ENSEIGNANTE-CHERCHEUSE
Enseignante-chercheuse à l'Université de Lyon. Je travaille sur le sens de l'olfaction au CNRL (perception olfactive et traitement cérébral de l’information olfactive)
Ce n'est pas évident de parler d'une journée type dans le cadre d'un enseignant-chercheur, mais le travail est divisé entre les devoirs de la recherche et de l'enseignement (pédagogie, administration...).
Ce métier me permet de rester en contact avec les étudiants, et le fait de devoir donner des cours sur des sujets dans lesquels on n'est pas spécialisées est très stimulant et enrichissant en tant que chercheuse. Je profite aussi du plaisir de la recherche, je trouve ça ludique; la liberté académique et de recherche est quelque chose qu'on trouve rarement dans d'autres métiers.
La charge administrative peut parfois prendre beaucoup plus de temps que ce qu'on aimerait; le soutien administratif qu’on a est très dévoué et efficace mais il manque en nombre et n’est pas toujours suffisant pour nous relever de cette charge administrative.
Il faut avoir la notion du service public, ainsi qu'une ouverture d'esprit, de la foi et une énergie positive. Il faut aimer travailler en équipe et aimer ce qu'on fait.
2 672-3 942 € en début/milieu de carrière
3 420-5 992.73 € en fin de carrière
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La description suivante n'est pas le seul moyen d'accéder à ce métier. Vous aurez plus d'info sur la page métier: Enseignant.e-Chercheur.euse
Doctorat en neurosciences à l'Université de Bordeaux, postdoc à l'Université de Michigan (É.U.).
J'ai commencé à étudier le système auditif (le saccule et la circulation cochléaire et la capacité auditive), puis j'ai changé de système, et j'étudie aujourd'hui le système olfactif.
Je n'avais pas vraiment la vocation pour faire de la recherche quand j'étais jeune, c'était en faisant de la recherche que j'ai appris à apprécier et à bien me trouver. Aujourd'hui je suis contente d'avoir fait ce choix; mon métier est gratifiant et j'aime bien ce que je fais.
J'arrive à la fin de ma carrière, après plus de 30 ans d'expérience, mais je me rends compte de l'évolution de ma carrière dans le temps, et de la prise progressive des responsabilités au fur et à mesure qu'on avance.
Il faut bien se poser des questions par rapport à ce qu'on aime bien, c'est là où on est bon, où on peut y arriver. Il est aussi important de garder un bon réseau et du contact avec des gens qui nous apportent quelque chose; il ne faut pas avoir peur de tracer son propre chemin.