Willow m’a appris beaucoup de choses, d’abord sur moi, puis sur sa puissance, sur l’insouciance. J’ai grandi pendant 10 années auprès de de lui. J’attendais avec impatience de retourner dans la maison de mon enfance. A peine arrivée dans le sud de la France, je courais, non sans prudence près de mon arbre et lui racontais l’année que j’avais passée. Pendant des heures il écoutait mes peurs, mes douleurs, et jamais ne me jugeait sur mes erreurs. Nous avions de longues conversations, souvent poétiques, parfois philosophiques, drôles ou sans humour, même dans les bons ou les mauvais jours. Et puis chaque fois il m’emmenait faire un petit tour dans les étoiles, c’était mon oxygène. J’étais comme une comédienne en scène, la reine.