Introduction 

 Ombres communs,

et suivi

Rappel : interdiction total de la pêche de l'ombre en 2022


Fin 2012, nous avons commencé l’introduction de l’Ombre commun dans le Renaison  sur un programme de 3 ans.

La présence d’une nageoire adipeuse désigne son appartenance à la famille des salmonidés, la ressemblance de l’ombre avec la truite s’arrête d’ailleurs à ce détail. Le corps, fusiforme est en effet recouvert de grandes écailles bien minuscules situées en position infère doté d’une dizaine de petites dents vomériennes. 

La nageoire dorsale très haute, est magnifiquement teintée de mauve ou de pourpre qui, à la faveur des jeux de lumière renvoie des reflets irisés. Ces couleurs deviennent particulièrement vives en période nuptiale.

On note un certain dimorphisme sexuel à ce niveau, l’étendard du mâle étant plus haut que celui de la femelle. Le pédoncule caudal fin se prolonge par une nageoire nettement échancrée. Les flans sont parcourus de fines lignes  irrégulières formées de minuscules ponctuations noirâtres. 

L’ombre se tient généralement au fond où il se nourrit de divers invertébrés aquatiques. Fait remarquable chez les salmonidés, le frai, se déroule de mars à mai selon la température de l’eau, sur des substrats typiques de galets et graviers grossiers. 

Chaque femelle dépose à faible profondeur dans des petits courants bien oxygénés, 2000 à 3000 œufs par kilo d’environ 2 mm de diamètre, qui incubent en 3 semaines par une température de 10° c. 

La croissance très rapide explique qu’une femelle de 35 cm  atteint cette maturité à 3-4 ans tandis que le mâle est mature à 2 ans.

Il est donc interdit de marcher dans l’eau sur ce cours d’eau jusqu’à fin juin pour préserver les frayères.