Merci aux regrettés Jean-Jacques Gibour et Paul Lecouffe, à Marie-Claude Langlet, Charles Sénéchal, Bernard Lefebvre et autres historiens locaux. Merci à toutes les personnes qui contribuent à enrichir ce site internet consacré à notre village en partageant leurs documents, photos ou anecdotes. 

Lieu-Saint-Amand se nommait autrefois, en latin, Halciacum et, en langue romane, Haussy. Sans doute parce que par rapport à la vallée de l'Escaut, le village est situé sur une hauteur. A quelle date remonte cette petite commune ? Longtemps, nous avons cru avec les historiens les plus autorisés, qu'il n'existait sur Lieu-Saint-Amand rien d'antérieur à 1096. Aujourd'hui nous croyons qu'il en était question en l'an 822, sous Louis le Débonnaire ou le Pieux, mais Lieu-Saint-Amand se nommait à l'époque Halciacus. Ce n'est qu'en 1123 que ce nom fut changé lorsque le village devint la propriété de l'Abbaye de Saint-Amand.


C'est sans doute au moine Amand que la commune doit son nom. Le moine Amand fut le premier abbé de l'Abbaye de St Amand de 633 à 678 (source Wikipédia).

Une statue du moine se trouve à Saint-Amand-les-Eaux (photo de gauche)



Les différentes sources d'information qui suivent, vous aideront à mieux connaitre l'histoire de notre village. Cliquez sur les images, logos ou liens soulignés ci-après pour pour ouvrir les fichiers correspondants

https://drive.google.com/file/d/0B3AYERz94vm7Mk5UeTl4WUNCMDA/view?usp=sharing
Notice historique de T. Blin et inspirée par l'abbé Baudchon en 1925
https://drive.google.com/file/d/0B3AYERz94vm7c2hrSnNWcUp3N00/view?usp=sharing
La paroisse à travers sa revue L'ECHO PAROISSIAL publiée dans les années 1950
https://drive.google.com/file/d/1wsEFcGdRyc7dNxMQ77_KFA-MlAL-RLNY/view?usp=sharing
Le patrimoine de LSA: document extrait du livre "Le Patrimoine des communes du Nord (Edition Flohic 2001)
https://gallica.bnf.fr/services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&query=%28gallica%20all%20%22lieu-saint-amand%22%29&lang=fr&suggest=0
La Bibliothèque Nationale de France (BNF) avec Gallica, sa bibliothèque numérique propose également des extraits de documents très instructifs sur Lieu-Saint-Amand. On y apprend par exemple qu'en 1857 "L'angine couenneuse, sans causes appréciables, a atteint, au mois d'août, un adulte et sept enfants à Lieu-Saint-Amand. Les sept enfants ont succombé"
https://patrimoine-numerique.ville-valenciennes.fr/search/fe02c809-2cc6-4caa-9bf9-2816b5643ddb

Patrimoine numérique de la Bibliothèque de Valenciennes 

Un petit retour en arrière... cliquez sur la photo ci-dessous

La Louvière vue par des yeux d'enfant dans les années 1980.                                                              Fichier texte en cliquant sur la photo ou fichier audio  par  Frédérique, fille de Guy et Renée Delsaux

https://drive.google.com/file/d/0B3AYERz94vm7U2ZBdUVJOXM3RjA/view?usp=sharing

Cliquez sur les liens soulignés ci-dessous

ETAT-CIVIL 1791-1797  Extraits des registres d'Etat-Civil de 1791 à 1797

PLAN CADASTRAL DU VILLAGE   dans un fichier au format PDF (Cadastre du Consulat 1802-1803)   Source Archives départementales du Nord

 "Petites histoires des pays de Flandre et d'Artois" de 1835 Auteur(s) : Duthilloeul, Romain-Hippolyte (1788-1862)

Les mémoires d'un petit garçon                                                                                                       Témoignages de Guy Lobeau dans son livre "ils ont vécu la grande guerre" Il raconte la vie de ses grands-parents de Bouchain pendant la période de l'occupation allemande lors de la guerre 1914-1918. Lieu-Saint-Amand y est parfois évoqué.

Lien vers les Archives Nationales des TITULAIRES DE LA LEGION D'HONNEUR nés à Lieu-Saint-Amand et décédés avant 1977. Possibilité de voir les dossiers.

Trois incendies à Lieu-St-Amand dans la presse de l'époque >>> INCENDIES EN 1842-1885-1892       (Sources: Le courrier du Nord et l'Echo de la Frontière)

A lire: on y parle de Lieu-Saint-Amand (collection Persée)                                                  L'autre côté du miroir : mythes sataniques et réalités culturelles aux XVIe et XVIIe siècles de Robert Muchembled

Cliquez sur les images ci-contre pour  découvrir les 2 sites d'hébergement d'albums photos

https://www.flickr.com/photos/137746495@N04/albums
https://public.joomeo.com/users/meresse.jp

Ci-après le résumé par Delphine DELSIGNE. de la notice historique de T. BLIN d'après le livre écrit par l'abbé Baudchon . Ce résumé est complété par de nouvelles informations et illustrations recueillies dans d'autres documents.

ORIGINE DE LIEU-SAINT-AMAND

Situé à deux kilomètres de Bouchain, à seize kilomètres de Valenciennes son chef-lieu d'arrondissement, à cinquante et un kilomètres de Lille, chef-lieu du département. Lieu-Saint-Amand se nommait autrefois, en latin, Halciacum et, en langue romane, Haussy. Sans doute parce que par rapport à la vallée de l'Escaut, le village est situé sur une hauteur.

A quelle date remonte cette petite commune ?  Longtemps, nous avons cru avec les historiens les plus autorisés, qu'il n'existait sur Lieu-Saint-Amand rien d'antérieur à 1096. Aujourd'hui nous croyons qu'il en était question en l'an 822, sous Louis le Débonnaire ou le Pieux, mais Lieu-Saint-Amand se nommait à l'époque Halciacus. Ce n'est qu'en 1123 que ce nom fut changé.


LIEU-SAINT AMAND CHANGE DE NOM

En 1123, Burchard, évêque de Cambrai, donna l'autel, c'est-à-dire la dîme d'Haussy en Ostrevant à l'abbaye de Saint-Amand en Pévèle. Alors l'abbaye de Haussy sur la Selle, craignant que la similitude des noms n'engendrait que des confusions préjudiciables aux intérêts de la maison, remplaça le nom d'Halciacum par Locus-Sancti-Amandi, ou en français: Lieu-Saint-Amand


LA GUERRE DE CENT ANS (1337 à 1453 )

Durant la guerre de Cent Ans, Lieu-Saint-Amand eut à souffrir de pillages, d'incendies et de famines. Lieu-St-Amand aurait été complètement détruit et que la moitié de la population aurait péri.

En 1339, Lieu-St-Amand fut certainement occupé par les troupes du roi Edouard III d'Angleterre et ses alliés.

En 1340, les bourgeois de Douai, alors du Royaume de France, firent des courses dans le Hainaut et brûlèrent Lieu-Saint-Amand.

A la fin du 15 ème siècle, Lieu-St-Amand appartenait à la châtellenie de Bouchain.

Albums de Croy en 1600 (source Wikipedia)

Les Albums de Croÿ sont une collection d’albums et cartulaires, richement illustrés de gouaches représentant des paysages et cartes de tous les villages, forêts, cours d’eau, villes et propriétés ducales de l'époque.

Ce document est une source unique d'information sur les paysages et l'architecture de la Renaissance dans les régions des anciens Pays-Bas espagnols couvrant lors du passage du xvie siècle au xviie siècle le sud de la Belgique actuelle et le Nord de la France.

Cette œuvre, commandée par Charles de Croÿ, a été dispersée à travers le monde au cours du temps, mais un ouvrage en a reconstitué l’essentiel en 23 volumes.

Gouache de Lieu-Saint-Amand en 1600

SIEGE ET PRISE DE BOUCHAIN

Lieu-Saint-Amand et les villages voisins eurent à satisfaire de nombreuses réquisitions à l'époque du siège de Bouchain ( 1676 ) par le Duc d'Orléans, frère de Louis XIV.

Extrait de la revue:

Les années noires des fermiers du Hainaut de l'endettement à la faillite (vers 1650-1715)

Face à un profit sans cesse menacé et pour maintenir à flot son exploitation, le fermier est obligé, en général, de recourir au crédit. Plusieurs sources nous suggèrent l'ampleur du phénomène, à l'instar des ventes parcellaires foncières. Situation analogue le 7 janvier 1713, pour Alexandre Boulanger, censier à Lieu Saint- Amand près de Bouchain : après avoir perdu tout ce qu 'il avait pendant les deux sièges de Bouchain, il est obligé de vendre certaines de ses terres afin de survivre(13). Cela ne suffit pas, car quelques mois plus tard il est obligé à nouveau de vendre pour 230 livres, plusieurs hectares à Jacques Delacourte afin d'ensemencer ses terres.


ANNEE 1712

L'infanterie ennemie traversa l'Escaut s'avança sur Lieu-Saint-Amand avec 30 pièces d'artillerie et installa son camp de retranchement d'Hordain à Neuville. Plusieurs villes et villages des alentours furent investis. Puis ce fut au tour de Bouchain le 10 octobre, 8 régiments de cavalerie entourèrent Bouchain, ils étaient soutenus par 3 régiments de dragons pouvant combattre à pied ou à cheval. Il y avait en outre 19 régiments d'infanterie disséminés çà et là dont celui de Bourbon à Lieu-Saint-Amand. Bouchain attaqué par les pièces de canon du côté de Wavrechain et par une douzaine du côté de Lieu-Saint-Amand, se rendit le 18 octobre.


ANNEE 1742

Le 3 juillet, un orage épouvantable accompagné d'énormes grêlons ravagea plusieurs communes de la châtellenie de Bouchain. Les maires des villages dont les récoltes avaient été anéanties, ont adressé une supplique à Mr ORNY, conseiller d'état. Mr Darlot , le subdélégué de Bouchain, se rendit dans les communes éprouvées par le fléau et avec l'aide des maires et des échevins, il dressa un procès verbal des pertes essuyées. La perte totale pour Lieu-Saint-Amand fut de 4400 francs.

En 1768 , ce furent les mulots, les souris et les lombrics qui détruisirent plus de la moitié de la récolte.

Pendant le 18 ème siècle , pour Lieu-Saint-Amand comme pour toutes les localités dépourvues d'industries, son affaire la plus importante fut de se procurer du pain. Les intempéries des saisons, le peu de progrès qu'avait fait l'agriculture ont fait que la disette fut la plaie permanente de ce siècle


1789 ETATS GENERAUX

Chaque paroisse, à cette époque, dut nommer un nombre de délégués ( qu'on appelait députés ) jusqu'à un certain point proportionnel à sa population. La commune la plus peuplée de la châtellenie était Haspres avec 462 feux, Lieu-Saint-Amand n'en avait que 78 et élut deux députés: Messieurs Jacques Peronne et Jacques Lempereur.

Chaque commune avait rédigé son cahier de doléances. On comprit la nécessité de résumer, de les centraliser à Bouchain afin d'en faire un cahier unique pour la châtellenie.

Des lois municipales furent élaborées et Jacques Lempereur, surnommé Jacquot, fut élu maire. On dit que trouvant son nom trop aristocratique, il l'échangea contre celui de Lecocq. Pendant la Terreur, on ne pouvait s'éloigner du village qu'on habitait , sans être muni d'un passeport délivré par la municipalité .


UNE FEMME DE LIEU-SAINT-AMAND TUEE PAR LES AUTRICHIENS

Après la prise de Valenciennes (28 juillet 1793 ) les Autrichiens s'étaient établis en force à Douchy, à Noyelles et à Haspres. Des détachements allaient fréquemment à Lieu-Saint-Amand pour y faire des razzias. Un jour, une de leurs troupes était dans la rue de l'église et une vieille dame qui, s'imaginant que ces étrangers ne comprenaient pas le français, se permit de dire à haute voix: « Voilà tous ces gueux qui arrivent ». Aussitôt l'un d'eux qui l'avait comprise, la mit en joue et elle tomba mortellement blessée .

Quelques temps après, les Autrichiens établirent un camp au bois d'Avesnes le Sec et ils requirent la commune de Lieu-Saint-Amand de fournir chaque jour un certain nombre de rations au camp. Le commandant de Bouchain qui en fut informé, menaça d'incendier le village si l'on obtempérait à la réquisition de l'ennemi. On s'abstint de livrer les rations demandées. Alors le commandant autrichien, pour punir les habitants, mit la commune au pillage pendant sept jours. Les villageois se réfugièrent à Bouchain, à Douchy, à Noyelles.

Un jour, un boulet est même venu ricocher sur le pignon de la grange de Charlemagne Bourla. On voit encore, à une dizaine de mètres de la porte du presbytère, la trace de cette brèche dont la maçonnerie est d'une couleur qui diffère du reste de la muraille.

Le village était réduit à un triste état après le pillage mais le pire fut pour certaines personnes alors accusées d'avoir pactisé avec les Autrichiens en allant chercher refuge dans les villages occupés par l'ennemi. Ils furent emprisonnés à Lille ou à Cambrai et certains moururent.


ANNEE 1815

La commune fut occupée par les Hollandais et plus tard et pendant au moins 2 ans, elle dut héberger une compagnie de Cosaques.


ANNEE 1842

Le 5 août, Lieu-Saint-Amand fut affligée d' un terrible incendie. Vers 3 heures de l'après-midi, un violent incendie éclata et consuma 18 maisons, 28 granges, un certain nombre d'étables et d'écuries et jusqu'à toute la récolte de l'année. Le lendemain de la catastrophe, les incendiés évaluèrent les pertes. Le total s'évaluait à 60.000 francs . Une lettre fut envoyée au Baron de Maingoval dont la maison de campagne était à Douchy. Mr de Maingoval alors à Paris, alla trouver le ministre de l'Intérieur et obtint une allocation de 3600 francs. On se rendit ensuite dans beaucoup de communes pour y faire des quêtes.

L'Etat accorda un large dégrèvement de contributions. Grâce à ces diverses aides, le village put se relever de ses ruines.

INCENDIES EN 1842-1885-1892    (Sources: Le courrier du Nord et l'Echo de la Frontière)


LE CHOLERA

En 1832, le choléra ne se montra pas à Lieu-Saint-Amand mais en 1849, le terrible fléau du choléra fit plus de 70 victimes.

Ci dessous un registre rare sur les décès d'habitants

 de Lieu-Saint-Amand suite à la pandémie de Choléra de 1849

(fichier que l'on doit à Bernard Lefebvre que nous remercions)

Pandémie de 1849 à Lieu-St-Amand


EGLISE DE LIEU-SAINT-AMAND

La commune n'a aucun monument remarquable. Cependant le choeur de l'église, qui porte à l'extérieur la date de 1599, est en pierres de taille ( ainsi que le reste de l'église ). Les fenêtres sont en plein cintre, à l'exception de celle tournée vers le nord ( côté gauche du choeur ) dont le cintre appartient à une sorte de porte cochère. Il est possible que ce fut auparavant l'entrée d' une chapelle latérale comme la chapelle seigneuriale, où les personnages importants pouvaient prendre place pour assister aux offices sans être confondus avec le commun des mortels.

L'église de Lieu-Saint-Amand possède deux statues anciennes de la vierge. Elles sont toutes deux en chêne sculpté. L'une d'elles d'environ 60 à 65 cm de hauteur représente la Vierge Mère tenant l'Enfant Jésus dans le bras droit et une grappe de raisin de la main gauche. Elle a été dépouillée de toute peinture. Le chêne est à nu. Cette statue n'a pas d'histoire. Personne n'a pu nous donner de renseignements à son sujet.

L'autre de taille plus petite mesure 45 cm. Elle représente également la Vierge Mère, tenant l'Enfant Jésus dans son bras droit et un diadème de la main gauche. Elle est peinte surtout de couleur bleue et dorée. Cette statue est connue et vénérée sous le nom de ND de Garde. Elle est portée en procession par les enfants. Autrefois, les habitants des villages voisins venaient la prier spécialement pour les enfants. Beaucoup d'entre eux devaient arriver à l'église par le sentier qui longe la ferme Sauvage (autrefois ferme des frères Sénéchal) . Il paraîtrait que c'est de là que ce sentier tire son nom « Sentier de la Vierge ».Ce sentier a été rebaptisé «rue Jean-Baptiste Dewez».

  L'église le 2 septembre 1857.    Dessin de Louis Cellier (1827=1877).     Source Bibliothèque Municipale de Valenciennes

ECOLE DE LIEU-SAINT-AMAND

Jusqu'en 1834, l'école s'ouvrait invariablement le 3 novembre, jour de la St Hubert et se fermait le mercredi de la semaine Sainte. L'instituteur était désigné sous le nom de magister. Il était tout à la fois clerc laïque, maître d'école et greffier, c'est-à-dire secrétaire de mairie.


ANNEE 1918

Le 10 octobre 1918, de notre village, les Britanniques envoient quelques obus en direction d'Escaudain occupé dont les habitants vivent en cave.

A cette époque, il y avait 2 brasseries au village d'après le site "Bouchain Patrimoine" et d'après "Les Brasseries du Valenciennois"

GUERRE  1914-1918

ETAT DE L EGLISE DE LIEU-SAINT-AMAND APRES LA GUERRE 1914-1918

Après la guerre 14-18, l'église avait été endommagée à ce point qu'elle n'était plus utilisable pour les exercices du culte. La toiture était presque démolie. La charpente avait reçu un obus . Le toit a été refait, la sacristie a été rebâtie à la place où elle était. Le mobilier de l'église a du être renouvelé presque complètement. Il n'existait pas de tribune à l'église avant la guerre et pour augmenter les proportions trop exiguës de l'église, une tribune a été élevée en 1926.

Le presbytère ne fut pas épargné. Son grenier a servi d'église pendant la guerre à cause de l'occupation de l'église par les Allemands qui avaient transformé celle-ci en abri pour leurs soldats.

Anciens aérodromes allemands sur le territoire de Lieu-St-Amand lors de la guerre 14-18

Source: Association "Anciens Aérodromes". 

Site internet de l'association: https://www.anciens-aerodromes.com/

qui figurent au Monument aux Morts

et qui habitaient Douchy les Mines lors de la mobilisation

GUERRE 1939-1945

Dès septembre 1939, des combats réguliers opposent Curtiss français et Messerschmitts allemands, Moranes à cocarde et Heinkels à croix gammée. Un avion allemand sera abattu, au dessus d'Haspres et s'écrasera près du bois de LIEU-SAINT-AMAND


LES CINQ CHAPELLES

La Chapelle Sainte Thérèse , rue de l'Église, a été construite en 1947 par la famille Sénéchal-Valengin en remerciement d'avoir été épargnée des bombardements d'août 1944 en Normandie.

La Chapelle Notre Dame des Armées rue Marcel Prouveur, construite en 1920, a été réimplantée depuis peu dans un magnifique écrin de verdure.

Démontée pierre par pierre avec moult précautions puis remontée et restaurée.

Paul Lecouffe, artiste local, a su redonner vie et expression à la statue.L'histoire de cette chapelle est liée à celle de Pierre et Zélie Trioux. Ils ont vécu dans la crainte de ne pas voir revenir leur beau-fils et les ouvriers de leur entreprise dès l'ordre de mobilisation de la Première Guerre mondiale. Ils promirent donc dans leurs prières d'édifier à la gloire de la Sainte Vierge, un lieu de recueillement si ces derniers étaient épargnés. Leurs voeux ayant été exaucés, c'est en 1920 que fut érigée la Chapelle Notre Dame Des Armées dans leur propriété aujourd'hui devenue un garage automobile. (extrait de la Voix du Nord).

La Chapelle Notre Dame de Bonsecours,

rue Pasteur, date de 1860.

Elle est située en face de la ferme Delloye. Elle été construite en briques par la famille Fauville-Delcourt, propriétaire de la ferme à cette époque, sur les ruines d'un oratoire (l'Enfant Jésus) détruit à la révolution. Il se dit dans le village, qu'un souterrain reliant l'abbaye de Saint-Amand à la ferme qui lui appartenait, débouchait dans cet oratoire.

La Chapelle Saint-Roch, rue du Croquet, a été bâtie en briques en 1860 par Jean-Baptiste Valengin. Les jours de rogations, les familles d'agriculteurs s'y rendaient en procession en priant pour les récoltes.

La Chapelle Notre Dame de la Délivrance, rue Foch, a été bâtie en 1874 par la famille Gosset-Vérez. Lorsqu'une personne était malade ou qu'une mère attendait un enfant, on s'y rendait les jours de fête de Marie, au son de l'angélus pour y réciter quelques Avé Maria. Aujourd'hui, elle appartient à la famille Dhaussy qui la restaurée récemment.


TOPOGRAHIE-GEOLOGIE

Situé sur la rive droite de l'Escaut, le village atteint 70 m à son plus haut.

Il existait dans le village un certain nombre de fontaines: celle de l'église au pied de l'ancien cimetière, celle du Marais où se trouvait l'abreuvoir. La fontaine du Croquet était la 3ème à usage public..

Un petit ruisseau "le Préva" prend sa source dans un bois d'Avesnes le Sec, traverse Lieu-Saint-Amand et se jette dans l'Escaut à Neuville sur Escaut.


NOM DES RUES

La rue Mairesse ou( Méresse en 1906) aujourd'hui rue Pasteur, devait ce nom à l'habitude qu'avait l'abbaye de St Amand de désigner pour maire le censier qui occupait la ferme de l'abbaye (aujourd'hui ferme Delloye). La rue du Croquet a été probablement ainsi nommée par corruption du mot « crocul » qui dans le vieux français signifiait : pente rapide. Autrefois la rue de l'Eglise se nommait rue du Moustier qui signifiait "Monastère".

En 1906, lors du recensement, les noms des rues étaient les suivants:  rue du Faubourg, rue de l'Eglise, rue du Marais, rue de Douchy, rue du Croquet, rue En face le Marais, rue Coêtte, rue Méresse, La grande Ruelle, rue du Pont Chaud, rue de la Louvière, lieu-dit La Tannerie, lieu-dit La Grenouille, lieu-dit Le Pavé.

Sources: T. BLIN

Au 16 ème siècle Lieu-Saint-Amand comptait environ 100 habitants.

En 1789 on dénombrait 396 habitants

Lors du recensement de 1906, Lieu-Saint-Amand comptait 835 habitants.

En 1975 la commune comptait 1067 habitants.

En 2016 la commune comptait 1325 habitants.