JUNIOR PROFESSOR (FUTUR ENSEIGNANT-CHERCHEUR)
Junior professor à l'Université de Lyon (Claude Bernard). Je travaille sur les neurosciences computationnelles, en développant des modèles de réseaux corticaux afin de mieux comprendre les effets de leurs dynamiques sur les capacités cognitives.
Mon travaille se divise sur 4 axes principaux : discussion avec des étudiants en tant que responsable de thèse, administration (organisation d'évènements, cours, salles de cours), lire des articles et l'enseignement à l'université.
J'aime la possibilité de pouvoir interagir avec les étudiants, les voir évoluer et pouvoir partager mes connaissance avec eux. Ce métier donne aussi la liberté de choisir sa propre recherche et centres d'intérêt, ce qui peut être parfois un peu déroutant, surtout en début de carrière.
Il faut apprendre à trouver un équilibre entre ses passions et une route solide et faisable qui rentre dans le cadre de la recherche. La gestion des tâches administratives peut prendre beaucoup de temps parfois aussi.
Il faut être ouvert d'esprit et prêt à élargir son champ de connaissances, et surtout ne pas avoir peur de se poser des questions ni de se tromper. Les expériences les plus gratifiantes en tant que chercheur pour moi ont été des moments où j'ai osé mettre en doute –même un peu naïvement, on pourrait dire– des connaissances préalablement établies. Il faut toujours savoir remettre en question la littérature, mais aussi soi même.
Il dépend des grilles salaires du CNRS, 40 000/an en milieu de carrière.
La description suivante n'est pas le seul moyen d'accéder à ce métier. Vous aurez plus d'info sur la page métier: Enseignant.e-Chercheur.euse
PhD en physique à l'Université de Parma (Florence), puis un postdoc à Paris, ce qui m'a orienté petit à petit vers les neurosciences finalement.
Après avoir découvert mon intérêt par les maths et la physique, je me suis intéressé à l'application de la théorie des systèmes non-vivants aux modèles vivants, ce qui a fait le pont entre la physique et les neurosciences pour moi.
J'aimerais bien développer un master en neurosciences computationnelles à Lyon, ainsi que créer une communauté plus large aux sein des neurosciences computationnelles à Lyon.
Il faut être patient et prendre son temps avant de se spécialiser. Il faut d'abord avoir des bonnes bases scientifiques et élargir son champ de connaissance le plus possible. L'étude des neurosciences a besoin des professionnels ouverts d'esprit et qui ont des notions sur plein de sujets différents (biologie, informatique, physiologie, physique...)