L'Observatoire du Mont-Cosmos

Un lieu de rassemblement pour le public partageant leur passion pour l'astronomie!

Que vous soyez néophyte, débutant, expert ou professionnel, venez profiter de nos soirées d'astronomie gratuites ouvertes à tous. 

Lors de ces soirées dédiées à l'observation astronomique, vous aurez l'occasion d'observer des objets célestes variés, des planètes aux galaxies voisines, en passant par des nébuleuses et des amas d'étoiles. À ce moment, l'ensemble des équipements de l'observatoire sont disponibles pour l'observation. Ces équipements sont opérés par les membres bénévoles de l'Observatoire pour permettre à tous de profiter des merveilles du ciel nocturne.

Un lieu de rassemblement pour les astronomes amateurs!

Si les gens impliqués à l'Observatoire du Mont-Cosmos viennent d’horizons variés, tous sans exception ont en commun le désir de partager avec vous leur passion pour l’astronomie.

Venez profiter de la possibilité d'observer avec leurs équipements, poser vos des questions et découvrir leur passion. Ils pourront aussi vous aider sans problème à faire vos premiers pas sur la voûte céleste si vous en êtes à vos débuts et bien évidemment seront enchantés de vous faire découvrir d’autres facettes de l’astronomie.

Nous ne nous limitons pas qu’à l’astronomie ! 

L'Observatoire du Mont-Cosmos est fier de s'associer à d'autres organismes qui partage une mission semblable tel que le Club Radio Amateur de Québec (CRAQ). L’observatoire héberge, en fait, l'un de leurs "répéteurs". 

Le site est également propice à l’ornithologie, la mycologie ainsi qu’à la foresterie pour ne citer que ces dernières. 

Historique de l'observatoire

Le 2 octobre 1971 marquait l'inauguration de l'observatoire de l'Université Laval. Abritant un télescope Cassegrain de 40 cm d'ouverture, l'observatoire est situé au sommet d'un mont de 495 mètres d'altitude à St-Elzéar-de-Beauce, situé à 65 kilomètres au sud de Québec (ville). Le télescope de St-Elzéar servit à la formation d’étudiants, dans le cadre des laboratoires de premier cycle du département de physique à l'époque. Quelques étudiants y firent aussi leur projet de maîtrise et de doctorat. Les activités de vulgarisation font partie de la mission de l’Observatoire de St-Elzéar dès les premières années. Délaissé peu avant l’inauguration de l’Observatoire du Mont Mégantic en 1978, l’observatoire de l'Université Laval est alors mis sporadiquement à la disposition d’astronomes amateurs qui en font également profiter le public à l’occasion. 

L'instrument d'origine est le prototype d'une série distribuée par EALING Corporation, Cambridge, Massachusetts. Les pièces optiques du télescope ont été réalisées aux ateliers THE OPTICAL CRAFTSMEN, Californie et la partie mécanique par COMPETITION ASSOCIATES de Boston, Massachusetts. C'est un télescope de type Cassegrain de 40 centimètres d'ouverture et ouvert à f/12. La précision optique de l'ensemble ainsi que chacun des miroirs est supérieure à 1/10 de longueur d'onde (dans le vert). L'échelle linéaire au foyer Cassegrain est de 84.2 mm par degré. 


La monture équatoriale du télescope est du type " monture à fourche ". L'instrument comporte, en plus de l'entraînement électrique conventionnel de l'axe horaire, une possibilité de correction électrique sur chacun des deux axes. Le télescope est boulonné sur une colonne de béton armé de 91 centimètres de diamètre entièrement isolée de l'édifice. Cette colonne a fait l'objet de calculs particuliers. Elle est évidée et permet une aération forcée des divers étages vers le bas de l'édifice.

L'édifice est une tour octogonale formée de dalles de béton précontraint de 10.4 mètres de haut, 2.44 mètres de largeur, 10 centimètres d'épaisseur et portant chacune deux nervures dorsales de 46 centimètres. Ces dalles, hissées verticalement à l'aide d'une grue, sont soudées à leur jonction et comportent, aux niveaux appropriés, des ancrages pour les planchers. Une travée annulaire en béton armé est coulée au sommet de la tour pour recevoir la coupole de 5 mètres de diamètre. 

Un nouveau départ

En 2005, un important don de M. Jean Turmel et sa conjointe Lorraine à la Fondation de l’Université Laval donna un nouveau souffle à l’Observatoire. Monsieur Turmel a fait carrière dans le domaine de la finance, mais l’astronomie est une de ses passions. Gilles Joncas, astrophysicien et professeur au département de physique, de génie physique et d’optique, trouva un remplaçant au télescope construit presque quatre décennies plus tôt. Le choix s’arrête sur un télescope Meade robotisé, dont le miroir fait aussi 40 cm de diamètre, mais dont la qualité optique et le système d’entraînement sidéral était nettement supérieurs à l'ancien. Ce télescope, installé en octobre 2005, fut rapidement équipé d’un détecteur CCD de marque SBIG, d’un spectrographe et de quelques bons oculaires. Le Fonds Turmel permet depuis ce temps d’acheter des nouveaux instruments et d’engager des étudiants du département de physique.

Par contre, un télescope de 40 cm peut-il encore contribuer à l’avancement des connaissances au 21e siècle, alors que certains télescopes de 3 m sont jugés désuets à l’ère des télescopes géants tels que Gemini (8 m), VLT (4 x 8m) et les futurs TMT (30 m) et ELT (39m)? La plus grande contribution des petits télescopes se fait par le biais de la diffusion de la culture scientifique. D’une part, en incitant jeunes et moins jeunes à s’intéresser à la science, en leur fournissant un contact privilégié avec les planètes, amas stellaires, nébuleuses et galaxies. D’autre part, en servant aux étudiants universitaires de tremplin vers les télescopes professionnels plus performants. Une nuit passée à l’Observatoire du Mont Cosmos pour obtenir des images ou des spectres ne diffère pas tant que ça d’une nuit au sommet du Mont Mégantic ou du Mauna Kea. Mais il y a une niche scientifique pour les télescopes de toutes dimensions. Les petits ne peuvent évidemment pas prétendre révéler les secrets de la matière sombre ni découvrir des traces de vie sur les exoplanètes. Mais s’ils sont bien équipés, bien entretenus, et si la passion des gens qui l’utilisent est contagieuse, ils peuvent clairement faire autre chose que de produire de jolies images.