Au-delà du fait que l’activité professionnelle des scientifiques, physiciens ou chimistes, comporte de nos jours très souvent de la programmation, il y a plusieurs raisons de penser que l’introduction, raisonnée et limitée, de cette activité dans l’enseignement de physique-chimie est susceptible de donner une image plus actuelle de l’activité des scientifiques et du fonctionnement de la science, mais aussi d’apporter une réelle plus-value aux apprentissages. D’une part, la programmation contribue à développer plusieurs compétences utiles à la pratique de la démarche scientifique : raisonnement logique, capacité d’analyse par décomposition d’un problème complexe, distinction entre paramètres et variables, etc. D’autre part modéliser numériquement une situation physique ou chimique donne à s’interroger très précisément sur les données nécessaires à la détermination des grandeurs recherchées, ce qui contribue à identifier les grandeurs pertinentes et à mieux s’approprier les lois physiques et chimiques qui les relient.