Liste des signaux. Document disponible au musée de Saint-Marcan.
On distingue les signaux de correspondance et les signaux de régulation et de service.
Les signaux de correspondance utilisent une position horizontale ou verticale du régulateur. De plus, la position oblique gauche du régulateur est utilisée pendant la composition des signaux de correspondance.
Les signaux de régulation (urgence du message, absence, problème divers, brouillard…) utilisent uniquement la position oblique droite du régulateur.
Les signaux sont valides quand les petites ailes noires nommées indicateurs sont :
repliées sur le régulateur ;
ou forment un angle à 45° ou 90° avec le régulateur.
La position dans le prolongement du régulateur n'est mécaniquement pas possible. Elle a été abandonnée pour éviter confusion et ambiguïté avec la position repliée sur le régulateur.
Chaque indicateur pouvant prendre 7 positions par rapport au régulateur, ce dernier pouvant en prendre 2, cela nous donne 98 positions possibles (=7×7×2). Positions auxquelles on retire 6 signaux de service, ce qui laisse 92 signaux de correspondance pour former le message, ce qui en utilisant 2 signaux par mot ou expression, permet d'avoir un vocabulaire de 8 464 mots (=92×92).
Codage[modifier | modifier le code]
Pour qu'un message soit envoyé et reçu, il devait d'abord être codé en signaux par le directeur de la station de départ, en utilisant le code télégraphique en usage. N'était transmis qu'une suite de nombres.
Position de sécurité.
Composition d'un signal (si mouvement).
premier code.
Composition d'un signal.
Livre des codes (extrait).
Le stationnaire de la station destinataire remettait le message en signaux télégraphique au directeur qui décodait le message à l'aide du livre de code.
Si le message à l'arrivée était incohérent, un inspecteur remontait la ligne en comparant le message codé reçu avec le registre des messages de chaque station pour déterminer où l'erreur avait été générée, ce qui permettait de retrouver le message initial et de sanctionner le stationnaire qui avait commis l'erreur.