Description du métier
Le neurobiologiste explore les mystères du cerveau et du système nerveux à travers trois grandes catégories de missions : l'étude, l'analyse et l'échange scientifique.
Dans le cadre de l'étude, il émet des hypothèses et mène des expérimentations sur des patients pour recueillir des données pertinentes.
Ensuite, il analyse et interprète ces données afin de valider ses hypothèses et construire des modèles théoriques pour guider les futures études.
Enfin, il partage ses découvertes par la publication d'articles scientifiques et la participation à des colloques, tout en jouant éventuellement un rôle de formateur auprès de futurs chercheurs.
Pour devenir neurobiologiste, une formation de haut niveau est nécessaire. Cela implique généralement l'obtention d'un diplôme de niveau bac +8 en sciences. Deux parcours principaux sont possibles :
Le doctorat en neurobiologie, qui aboutit à la soutenance d'une thèse scientifique.
Le diplôme d'État de docteur en médecine avec une spécialisation en neurophysiologie, qui peut être envisagé soit comme une reconversion professionnelle soit comme une évolution de carrière après avoir exercé en tant que médecin.
Ces formations sont accessibles après l'obtention d'une licence et d'un master dans le domaine des sciences. Cependant, pour intégrer un organisme de recherche public, il est souvent nécessaire de réussir un concours interne en plus de la formation académique.
Compétences scientifiques et techniques :
Connaissance approfondie des neurosciences et des méthodes expérimentales.
Maîtrise des outils et des techniques d'étude et d'analyse en neurobiologie.
Compréhension des réglementations et des normes éthiques en recherche.
Compétences cognitives et personnelles :
Curiosité intellectuelle et désir d'apprendre constamment.
Capacité à penser de manière critique et à remettre en question les idées établies.
Créativité pour concevoir des approches innovantes et résoudre des problèmes complexes.
Patience et persévérance dans la recherche de résultats.
Compétences en communication :
Communication orale et écrite pour présenter des résultats et échanger avec d'autres chercheurs.
Capacité à vulgariser des concepts scientifiques complexes pour différents publics.
Compétences interpersonnelles :
Bonne capacité à travailler en équipe et à interagir avec des collègues et des collaborateurs.
Sens de l'éthique professionnelle et respect des normes éthiques en recherche.
Capacité à enseigner et à transmettre des connaissances à d'autres personnes, y compris des étudiants en formation.
Compétences linguistiques et informatiques :
Maîtrise de l'anglais, la langue principale de la communication scientifique.
Utilisation compétente des outils informatiques pour la gestion des données, l'analyse statistique et la rédaction de documents scientifiques.
Recherche publique :
Laboratoires des grands organismes de recherche tels que le CNRS et l'INSERM.
Hôpitaux universitaires ou universités où il peut avoir un rôle d'enseignant-chercheur.
Secteur privé :
Laboratoires de recherche, notamment dans l'industrie pharmaceutique.
Enseignement :
Amphithéâtres universitaires où il dispense des cours aux étudiants de master ou de doctorat.
Participation à des séminaires autour des neurosciences, impliquant parfois des déplacements à l'étranger.
Définition de protocoles expérimentaux :
Concevoir des protocoles expérimentaux pour tester des hypothèses de recherche, allant de l'étude de la maladie d'Alzheimer aux effets des infections virales sur le cerveau.
Collecte et analyse de données :
Recueillir des données lors d'expériences en laboratoire et les analyser pour obtenir des résultats significatifs.
Publication de résultats :
Rédiger et publier les résultats des recherches et des études dans des revues scientifiques, des rapports ou des ouvrages de vulgarisation.
Enseignement :
Dispenser des cours aux étudiants de licence, de master ou de doctorat en neurosciences.
Encadrer les doctorants pendant la rédaction de leur projet de thèse et les former à la recherche en neurobiologie.
Échange scientifique :
Participer à des colloques, des séminaires et des conférences pour partager ses découvertes et rester informé des avancées dans le domaine.
Collaborer avec d'autres chercheurs et participer à des projets de recherche interdisciplinaires.
Le salaire d'un neurobiologiste varie selon l'expérience, la renommée et le secteur d'emploi. Dans le secteur public, un ingénieur de recherche débutant gagne environ 2000 euros brut par mois, tandis qu'un neurobiologiste professeur d'université peut percevoir environ 3000 euros brut mensuels. Dans le secteur privé, comme l'industrie pharmaceutique, un chercheur en neurosciences peut espérer un salaire plus élevé, autour de 5000 euros brut par mois.
Attention:
Le métier de neurobiologiste offre des opportunités passionnantes dans le domaine de la recherche sur le cerveau et le système nerveux. Cependant, il est important de prendre en compte certains aspects avant de s'engager dans cette carrière. La concurrence pour les postes est élevée, nécessitant une détermination et une persévérance considérables. Les neurobiologistes peuvent également s'attendre à des heures de travail prolongées dans le laboratoire, ainsi qu'à une pression pour produire des résultats significatifs et publier régulièrement. De plus, il est essentiel de rester constamment à jour avec les avancées scientifiques et de trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Malgré ces défis, le métier offre des possibilités uniques de contribuer à la compréhension du cerveau humain et de faire avancer la recherche en neurosciences.
Témoignages