AQUARELLE D’ÉTÉ
Le soleil vient briller
Dans tes cheveux bouclés
Et tes jolis yeux noirs
N’ont pas besoin de fard.
Tu danses ci et là
Sur les routes de pluie,
Tu laisses s’envoler
Des foulards de couleur.
Et quand revient le soir,
Une lueur d’espoir
Se reflète en l’étang
Comme sur un miroir.
La lune aime briller
Sur ta peau douce, ambrée,
Tes jupons bariolés,
L’odeur du vent salé.
AU PAYS DE L’ART ROMAN
C’est en marchant dans la garrigue,
Que j’ai découvert l’art roman.
Toute une époque dans ces pierres,
Frissons d’un théâtre en plein air.
C’est en marchant sans me presser,
Que j’ai rencontré le passé,
Un témoignage culturel,
Que nous devrions protéger.
Tant d’abbayes, de cimetières,
Tout est silencieux, austère,
Des lieux où règne le mystère,
Où l’on se met seul en prière,
Où l’on se recueille en silence,
Pour conserver cette mémoire,
Car on aime ici le bon Dieu,
L’enfant Jésus, la Vierge Noire.
CHEMIN DE POUSSIÈRE
Je suis sur le chemin de terre,
Juste au-dessus du cimetière,
On n’entend plus qu’une cigale
Et un oiseau sur la bruyère.
L’orage paraît s’annoncer,
Des gouttes mouillent le muret.
Je marche alors sur le chemin,
Là juste au bord de la rivière,
Des flaques d’eau et un ruisseau
Remplacent déjà la poussière.
LA CAMARGUE EN HIVER
En hiver, voici un autre caractère.
La Camargue est douce, lumineuse... claire.
La gelée fige les étangs,
Les roseaux courbent sous le vent,
Le soleil est d’un bel opale,
Toutes les fleurs sont de cristal.
La vie s’écoule lentement,
Au grès de l’eau, au grès du vent.
En Camargue, l’hiver est beau,
Il est aussi parfois très blanc.
