit INP Gi, soit INP ense3. Je n’ai eu aucune de ces écoles en 3/2. Après une longue réflexion, je me suis redonné une chance en faisant 5/2. Cette troisième année était plus simple du point vue scolaire car la compréhension est meilleure.
Mon école : Grenoble INP ense3 est une école assez jeune, donc peu connue (surtout pour les PT). Malgré son nom, cela reste une école assez généraliste. La première année propose un tronc commun, une sensibilisation au monde "écolo", mais surtout une intégration importante pour lier les élèves. La spécialisation se fait en deuxième année. L’école exige que les étudiants aient suivit au moins 12 semaines de formation en interculturalité (avec des étrangers).
Après : J’avoue ne toujours pas savoir quoi faire après. Mes idées seraient soit de faire une thèse et être enseignant chercheur, sois rentrer sur le marché du travail et essayer une multitude de métiers (ce qui est possible avec ce diplôme)
Pour finir : Oui trois ans de prépa c’est long… mais ça passe plus vite qu'on ne le pense. Je n'ai aucun regret.
Louis – Sigma Clermont
Mon parcours : Après une terminale S-SI, j’ai choisi la prépa pour rester dans un cursus assez généraliste. J’ai donc commencé en PTSI1 en 2016 puis en PT*. Et, malgré de grosses lacunes en langues, j’ai réussi à intégrer mon premier vœu, Sigma Clermont.
Mon école : Sigma est née de la fusion entre ENSCCF, une école de chimie, et l’IFMA. Mais cela n’impacte pas le cursus orienté mécanique avancée enseigné à l’IFMA. La première année est surtout orientée sur des sciences de l’ingénieur mais plus détaillées. Cependant, les premiers mois se composent de cours déjà donnés en PTSI/PT ce qui fait commencer l’année en douceur. La force de cette école est aussi le respect très présent entre les élèves et un dynamisme pour la vie étudiante incroyable.
Après : La deuxième et troisième année sont orientées par le choix de pôle et j’aimerais m’orienter sur de la conception et de l’étude de systèmes.
Pour finir : La prépa a été une période de hauts et de bas, il faut juste avoir un bon moral pour pouvoir y arriver.
Baptiste – INSA Strasbourg
Mon parcours : Après un bac S - SVT mention assez-bien, j’ai choisi de continuer dans un domaine scientifique et généraliste. N’ayant jamais été l’élève « modèle » et acharné en maths je me suis rapidement orienté vers la filière PTSI / PT du lycée Vaucanson de Grenoble qui propose des notions scientifiques et généralistes sans la compétition et l’exigence connue des grandes prépa. Malgré des lacunes scientifiques et littéraires en post bac j’ai réussi à intégrer la PT* et me retrouve aujourd’hui à l’INSA Strasbourg en Architecte/Ingénieur.
Mon école : L’Insa de Strasbourg est une école d’ingénieur.e.s et d’architectes. Plusieurs parcours sont disponibles. Les 7 parcours ingénieurs sont accessibles par dossier après 2 années de prépa. Le double cursus architecte/ingénieur est accessible via un concours externe à la banque PT après une année de prépa. J’ai choisi cette école en 2ème année souhaitant réaliser mon vieux projet de devenir architecte et satisfaire mes envies scientifiques. Dans ce cursus, 3 filières Ingénieur sont disponibles : Topographe, Génie climatique et énergétique et Génie civil que j’ai choisi. En plus des matières scientifiques et d’une base commune en ingénierie du bâtiment et de la construction, on s’intéresse principalement à l’expérimentation architecturale sous forme de projet, à l’art plastique et à l’apprentissage de l’histoire architecturale, urbaine et sociologique.
Toutefois, 2 parcours diplômants sont envisageables après une intégration via le concours archi :
En conclusion, la prépa a été une expérience vraiment enrichissante ! Ce sont des enseignements qui nous ouvrent à une nouvelle pensée scientifique et qui permettent de découvrir des capacités de travail et de réflexion bien enfouis. Durant ces deux années le plus important est de comprendre pourquoi on trime et pourquoi on est là ! Mais ça passe vite et ça en vaut la peine !