POÉSIE MA FIDÈLE AMIE

POÉSIE, MON AMIE

Quand je m’ennuie,

Je te retrouve au chevet de mon lit.

Je fais quand, je te lis,

Des rêves d’une beauté infinie,

Mélangés d’amour et de bonheur,

Qui restent au fond de mon cœur.

T’écrire, est un honneur, pour l’humble que je suis,

Te narrer, est le plus doux moment de ma vie,

Te penser, c’est donner l’espoir à l’humanité,

Te rêver, c’est t’aimer.

Poésie, mon amie, tu es la fleur des poètes,

Avec toi, mon cœur est en fête.

Quand mélancolique, tu mouilles mes paupières,

C’est pour mieux inspirer mes prières.

Poésie, mon amie, tu es éternelle.

Depuis des siècles, des mains innocentes,

Ont donné avec leurs plumes savantes,

Des pages merveilleusement belles.

Tu es la révolte, quand la misère t’implore,

Amoureuse, sur les bancs publics, on t’adore.

Engagée pour défendre la paix,

Toujours tu seras aimée.

Courageuse, tu cries : liberté,

Pour les peuples opprimés.

Poésie, mon amie,

Tu es si jolie dans le jardin de ma vie.

LA FLAMME DE LA VIE

Chaque fois Maman que j’allume la bougie

C’est la lumière de ton âme qui m’éclaire.

Immortelle, tu es toujours la flamme de la vie

Qui illumine mon doux chemin sur la terre.

L’écho de ta voix sourit dans mon sommeil

Et dans mes nuits, je te vois toujours pareille.

Je t’imagine au Paradis avec les anges, tes amis

Ta nouvelle maison où brille la flamme de ta vie.

Quand danse la flamme de la bougie, tu es à mes côtés

Tu me parles et j’écoute cette lumière maternelle.

Ces instants merveilleux que tu m’as donnés pour l’éternité

Ton amour inscrit sur mon cœur en lettres éternelles.

Dans le jardin du Paradis, tu es la belle Primerose

Et sur la terre dans mon jardin la plus belle rose.

De ton parfum Maman je garde l’essence de l’amour

Du berceau de ton sein qui m’a donné le jour.

Cette flamme de la vie, beauté de ta présence

De ta bonté à donner aux autres l’éclat de ton rire.

Tu es l’étoile qui brille dans le ciel de mon existence

Maman, tu m’as laissé dans l’immortalité, ton sourire.

LA GRÂCE POÉTIQUE

On la façonne avec le bout de nos doigts

Un beau jour, alors qu’on ne l’attend pas.

Elle est parfois bohème, mais reste souveraine

De notre état d’esprit qui voyage sans haine.

La grâce poétique est l’instant suprême du poème

Qui emporte le cœur du lecteur sans anathème.

Elle manifeste la beauté de l’écrit dans l’humilité

Quand elle diffuse ses effluves dans la félicité.

Son aura se nourrit de l’amour des mots rêveurs

Qui lui donnent cette délicatesse dans la ferveur.

Voyageuse, elle parfume de son encre l’écritoire,

Elle est cette lumière littéraire qui forge l’histoire.

Alors, quand la page couverte de sillons noircis

Dévoile l’imaginaire qui lui a donné sa belle vie,

Son empreinte immortelle, gravée par la plume

Laisse, sur le temps, la grâce de l’écrit posthume.

BERGÈRES DES MOTS

Fleurs au parfum d’encre violette

Bergères des mots dans les maux,

À la rivière de chaque recueil

Se boit, la richesse de vos vers.

Soleils des cachots de l’illusion

Beautés des châteaux endormis,

Vos pages, d’une noble sagesse

Courent sur les bancs des jardins.

Illustres à l’illustre de l’homme

Pluriel d’écriture conjugué au féminin,

La musique des mots enchanteurs

Fredonne les valeurs de l’humanité.

De révolte, d’amour, d’espoir

La lumière du cœur, émule

L’éveil de la plume des femmes

La cueillette poétique, couleur de vie.