L’ostéopathe trouve la cause des maladies dans les perturbations ou les restrictions de mobilité de la charpente humaine.
L'ostéopathie vise à rétablir la mobilité partout où elle fait défaut, à libérer les grandes voies de passage artério-veineuses et nerveuses , à assurer le bon fonctionnement de nos organes et de notre système musculo-tendineux.
Il s’agit en fait d’une ré harmonisation globale dont le but est d’aider notre organisme à trouver ses propres voies de guérison : intervenir et laisser la nature agir .
Sans revenir sur les grands principes neuro-physiologiques, retenons que de nombreuses pathologies dépendent directement de la bonne mobilité de notre structure ostéo-articulaire de soutien :
la structure gouverne la fonction .
Il est donc essentiel de veiller au bon positionnement et à la bonne mobilité des articulations entre elles , tout blocage mécanique entretenant une contracture réflexe douloureuse ( et vice-versa ).
Que se passe-t-il donc en cas de dysfonctionnement de la structure ?
Sur le plan local, outre la raideur et la douleur, l’inflammation des tissus évoluera vers l’épaississement , puis la sclérose , avec retentissement sur la circulation périphérique , perturbant la fonction locale avec son cortège pathologique : fibroses , épanchements , tendinites , arthroses , douleurs à distance , etc…
Au niveau vertébral , le problème se complique : en effet , à chaque étage vertébral correspond , par l’intermédiaire de la moëlle épinière et de ses prolongements nerveux une zone de commande de la structure externe ou des viscères .
Ainsi la souffrance d’une région déterminée de la colonne vertébrale pourra-t-elle entraîner la production d’influx nocifs pour sa correspondance périphérique ( névralgie sciatique ,crurale , inter-costale , cervico-brachiale , … ) ou viscérale (insuffisance foie , reins , intestins , …) créant alors une lésion secondaire viscérale.
Mais l’inverse peut également se produire : un viscère en souffrance enverra des informations vers les centres supérieurs , via son étage correspondant de la moëlle épinière ; l’accumulation de ces influx nocifs produira secondairement un blocage de la zone vertébrale intéressée .
Il sera alors nécessaire de traiter simultanément la structure musculo-squelettique et la sphère viscérale.