Le sport colombophile
Le sport colombophile en quelques mots
La colombophilie consiste à l’élevage de pigeons voyageurs dans le but de les faire participer à des courses. Cette activité repose sur la capacité du pigeon voyageur à s’orienter d’où qu’il soit lâché, pour revenir vers son pigeonnier. Le rôle du colombophile et donc de sélectionner, soigner et motiver ses pigeons le mieux possible afin de leur permettre de rentrer au plus vite durant les concours.
Chaque pigeon possède 2 bagues :
Une bague dite « matricule » . Elle comporte un numéro unique qui lui est placée à la patte dès ses premier jour de vie. Elle équivaut à sa carte d'identité, et est associée à un carton d'immatriculation conservée par son propriétaire.
Une bague dite « adresse » . Elle comporte les coordonnées de son propriétaire, et permet à toute personne de contacté le propriétaire si le pigeon venait à s’égarer (blessure, mauvais temps, etc.)
Les concours se déroulent en 3 temps :
La mise en loge (généralement la veille du concours); Les pigeons sont amenés par leur colombophile au local de la société, afin d’être enregistré au travers du numéro inscrit sur leur bague matricule. Ils sont ensuite mis en panières, elles mêmes installées dans un camion de transport adapté, qui va acheminer l’ensemble des pigeons sur le lieux de lâcher.
Le lâcher ; Les pigeons sont lâché le matin par un contrôleur présent sur place. C’est désormais sur eux que dépend le dénouement du concours. Les pigeons s’oriente généralement en réalisant quelques tour au déçu du lieux de lâcher, puis s’élance pour regagner au plus vite leur colombier. A son arrivé il sera constaté par son propriétaire à l’aide d’un appareil homologué (le constateur).
Le dépouillement ; Les colombophiles se réunissent à nouveau au local société afin de procédé à l’édition des résultats de chaque pigeons. A partir de la durée de vole est de la distance à vol d’oiseau entre le lieux de lâcher et le colombier, une vitesse moyenne est calculée. Le pigeons ayant été le plus rapide est récompensé.
