Le blog: mes articles de décodage

Reproduction permise uniquement avec mon accord explicite


C'est quoi qui est là, exactement?

Avant de trouver une solution, une méthode, un outil


C'est quoi qui est là, exactement ?


Avant de trouver comment perdre du poids

A quel besoin vital répond ce même poids?


Avant de faire partir un eczéma

Il exprime quoi, exactement ?


Avant de s'attaquer à une allergie

En quoi cet allergène est dangereux pour l'inconscient de la personne?


Pas trop vite

Offrons-nous le temps pour vraiment écouter ce qui est là, à tous les niveaux


Quelle magie peut jaillir, lorsque je me sens vraiment entendu? 

Le glaucome

Un glaucome: il est vital de me rapprocher de mon objectif

L'œil s'allonge, la pression monte, il y a urgence.

En ligne de mire mon objectif vital.

En même temps, ma vision périphérique est gommée.


Cela me permet de me concentrer sur l'essentiel et de ne pas voir...ce danger qui me poursuit.

Si l'œil se transforme en une véritable longue vue, que solutionne-t-il?

Glaucome ou glauque-homme?

Jugement ou rencontre?

Comment ce serait d'arrêter de me juger?


Autour de mon poids

De mes addictions

De mes comportements?


De les voir pour ce qu'ils sont: une réponse à des besoins non nourris?

Mon tissu adipeux, qui assure ma protection et ma survie dans des contextes d'insécurité.

La fumée, qui rassure ma biologie ...en quoi, exactement?

Des comportements encodés, qui ont permis ma survie, ou la survie de ma lignée?


Si mon corps est mon allié, je peux choisir de lui tendre l'oreille, plutôt que le juger. Plutôt que me juger.


"Je vous prête mes oreilles pour que vous puissiez vous entendre"


"Ce qui n'est pas nommé fait en sorte de ne pas être oublié"



Dans l'arbre familial,

Les traumas

Ou ce qui a permis la survie

Ou les morts sans paix

Sont parfois invisibles, mais bien présents.


Ils se manifestent, sans être nommés ou rappelés consciemment: comme pour ne pas être oubliés.

Par des rôles subtiles, des comportements, le métier, le prénom, la date de naissance.

Mais aussi une maladie, un accident grave, une décompensation subite:

l'âge de la personne impliquée et la date peuvent être un véritable "anniversaire".


Si ce qui n'est pas nommé se manifeste autrement...

Ça apaiserait quoi, de le ramener à la lumière?


Air et eau - la vie



Deux éléments indispensables pour notre corps, car sans eux la vie n'est plus possible.

Des ressentis de "danger de mort" peuvent être encodés comme des maladies des organes qui traitent ces éléments vitaux.

Ce qui change, c'est...l'imminence du danger

L'air - l'oxygène - est nécessaire rapidement.

S'il y a urgence, si la mort tombe sur moi, mon corps peut le solutionner avec du "poumon d'urgence": plus précisément, une croissance cancéreuse des alvéoles pulmonaires.

Plus de poumon, plus d'oxygène disponible pour survivre.

L'eau assure la survie dans une temporalité plus décalée.

Une rétention d'eau, c'est ce qui permet la survie lorsque tout s'écroule.

La mort est crainte car l'existence est en danger.

Décoder une maladie, c'est écouter la personne pour qu'elle puisse nommer ce qu'elle ressent au plus profond d'elle.

Ce qui n'a pas pu être nommé et que le corps a pris en charge, pour gagner du temps dans un contexte vital.

Et si le chemin de la guérison passait par Soi?


Le Syndrome du Gisant - je ne vis pas ma vie

Lorsqu'un proche est décédé de façon injuste, choquante


Il arrive qu'un membre de la famille reprenne, inconsciemment, la vie du mort.


Cela donne la sensation, à la personne qui le... vit, de "ne pas vivre sa propre vie".


Cette personne peut même développer des pathologies qui auraient, symboliquement, sauvé le mort.


De l'asthme pour une mort par inhalation d'un produit toxique?


Une pathologie rénale pour une mort par administration d'un médicament liquide?


Une sclérose en plaques pour un décès survenu pendant / à cause d'un déplacement?


La date d'apparition de la maladie sera, dans ce cas, en lien précis avec la date du décès.

Mettre en lumière ce lien permet de le déverrouiller.


D'amener de la paix aux morts comme aux vivants.


L'identité

C'est une facette essentielle de notre fonctionnement d'animal social

Elle est intimement liée à notre place, territoire, lien social.

Si je vis un conflit qui porte sur mon identité, mon corps peut le travailler avec des pathologies spécifiques

Un conflit d'identité peut se manifester sur le visage (l'image que nous donnons), avec de l'acné par exemple.

Le sebum contient des informations olfactives qui parlent de notre identité.

Des pathologies qui impliquent urine ou selles peuvent aussi travailler le thème de l'identité.

Les mammifères marquent ainsi leur territoire, en renseignant sur leur identité

Même des hémorroïdes peuvent mettre en matière ce thème.

Si mon odeur n'est pas suffisante pour marquer ma place, peut-être qu'un peu de sang fera l'affaire?

Une séance de décodage, c'est remonter au sens du symptôme, pour contacter ce qu'il travaille.

Et si la maladie était une porte pour accéder à ce qui est le plus important pour soi?

Stefano Mucaria


Mots ou maux?

Si un avocat peut manger un avocat

Si on peut louer la disponibilité d'apparts à louer

Si une portée est à la portée de ma chatte

Et si mme Sanchez n'est pas forcément sans chaise


À quel blé répond une allergie?

L'élément dangereux, c'est le bouleau ou un boulot?

Ce qui est encodé comme insupportable, c'est le noyer ou se noyer?

Notre cerveau fonctionne par symboles.

À quelle émotion insupportable encodée répond notre corps par une allergie?


Et si on pouvait déverrouiller ce fonctionnement ? 

Aphte - l'injure à laquelle je n'ai pas pu répondre

Si je n'ai pu dire ce qui aurait été juste pour moi

Et que ça se retourne contre moi


S'il faut que ça sorte, mais je ne me le permets pas


C'est une véritable blessure qui reste en bouche.


Blessure qui empêche d'avaler, symboliquement, ce morceau empoisonné 


Blessure qui empêche de parler librement


Seule solution possible, mise en place par le corps, à ce ressenti conflictuel, 


Morceau brûlant, lien en danger, dévalorisation: trois volets qui se jouent, au fond, dans les aphtes.


Aphtes qui permettent de se demander:

comment être authentique sans mettre en danger le lien?

Drame ou opportunité?

Et si chaque réaction explosive


Chaque colère ou peur démesurée qui nous submerge


Chaque symptôme qui se réveille, de nouveau, bien connu et dérangeant


Était une occasion pour enfin vraiment vivre cette émotion originelle, qui n' a pas pu être vécue la première fois?


Ce "programmant" qui reste dans notre système, et qui est réactivé lorsque le même ressenti est vécu?


Et si nous avions le choix entre vivre cette réactivation comme un drame ou comme une opportunité pour nous libérer?


Lorsque tout s'écroule

Lorsque tout s'écroule

Lorsque l'existence est en danger

Le corps active un programme d'urgence:

"Je dois garder l'eau"


Eau, milieu ancestral qui permet la survie


Pour que la vie continue

Lorsque tout s'effondre


Si je gonfle de partout

En quoi garder l'eau est une solution parfaitement bio-logique?

De quoi as-tu besoin, maintenant?

De quoi as-tu besoin, maintenant?

De quoi a besoin le vivant en toi?


De sécurité matérielle ?

         Recevoir ce qui est nécessaire à la           vie,  éliminer ce qui est poison?

De protection ?

          Face aux attaques, menaces,                     souillures?

De force? 

          Valeur, puissance, solidité pour 

          tenir dans un combat?

De lien?

           Contact ou bonne distance, avec               tes proches et ton territoire?


Fonctionnements fondamentaux,

notre biologie solutionne ce qui est vital  dans ces tonalités.


Ressenti concret ou symbolique, avec toutes les nuances du vivant

         Que fait ta maladie?


Le Phoenix

Et si quelque chose demandait à partir

En cette saison de dépose?


Quelle transformation,

quelle renaissance

pourrait avoir lieu

En laissant partir

ce qui ne nourrit plus

ce qui n'est plus vivant?


Et si la part

Qui craint mourir

Abandonnée

Dans ce départ

Pouvait se sentir en sécurité?


La confiance du Phoenix

Pour nous accompagner dans ce processus


Mort et renaissance

le cycle du Vivant


C'est quoi qui est là?

Avant de trouver une solution

De passer à autre chose

De me distraire

D’aller de l’avant

Plutôt que ce qui devrait être là

    C’est quoi qui est là, réellement?

Quelque chose a tellement besoin

d’être entendu

De s’exprimer

D’espace

Une part de Moi

qui n’a pas envie de se taire

de ne pas déranger

de ne pas exister

Si elle n’a pas d’autre moyen d’expression

elle exprime à travers mon corps

Ce qu’elle ressent, réellement

Pour me rencontrer

Sans urgence

Sans l'exigence de chasser ou garder

Avant tout , de l'espace pour

    Ce qui est là


"Le client est Roi"

Dans le sens que lui seul peut décider ce qui est juste.


Lui seul sait, au fond, ce qu'il vit et comment il le vit.


Mon rôle, c'est de sécuriser et de tenir l'espace pour rendre possible


L'exploration

L'expression

La décristallisation


De ce qui est vraiment là, 

plutôt que ce qui devrait être là


Ca ouvre à quoi, de revenir à Soi?

Sans conseils, solutions, exigences externes?


Stefano Mucaria


Le cholestérol. Bon et mauvais? 

Substance qui se trouve dans les aliments animaux

Et que notre corps produit

Car fondamentale pour son fonctionnement

Matériel de construction indispensable


Cette même molécule reçoit deux étiquettes différentes


Bon s'il est en transit des vaisseaux au foie

Mauvais s'il est mobilisé vers les vaisseaux


Trop de "mauvais" cholestérol? 

Et malgré un régime adapté, le corps en produit et mobilise en excès?


Que fait cette maladie?


Un matériel essentiel est mobilisé et peut se déposer dans les artères, suite à une lésion de leur paroi


Artères qui portent le sang, notre clan

Artères dont la paroi symbolise notre territoire, là où le clan vit


Surtout les artères coronaires, qui nourrissent notre cœur - notre foyer


La phrase est "je dois réparer mon territoire, mon foyer en me débrouillant tout seul, avec mes ressources" 


Parfois la masse conflictuelle est si importante que ça va jusqu'à boucher le vaisseau


Je vous propose des entretiens pour explorer, nommer, remettre en mouvement ce qui est solutionné par la maladie.


Stefano Mucaria


L'alcool - compagnon de route

Avant de pouvoir faire le choix

de s’en débarrasser, 

j’invite à un état des lieux


Hors jugement

Qu’apporte ce compagnon de route?

Des désavantages, certes

mais quels avantages?


Car toute substance est, pour notre système, un moyen

Une stratégie qui permet….?


Seule stratégie qui a été possible

la moins mauvaise

pour nourrir un besoin précis


Comment ce serait d’identifier ce besoin

et de pouvoir choisir 

de le nourrir autrement, cette fois en conscience?


En douceur, sans exigences, sans jugement

Qu’est-ce qui est là, au fond de Soi?

Et si le nommer permettait de le remettre en vie?


Stefano Mucaria



Les saignements de nez - du sang sous les yeux

Voir son sang, ou le montrer?

Le sang, symbole de vie

Et symbole du clan

Le voir jaillir sous ses yeux

Prouve qu'on est bien en vie

Et prouve qu'on est bien du même sang

Quel ressenti est apaisé par rapport au thème de la vie/mort?

Quel ressenti est apaisé par rapport à l' appartenance au clan?

Particulièrement vis-à-vis du père, lié symboliquement au haut du corps?

En contact avec le ciel, le soleil

Et si connecter au ressenti précis permettait de l'exprimer autrement que par un symptôme?


La prostate - je protège ma descendance 

Prostate,  qui garantit le passage et la survie des spermatozoïdes. 


Qui les équipe, en produisant le liquide séminal,  pour leur voyage 

dans un environnement nouveau et par endroits hostile.


Prostate qui soutient sa descendance,  la protège, en assure la survie. 

Rôle essentiel, la reproduction étant au cœur même de la vie.


Si je vis une situation choquante ressentie dans ce thème, ma prostate peut entrer

dans un fonctionnement d’urgence. 

Augmenter sa taille, voir dans des cas extrêmes développer une tumeur (une super-prostate).

Davantage de prostate, davantage de protection - symboliquement - pour ma descendance.


Solution symbolique, là où aucune autre solution consciente n’a été possible.


La descendance en jeu peut être ma progéniture directe, mes petits-enfants, ou une descendance plus symbolique: des élèves, une entreprise, les enfants d’un ami.


Le liquide pré-séminal produit par la prostate contient un antiseptique naturel, qui nettoie les voies génitales. Elles sont ainsi propres lors du passage des spermatozoïdes.


La prostate peut donc aussi passer en fonctionnement d’urgence pour symboliquement “nettoyer” une sexualité vécue comme “pas propre” ou hors norme.


Ça peut être ma sexualité ou ma façon de vivre mes pulsions sexuelles: suis-je en accord avec mes désirs, ou je les vis de façon conflictuelle? 

Comment je vis cette facette de moi lorsque mon âge avance?


Ou réaction face à la sexualité de ma progéniture désormais adulte: combinant en quelque sorte les deux ressentis de “protection” et “nettoyage”.


Si ces ressentis sont présents et ne peuvent être exprimés, le corps les prend en charge d’une façon que représente une solution parfaitement bio-logique: en modifiant le fonctionnement de la prostate.


Pour mettre des mots sur ce que la maladie exprime, je propose des entretiens de décodage des maladies.  A travers écoute, respect, connexion en douceur aux ressentis profonds.


Stefano Mucaria



L'épaule - dévalorisation dans le geste

Les tissus de l’épaule - articulation, muscles, tendons, ligaments - permettent le mouvement.

Un mouvement bien précis: par l’épaule débute le mouvement du bras.

L'épaule est ainsi, symboliquement,  à la source de l’action.

De plus, elle est symboliquement liée au soutien, à épauler / être épaulé.

Souvent un parent porte son enfant sur les épaules, ou pose sa main sur l’épaule de l’enfant.

Enfants, partenaires, parents, proches… qui je n’arrive pas à épauler / ne m’épaule pas?

Si les tissus de l’épaule sont malades, que se joue-t-il autour de l’action ou du soutien, réels ou symboliques?

La tonalité de fond est celle de la dévalorisation:

Dans la puissance (muscles)

Dans le geste (articulation)

Dans le lien entre deux valeurs (ligament)

Dans ce qui est ressenti par rapport au futur (les tendons)

Le sens est d’arrêter un effort qui est perçu comme voué à l’échec.

Ceci permet,  pendant la phase conflictuelle, de limiter les dégâts.

Car “Je n’y arrive /arriverai pas”, autant abandonner et ne pas gâcher ses ressources, voir se mettre en danger.

La valeur/dévalorisation est un thème vital pour notre biologie.

De notre valeur dépend notre survie, et celle de nos proches.

Valeur comme capacité à tenir débout, à agir.

Valeur comme.. valeurs, ce qui nous est essentiel, notre structure la plus intime.

Un ressenti de dévalorisation implique de ne pas se sentir aligné avec ses valeurs, ne pas pouvoir les honorer.

Si l’épaule est atteinte, que vient faire la maladie?

Comment solutionner autrement ce qui s’y joue?


Le choc de diagnostic

Un choc émotionnel peut être travaillé par le corps à travers une maladie.

En même temps, l’annonce d’une maladie grave peut être aussi un véritable choc.


Car cette maladie est particulièrement crainte

Car ses conséquences ou celles de son traitement font peur

Car une personne chère est décédée à cause de cette maladie

Car elle amène la peur de manquer


Car tout simplement tout s’écroule


Ceci tient à la façon dont le diagnostic est communiqué.

Mais aussi aux sensibilités de la personne, à son histoire, à sa façon d’être au monde.


Un choc de diagnostic peut être traduit par le corps en une deuxième maladie, qui y répond de façon ciblée.

Ces nouveaux symptômes sont en lien direct avec le ressenti précis de ce choc de diagnostic.


Un œdème soudain, pour retenir l’eau - symbole de la survie lorsque tout s'écroule.


Un super-poumon - une tumeur, par exemple - pour amener symboliquement plus d’oxygène, et solutionner la peur de la mort


Un super-foie, pour pallier symboliquement à la peur de manquer.


Une pathologie des ganglions, gardiens qui réagissent au “danger qui est en moi”


Si un diagnostic a été vécu comme un choc, conscientiser et nommer son ressenti précis est un premier pas pour mettre du sens dans sa maladie.

Et pour entreprendre un parcours de connexion à soi, au fonctionnement de son corps, peut-être à une voie inattendue de guérison profonde.


Les infections urinaires

Une infection urinaire: je lutte contre les bactéries, et c’est réglé. 

Ou pas? Pourquoi ça revient? 

Pourquoi une bactérie précise prolifère à un endroit précis de mon corps?

Les symptômes sont des brûlures, des douleurs, un besoin fréquent d’uriner. 

Les urines ont parfois une odeur particulière, avec présence possible de sang.


Que fait cette maladie? Quel est le sens du symptôme?


Elle permet bien évidemment d'excréter plus d’urine.


Urine qui a plusieurs rôles biologiques:

Quel territoire est en jeu exactement? Son corps, son partenaire, son lieu de vie, sa place de travail? 

Souvent, la tonalité précise est “l’autre est déjà dans mon territoire et je dois le marquer clairement”, par opposition à “l’autre approche de mon territoire”

Marquer proclame son  identité: “ici, c’est chez moi”.

Il y a-t-il un conflit dans la façon de vivre dans son territoire?

Qui suis-je chez moi, quelle est mon identité?

De même,  la composition de l’urine transmet des informations olfactives aux autres. Sur la fertilité, par exemple. 

Il y a-t-il une volonté inconsciente de communiquer à son entourage les moments de fertilité / infertilité? 

De transmettre des informations sur sa réceptivité sexuelle?


Dans le fonctionnement physiologique que nous appelons maladie, une infection urinaire devient symptomatique après résolution (même partielle) du ressenti stressant. 

Que vient d’être vécu juste avant l’apparition de l’infection urinaire?


Si traiter l’infection calme les symptômes et est indispensable pour une infection grave, comment ce serait de saisir l’opportunité offerte par la maladie de se connecter à ses besoins?


Ces besoins et ressentis que nous ne pouvons pas nommer, et qui sont exprimés par le corps avec des symptômes?

Symptômes qui ne viennent pas par hasard, mais qui viennent solutionner - parfois de façon tragique- une problématique bien réelle.


A travers l’écoute du symptôme, l’écoute de soi, de ses vrais besoins.


Un entretien de décodage permet d’explorer ces pistes de guérison profonde.


www.lamaladiemeguerit.ch


Stefano Mucaria

Pharmacien

Thérapeute en Psychobiologie


***Remarque importante: ces pistes pour décoder la maladie se basent sur un fonctionnement bio-logique du corps dans la santé et la maladie, qui dans mon expérience est bien réel. 

Et qui n’est en rien une punition ou une faute.

Ces pistes touchent des ressentis personnels et intimes: je vous invite à ne pas les amener à une personne qui vit cette maladie sans vérifier que tel soit son souhait***



L’orgelet: se protéger de ce qui souille 

Un orgelet est une infection de la glande qui se trouve à la racine d’un cil.


Le mot orgelet vient du latin « hordeolus » = grain d’orge, qu’il rappelle par sa forme.

 

On peut supposer un lien avec le mot « horrere » = se dresser, se hérisser, d’où le mot “horripilant”

Horripilant signifie “qui fait dresser les poils” …tellement c’est insupportable.


Qu’est-ce qui a été insupportable?


Un orgelet répond à un léger conflit visuel de souillure ou d’atteinte à l’intégrité.

La souillure peut être liée à ce qui a été vu ou à comment la personne a été vue.


Car nos yeux sont des fenêtres à travers lesquelles nous voyons et sommes vus.


Ce ressenti de souillure peut être très nuancé. Par exemple: “je suis vu d’un mauvais œil”, ou “je trouve moche ce que je vois dans le miroir”, ou même “il y a une part de moi que je ne veux pas voir”.

Une tonalité de séparation est présente: je ne veux plus voir.


L’orgelet gêne l’ouverture de l'œil, et le fait larmoyer. 

La vision est obstruée: je vois moins , je suis moins vu. 

De plus, l'œil est lavé par le larmoiement. 

Voici le sens parfaitement bio-logique d’un orgelet.


Il s’agit d’une inflammation aiguë: l’orgelet apparaît donc comme toute inflammation

après la résolution (même partielle) du conflit vécu par la personne. 

Une fois le choc passé, le corps met en place sa solution symbolique. Il entre en phase de réparation avec une maladie.


Un orgelet est une infection due à un staphylocoque: cette bactérie apporte la nuance de décodage  “je veux chasser l’intrus”. 

Est-ce l’image qui a été vue qui doit être chassée?


Selon la littérature, le plus souvent c’est un staphylocoque doré. Je fais le lien avec un traitement “classique” de l’orgelet.


En effet, un remède de grand-mère consiste à frotter l’orgelet avec un bijou en or. 


Symboliquement, ce geste remet du beau, du précieux dans ce qui a été vécu comme moche et souillant. 

C’est donc une solution symbolique, tout à fait pertinente pour notre cerveau qui fonctionne avec des symboles. 

Ce n’est pas un hasard si c’est un staphylocoque..doré qui est laissé oeuvrer localement par le système immunitaire.


Chaque maladie peut être vue comme une opportunité pour se connecter à son soi profond.

Qu’est-ce qui a été insupportable dans ce qui a été vu, exactement?

Quel ressenti précis s’exprime par mon orgelet, et a besoin d’être nommé?

A quelle situation difficile que j’ai déjà vécu ça fait écho?

Quelle autre solution peut être mise en place, en conscience, une fois ce ressenti mis en lumière?


Un entretien de décodage permet d’explorer ces pistes de guérison profonde.



La sclérose en plaques (SEP)

La sclérose en plaques (SEP) est  une maladie auto-immune  dégénérative,  chronique et invalidante touchant exclusivement le système nerveux central.

Les symptômes initiaux les plus fréquents sont sensitifs, moteurs et visuels

Cette maladie viendrait-elle par hasard?

Mais alors pourquoi seulement certains nerfs sont atteints?

Pourquoi le corps attaque une part de soi?

Et si cette maladie avait un sens bio-logique?

Et si elle répondant à un ressenti encodé lors d’ un choc émotionnel?

Pour explorer cette direction, demandons-nous ce que fait la maladie.

Le système immunitaire identifie un ou plusieurs nerfs comme “dangereux” et les attaque.

Est attaquée précisément la myéline, substance qui enveloppe le nerf et qui assure la rapidité de la transmission du signal.

Ceci altère d’un côté les sensations, et gêne ou empêche la transmission de l’ordre de mouvement.

Avec le temps, les nerfs touchés peuvent être détruits.

Il y a donc une coupure dans le passage de l'information du cerveau vers le muscle.

Une composante auto-immune nous parle d'une “ maladie de danger”: “Je suis dangereux par mon mouvement/geste/acte”.

Les nerfs peuvent aussi être touchés lors de ressentis autour du thème du “projet”.

Est-ce que pour la personne malade il y a un danger vital à mettre en matière son propre projet?

A ne plus se conformer aux projets des autres, en les subordonnants à ses propres projets?

Bloquer la transmission du nerf empêche donc, bio-logiquement, de reproduire ou mettre en œuvre ce qui est ressenti comme dangereux.

Le symptôme est une solution, même si tragique, pour la survie.

Survie de soi ou du clan, biologiquement essentielle et prioritaire.

Il s’agit d’un danger vécu comme extrême, pour pousser le corps à une réaction si forte. Réaction qui est la seule solution qui a été possible, pour l'inconscient de la personne.

Bien évidemment, la personne ne choisit pas de développer une maladie et n’en a aucune responsabilité.

A quel moment survient une poussée de SEP?

A quelle situation ressentie comme dangereuse fait-elle suite?

Il s’est joué quoi, à cette date, dans le passé?

La partie / les parties du corps atteintes sont en lien direct avec le ressenti précis de la personne malade.

La peau, parfois symptomatique avec des fourmillements/démangeaisons, pour une tonalité de contact/séparation.

Une atteinte musculaire pour un ressenti nuancé d’impuissance.

Une atteinte des jambes peut être en relation avec la “verticalité”: réelle, comme une chute, ou de plus en plus symbolique, comme un déplacement géographique , un promotion, la relation à un “supérieur”.

Les yeux réagissent à un ressenti de peur: la vision se coupe car elle a transmis l’image qui a effrayé.  

Selon Olivier Soulier, les yeux sont souvent atteints au début d’une SEP pour cette raison.

Derrière la maladie, il y a la force de la vie qui s’exprime à travers la logique du symptôme.

Un entretien de décodage est un espace pour mettre en lumière et nommer le danger qui est inconsciemment ressenti.

Pour que la maladie de mur devienne porte, une voie pour se reconnecter à soi même


Mon corps sait. Mon système sait

Il a choisi de se protéger de certains ressentis en les reléguant dans mon inconscient.


Derrière des gardiens, qui sont la tout simplement pour me protéger.


Gardiens qui réagissent automatiquement dès qu'un événement rappelle et fait resonner ce ressenti enfoui.


Ce ressenti contient une énergie tellement puissante qu'elle ne peut que se manifester.


S'exprimer de la seule façon possible: par exemple à travers une modification physiologique que nous appelons maladie.


Si mon corps sait, et si ces gardiens sont là, il est inutile en thérapie de forcer.

De creuser, foncer, enquêter, interroger pour trouver ce qui rend malade.

Ceci ne fait que renforcer le rôle du gardien. Qui est la pour une bonne raison.


Par contre, dans  un espace sécurisé et sécurisant, sans jugement,  ces gardiens peuvent se sentir confiants.

Se détendre, se montrer, puis s'exprimer.


Et ainsi petit à petit, au bon rythme, rassurés, ils peuvent baisser armes et boucliers.

Et laisser parler ce qui n'avait pas pu s'exprimer avant.


Ce ressenti cristallisé dans mon inconscient, qui ne pensait pas pouvoir être accueilli en toute sécurité.


Car mon corps sait, mon système sait.

Les aphtes: authenticité. 

Je ne peux pas avaler ça /  la vérité ne se dit pas

Les tissus touchés sont la face interne des joues, la luette, la langue. 

Les symptômes sont d’abord une sensation de brûlure (qu’est-ce qui brûle?). 

Puis  une lésion douloureuse apparaît. 


Que fait la maladie?


La douleur due aux ulcérations peut gêner la parole, l’alimentation et la déglutition.

Il y a donc un morceau qui ne doit pas entrer, ou une parole qui ne doit pas sortir. 


Je me sens obligé de gober quelque chose, ou de taire ma vérité?


Les muqueuses sont touchées, ce qui parle d’un contact semi-intime. 

Avec des proches, ou des parts de soi peut-être?


Si intimement je ne me sens pas libre de dire/faire ce qui est juste pour moi, il y a un conflit apparemment insoluble.


Ce conflit trouve sa solution dans la prise en charge par le corps, avec un aphte qui empêche d’avaler, ou qui gêne la parole. 

Le morceau ne doit pas passer.

Solution parfaitement bio-logique à un conflit intérieur sans autre solution.


Selon la Revue médicale Suisse, 60% des étudiants font des aphtes pendant la r


La douleur apparaît lorsque le moment conflictuel a passé. 

Si l’aphte est récidivant ou ne guérit pas, le conflit est sans cesse réactivé.


Où est ce conflit en moi, exactement? 


La colère est souvent mentionnée comme la cause émotionnelle des aphtes. 

Mais que dit exactement cette colère? 

Car une émotion est un messager.

Quel ressenti sous-jacent exprime-t-elle? 


Si accuser mon entourage est plus facile,  la croyance de devoir gober ou me taire est en moi. 

C’est en moi que le filtre du tabou/pas acceptable est mis en place.


D’où vient cette croyance? 

Des expériences de mes ancêtres, de mon enfance? 

Est-ce une croyance vraie, encore vraie?

Comment libérer, laisser de nouveau circuler cette énergie?


Tel peut être le but d’un entretien de décodage.


Car finalement c’est moi qui décide ce que je dis, en tant qu’adulte. 

Je peux choisir en conscience de dire ce qui est juste pour moi, ou pas. 

Dans ce cas, il n’y a plus de conflit.


“Je ne veux pas de ce morceau

Je veux exprimer ma vérité, en toute sécurité et en prenant soin du lien.”



Une verrue: atteinte à l'intégrité / souillure 

Une verrue a sa racine dans le derme et traverse l’épiderme. Elle se développe sous l’action d’un papillomavirus.


Si les verrues sont réputées très contagieuses, pourquoi certaines personnes font des verrues et d’autres pas, même si par exemple elles ont fréquenté la même piscine?


Et pourquoi parfois un seul pied ou doigt est atteint, et pas les autres? On peut aussi se demander pourquoi ça reste localisé et ne se répand pas dans la totalité de la peau.


Quel ressenti émotionnel particulier vient travailler une verrue?

Et si le corps “permettait” au virus de s’installer pour un but précis, pour amener une information précise, pour réparer quelque chose?


Le rôle des tissus atteints, derme et épiderme, nous donne des informations importantes: chaque couche a un rôle différent et encode un ressenti précis.


Le derme est une enveloppe qui nous protège: c’est avec cette couche que la peau remplit son rôle d’isolant et protecteur des tissus internes.


Les atteintes du derme sont donc des réactions à des ressentis d’atteinte à l’intégrité, souillure, arrachement. 

Par extension, le derme réagit aussi à des ressentis liés à la honte.

“Je dois me protéger de../je suis souillé par…”


L’épiderme est la couche de la peau qui permet le contact avec l'extérieur. 

Avec des êtres, mais aussi un travail, une victoire sportive, un résultat scolaire.


Un virus apporte de l’information dans ce contexte de séparation / contact.

Un autre papillomavirus provoque par exemple des condylomes, excroissances qui permettent, in fine,  plus de contact intime. 


Ce virus permet une croissance très rapide de l’épiderme. 

Si l’épiderme pousse plus - un super-épiderme d’urgence, comme c’est le cas d’une verrue-  le corps cherche à renouer un contact rapidement.


Une verrue , qui touche au derme et à l’épiderme, répond donc bio-logiquement à un ressenti concomitant d’agression et envie de contact, qui est ainsi solutionné symboliquement.


Une petite verrue passagère après résolution d’un conflit léger. 

Une grosse tenace pour un conflit plus important, ou qui se réactive régulièrement.


Ironiquement, les verrues sont traitées avec des substances agressives, voire souillantes: azote liquide, différents acides extrêmement puissants.

Si la peau normale est gravement abîmée par ces substances, une verrue y résiste bien mieux et ne fait même pas mal quand ces substances sont appliquées. Une verrue résiste donc à ce qui agresse et souille, dans la matière comme dans le ressenti symbolique. Ici est son sens bio-logique.


Pas de hasard dans la localisation de la verrue, en rapport symbolique avec le ressenti précis vécu par la personne:


🦋une verrue au pied si c'est un ressenti en lien avec ses racines, le féminin, un lieu précis, voir avec une personne décédée et enterrée. Ou une prestation sportive comme la course. 

Dans d’autres cas, la verrue fait mal lorsque le pied supporte le poids du corps.

Quel poids est douloureux, exactement?


🦋une verrue à un doigt de la main, selon la symbolique inconsciente de ce doigt.

Le pouce de la relation à la mère?  

L'index de l'autorité? 

Le majeur de la sexualité?

L'annulaire de l'alliance? 

L’auriculaire, doigt du “secret”?

Est-ce une souillure liée à de la honte par rapport à un geste, un travail mal fait, une écriture critiquée?

Est-ce la main qui a volé quelque chose?


🦋une verrue au visage si le ressenti est en rapport avec son image.


Mettre en lumière le ressenti choquant qui est solutionné par la verrue permet une réparation plus rapide, et de désamorcer une éventuelle rechute.

Car connecter à ma façon de voir le monde, de réagir aux situations vécues comme souillantes ou d'agression peut m'offrir une plus grande liberté. 


La honte est une émotion de base: comment accueillir et entendre son message?

Comment l’utiliser comme moteur d’évolution personnelle, de connexion à son vrai Soi?


Un entretien de décodage permet d’emprunter ce chemin.



Le côlon - la crasse à éliminer


Le rôle du côlon, ou gros intestin, est d’éliminer les déchets. 

Ce qui a été avalé mais qui n’a pas été retenu pour devenir “moi” - comme matière ou comme énergie.

Ce sont des substances qui sont “en moi” mais qui ne font et ne doivent pas “faire partie de moi”.


Le colon sert aussi à récupérer l’eau qui reste dans ces déchets. 

Il a donc le double rôle d’éliminer ce qui est indésirable, et de récupérer in extremis ce qui en vaut encore la peine. 


Morceau de nourriture ou de crasse réels ou symboliques, le cerveau ne fait pas de différence. 

Si aucune autre solution n’est trouvée, il traite les deux avec une modification physiologique que nous appelons maladie.


Une maladie du colon vient donc travailler des ressentis de l’ordre d’“il y a une crasse à éliminer, en récupérant le peu de bon qu’il y a dedans”. 

“C’est dégueulasse mais je dois tenir le coup”


Le tissu précisément touché est en lien direct avec le ressenti précis de la personne, en complément à la tonalité de crasse:


Par exemple “C’est moche ce qui se passe dans la famille”


“Je n’arrive pas à éliminer cette crasse”


Par exemples, des polypes créent plus de surface de contact.

“J’aimerais vivre plus de contact dans ce contexte dégoûtant, récupérer encore quelque chose"


Une diarrhée traduit en matière le besoin d’éliminer rapidement quelque chose de dégoûtant. 

Si je suis en voyage, je rejette quoi exactement des mœurs, coutumes, scènes que je vois?


Une constipation traduit le besoin de retenir, de bloquer voir maîtriser ce qui est dégoûtant.


Les conflits du morceau sont travaillés par le corps en fabriquant “plus de système digestif”, avec une tumeur par exemple.

Pour que le morceau soit enfin absorbé ou éliminé. 


Une infection ou inflammation se produit après résolution, même partielle. 

Une inflammation chronique indique un conflit qui se réactive régulièrement.


Le verbe digérer peut être assimilé au pardon. Quel pardon est impossible?


Comment ce serait de mettre en lumière le ressenti précis que le corps met en matière avec une maladie du côlon?


Comment ce serait de transformer ce déchet qui ne peut pas être nommé en ressource?


Après tout, les excréments font un excellent engrais.


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Stefano Mucaria

Pharmacien

Thérapeute en Psychobiologie



Les maladies auto-immunes

Bio-logiquement, la vie de l'individu est essentielle.

Mais a survie du clan a la priorité sur la survie de l'individu.

Ceci explique que parfois le système immunitaire s'attaque à une partie du corps - à une part de Soi.

Pourquoi?

Parfois, dans l'histoire familiale circule le thème "qui a été le danger pour le clan".

Thème nommé , ou thème qui plane et œuvre silencieusement car secret.

Que ça soit un thème de fond ou ponctuel,  un choc émotionnel vécu par la personne peut encoder le ressenti "je suis le danger pour mon clan".

Une maladie auto-immune peut venir le solutionner symboliquement.

Car si je suis le danger, je dois me neutraliser pour que le clan survive.

"J'ai le droit de vivre, à condition que..."

Ai-je été le danger par mon geste?

C'est l'articulation impliquée, réellement ou symboliquement, qui sera atteinte.

Ou un nerf, si c'est le projet de geste ou le fait d'avoir décidé d'un mouvement qui est au centre du ressenti choquant.

Suis-je "le loup" dans mon clan?

Un lupus, maladie auto-immune qui touche entre autre le visage/l'image, peut répondre à ce ressenti.

Suis-je le danger à cause du moment où je suis venu au monde, de mon existence dans le clan, ou dans une tonalité de temps/vitesse?

C'est ma thyroïde qui peut être ralentie par une réaction auto-immune comme la maladie d'Hashimoto.

L'organe touché, le moment où la maladie est apparue et ce que le symptôme permet-empêche sont des pistes précieuses.

Pour que la personne puisse nommer ce qui n'a pas pu être nommé, si elle souhaite entreprendre ce travail thérapeutique.

Décoder la maladie permet de connecter au ressenti inconscient qui s'exprime bio-logiquement par la maladie.

Car il n'y a pas de faute ou de culpabilité dans la maladie:  la vie  s'exprime à travers le langage du corps et de l'inconscient.

Pour que la vie continue, paradoxalement et parfois de façon dramatique, à travers la maladie.


La fibromyalgie - dévalorisation dans l’impuissance


Les malades de fibromyalgie ont longtemps été considérés comme des malades imaginaires, car aucun examen médical ne permet le diagnostic.

Des articles médicaux d’il y a quelques années mentionnent des patients “qui ont mal partout”, sans les prendre vraiment au sérieux.

La littérature médicale mentionne d'ailleurs un choc émotionnel comme cause possible.

Ceci n’implique aucunement que les symptômes sont “dans la tête": le corps peut répondre à un choc émotionnel avec une modification physiologique que nous appelons maladie.

Mais comment un choc peut se traduire physiquement dans des symptômes bien précis?

Les symptômes de la fibromyalgie sont principalement des douleurs musculaires étendues ou localisées, une grande fatigue, un sommeil non réparateur, des migraines.

C’est une maladie qui touche en prévalence les femmes.

Pour la décoder, la question centrale est: que fait la maladie?

Elle empêche de bouger, en affectant les muscles.

En même temps, un véritable repos est impossible - à cause des douleurs, du sommeil non réparateur, des migraines.

Les atteintes musculaires mettent en matière un ressenti de dévalorisation dans l’impuissance.

Il est vital d’arrêter le mouvement, car il est intimement ressenti comme voué à l'échec.

Quel mouvement n’a pas pu être fait, ou a été fait mais eu des conséquences catastrophiques?

Quel événement a activé puis encodé un ressenti choquant d’impuissance?

Les muscles atteints - si les symptômes sont localisés - donnent une piste supplémentaire.

Des muscles particuliers qui auraient dû être plus performants...

*Pour sauver quelqu’un?

*Pour se défendre face à une agression?

**Pour attaquer dans une situation où ceci comporte un grand risque?

Pour fuir face à une situation dangereuse?

*Pour se rendre au chevet de quelqu’un avant que ça ne soit trop tard?

*Si tous les muscles sont atteints, ça peut répondre au ressenti “quel que soit le mouvement, ça amène du mauvais”.

Ce qui est frappant, c'est que le repos semble être la seule solution possible.

Et pourtant le repos est clairement empêché par ces symptômes.

Plus précisément, c’est comme si le système corps/esprit de la personne malade était en hypervigilance, ce qui rend le repos impossible.

Selon plusieurs auteurs, avant la maladie les personnes touchées sont typiquement « très dynamiques, avec des journées très remplies, avec l’impossibilité de s’arrêter et le besoin d’aller jusqu’à l’épuisement en dépassant leurs limites ».

Ceci ne concerne pas forcément tous les malades de fibromyalgie. Mais pour ces personnes l’immobilité est vécue comme un danger mortel, l’action sans répit ressentie comme vitale.

Sont présents simultanément le besoin d’arrêter le mouvement et celui de ne surtout pas rester inactif.

Comment réagit bio-logiquement un être humain qui fonctionne dans l’action, lorsqu’un mouvement vital n’a pas été possible ou a amené du mauvais?

L’intention de bouger est toujours là, mais le muscle la désamorce.

“II est vital d’être dans l’action, en même temps je ne vais pas y arriver ou ça amène du mauvais: le mouvement doit être bloqué au niveau du muscle”.

Le corps prend en charge ce que le cerveau conscient n’a pas pu solutionner.

Comment ce serait de clarifier pour quelle raison être dans l’action est si important, inconsciemment, pour la personne?

Un entretien de décodage est une porte pour  achever le travail de réparation de la maladie, une porte pour retrouver sa liberté d’être au monde comme c’est juste pour soi.

Mettre en lumière et nommer dans un cadre sécurisant le ressenti choquant permet de remettre en mouvement ce qui est cristallisé dans les symptômes.


Le choc de pronostic 

“ X est le temps, inconnu mais certain, qui nous sépare du jour où la vie bascule “

Corine Sombrun


Si je crois que ce temps est connu, mon système risque de s’y conformer et de réaliser cette prophétie.


Le diagnostic d’une maladie grave est souvent un véritable choc.


Choc auquel peut s'ajouter celui du pronostic, s’il est donné comme une certitude::


“Vous avez 6 mois à vivre”

“3 femmes sur 4 font une rechute”

“Le plus difficile à vivre seront les douleurs”


Pourtant, chaque être humain est un système unique, qui peut réagir différemment à une maladie donnée.

Un pronostic est une indication selon l'expérience voir les croyances du soignant, plutôt qu’une vérité absolue.


Comment un pronostic est-il reçu par le malade? 

Comme une condamnation sans appel, véritable malédiction, ou comme une indication basée sur une probabilité? 

Je peux le remettre en question, ou je l’accepte comme la Verité?

Quelles sont mes croyances personnelles dans ce domaine?

Ai-je conscience de ce que je ressens véritablement par rapport à ce pronostic?


L’effet nocebo est l’influence du psychisme sur la réponse à un traitement ou sur le déroulement d’une maladie.

Si je crois qu’il n’y a pas d’espoir, ceci peut influencer de façon néfaste l’évolution de ma maladie.


Attention, il ne s’agit pas de nier la réalité, ni de culpabiliser car on a des “pensées négatives alors qu’on devrait se sentir autrement”. 


Il s’agit de se recentrer dans le vivant, sans abdiquer à cause d’un pronostic.


Il s’agit de se donner la permission de chercher sa propre vérité. 


De laisser la place à un déroulement de la maladie qui est propre à chacun.


Un entretien de décodage permet de contacter ce ressenti, l’exprimer et l’accueillir. 

Pour transformer la condamnation sans appel en rencontre avec soi, ses peurs, ses besoins.

Pour se rencontrer à travers sa maladie.


Stefano Mucaria

La transpiration excessive 

La sueur sert à refroidir le corps par évaporation.


Parfois, on transpire dans des situations stressantes. 

Quel stress, précisément? 

Que fait la maladie? 

En quoi transpirer peut être une solution bio-logique à un ressenti stressant?


Si le but primaire de la transpiration est de refroidir le corps, elle peut être une solution à des ressentis de chaleur excessive. Ceci a du sens surtout pour une transpiration excessive généralisée.


Mais une transpiration importante a un autre effet flagrant: la partie du corps devient moite, visqueuse, impossible à saisir.  

Tel un poisson qu’on essaierait d’attraper, le plus on serre le plus il glisse.


L’hypersudation devient donc une solution parfaite à un ressenti stressant de l’ordre de “je ne dois pas me laisser attraper”. 

Et par extension “On ne doit pas avoir de prise sur moi”.

Ceci peut concerner une “saisie” physique, un regard, ou des ressentis plus subtils comme une situation enfermante, des jeux de pouvoir ou des jugements.


Il y a donc mise en œuvre d’une véritable défense inconsciente.

Les glandes sudoripares se trouvent dans les couches profondes de la peau: couches profondes qui parlent de puissance. 

Puissance pour échapper à ce qui est ressenti comme une position de proie.

Une odeur désagréable, comme ça peut être le cas avec la transpiration, sert d’ailleurs biologiquement à éloigner les prédateurs.


Une forte odeur plus nuancée peut par contre servir à attirer un partenaire.

Faut-il attirer quelqu’un mais ne pas se laisser coincer, garder l’autre ni trop loin ni trop près?


Une transpiration localisée donne des informations supplémentaires:

Si elle touche les mains, ceci évoque le travail, ou l’école pour les enfants, ou le contact physique avec les autres- la poignée de main.

Les pieds réagissent à un ressenti lié à un lieu, ou à la mère - il sont en contact avec terre-mère

Le visage réagit à un ressenti lié à l’image qu’on donne de soi, typiquement à des ressentis de jugement.


Dans le fonctionnement bio-logique qu’est la maladie, une première situation choquante programme le conflit dans les cellules.

Quelle situation choquante a été vécue comme pouvant être évitée si on avait eu assez de force pour ne pas être attrapé, coincé?


Pour déverrouiller une transpiration excessive, un entretien de décodage permet de mettre des mots sur ses maux. 

En identifiant et nommant ce qui se joue inconsciemment dans sa maladie, une autre solution en conscience peut être mise en place.


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Stefano Mucaria

Pharmacien

Thérapeute en Psychobiologie



Les amygdales, l'angine: “Ca m’est resté en travers de la gorge” 

Ca doit rentrer ou sortir, mais ça reste coincé


Les amygdales sont une sorte de porte

Elles se trouvent au début du tractus gastro-intestinal, sans être tout à fait à l’entrée.


Elles voient passer des “morceaux” qui ont déjà été attrapés par la bouche, et qui se dirigent vers la digestion.

Si nécessaire, elles modifient leur physiologie pour permettre ou empêcher au “morceau” déjà partiellement saisi de passer. 

Qu’il doive entrer ou sortir, en tout cas pas rester coincé.


Quel morceau? Le cerveau ne fait pas de différence entre le réel et le symbolique.

Ce morceau peut donc être matériel ou symbolique: de quoi se nourrir, une augmentation de salaire, un mot, de l’affection.

L’expression “cracher le morceau” est par exemple liée à quelque chose à dire, mais qui ne veut pas être dit.


Le côté droit, au niveau des amygdales, traite les morceaux qui rentrent: il s’agit donc de mieux les attraper, ou de le bloquer. 

Inversement, le côté gauche traite les morceaux qui viennent de l'intérieur. 

Des morceaux à laisser sortir (comme une mot) , ou à recracher car “mauvais”. 

Par exemple une augmentation de salaire moins importante qu’attendu, ou de l’affection qui a un goût... pas net.


Une atteinte bilatérale va donc exprimer des ressentis de l’ordre de : 

-ne pas avoir osé dire qq chose pour obtenir qq chose 

-ou attendre d’avoir obtenu quelque chose pour dire quelque chose 


Le sens de la maladie est pendant la phase de stress: hypertrophie pour mieux attraper ou bloquer, ou crevasses pour que ça passe mieux.


Une fois la situation solutionnée (même partiellement), les symptômes apparaissent, sous forme d’angine. C’est une sorte de phase de réparation après la phase de stress. 

C’est là que nous sommes malades.


La maladie nous invite donc à l’introspection:

Quel conflit s’est résolu juste avant l’apparition de l’angine?


Et, surtout, quel ressenti précis a été vécu comme conflictuel….

Car il ne correspond pas à l’image que j’ai de moi?

Car il me rappelle un conflit passé, resté sans solution?

Car il fait écho à une histoire familiale conflictuelle, encodée dans mes cellules?


Un entretien de décodage permet de mettre des mots sur les mots, et de connecter à cette part de nous qui s’exprime par la maladie.


image: Sophie Wilkins Art


Texte: Stefano Mucaria 21.10.21



Les hémorroïdes: “J’ai le cul entre deux chaises”

Plusieurs mammifères  marquent leur territoire avec les glandes anales. Chaque individu a une odeur unique, et donc une identité unique


Deux chiens qui se rencontrent se reniflent immédiatement sous la queue, pour s’identifier mutuellement.


En tant que mammifères, nous gardons la mémoire de cette façon de marquer notre territoire, d’afficher notre identité.


Si les glandes ne sont plus suffisantes pour marquer notre place, y rajouter un peu de sang serait peut-être plus efficace? Voici le sens bio-logique de cette maladie.


Plus précisément, que fait cette maladie? 

Les veines internes ou externes autour de l’anus grossissent et s’ouvrent, en laissant couler du sang. 

La douleur empêche d'être assis à sa place, on n’y est pas à l’aise. 

Quelle place la personne souhaite réellement occuper, quelle place ne lui sera plus source de douleur?


En plus de la  notion de marquage de territoire, du sang est impliqué.

Le sang renvoie à un conflit dévalorisant dans le clan, la famille. 

Quelle est donc la place, l’identité  de l’individu dans sa famille? 

En particulier, des hémorroïdes internes précisent une tonalité de crasse dans le clan. Quelque chose de pourri à expulser.


La femme enceinte développe facilement des hémorroïdes. 

Lors d’une grossesse l’identité change. La femme passe de un à au moins deux êtres qui vivent dans le même corps. elle change aussi de rôle dans la famille. 

Parfois ce changement de rôle réveille des conflits liés à d’autres grossesses vécues dans l’histoire familiale.


Une maladie se déclare autour d’un conflit, et est la seule solution trouvée par l’inconscient.

Le conflit lors d’ hémorroïdes est donc entre la place qu’on croit devoir occuper dans la famille, et celle qui est juste pour nous. 

“Je ne me sens pas à ma place, et je veux que ça change”


Dans certains cas, la notion de rancœur est présente dans le ressenti mis en matière par cette maladie. 

La colère liée, tout simplement,  à un ressenti de “se casser le cul”


Une séance de décodage permet de mettre en lumière et de nommer le ressenti précis propre à la personne

Puis, des exercices symboliques permettent d’ancrer sa propre solution dans le corps, cette fois en conscience.


Stefano Mucaria 19.10.21

Les boutons d’acné - envie de plaire,  peur de ne pas être à la hauteur

“Jeune adulte,

Ton corps se transforme

Il cherche sa nouvelle identité

un feu nouveau brûle, te traverse

des peurs nouvelles, aussi, flambent

Ta peau brûle, exprime ce brasier

Nomme tes peurs

nomme tes envies

Car tu es à tout moment parfait”


L'adolescence: l’image de soi, le corps qui change, la confiance en soi, des pulsions sexuelles qui se manifestent, assumées ou pas.

L’acné se manifeste typiquement pendant cette période.

Que fait cette maladie?

Des gros boutons bien rouges qui attirent le regard, et qui en même temps peuvent repousser car pas esthétiques.

Ces boutons  apparaissent sur le visage, le haut du tronc, le haut du dos: il est rare d’en voir ailleurs.

Ils sont donc localisés aux endroits les plus visibles, ceux qui véhiculent notre image.

Comme s’ils étaient un signal bien visible pour les autres: “j’ai envie d’être vu”.

L’acné a un lien direct avec le taux d' hormones sexuelles.

Et si elle avait un lien encore plus profond avec la sexualité? Et si elle traduisait l’envie d’attirer un partenaire?

Son image, sa sexualité: ces thèmes sont très présents à l’adolescence et sont souvent compliqués à assumer, intégrer, vivre.

Ils viennent avec des grandes peurs: le rejet, le “ne pas savoir”, la peur de se mettre en danger.

Des envies puissantes accompagnées de peurs, un véritable conflit intérieur.

La phrase qui vient est “J’ai envie d’attirer, de plaire, en même temps j’en ai peur”

La maladie répond à ce ressenti, en mettant en place une “solution parfaite” avec des boutons d’acné. Ils attirent et repoussent en même temps.

Souvent c’est un ressenti qui n’est pas pleinement conscient qui est mis en matière par une maladie.

Les tissus touchés nous parlent chacun d’une tonalité différente:

-le derme de protection/souillure

-l’hypoderme de valeur/dévalorisation

-l’épiderme de contact/séparation (souhaités ou craints)

La glande sébacée, impliquée dans l’acné, donne la tonalité d’identité - le sébum contenant nos odeurs.

Il est d’ailleurs utilisé par certains animaux pour marquer leur territoire.

Les boutons flambent parfois dans certaines situations et se calment dans d’autres.

Ceci aide à repérer le ressenti précis qui est mis en matière par l’acné, en faisant attention à comment sont vécues ces différentes situations

L’acné peut se calmer avec certaines pilules contraceptives

Et si c’était lié à l’effet contraceptif, plutôt qu’à l' effet direct sur les hormones?

Par exemple en permettant une sexualité plus libre, en allégeant la masse conflictuelle qui y est liée?

L’acné est une maladie "verrouillante": un cercle vicieux où les boutons empirent l’image de soi.  La “solution” mise en place par le corps alimente le ressenti stressant initial.

Laisser partir l’acné passe par la reconnexion à l’image de soi, à sa sexualité. Comment je les vis, en réalité?

En particulier les peurs qui y sont associées?

Nommer ce qui est réellement là, pour désamorcer la mise en place  d’une solution dans la matière par le corps.

Des exercices symboliques permettent, une fois le ressenti stressant nommé, de changer la façon de le vivre.

Ces thèmes ne sont bien entendu pas exclusifs à l’adolescence, ce qui explique que l’acné revienne parfois à un âge plus mûr.


Stefano Mucaria

Image: Sophie Wilkins Art


Les allergies: la symbologie de l'allergène

Une allergie est une réaction immunitaire disproportionnée à un élément qui en principe n’est pas dangereux.

Que fait donc cette maladie?

Elle déclenche une forte réaction qui oblige à éviter tout contact avec un allergène bien précis.

Si je suis allergique, mon corps a donc appris que les chats, le pollen des graminées, les abeilles ou les fraises représentent un véritable danger

Quel danger, exactement?

Mon inconscient a associé l'allergène à un choc émotionnel

Le plus souvent, ce qui se joue dans une allergie est un ressenti de séparation choquante

Par exemple, mon conjoint m’annonce vouloir me quitter, de façon inattendue, alors que je mange des fraises.

Et je le vis de façon choquante, sans pouvoir l’exprimer.

Dans un choc, le cerveau retient certains des éléments présents et les associe au danger: les fraises, dans ce cas.

Pour le cerveau, fraises=souffrance sans solution.

Il convient donc de les éviter: le corps se règle en conséquence.

Ce n'est pas l’allergène qui est dangereux, mais le ressenti qu’il rappelle inconsciemment.

Je dois éviter les chats, ou plutôt le ressenti lié à un chat disparu?

Où éviter ce que le chat représente?

Parfois, c'est le sens symbolique de l’allergène qui est encodé par le cerveau et qui fait réagir le corps.

Une allergie à la poussière peut être une réaction au thème de la mort.

Le pollen de bouleau peut symboliser le travail (le boulot), celui du noyer une thématique de noyade.

La partie du corps qui réagit est associée au ressenti choquant précis:

les yeux nous parlent d’avoir vu / perdu de vue. Larmes, picotements, rougeurs brouillent la vue.

Ceci empêche quelle vision/perte de vue douloureuse?

la peau de contact physique: la zone qui réagit était en contact avec ce qui n’est plus là?

le nez d’’une puanteur symbolique à éliminer, ou d’une intrusion dans notre territoire (voies respiratoires).

Dans les deux cas l’écoulement abondant et les éternuements "nettoient" le nez

Ces associations sont inconscientes et encodées, inutile de vouloir les désamorcer avec le mental.

Une véritable guérison passe par la reconnexion consciente, cette fois en toute sécurité,  à ce ressenti émotionnel qui a été si insupportable.

Et par la dissociation souffrance / allergène: ceci passe par un processus qui parle à l'inconscient avec son langage, celui du symbole


Stefano Mucaria


L'ostéoporose

L'os est un tissu vivant, sans cesse démantelé et reconstruit.

Il s'adapte ainsi parfaitement et de façon continue aux contraintes externes.

Il assure ainsi son rôle de soutien.

Lorsque le  démantèlement se fait plus vite que la  reconstruction, il y a diminution de la densité osseuse.

L’os représente notre valeur - et nos valeurs - les plus profondes.

L'ostéoporose traduit en matière ce que nous vivons lorsque notre rôle dans la vie change de façon importante, et qu’il y a un ressenti de dévalorisation profonde.

Comme si un rôle, une valeur n'était plus d'actualité (le démantèlement de l’os), et il n'y avait pas encore de nouveau rôle, une nouvelle valeur pour les remplacer (la reconstruction).

C'est par exemple le cas lorsque les enfants devenus adultes partent de la maison, et les parents changent de rôle.

Ou lorsque la ménopause est vécue comme un changement de rôle dévalorisant.

La retraite peut être aussi être vécue dans cette tonalité.


Pourquoi l’os s’affaiblit?

Dans les ressentis de dévalorisation, le corps “arrête les frais”.

Pendant la phase conflictuelle le tissu concerné s’affaiblit, comme s’il était inutile de mener un combat voué à l’échec.

Un os particulier peut être touché, en lien direct avec le ressenti précis.

Le fémur nous parle d'opposition. Et du lien entre l’intention de déplacement et sa mise en œuvre.

La colonne vertébrale d’axe central, d’un rôle de soutien, de pilier.

A chaque vertèbre son sens précis.

Chaque doigt travaille une nuance particulière: par exemple la valeur dans le couple pour l’annulaire, l’autorité et la direction pour l’index.

Comment ce serait de pouvoir mettre des mots sur ce qui est vécu?

De connecter à cette part de soi qui ne sait pas, qui ne sait plus, qui doute ou qui a besoin de s’avouer des peurs?

De ramener à la lumière de la conscience ce que  le corps manifeste inconsciemment, à travers une solution bio-logique?

Comment vivons-nous notre rôle, à la croisée des souhaits, des exigences et de ce qui est réellement présent?


Stefano Mucaria

"J’ai attrapé une infection à l’hôpital”

Imaginons que notre système immunitaire ne soit pas juste un gardien qui “gagne” ou “perd” contre les microorganismes

Imaginons qu’il module finement son activité pour laisser pénétrer certains microorganismes connus, pour une fonction bien précise.

Il a évolué avec eux pendant des centaines de milliers d’années, et sait comment les utiliser - c’est bien le cas pour notre flore intestinale.

Une infection est liée au microbe mais aussi au terrain: l’état du corps.

J’ai des staphylocoques dorés dans mon nez, ils ne déclenchent pas automatiquement une infection.

Si une écharde me transperce la peau, des bactéries pénètrent avec elle et prolifèrent.

L'infection produit du pus, qui s’écoule et finit par expulser l'écharde.

Ce fonctionnement du corps répond de façon bio-logique à  “Il faut expulser le corps étranger”

Mon système immunitaire laisse s’installer à l’endroit de l’infection (et uniquement à cet endroit) une bactérie particulière: celle qui peut accomplir ce travail.

Pas toutes les autres microbes présentes sur ma peau ou sur l’écharde.

Si je suis hospitalisé pour une opération, et j'en ai très peur, je ne vais pas supporter de sentir ma peau transpercée par des instruments chirurgicaux. Ou même de l’imaginer, si l'anesthésie me rend inconscient pendant l’intervention.

Le cerveau ne fait pas de différence entre réel et imaginaire.

Selon mon rapport avec les hôpitaux, la chirurgie, des traumatismes déjà vécus dans ce contexte, par moi ou dans ma famille, je peux vivre une hospitalisation comme une expérience dangereuse et effrayante.

Le ressenti est le même que pour l’écharde: “Il faut expulser le corps étranger”

Le corps va utiliser la solution bio-logique qu'il connaît pour solutionner cette situation, si aucune autre solution consciente n’est possible.

Pour expulser symboliquement ces instruments qui ont transpercé ma peau, des bactéries bien précises peuvent proliférer.

Une petite infection pour une petite écharde, une infection bien plus grave pour une "grosse écharde métallique" dont l’intrusion a été vécue comme choquante.

Il s'agit souvent d’une infection par un staphylocoque doré. Son nom a un lien avec le métal - comme le métal des instruments chirurgicaux.

Ce sont souvent des bactéries résistantes aux antibiotiques: comme si mon corps laissait rentrer des organismes “résistantes à l’hôpital” - puisque le ressenti choquant est lié à l'hôpital, il faut bien y résister.

Pour ces infections, le traitement est essentiel.

Mais allons plus loin, dans le véritable soin: comment ce serait lors d'une intervention d'avoir l'espace pour prendre conscience de ses peurs, et pour les exprimer?

Avoir un espace de parole et d'écoute pour nommer ses inquiétudes et peut-être trouver avec le personnel soignant une façon de les apaiser?

Pour vivre cette expérience le moins possible de façon traumatisante?

Pour qu'un soin en soit vraiment un, et ne devienne pas la source d'une nouvelle pathologie?

Et si l’infection est là, nommer le ressenti choquant (le plus souvent inconscient) permet d’y mettre du sens. Et même d’améliorer le décours de l’infection.


Stefano Mucaria


Les maux de dents - je ne peux pas mordre

Un mal de dents nous pousse à garder la dent qui fait mal au repos, à la cacher.

Ceci empêche, finalement, de mordre. 

Au sens propre comme au sens figuré.

Le cerveau ne fait pas de différence entre morsure réelle et abstraite, à travers les mots par exemple.

Le thème est l'agressivité refoulée.

Une part agressive est naturellement présente chez l’être humain.

Si je crois qu'elle n’est pas admissible, ou que je ne suis pas assez fort, je peux vivre cette pulsion de façon conflictuelle.

Le corps trouve une solution pour résoudre ce conflit avec ce que nous appelons une maladie, une carie par exemple.


Une dent est composée de plusieurs couches.

Le tissu qui est atteint est en lien précis avec le ressenti conflictuel, ce ressenti qui ne peut être exprimé autrement.

La couche osseuse, la dentine, travaille des ressentis de valeur/dévalorisation.

C’est le “je ne peux pas mordre car je ne suis pas assez fort pour gagner”.

Un combat voué à l’échec et donc extrêmement dangereux est donc désamorcé par une douleur de dents, tout à fait bio-logiquement.

Imaginez un petit chien qui veut mordre mais qui n’a pas la force pour gagner.

La couche en contact avec l'extérieur, l’émail, travaille des ressentis de contact/séparation.

C’est le “je ne peux pas mordre car ce n’est pas admis socialement, je vais être séparé de mon clan”.

Imaginez un gros chien qui peut facilement gagner, mais qui ne mord pas car on lui a appris qu’il y aurait des conséquences.

Un nerf, qui véhicule de l’information et qui donne la tonalité de “projet”

C’est la tonalité supplémentaire  “je ne mords pas car ça porterait préjudice à mon projet”

La perte des dents est, dans cette optique, une façon de ne pas reproduire un comportement agressif qui a porté préjudice.

Bio-logiquement, ceci empêche de mordre à nouveau.


Un requin a 3 rangés de dent, il peut mordre tout ce qu’il veut sans faire de conflit: il est au sommet de la chaîne alimentaire et ne craint aucun jugement.

Ma dentiste m’a fait remarquer dernièrement que “les personnes qui font des caries ne font pas de tartre, et vice versa”.

Que fait le tartre? Un dépôt minéral supplémentaire, “plus de dent”.

Ceci a du sens en sachant que dans le conflit actif la dent se creuse, pour ne pas se mettre en danger en mordant.

Une fois le conflit résolu, le corps fait “plus de dent”, pour mieux être prêt pour un conflit futur.

Le tartre peut être vu comme une couche minérale supplémentaire.


Si mes dents font mal, c’est l’occasion de me demander comment je vis le thème de l’agressivité.


Et si la part de moi qui a envie d’attaquer pouvait s’exprimer librement, même juste être entendue?

Nommer ce qui est réellement là, pour désamorcer la mise en place d’une solution dans la matière par le corps.

Et si, en plus de combattre les symptômes, il était possible de se connecter à leur message?


Stefano Mucaria


La maladie d’Alzheimer - le temps n’existe plus

La personne atteinte par la maladie d'Alzheimer perd progressivement ses facultés cognitives.

La mémoire, surtout celle des événements récents, est perdue.

Il y a perte de repères, perte de liens.

Certains neurones liés à la mémoire meurent, avec une progression de la maladie bien précise.

La personne n’est plus présente, glisse progressivement dans une bulle.

La dimension temporelle s’efface: le présent se floute, ainsi que le passé proche.

Le futur n'existe plus.

Et si le futur n'existe plus, le vieillissement n’existe plus .

Même la mort n'existe plus.

Cette mort qui peut être vécue comme l'ultime tabou.

La mort, dont je ne veux pas entendre parler, tant elle m'effraie.

Et à laquelle je sais ne pas pouvoir échapper.


La maladie d’Alzheimer gomme la mort de mon univers: des neurones meurent, en me faisant oublier la mort.

Cette maladie peut être la seule solution possible, même si tragique, pour “résoudre” ce conflit.

Pour tenir, face à ce qui est perçu comme insoutenable.

Car aucune solution n'a pu être trouvée en conscience.

Si aucune autre voie n’existe, le corps met en place une stratégie pour solutionner ce qui est choquant et insupportable.

Un besoin vital,  au prix du sacrifice des facultés intellectuelles de la personne.

Ce n'est bien évidemment pas un choix, une volonté, ou une faute de la personne.

Parfois, l'oubli par le cerveau des personnes et des lieux est une stratégie pour éviter la douleur de la séparation qui viendra.

L'oubli protège de cette souffrance.

Un oubli bien dans la matière, avec la destruction irréversible des cellules liées à la mémoire.

Le...hasard veut que" pour diagnostiquer cette maladie on utilise le "test de l'horloge".

On demande au malade de dessiner une montre, qui évoque symboliquement et précisément ce qui se joue dans cette maladie.

Le malade est incapable de la dessiner correctement, les heures s’emmêlent, son temps n'existe plus. Une montre n’a plus de sens pour lui.


Qu’est-ce qui a besoin d’être nommé, remis en mouvement, quand cette maladie se déclare?

Parfois, à des stades plus avancés de la maladie, les proches remarquent que le malade est encore accessible, au fond de sa bulle, pour être soutenu dans l’expression de son rapport à la mort.

Et si justement ce thème était tellement sensible que la personne pouvait encore y répondre, si c'était un canal encore ouvert?

Et si, en plus de combattre les symptômes, il était possible de se connecter à leur message?

Stefano Mucaria

Le surpoids

Pour perdre du poids, le bon sens pousse à manger moins et bouger plus. Cependant, ces stratégies sont peu efficaces sur le long terme: le poids perdu est vite repris. Pourquoi?

Car le corps a choisi de faire du stock comme stratégie pour répondre à un besoin bien précis.

Que fait le corps, exactement?

Il stocke du tissu adipeux, parfois seulement à certains endroits. 

Un tissu qui est une réserve d’énergie: il répond à un ressenti de manque, présent ou anticipé.

Notamment dans une situation ressentie comme de l’abandon: je dois pouvoir tenir tout seul.

Le tissu adipeux permet en outre de prendre plus de place, pour répondre à un ressenti de “je dois prendre plus de place pour être en sécurité”.

Place sociale, comme en Polynésie où un poids imposant était la marque du chef?

Ou une place relationnelle?

Tissu adipeux qui est un excellent isolant contre tout ce qui peut être perçu comme une agression.

Isolant physique, comme une armure: je suis moins atteignable physiquement, par les mots, par les regards.

Par tout ce que je ressens comme une agression.

Isolant thermique: je m’isole de cette froideur, comme les mammifères polaires qui peuvent plonger dans l'eau glacée, isolés par leur épaisse couche de graisse.

Dans tous ces cas, le tissu adipeux est biologiquement une aide précieuse voir indispensable à la survie.

Il répond à des ressentis qui ont en commun un sentiment profond de manque de sécurité.

La nourriture matérielle peut aussi être le substitut symbolique d’une nourriture affective.

La partie du corps où le surpoids se concentre  est en lien avec le ressenti précis, et donc avec le besoin sous-jacent précis de la personne.

Si le besoin de faire des réserves est vital, se priver de nourriture pour maigrir renforce paradoxalement ce sentiment de manque et de danger.

Le corps se rattrapera dès qu'il en aura l'occasion, avec la nourriture la plus riche possible. Voici pourquoi les régimes fonctionnes rarement à long terme.

Se culpabiliser/culpabiliser la personne n’a aucun sens, puisque c’est un fonctionnement qui répond à un besoin vital.

Comment ce serait d'identifier le besoin qui est inconsciemment... nourri par la prise de poids?

Et de le combler autrement, cette fois en conscience?

Cette façon de procéder permet d'agir à la source du comportement et de la modification physiologique, et pas seulement en combattant les symptômes. 

Symptômes qui, nous l'avons vu, sont là pour une raison bien précise et que le corps perçoit comme indispensable à la survie.

Je vous propose des entretiens de décodage pour connecter à ses besoins et en prendre soin, plutôt qu'aller contre leur expression biologique et finalement lutter contre soi-même.

Et si la santé passait par l’écoute du message de la maladie?

Et si la santé passait par la connexion à son soi profond?


Stefano Mucaria

Image: Sophie Wilkins Art


“Je perds mes cheveux”


En quoi des cheveux qui tombent peuvent être une solution à un ressenti stressant?

Les cheveux protègent la tête du soleil et de la perte de chaleur.

Ils ont aussi un rôle important au niveau de l’image: symboliquement ils représentent la vitalité, et jouent un rôle dans la séduction.

La tonsure des moines est par exemple un symbole de renonciation à la séduction.

Dans l’imaginaire collectif, les cheveux symbolisent la force de l’individu: la crinière du lion, les cheveux du Sanson biblique.

Sa force, prendre sa place, la séduction: le thème de la valeur/dévalorisation se précise.

Si le ressenti est celui d’une situation où on ne peut pas gagner, perdre ses cheveux est une solution bio-logique.

Car se lancer dans un combat perçu comme sans issue équivaut à se mettre en danger: autant renoncer à se battre.

Il y a urgence de désamorcer cet affrontement dangereux.

Perdre ses cheveux met en matière cette solution, en laissant...tomber le symbole de sa puissance.

Une autre clé de lecture de cette maladie me semble pertinente pour la perte des cheveux des femmes qui vont/viennent d’accoucher.

Certains animaux, comme la renarde, s’arrachent les poils pour créer un nid douillet, accueillant.

Une perte de cheveux peut donc répondre à un ressenti de l’ordre de “le nid pour mon petit n’est pas suffisamment accueillant”.

Il y a toujours un ressenti de fond de dévalorisation, mais spécifiquement lié à l’arrivée du bébé.

Est-ce que dans la famille il y a des mémoires d’enfants en danger ou décédés à cause d’un lieu de vie pas sécurisé?

Un entretien de décodage vous permet de mettre en lumière ce qui se joue dans votre maladie, et de mettre en place une autre solution - cette fois en conscience


Stefano Mucaria 09.21


La thyroïde: il est vital de ralentir/accélérer le temps



Avez-vous déjà eu l’impression que le temps passe plus ou moins vite?

Le temps est une dimension qui peut être perçue de façon très variable.

Notre  corps a un moyen de ralentir/accélérer le temps: en modifiant le fonctionnement de la thyroïde.

La thyroïde libère des hormones qui influencent le métabolisme du corps tout entier.

Si elle libère moins d'hormones (hypothyroïdie), le corps fonctionne plus lentement.

Comme si le temps ralentissait.

Besoin de plus de temps pour…?

Si elle libère plus d’hormones (hyperthyroïdie), le corps fonctionne en accéléré.

Comme si le temps passait plus vite.

Besoin que ça aille plus vite pour…?

Le corps ne modifie pas par hasard son fonctionnement: en quoi c’est essentiel de modifier la perception du temps?

En quoi ça a été essentiel, à un moment donné?

Essentiel pour vivre, pour exister?

Qu’est-ce qu’il faut absolument retenir, ou éliminer plus vite?

Quels événements ont été ressentis conflictuellement dans cette tonalité?

Pour que la seule solution soit que le corps modifie son fonctionnement de façon bio-logique?

Si un traitement médicamenteux calme les symptômes, se connecter à ce qui se joue dans ce fonctionnement inconscient peut apporter des changements radicaux.

Connecter à travers l’écoute, la parole, des exercices symboliques.

Pour que le rapport au temps ne soit plus subi, mais choisi en conscience.


Stefano Mucaria 09.21

Image: Chiara Bautista  www.chiarabautista.com


Les tiques et la maladie de Lyme

Certaines personnes sont des véritables aimants à tiques. Parfois, uniquement pendant une période de leur vie.

Si une maladie ne vient pas par hasard,c’est aussi le cas,dans mon expérience, de certains parasites comme les poux, les vers, les tiques.

Quel lien peut donc y avoir entre une situation de vie et un parasite?

La tique est un parasite qui s’accroche de façon particulièrement forte à l’épiderme et qui se nourrit du sang de l’hôte.

Elle ne part pas tant qu’elle n’est pas repue.

Ce comportement travaille symboliquement (et bien réellement) un contact non désiré et invasif.

La tique perce les derme, ce qui ajoute la tonalité “atteinte à l'intégrité/souillure"

Elle se nourrit de sang: ceci ajoute la nuance des liens de sang, ou de nos valeurs morales, ou d’autres valeurs...comme de l’argent.

Dans le vécu de la personne touchée, qui s’accroche à qui, à quoi?

En quoi cette relation est vécue comme un parasitage, dans un ressenti d’agression/souillure?

Des relations vécues comme un “parasitage” invitent à voir ce qui s’y joue en profondeur.

Car toute relation parasite/hôte implique deux organismes: si accuser le parasite est facile, en quoi l'hôte a sa part de responsabilité, par exemple en acceptant inconsciemment ce rôle?

Comment en sortir, en agissant sur soi plutôt qu’en voulant changer le “parasite”?

Une piqûre de tique nous invite à cette réflexion.

Le thème est l’autonomie: celle de toutes les personnes impliquées.

Parfois, cette même piqûre de tique transmet la maladie de Lyme (borréliose), une maladie bactérienne.

Une bactérie a parfois comme rôle de travailler un ressenti choquant: elle ne prospère pas sur n’importe quel terrain, mais seulement chez certaines personnes, à certains moments.

Quel ressenti est en jeu, dans cette maladie? Que fait-elle, exactement?

Suite à la morsure, un érythème particulier se développe- un érythème migrant.

C’est une tâche rouge qui apparaît sur la peau (pas forcément à l’endroit de la piqûre) et qui se déplace. 

Une grande fatigue est un symptôme courant, ainsi que de la fièvre.

Si la maladie n’est pas traitée, des atteintes articulaires, musculaires et cardiaques peuvent se développer sur le long terme.

L'érythème  migrant est particulièrement intéressant, car c’est un symptôme spécifique à cette maladie.

Maladie qui est souvent contractée lorsque la personne est en déplacement.

Dans la forêt, bien sûr, mais le plus souvent loin de chez elle, un déplacement de l’ordre de la “migration” - même temporaire.

Une bactérie indique un ressenti de dévalorisation, l'épiderme de contact/séparation.

Nous pouvons en retirer la phrase, en tenant compte du ressenti de parasitage lié à la tique: “dévalorisation dans le contact/séparation lors d’un déplacement, dans une tonalité de parasitage”

Les symptômes à long terme codent un ressenti d’impuissance (muscles) de dévalorisation dans le geste (articulations), d’un lien avec le foyer (le cœur).

Tous ces mots rappellent de façon frappante le thème de la migration.

Une maladie de Lyme nous invite à se connecter au ressenti d’un choc traumatique, vécu dans l’isolement,  ayant précédé l’infection.

Nommer et laisser à nouveau circuler les ressentis cristallisés pour que le corps puisse achever son travail de réparation.


Stefano Mucaria  9.21


Image: Chiara Bautista   www.chiarabautista.com


Le tabac: ”demain j’arrête de fumer”

Une plante sacrée mauvaise pour la santé? Je vous propose de “décoder” l’envie de fumer.

“Le Tabac est la plante la plus puissante utilisée en Amazonie, plus importante par exemple que l’Ayahuasca. Gérer le Tabac nécessite une grande maîtrise psychique, physique et spirituelle. Si cette gestion du Tabac est mal faite, l’esprit du Tabac, profané, échappe au contrôle de l’être humain et va l’investir, le dominer, au point même éventuellement de le posséder. Chez les indiens cela équivaut à devenir sorcier. Cette « possession » s’appelle en Occident le tabagisme.”

Mais allons plus loin que cette perspective.

L'habitude du geste, la dépendance à la nicotine expliquent en partie la difficulté à arrêter de fumer.

Mais pourquoi une fois qu’on les a surmontées et qu'on a arrêté de fumer on risque de recommencer, typiquement après quelques mois?

Imaginons que, comme tout comportement, la fumée soit une stratégie qui répond à un besoin bien précis.

Un besoin le plus souvent inconscient, que la personne ne peut nourrir autrement.

Peut être un besoin vital (de sécurité, par exemple).

Le paradoxe est de satisfaire un besoin par un comportement qui peut avoir des désavantages importants.

Si la personne arrête de fumer, ce besoin n'est plus nourri.

Comment décoder l’envie de fumer?

J’aime bien demander comment les cigarettes sont fumées.

Jusqu'aux alvéoles, bien au fond des poumons? Les alvéoles reçoivent l’oxygène, symbole par excellence de la vie.

Curieusement, il a été observé que les fumeurs ne fument jamais dans l’obscurité totale, il leur faut voir la fumée qu’ils exhalent. Certains groupes traditionnels disent que la fumée rend visible le souffle vital.

Cette façon de fumer nous parle de peur de mourir/besoin de sentir la vie.

La fumée est ressentie beaucoup plus clairement que l'oxygène dans les poumons.

La sentir me prouve que je suis en vie. Que je respire.

Je reçois moins d’oxygène, mais paradoxalement ça rassure mon système.

C’est le besoin de se sentir vivant.

Dans cette façon d’être au monde, entendre" si tu fumes tu vas mourir" nourrit le conflit et peut paradoxalement donner envie...de fumer plus.

La fumée aspirée dans les bronches nous parle de territoire.

Car nos bronches sont l’endroit où se trouve notre oxygène, notre vie. La fumée permet symboliquement de  sentir,  remplir, habiter ce territoire vital.

C’est le besoin d'identifier, marquer, m'affirmer dans mon territoire.

Dans cette façon d’être au monde, entendre" si tu fumes tu vas mourir" peut être vécu comme un empiètement sur son territoire et peut paradoxalement donner envie...de fumer plus.

La personne qui crée un épais nuage de fumée autour d’elle fait penser à un dragon qui souffle lorsque irrité: le message inconscient est clair: n’approchez pas!

C’est le besoin de poser ses limites, de créer une bulle bien à soi.

D’autres pistes utiles passent par:

dans quel cadre a été fumée la première cigarette? Ceci renseigne sur les ressentis et les besoins présents à ce moment.

que signifie la fumée, pour la personne?

Il n’y a pas de fumée sans feu, et fumer est une façon d’entrer en contact avec ce feu.

Quel feu manque, n’est pas ressenti de façon satisfaisante?

Un entretien de décodage permet d'identifier précisément ce besoin, et de remplacer cette stratégie par une autre, cette fois en conscience.  Pour arrêter de fumer de façon durable, en connectant à soi-même.


Le Psoriasis-séparation et protection, la carapace d’urgence 



Un psoriasis débute par une tâche rouge, qui se couvre ensuite des squames blanches typiques de la maladie.

 

Ces squames sont dues à  une multiplication fortement accélérée des cellules kératinisées de l’épiderme. il faut vite fabriquer une carapace, il y a urgence. 

La vitesse primant, c’est une armure peu efficace (cellules pas mûres) et qui dérange (démangeaisons). 


Une carapace répond, logiquement, à un ressenti d’agression. C’est un ressenti qui est normalement travaillé par le derme, couche profonde de la peau. Armure symbolique plus profonde, plus efficace, mais qui prend du temps à se mettre en place. 


Si c’est l’épiderme qui s’équipe de cette armure, comme dans le psoriasis, un autre ressenti est simultanément présent: celui de séparation.

Le psoriasis répond à un double conflit. Une séparation et une agression, ou une double séparation.


Le sens biologique de la maladies est là:  la peau s’affine (partie rouge) et s’épaissit (squames blanches) en même temps. Plus de contact et moins de contact en même temps.


Parfois, la séparation est avec soi-même: se couper de soi pour tenir le coup lors d’une agression. C’est ce qui est parfois exprimé par les victimes de violence, ou la personne a l’impression de se voir depuis l'extérieur (dissociation).


La double séparation peut se jouer aussi dans une balance “Soit je suis séparé de moi-même, soit je suis séparé de l’autre”. 


Le psoriasis flambe lorsqu'un des deux conflits est solutionné, même de façon partielle. 

Une poussée isolée est lié à une situation unique, des poussées répétées à une situation qui se répète.

Quelle situation vient de changer, juste avant le début de la poussée? Lequel des deux conflits est apaisé, et lequel est encore actif?


La localisation du psoriasis est en rapport symbolique avec les tonalités précises du conflit. Où la séparation et/ou l’agression sont-elles ressenties, inconsciemment? 


Si la peau prend en charge ce que la personne ressent, c’est que ces conflits ont une forte composante inconsciente. 

Un entretien de décodage permet de mettre de la lumière dans ce qui se joue dans son psoriasis.

D’exprimer par des mots ce que la peau exprime en modifiant son fonctionnement.

De remettre dans le circuit de la vie ces émotions cristallisées qui s’expriment par la maladie


Texte: Stefano Mucaria

Image: Sophie Wilkins Art

Ancrer le changement    10.2020

Comment ancrer un changement dans l'inconscient, et finalement dans toutes nos cellules?

Un acte symbolique est un moyen très puissant, qui communique directement avec ces niveaux.

Un poids à poser

Des mots à dire

Une personne à laisser partir

Poser un acte symbolique a des conséquences directes dans la matière.

Les comportements changent, la vision du monde change, le fonctionnement change.

Dans mon expérience, ceci se confirme  juste après la séance, avec des "clins d'œil" qui viennent souligner ce changement

A. Jodorowsky est un grand spécialiste de ces actes, avec son concept de psychomagie:

https://www.psychologies.com/.../Posez-des-actes...


Le bon moment  10.2020

Il y a un moment où nous sommes prêts à enlever le couvercle.

Prêts à regarder ce qui mijote et qui influence notre vie à des niveaux plus ou moins subtils.

Ce qui parfois nous rend physiquement malades.

Ce que je trouve magique est que, lorsque le moment est venu, tout se met en place pour que le couvercle puisse être ouvert.

La bonne situation, les bonnes personnes.

Parfois dans la douceur, parfois en nous secouant profondément

Et si ce qui est si dur à regarder pouvait être goûté, et transformé en délicieuse ressource?

Casser l'armure?      10.2020

Armure qui protège ce qui a été blessé

refugié dans un coin d'ombre

Vouloir la briser la renforce

Confirme sa raison d'être

Bouclier nourri par l'énergie qui veut le percer

Comment reconnecter à ce qui est protégé

resté suspendu dans le temps

Je connecte d'abord à l'armure, au gardien

Je peux le remercier pour sa présence

Constater qu'il est épuisé par ces années en état d'alerte

Est-il d'accord de laisser passer la lumière de la conscience

De la laisser rejoindre ce qui a été coupé, en toute sécurité

Ce qui peut enfin être accueilli

Poser l'armure, plutôt que la briser

Suis-je d'accord de suivre ce qui est juste pour moi, plutôt que ce que je crois être juste?


Les ligaments     10.2020

Un ligament lie deux os.

Les maintient ensemble et leur permet de rester à leur place, et de bouger en restant connectés.

Si l'os représente pour notre inconscient nos valeurs les plus profondes, le ligament symbolise le lien entre ces valeurs.

Si nous vivons une situation où nous n'arrivons pas à concilier deux valeurs fondamentales,  les corps va prendre le relais et trouver une solution dans la matière.

Dans son langage symbolique, une atteinte du ligament rend impossible un mouvement, une action qui dévalorise. Et qui touche à deux valeurs ressentis comme étant incompatibles.

Le ligament s'effiloche ou se déchire.

Image parfaite du déchirement émotionnel provoqué par la situation vécue.

Le ligament touché sera aussi en lien avec la tonalité du conflit.

Par exemple le genou s’il s'agit d'une situation où il est question de plier, le coude s'il s'agit d'un conflit lié au travail, le petit doigt si un secret est impliqué.

Tant de nuances qui permettent de retrouver ce qui se joue dans la maladie, de le conscientiser et de le résoudre autrement.

Je vous propose des entretiens de décodage pour écouter la langage du corps

Pour vivre la maladie comme une opportunité pour toucher à nos valeurs profondes, et enfin les connecter


Les reins    10.2020

Dans une situation où tout s'écroule, où le ciel me tombe sur la tête

Mon corps réagit de façon ancestrale, tel un poisson jété hors de l'eau

Il ordonne aux reins de retenir l'eau, garantie de survie, en attendant que la crise passe et que je puisse de nouveau évoluer dans mon élément

Le cerveau fonctionnant avec des symboles, je peux aussi réagir de cette façon si je vis un conflit qui implique de l'eau symbolique, comme de l'argent (liquide).

Ou si un autre liquide qu'il faut retenir est impliqué: un médicament, une boisson qui mettent en danger la vie.

Qu'essaie de faire la maladie?

Quel est le sens, pour ma survie, de retenir l'eau?

Comment trouver une autre issue, en conscience?


"Ce petit truc"  10.2020

"Ce n'est rien de grave"

"D'autres personnes vivent bien pire"

"Quoi, ce petit truc me rend malade?"

Parfois, des faits objectivement graves sont sincérement considerés comme pas graves par la personne qui les a veçus.

Ça permet de se protéger, et aussi de protéger son entourage.

Et pourtant, quand de la place est accordée au ressenti, les émotions qui étaient mises dans un coin peuvent ressurgir. Être exprimées et entendues.

Car aucun vécu difficile n'est pas important.

Ou moins important que d'autres.

Enfin déposer ce qui est lourd, même si je pense qu'il ne doit pas être si lourd que ça.


La culpabilité     10.2020

Si elle est présente, elle vient de quel jugement?

Et ce jugement, se base sur quelle valeur?

Et cette valeur

es-tu vraiment et consciemment

En accord avec elle?

Obligé de la suivre?

En train de la piétiner?

D'accord de la considérer plus importante que tes besoins du moment?

Un chat qui tue une souris ne se sent pas coupable. C'est dans sa nature, sans jugement.

Quelle est ta nature?

Peux-tu l'accueillir entièrement?


Les os - dévalorisation    10.2020


Les os qui nous mantiennent débout, qui nous donnent une structure

Les os qui restent après notre mort.

Symbole ultime de notre valeur, pour notre inconscient.

Si nous vivons une situation de dévalorisation profonde, et que notre cerveau ne trouve pas de solution, le corps agit dans la matière en modifiant le fonctionnement des os.

Si je me dévalorise profondement, autant arrêter le combat et garder mes forces pour une situation plus favorable.

Il en va de ma survie.

L'os devient plus fragile ou se brise

L'articulation se bloque, ou s'inflamme, si la dévalorisation passe par le geste

Les tendons ou les ligaments se déchirent, chacun pour une nuance précise de dévalorisation

Qu'essaie de faire ma maladie?

Quel est son message, le message de mon inconscient?


Saisir le déclencheur 10.2020

Guette la situation qui te fait réagir

Le moment d'inconfort

La réaction démesurée

Aborde-les comme observateur

Celui qui ne veut pas en perdre une miette

Le pêcheur qui a - enfin! -  son poisson au bout de la ligne

Offre-lui

offre-toi

espace

temps

sans besoin de réagir immédiatement

Et plutôt que

fuir

changer

désespérer

t'en vouloir

Plonge dedans

reste avec

va jusqu'au bout

du message amené par ce messager si déconcertant

Plonge dans la mer noire pour ressortir lavé par le fond

à une nouvelle surface lumineuse


Mon image   10.2020

Quelle est l'image que j'ai de moi, et que je veux à tout prix montrer?

Les situations qui me font le plus réagir sont souvent celles qui touchent à cette image - souvent appelée ego.

Car il y a décalage entre ce qui est vraiment juste pour moi, et ce qui correspond à cette image.

Par exemple, si je tiens à l'image du "père parfait", mais j'ai besoin de temps tout seul, je peux ignorer ce besoin car il vient heurter cette image. Et il y a des conséquences.

Choix souvent inconscient, car cette image est tellement ancrée en moi que je ne la remet jamais en question.

Je crois que je suis l'image, et que l'image est moi.

Si à un moment donnée je peux en prendre conscience, voir l'image, ça signifie qu'au fond je ne suis pas cette dernière.

J'ai donc le choix.

Choix conscient entre ce qui est vraiment juste pour moi et ce qui est attendu de moi.

Suis-je vraiment obligé d'avoir des comportements

gentils ?

appropriés ?

spirituels ?

civilisés ?

bien élevés ?

appréciés ?

vertueux ?

Souvent la maladie s'installe pour réparer des vécus où j'ai choisi ce qui est "approprié" plutôt que ce qui est juste pour moi.

Pouvoir en prendre conscience est dans mon expérience le processus le plus thérapeutique.

La maladie vient montrer ce décalage, elle va paradoxalement dans le sens de faire circuler la vie.


Germer dans la difficulté           10.2020

Tant que la partie souterraine du champignon prospère, elle n' a aucune raison de produire un "fruit", c'est à dire la partie visible du champignon.

C'est lorsque l'hiver approche, ou qu'un autre changement de son environnement le met en danger, qu'il réagît à ce changement, en activant son processus de reproduction.

Autrement dit, c'est uniquement dans une période difficile que le champignon mobilise des ressources insoupçonnées.

Qui pourrait imaginer que des filaments microscopiques puissent génerer des structures si complexes, parfois aux couleurs si vives?

L'être humain fonctionne parfois de la même façon. C'est dans les périodes difficiles qu'il mobilise des ressources dont il n'avait pas  connaissance.

Et si des périodes où tout semble s'écrouler étaient nécessaires pour découvrir ce que nous avons au fond de nous?

Pour découvrir et laisser germer nos ressources les plus puissantes?


El diablo   10.2020

Le diable

Symbole de tout ce qui fait peur, cette peur ancestrale qui prend aux tripes

Dans le tarot, le diable symbolise la dualité, et donc le choix.

Est-ce le fait qu'il existe un choix qui nous fait peur?

Peur de ne pas faire le bon choix?

Peur de ne pas l'assumer?

Peur d'écouter nos tripes, plutôt que notre mental?

Ou même la peur de laisser à chacun *son* choix?

En même temps, dans tout moment où cette peur du diable nous tétanise se trouve une graine.

La graine du changement, qui est nourri par nos choix et qui les nourrit à son tour.

Graine qui a la force de germer et casser même les peurs les plus étouffantes, quand elles deviennent trop lourdes.

Dans les moments de peur, nous pouvons regarder le diable en face et le voir pour ce qu'il est:  l'opportunité et le catalyseur du changement.

Photo : "el diablo" Piero Pelù


Le vivant, en adaptation permanente   10.2020

Un être humain est en équilibre constant avec son environnement.

Ceci implique que le fonctionnement de son corps n'est pas figé: il s'adapte en permanence .

Nous ne percevons pas la plupart de ces ajustements.

D'autres sont plus visibles, comme le bronzage après l'exposition au soleil, ou la transpiration lorsqu'il fait très chaud.

Ce que nous définissons "maladie" est aussi une adaptation à l'environnement.

Adaptation claire, comme des vomissements après avoir mangé de la nourriture avariée.

Ou adaptation symbolique, comme des vomissements après avoir vécu une situation nauséabonde.

Car l'inconscient fonctionne avec un langage fait de symboles.

Comment ce serait de décoder le langage de la maladie, la considérer comme une alliée plutôt que comme une ennemie à combattre?


Retour à la terre                        10.2020

La terre, source de vie.

Et aussi réceptacle de ce qui meurt, berceau de la transformation de la matière.

Ce qui est mort se décompose. 

Processus brut, organique, alchimique et parfois dégoutant.

Processus indispensable à la vie: la fin nourrit le commencement.

Vouloir empêcher la fin de ce qui doit se terminer, faire l'impasse sur sa digestion si douloureuse, impliquent de ne pas laisser de place à ce qui est vivant.

Laisser partir pour pouvoir accueillir; rendre disponible l'énergie qui retient le révolu pour nourrir le nouveau.

Et si la maladie venait soutenir ce processus?

Montrer ce qui doit partir mais que nous n'osons pas lâcher?

Si elle obligeait à changer ce qui n'est plus vivant pour nous, mais que nous estimons ne pas avoir le droit de changer?

Plutôt que retenir, comment ça serait de laisser le processus biologique se dérouler?

Lâcher, laisser le temps au deuil, transformer. Le vivant, à tous les niveaux.


Masque qui protège                     10.2020

Un masque pour se protéger, pour protéger les autres. Protéger quoi, exactement?

Du préroman * maska (« noir ») d'où masca en latin ,

signifiant « masque » et aussi « sorcière » ou « spectre, démon »

Quelle noirceur, quel démon sont le vrai enjeu?

Masque qui filtre, qui fait barrière, mais qui surtout montre une image rassurante. En même temps, masque qui me coupe du vivant

Magnifique métaphore du masque que nous mettons sur nos émotions, sur ce qui est juste pour nous, pour nous conformer à ce qui est attendu de nous.

Pour rassurer, pour nous rassurer. Sans vraiment rassurer personne.

Tout animal social coupé de ses semblables dépérit.

Nous avons besoin de laisser passer, communiquer et partager ce qui est vivant.

Aucune part du vivant n'est tabou, pour la vie.

Il n'y a pas de noirceur, pas de démon.

Virus, élan naturel, comportement spontané: tout a sa place, tout peut exister en équilibre.

Pas besoin de tout contrôler, de tout maîtriser.

Ce qui est masqué sera exprimé par le corps, car la vie trouve son chemin.


Quelle part de moi ne peut pas exister?            10.2020

Si une part de moi n'a pas la place pour s'exprimer, si elle se retrouve complètement coupée de mon être,  elle trouvera une façon  d'exister à travers le corps.

Plutôt qu'utiliser son énergie de façon consciente, cette part utilise cette énergie en modifiant le fonctionnement des organes.

Même si l'expression par la maladie peut être tragique, ce qu'elle essaie d'assurer est "que la vie continue".

A travers son langage fait de symboles, qui sont difficiles à décoder par notre part consciente.

En séance, ce que je trouve profondément thérapeutique est de reconnecter à cette part qui n'a pas le droit d'exister, et lui donner la possibilité d'exprimer ses besoins.

La part de soi qui était considérée inacceptable réintègre la personne, et son énergie devient une ressource précieuse.

Le corps peut retrouver son fonctionnement normal, la maladie ayant transmis son message.

Plus besoin de réparation symbolique, car ce qui se jouait dans la maladie réintègre la conscience.


Toute énergie doit circuler               09.2020

Si je vis un choc émotionnel , quelque chose se fige.

Comme si de l'énergie particulièrement intense et difficile à canaliser se cristallisait dans mon corps.

Si je n'arrive pas à exprimer ce qui me traverse, si aucune solution consciente n'est possible, c'est le corps qui prend inconsciemment en charge la réparation.

Un organe peut accélérer son fonctionnement, ou le diminuer. Un peu, ou beaucoup: au point de déclencher une maladie.

Maladie qui est finalement la seule expression possible pour mon système corps/esprit du choc vécu.

La seule façon pour que cette énergie circule de nouveau- de façon parfois tragique, dans les cas des maladies graves.

Les symptômes peuvent être combattus, ou entendus pour remettre en conscience ce qui doit être exprimé.

Avec douceur, car ce qui n'a pas pu être géré ne peut pas être brusqué.

Pour que ça circule de nouveau, et ainsi permettre au corps d'achever son travail de réparation.

Et si cette énergie qui n'a pas pu circuler, au point de me rendre malade, était finalement une ressource, un moteur de changement?

Pour explorer ce qui se joue dans la maladie, je vous propose un entretien de décodage  psychobiologique

Merci Marion Poncet pour la photo


De l'espace pour se soigner                09.2020

Laisser de l'espace à un être humain pour qu'il parle de sa maladie

Pour qu'il puisse s'exprimer, d'abord, et être véritablement entendu

Et en même temps s'entendre lui-même,  aller de plus en plus au fond de ce qu'il ressent

Des mots qui dessinent une image de plus en plus nette

Du mental au ressenti, de ce que l'extérieur lui impose à ce qui se joue en lui

De l'image projetée, confuse et exprimée par une maladie se dessine petit à petit le vitrail qui la génère.

Quel est le filtre qui, dans l'inconscient, tamise de cette façon la lumière de la vie?

Enfin le voir clairement, en toute sécurité, pour choisir en conscience de le garder ou de le changer


Arrêter de fumer?      09.2020

Pourquoi je fume?

Derrière la première réponse - ça me détend, j' ai commencé pour faire comme mes amis -il y en a souvent une autre, plus profonde car inconsciente.

Quel est le vrai avantage de la fumée, pour moi?

En quoi une substance nuisible m'est utile pour vivre?

La façon dont je fume donne des indices: jusqu'au fond des poumons, juste dans les bronches, par petites bouffées, ou je crée un épais nuage autour de moi?

Bien entendu, arrêter de fumer est difficile, si pour mon inconscient la fumée est nécessaire. Voir, paradoxalement, vitale.

Comment remplacer cette stratégie par une autre, cette fois en conscience?

Pour mettre de la clarté dans les volutes de fumée


Le cholestérol                                                   09.2020

 "Je dois me débrouiller tout seul"

C'est une substance produite par le corps, qui lui est nécessaire.

Considéré en médecine "bon" ou "mauvais", selon qu'il soit en chemin pour aller vers le foie (lieu de stockage) ou vers la périphérie du corps (où il risque de se déposer sur la paroi des artères).

Pourquoi le corps décide d'en stocker, voir d'en fabriquer plus?

Et pourquoi décide-t-il de le mobiliser en quantité supérieure et de l'envoyer dans les vaisseaux?

Quel est le sens bio-logique?

La paroi des artères symbolise le contact avec son territoire, voir avec sa famille (le sang).

Surtout s'il s'agit des artères coronaires, qui nourrissent le cœur (le foyer).

Un conflit réel qui est vécu dans cette tonalité peut être réparé symboliquement par le corps en envoyant des matériaux "de réparation" sur place - comme le cholestérol.

C'est un processus de l'ordre de "je dois réparer avec mes seuls moyens ce qui a été séparé dans mon territoire / ma famille".

Si le conflit a été très important, ou revient régulièrement, la réparation sera trop importante -  jusqu'à boucher l'artère.

La maladie permet de "gagner du temps", de trouver une solution symbolique à un conflit réel.

De mettre en matière une solution que le cerveau n'a pas pu trouver.

Comment mettre en conscience ce qui se joue dans la maladie?

Comment mettre en place une solution consciente, et aider le corps dans son travail de réparation, plutôt que se limiter à lutter contre le symptôme?

Que dit ma maladie?

Point bonus:

Je trouve très intéressant que les artères coronaires aient une symbolique de territoire pour notre part masculine.

Ce sont des pathologies qui sont développés par les hommes, les femmes qui ont un masculin très présent, ou lorsque notre part féminine est déjà occupée par un autre conflit.

Ce sujet est très complexe, en même temps tellement passionnant.


Aller au fond du "mauvais"                       09.2020

Toujours facile de dire "même dans le mauvais, il y a finalement du bon" - tant que je ne suis pas plongé dedans.

Et pourtant, j'observe que tant que je résiste et je me dis "ça devrait être autrement", rien ne se dénoue.

Plus précisément, tant que je reste dans des réflexions et des scénarios dans ma tête, tout le système se tend.

Comme des cristaux qui s'installent dans la mâchoire, dans le bassin, les épaules.

Je peux respirer dans le cœur, plonger dans ce que je ressens,  ne pas m' installer dans ce ressenti et le laisser me transmettre son vrai message.

Sur un autre plan: voir le mental faire ce qu'il sait faire si bien, le laisser dans son coin, respirer et laisser le corps transformer les tensions en espace.

Sans explication, et tout peut se remettre en mouvement.

Le chemin peut reprendre

****

Funiculaire de Fribourg

Lorsqu'on monte dans la cabine, une odéur d' égouts est vaguement présente.

La cabine en amont est lestée avec des eaux usées. Elle est donc plus lourde que la cabine d'en bas, et elles peuvent changer de place grâce à ce moteur particulier.

Les eaux sales comme moteur du changement




Les interdits           09.2020

"C'est interdit"

Lâcher mon travail, ne pas supporter une situation, m'imposer, le contact avec quelqu'un?

Que ça soit interdit par la société, par l'éducation, par mes croyances, le résultat est le même

Si je ne m'avoue pas désirer quelque chose d'interdit - car ça ternit l'image que j'ai de moi-même-  je me retrouve dans un conflit inconscient.

Dans ce cas, mon cerveau ne peut simplement pas trouver de solution.

Si le conflit est important, c'est mon corps qui prend en charge la recherche d'une solution. Avec une maladie, par exemple.

Mon dos se bloque et je ne peux plus travailler.

Des nausées et vomissements évacuent symboliquement la situation insupportable. Des douleurs aux dents m'empêchent de mordre et de me mettre en danger.

Un eczema vient rendre ma peau plus sensible au contact.

Quel interdit j'ai besoin de lâcher, pour que ma vie puisse se déployer comme je l'entends?


Energie                                    09.2020

Toute énergie doit circuler

Si je vis un choc émotionnel , quelque chose se fige.

Comme si de l'énergie particulièrement intense et difficile à canaliser se cristallisait dans mon corps.

Si je n'arrive pas à exprimer ce qui me traverse, si aucune solution consciente n'est possible, c'est le corps qui prend inconsciemment en charge la réparation.

Un organe peut accélerer son fonctionnement, ou le diminuer. Un peu, ou beaucoup: au point de déclencher une maladie.

Maladie qui est finalement la seule expression possible pour mon système corps/esprit du choc vécu.

La seule façon pour que cette énergie circule de nouveau- de façon parfois tragique, dans les cas des maladies graves.

Les symptômes peuvent être combattus, ou entendus pour remettre en conscience ce qui doit être exprimé.

Avec douceur, car ce qui n'a pas pu être géré ne peut pas être brusqué.

Pour que ça circule de nouveau, et ainsi permettre au corps d'achever son travail de réparation.

Et si cette énergie qui n'a pas pu circuler, au point de me rendre malade, était finalement une ressource, un moteur de changement?

Pour explorer ce qui se joue dans la maladie, je vous propose un entretien de décodage  psychobiologique


Accueillir nos parts                                          09.2020

Quelle part de moi ne peut pas exister?

Si une part de moi n'a pas la place pour s'exprimer, si elle se retrouve complètement coupée de mon être,  elle trouvera une façon  d'exister à travers le corps.

Plutôt qu'utiliser son énergie de façon consciente, cette part utilise cette énergie en modifiant le fonctionnement des organes.

Même si l'expression par la maladie peut être tragique, ce qu'elle essaie d'assurer est "que la vie continue".

A travers son langage fait de symboles, qui sont difficiles à décoder par notre part consciente.

En séance, ce que je trouve profondément thérapeutique est de reconnecter à cette part qui n'a pas le droit d'exister, et lui donner la possibilité d'exprimer ses besoins.

La part de soi qui était considérée inacceptable réintègre la personne, et son énergie devient une ressource précieuse.

Le corps peut retrouver son fonctionnement normal, la maladie ayant transmis son message.

Plus besoin de réparation symbolique, car ce qui se jouait dans la maladie réintègre la conscience.


Le masque                                                       09.2020

Un masque pour se protéger, pour protéger les autres. Protéger quoi, exactement?

Du préroman * maska (« noir ») d'où masca en latin ,

signifiant « masque » et aussi « sorcière » ou « spectre, démon »

Quelle noirceur, quel démon sont le vrai enjeu?

Masque qui filtre, qui fait barrière, mais qui surtout montre une image rassurante. En même temps, masque qui me coupe du vivant

Magnifique métaphore du masque que nous mettons sur nos émotions, sur ce qui est juste pour nous, pour nous conformer à ce qui est attendu de nous.

Pour rassurer, pour nous rassurer. Sans vraiment rassurer personne.

Tout animal social coupé de ses semblables dépérit.

Nous avons besoin de laisser passer, communiquer et partager ce qui est vivant.

Aucune part du vivant n'est tabou, pour la vie.

Il n'y a pas de noirceur, pas de démon.

Virus, élan naturel, comportement spontané: tout a sa place, tout peut exister en équilibre.

Pas besoin de tout contrôler, de tout maîtriser.

Ce qui est masqué sera exprimé par le corps, car la vie trouve son chemin.


L'acné                          09.2020

Quel conflit émotionnel peut être résolu par cette maladie?

Les boutons apparaissent souvent pendant l' adolescence, période où la séduction devient un thème important.

Vital, même, par rapport à la valeur et l' image de soi.

Il peut y avoir l'envie de plaîre, et en même temps beaucoup de craintes par rapport à ce sujet.

Un bouton bien rouge (bien nommé "spot" en anglais) est ce qu'il y a de mieux pour attirer l' attention.

Et en même temps ça peut répousser l'autre, ce qui traduit en matière ce qui est craint.

Le ressenti précis est propre à chacun, et le toucher précisément est nécessaire pour déverrouiller le conflit. Et trouver une autre solution, consciente cette fois

En photo: la baie de l'If attire l'attention, et est toxique.

Quelle magnifique métaphore du conflit de l'acné: "je veux être remarqué, et en même temps il y a du danger là dedans"


L'inconscient                 09.2020


Laisser de l'espace à un être humain pour qu'il parle de sa maladie

Pour qu'il puisse s'exprimer, d'abord, et être véritablement entendu

Et en même temps s'entendre lui-même,  aller de plus en plus au fond de ce qu'il ressent

Des mots qui dessinent une image de plus en plus nette

Du mental au ressenti, de ce que l’extérieur lui impose à ce qui se joue en lui

De l'image projetée, confuse et exprimée par une maladie se dessine petit à petit le vitrail qui la génère.

Quel est le filtre qui, dans l'inconscient, tamise de cette façon la lumière de la vie?

Enfin le voir clairement, en toute sécurité, pour choisir en conscience de le garder ou de le changer


Les articulations de la jambe                   08.2020

Une des clés de lecture des problèmes articulaires de la jambe est liée au choix d'une direction

La hanche initie le mouvement, le genou plie et ajuste, la cheville donne la direction fine, puis le pied met en contact avec la terre

Beaucoup de choix dans notre vie existent d'abord comme idée, puis comme intention, et enfin l'action se concretise dans la matière

Un conflit de dévalorisation lié à une nouvelle "direction" symbolique sera:

au niveau de la hanche si le conflit est au niveau de l' intention (pas exemple : "je n'ai pas la capacité d'aller dans ce sens")

au niveau du genou si le conflit est de l' ordre de "je ne peux pas plier quand c'est nécessaire"

au niveau de la cheville si le conflit est lié à la mise en matière du changement de direction ("je ne sais pas comment faire précisément")

Une clé parmi d'autres, dans le langage du corps. Et si on apprenait à l'entendre?


Le dégoût                                       08.2020

C'est une émotion essentielle .

Elle dit clairement "Pas de ça, c'est mauvais pour moi"

Nausées, frissons et même des vomissements si ce qui est dégoûtant approche trop.

Ce qui dégoûte peut être bien matériel - un insecte, de la nourriture pourrie- ou symbolique.

Que nous ayons mangé quelque chose de dégoûtant, ou vécu une situation de la même tonalité, le cerveau ne fait pas la différence. Nausées et vomissements peuvent être la réaction à une situation dégoûtante avec laquelle il y a eu contact. Une solution symbolique.

Si ce contact a été plus poussé, s'il y a une notion de crasse, ce sont des diarrhées qui répareront symboliquement la situation

Que cherche à faire la maladie? A expulser ce qui dégoûte, en toute bio-logique. Car ce qui dégoûte peut être un danger bien réel.

Point bonus: pour certains types de conflits, la réaction du corps a lieu précisément 6 mois après les symptômes.



Le pronostic                                             8.2020

"Quand on m'a annoncé qu'il y a 80% de risque de rechûte, ça m'a fait l'effet d'une douche froide"

J'aimerais partager des reflexions sur un thème très délicat, et très important

Si mon médecin m'annonce que j'ai 6 mois à vivre, il est possible que mon système intègre cette "prophétie", qu'il la croie au point de la réaliser.

Surtout si dans ma vision du monde la maladie diagnostiquée est sans espoir, et si celui qui me l'annonce est une figure qui pour mon inconscient ne peut pas se tromper.

Dans ces situations, il est important de remarquer quelles émotions surgissent, quelle croyance se met en place.

Est-ce que je suis sûr que cette prévision va se réaliser?

Comment vivre cette annonce de façon la moins choquante possible?

Sans minimiser la gravité de la maladie, au contraire. S'accueillir et demander du soutien.

Pour ne pas laisser toute la place au pronostic, pour laisser de la place à "sa" maladie et à sa façon de la vivre.


L'herpès -  "je veux mais je ne peux pas"           8.2020

Les lèvres sont une zone semi-intime.

Elles nous parlent de l'envie d'avoir une contact plus rapproché, d'embrasser quelqu'un - ou quelque chose, comme un projet par exemple.

Un herpès picote, rend les lèvres très sensibles, puis flambe et rend la sensation très douloureuse.

Comme dans un vécu d'anticipation de quelque chose qui ne vient finalement pas. 

C'est souvent ce "stress" qui déclenche une poussée.

L'herpès vient mettre en matière ce ressenti stressant: les vésicules et la douleur sont finalement une solution, car elles empêchent de toute façon d'embrasser ce qui ne vient pas. 

Ou qu'il n'est pas permis d'embrasser.

Le mot "herpès" a comme signification "maladie rampante".

Devant qui, ou quoi, je rampe?


Cause externe, cause interne     08.2020

Lorsque je suis en colère ou j'ai peur, je remarque que mon mental cherche un coupable

"C'est la faute à...", et le "moi" est en quelque sorte rassuré.

De plus, il est tellement performant qu'il y construit toute une histoire - qu'il s'empresse de croire.

Lorsque je remarque ce fonctionnement, je peux respirer profondément pour revenir à moi.

Oui, revenir à moi plutôt que chercher à l’extérieur.

Remarquer mes émotions et où elles se logent dans mon corps.

Leur laisser de la place, les laisser bouger et transmettre leur message.

Est-ce qu'elles sont "la faute à.." où elles m'appartiennent?

Et si prenais la responsabilité de ce que je ressens?

Et si je m'écoutais?

Et si je reprenais mon pouvoir sur moi-même, finalement?

Je peux y goûter dans les moments tranquilles, il sera plus facile d'y retourner dans les moments de tempête


Nos parties    08.2020

Toutes les parties de nous sont en équilibre

Un équilibre qui tient, plus ou moins, même si certaines parties se sentent coincées, écrasées, en conflit.

Elles s'expriment parfois en tant que maladie, faute d'autre moyens d'exister. Une maladie qui répare symboliquement un conflit qui ne s'exprime pas.

Il y a des moments où nous sentons clairement que ça ne peut plus continuer, qu'un changement de cet "équilibre" est indispensable. Qu'il en va de notre santé, à tous les niveaux.

C'est un véritable engagement avec soi-même de reconnecter avec ces parties de soi qui sont dans l'ombre.

La peur est là, la peur de tout faire tomber.

Cette exploration peut être faite dans un cadre sécurisant, un cadre qui permet d'accueillir ce qui fait parfois si peur - d'accueillir la peur même.

En douceur, pour retrouver un nouvel équilibre plus aligné et qui nous correspond mieux.


Légèreté       08.2020

Aujourd'hui, laissons-nous surprendre

Présents dans le corps et le temps, goûter aux surprises de la vie

Fluidité, joie, nouveauté, plaisir

La légèreté peut être un choix


Nos trésors    08.2020

Combien de trésors dans notre cave? Une bouteille parfaite pour l'apéro, une autre pour un rôti, et celle qui ne demande qu'à être partagée entre amis.

Plein de possibilités différentes, pour plein de situations différentes.

Et pourtant, souvent nous piochons la même bouteille, et sommes surpris qu'elle ne soit pas adaptée la situation présente.

De même pour nos ressources, nos facettes.

Notre système a une intelligence naturelle qui lui permet de réagir de façon adaptée à presque toute situation.

Si nous sommes persuadés que

"Un homme, une femme doivent se comporter ainsi"

"Il faut que.."

"Ca ne se fait pas!"

Ou plein d'autres critères et croyances plus subtils et inconscients

Nous limitons notre comportement à quelques bouteilles bien rôdées et si rassurantes.

Je te propose un jeu: lorsque tu remarques une pensée ou une tension dans le corps qui te limite dans quelque chose qui te ferait du bien, laisse-toi goûter à cette nouvelle bouteille.

Il y a plein de trésors dans ta cave.


Quelles peurs sont liées à une maladie particulière?                08.2020

Si un de mes proches est mort lors d'une opération d'appendicite, le même diagnostic réveillera chez moi une peur profonde.

Un véritable choc, qui est souvent décrit comme "tout s'écroule".

Ce type de choc a aussi des répercussions sur le corps, qui retient l'eau dans le but biologique d'assurer la survie à court terme. Ce sont par exemple les œdèmes qui s'installent lors d'une hospitalisation.

Il est important d'accueillir cette peur plutôt que la nier.

Comprendre pourquoi une maladie est perçue comme particulièrement grave, pour la vivre autrement

Et désamorcer la croyance "je vais vivre le même sort que mon proche", pour reprendre son pouvoir dans la maladie.

Et se permettre d'entendre son message, au delà de la peur


En quoi la maladie permet la vie?                08.2020

Si le corps modifie son fonctionnement, c'est bio-logiquement pourque la vie continue. La vie de l'individu, ou celle du clan.

Dans ce but, demandons-nous ce que cherche à faire, symboliquement et inconsciemment, le symptôme.

Produire plus d'acidité pour que l'estomac digère ce gros morceau qui nous fait ruminer - car un morceau bloqué empêche dangereusement de s' alimenter

Laisser proliférer des champignons à un endroit précis du corps. Champignons qui déblayent la matière morte - car tant que le deuil de ce qui n'est plus là n' est pas fait, la vie ne peut pas continuer de manière fluide

Déclencher des douleurs de dents qui empêchent de mordre - car pas le droit, ou nous croyons ne pas être assez forts. Dans les deux cas, mordre serait un danger vital

Prendre du poids, car par exemple nous sentons qu'il faut faire des réserves pour le futur - question de survie.

Si la maladie est une stratégie de survie, pouvons-nous la laisser nous montrer de quel besoin vital elle nous parle?

Nous pouvons ainsi le nourrir en conscience.


Persona     08.2020

Imagine aujourd'hui que tu joues un rôle dans une pièce de théatre.

De même pour tous les gens que tu vas croiser.

Avec ce point de vue, amuse-toi à faire un pas symbolique derrière la scène, et observe le spectacle.

Chez toi et chez les autres, vois-tu l'être derrière le personnage?

Il est même possible de le sentir, et de connecter sans effort

Le coeur sait, pas besoin de réflechir à comment


Les rêves     08.2020

Dans les rêves, c'est une conscience différente qui s'exprime.

Son langage est fait d'émotions et de symboles.

Que symbolise la personne qui vient me visiter en rêve?

Et les objets, les lieux?

Quel est le message du rêve?

Quelle sensation reste au réveil?

Notre inconscient fonctionne effectivement avec les symboles.

Quelle solution symbolique met-il matière, dans le corps, avec une maladie?

Ou un comportement vis-à-vis de la nourriture, la fumée, l'alcool?

Que symbolise le serpent dont j'ai une phobie?

Comprendre et trouver une solution avec sa tête ne suffisent pas: c'est un langage que l'inconscient n'entend pas.

Si je souhaite modifier ce fonctionnement, la bonne voie est d'utiliser son langage à lui: mettre en place un rituel symbolique, ancrer dans la matière une nouvelle solution.

Couper un fil, déposer un poids, modifier une phrase sur une feuille: lorsque le symbole est bien choisi, un acte dans la matière libère l'inconscient.

C'est magique, puissant, transformateur


Comprendre?   08.2020

Parfois, il n'y a pas besoin de comprendre

De mettre des mots

D'expliquer

De trouver le sens précis

Lorsque la vague d'émotion approche sous la surface, qui vibre et se craquèle

S’autoriser à surfer, plonger et goûter jusqu'au bout l'eau salée

Boire la tasse, émerger trempé et tellement vivant

Cristaux fondus qui ont rejoint le courant

Un peu plus entier, de nouveau


Punition ou récompense?           08.2020

C'est frappant à quel point ce fonctionnement peut être ancré en nous

Si je souffre je serai recompensé / je souffre car je dois être puni

Et toutes les nuances qui impliquent de mériter, de devoir, qu'il faut, qu'on ne peut quand même pas.

Lorsqu'une personne réalise que sa maladie est en lien avec des ressentis émotionnels, la notion de "faute" ou de "culpabilité" vient parfois l'accabler.

La punition, de nouveau.

Ou que la guérison doit se mériter- une recompense

Dans mon experience, ce n'est jamais "la faute à" si on tombe malade.

Jamais.

Pas la faute à quelqu'un, pas la mienne.

Sortir du schéma punition/récompense et reprendre son pouvoir.

Pour écouter ce que la maladie vient montrer, accueillir ce qui se joue en moi.

Toucher avec bienveillance à ce qui est juste pour moi, sans chercher une raison ailleurs.


Solution bio-logique         08.2020

Si je me dévalorise dans mes gestes

Si bouger est ressenti comme un danger mortel, et fuire ou attaquer sont inconcevables dans cette situation

Si aucune solution consciente n'est trouvée

Si mon système a la mémoire qu'aucune solution n'est possible

Quoi de plus logique pour mon corps que de figer mes articulations?

Au service se la vie, une solution temporaire pour gagner du temps


A chacun sa solution                    08.2020

Un être humain qui partage ce qui lui pèse n'a pas besoin d'un conseil

Il n'a pas besoin d'une recette, qu'on lui dise quoi faire, comment on ferait à sa place -même s'il le demande.

Si on peut lui offrir écoute, espace, un accueil non jugeant

L'entendre pour qu'il s'entende

Une étincelle peut jaillir, sa propre alchimie oeuvrer et transformer

Le plomb en papillons, la vie qui circule de nouveau

Sa solution, integrée par toutes ses cellules


De l'écaille à la plume                         8.2020

L'écaille protège, au prix d'une certaine rigidité.

Certains dinosaures ont su transformer leurs écailles en plumes.

La même matière, la même structure, un rôle si différent.

Les plumes que tu croises te chuchotent: ce qui protège avec lourdeur peut se transformer en une précieuse ressource

qui permet ton envol

qui te porte à des endroits nouveaux

qui est déjà en toi

De "ce qui me pèse" à "ce qui me porte".

De "à cause de " à "grâce à"

Transformer à la place de supprimer, en écoutant les messages du corps

La magie du vivant


Les accidents, aussi liés aux conflits émotionnels?   8.2020


Hier matin, je roulais en moto et étais absorbé dans mes pensées.

Journée chargée en prévision, un conflit qui bouillonnait.

Et bien évidemment j'ai failli me prendre une voiture qui dépassait sans m'avoir vu.

Lorsque nous vivons un conflit, beaucoup de nos ressources sont consommés dans la recherche d'une solution.

Attention, pensées, même le temps de sommeil est réduit.

Ce sont des périodes où la vigilance est réduite, et un accident peut avoir lieu bien plus facilement.

C'est en ce sens que je vois un lien entre les conflits émotionnels et les accident.

Ce qui est plus surprenant, est que  j'ai pu constater que souvent la partie du corps touchée est symboliquement liée au conflit.

Comme si l'accident était aussi une solution "rapide" - et parfois tragique- à un conflit.

Un os qui se casse et qui oblige à ne plus aller à ce travail dévalorisant

Une coupure au pouce lors d'un conflit tranchant avec sa mère

Une dent qui se brise dans une période où on a envie de mordre mais on ne peut surtout pas

Le même principe fait que les gros conflits de notre vie passent dans l'inconscient et sont pris en charge par le corps à travers une maladie. 

Pour  qu'ils n'occupent pas toutes nos ressources cérébrales trop longtemps, car notre vigilance s'en trouve diminuée. Ce qui biologiquement est un danger.

Et le corps, à travers son langage fait de symboles, essaie de réparer le conflit en modifiant son fonctionnement. De façon parfois légère, parfois tragique, avec une maladie plus ou moins grave. Selon l'intensité du conflit qui bouillonne.


 Remettre l'émotion en mouvement                    08.2020


Une émotion surgit, porte un message, et une fois le message entendu elle part.

Quand je me dis "je n'ai pas le droit de ressentir ça" l'émotion se cristallise.

Et cherche un autre chemin pour que son message soit entendu.

Remettre du mouvement dans ce qui stagne, sans besoin d'utiliser le mental.

Et ce qui doit s'exprimer se manifeste.

Par des larmes, ou des cris et des coups dans un coussin.

Le message devient plus clair, les couches se dissipent.

Le droit de ressentir, sans jugement

Le droit d'être humain


A propos de perspective                                08.2020

Lorsque je ressens de la tristesse

Il y a une partie de moi qui voit cette tristesse

Cette partie qui voit, est-elle triste?

Si la réponse est non, elle peut laisser de l'espace à la tristesse sans devenir la tristesse

Le premier pas pour accueillir toutes mes émotions est là


"Je perds mes cheveux"                                              08.2020

Les cheveux sont particulièrement riches en symboles. Leur chute peut donc être attachée (si si) à beaucoup de ressentis.

Ils ont en commun le thème de fond " valeur/dévalorisation"

Symbole de force, comme la crinière du lion ou les cheveux de Samson. La chute répond à "il est dangereux de montrer ma force,"

Symbole de nos racines. La chute met en matière "je me coupe de mes racines"

Symbole de "nid douillet". Plusieurs animaux préparent le nid avec leurs poils.

La chute est la solution symbolique à " le nid n' est pas prêt". Et explique pourquoi des chutes de cheveux sont souvent vécues autour de l' accouchement

Et encore toute une palette de ressentis et nuances différents selon notre vécu, celui de nos ancêtres, notre système de symboles.


Les rêves           9.8.20

Les rêves

Dans les rêves, c'est une conscience différente qui s'exprime.

Son langage est fait d'émotions et de symboles.

Que symbolise la personne qui vient me visiter en rêve?

Et les objets, les lieux?

Quel est le message du rêve?

Quelle sensation reste au réveil?

Notre inconscient fonctionne effectivement avec les symboles.

Quelle solution symbolique met-il matière, dans le corps, avec une maladie?

Ou un comportement vis-à-vis de la nourriture, la fumée, l'alcool?

Que symbolise le serpent dont j'ai une phobie?

Comprendre et trouver une solution avec sa tête ne suffisent pas: c'est un langage que l'inconscient n'entend pas.

Si je souhaite modifier ce fonctionnement, la bonne voie est d'utiliser son langage à lui: mettre en place un acte symbolique, ancrer dans la matière une nouvelle solution.

Couper un fil, déposer un poids, modifier une phrase sur une feuille: lorsque le symbole est bien choisi, un acte dans la matière libère l'inconscient.

C'est magique, puissant, transformateur



Pour approfondir:

A. Jodorowski et la  Psychomagie: agir plutôt que parler

http://wiki.geneasens.com/dictionnaire/rituels_psychomagiques.html


La Thyroïde                                                                 8.2020


Le temps, pouvons-nous l'influencer?

Le corps a un moyen très efficace pour ralentir/accélérer le temps: modifier le fonctionnement de la thyroïde.

Cette glande règle le rythme du métabolisme, et peut faire fonctionner le corps au ralenti ou en accéléré

Si une situation choquante est ressentie en termes de " ça va trop vite/ pas assez vite pour que je saisisse ce qui est vital",

quoi de plus bio-logique que de modifier la vitesse de fonctionnement du corps, via la thyroïde?

Modification inconsciente, solution parfaite à ce qui est ressenti comme vital.

Comment ce serait, en plus de soigner la thyroïde, de prendre soin du ressenti qui rend malade?

Se limiter à réparer la pièce, ou écouter son message et laisser leur place aux besoins vitaux?


Goûter aux sensations                                           8.2020


Pour organiser un bon repas, la réflexion est indispensable.

Mais lorsque la nourriture est sur la table, c'est le moment des sensations

Les odeurs, les goûts, l'ambiance avec les convives, tout ce qui est présent et imprévisible

Lorsque je vis quelque chose qui me touche et que des sensations viennent, je me laisse vraiment y goûter?

Pour des sensations agréables, la pensée " je veux la garder" me coupe immédiatement de la sensation

Pour des sensations désagréables, vouloir "trop" comprendre, analyser et gérer sont des protections pour ne pas vraiment ressentir

Comment ce serait de ne pas devoir maîtriser?De me laisser traverser par les sensations?

C'est la différence entre lire le menu et goûter au plat. 

Tout maîtriser ou se laisser vivre, surprendre, nourrir?

Au menu: de la place pour mes ressentis, le langage de mon corps, mes besoins


Retour à soi                      7.2020


Il y a des jours où tout est plus lourd et pesant.

Respire et ressens l'air frais qui réveille ton cœur.

Le droit d'être triste

Le droit de reconnecter à ton cœur

Et cet enveloppement qui en jaillit, vibrant de confiance

Partager son poids                 7.2020


" je savais ce qui me travaillait, mais le partager me délivre de son poids"

En écoutant le corps, on peut enfin s'écouter. Et partager son fardeau le rend bien plus léger. Sans besoin de trouver de suite une solution

"Ca se mérite"                                       7.2020                        

L'amour?

La réussite?

Ma place?

S'ils se méritent, je m'impose de travailler dur pour les obtenir. 

De m'épuiser à la tâche - me mettre de côté pour me mettre au centre, finalement. 

De plus, je dois trouver des stratégies pour y arriver.

Qui juge de ce mérite? Selon quels critères?

Si j'ai ces exigences pour moi-même, je les impose automatiquement à mon entourage. Je leur transmets ma blessure.

Et si ce que je crois devoir mériter était déjà là?

Et si je pouvais simplement me l'accorder, le vivre, sans la croyance de devoir prouver que j'en suis digne?

Le prouver à qui?

Je peux choisir de ne plus croire que "ça se mérite". 

Et que "ça se vit"

Le molluscum                          7.2020


Maladie de l'épiderme, qui nous parle d'une séparation.

La partie du corps concernée indique où cette séparation a été ressentie, et donc par quelle partie du corps passait le contact.

Des petites bosses sur la peau, en réaction à ce qui a été ressenti comme de la méchanceté: " on m'envoie des piques".

Et le corps déclenche un processus qui fabrique aussi....des piques.

Souvent la maladie flambe lorsque cette séparation commence à trouver une solution (le malade revoit ce de quoi il a été séparé, par exemple)

C'est une maladie qui touche le plus souvent les enfants. 

Et parfois les enfants peuvent résoudre à travers une maladie un vécu qui leur est propre, ou prendre en charge le vécu d'un parent.

Et si, en plus de traiter la maladie, on pouvait accueillir et alchimiser en conscience le ressenti qui rend malade?

Le poignet                                6.2020                                                                   

L'articulation du poignet permet des gestes fins.

Si elle devient douloureuse ou se retrouve avec une mobilité réduite, la tonalité de fond est "dévalorisation dans le geste fin". 

Ce geste peut être, typiquement, "je récolte les fruits de mon travail". 

Si je vis ce type de conflit, mon poignet peut le prendre en charge en se bloquant.

Car en toute logique, si mon geste n'a pas de valeur, pourquoi continuer? 

Autant m'arrêter, même si consciemment je me dis que je dois continuer.

Lorsque ce qui est juste pour moi et ce qui m'est imposé - ou que je m'impose - ne sont pas alignés, mon corps cherche et trouve une solution.

Ecouter le sens de la maladie me permet d'écouter mes vraies aspirations, ce qui est juste pour moi.

Et de trouver en conscience comment aligner ce qui est juste pour moi et ce qui m'est demandé.

Prise de poids                                                   6.2020


Pourquoi je prends du poids?

Si je vis une situation où je me sens en danger, mon cerveau va automatiquement envoyer au corps le signal de faire des réserves.

C'est un fonctionnement parfaitement bio-logique.

Mais quel danger? Un danger de sécurité vital, réel ou craint.

Ça peut être un manque dans la matière, ou d'affection. 

Ou un danger lié à un besoin de sécurité- le tissu adipeux permettant de se protéger, un isolant naturel.

Si le besoin de faire des réserves est vital, se priver de nourriture pour maigrir renforcera ce sentiment de manque et de danger. 

Et le corps se rattrapera dès qu'il en aura l'occasion, avec la nourriture la plus riche possible. Avec son lot de culpabilité et de dévalorisation de soi.

Comment ce serait d'identifier le besoin qui est inconsciemment... nourri par la prise de poids? Et de le combler autrement, cette fois en conscience?

Ecouter et nourrir ses besoins, plutôt qu'aller contre leur expression biologique. 

S'aimer, plutôt que lutter contre soi-même.

Certaines personnes sont des véritables aimants à tiques. Parfois, uniquement pendant une période de leur vie.

Si une maladie ne vient pas par hasard, c’est aussi le cas, dans mon expérience, de certains parasites comme les poux, les vers, les tiques.

Quel lien peut donc y avoir entre une situation de vie et un parasite?

La tique est un parasite qui s’accroche de façon particulièrement forte à l’épiderme et qui se nourrit du sang de l’hôte.

Elle ne part pas tant qu’elle n’est pas repue.

Ce comportement travaille symboliquement (et bien réellement) un contact non désiré et invasif.

La tique perce les derme, ce qui ajoute la tonalité “atteinte à l'intégrité/souillure"

Elle se nourrit de sang: ceci ajoute la nuance des liens de sang, ou de nos valeurs morales, ou d’autres valeurs...comme de l’argent.

Dans le vécu de la personne touchée, qui s’accroche à qui, à quoi?

En quoi cette relation est vécue comme un parasitage, dans un ressenti d’agression/souillure?

Des relations vécues comme un “parasitage” invitent à voir ce qui s’y joue en profondeur.

Car toute relation parasite/hôte implique deux organismes: si accuser le parasite est facile, en quoi l'hôte a sa part de responsabilité, par exemple en acceptant inconsciemment ce rôle?

Comment en sortir, en agissant sur soi plutôt qu’en voulant changer le “parasite”?

Une piqûre de tique nous invite à cette réflexion.

Le thème est l’autonomie: celle de toutes les personnes impliquées.

Parfois, cette même piqûre de tique transmet la maladie de Lyme (borréliose), une maladie bactérienne.

Une bactérie a parfois comme rôle de travailler un ressenti choquant: elle ne prospère pas sur n’importe quel terrain, mais seulement chez certaines personnes, à certains moments.

Quel ressenti est en jeu, dans cette maladie? Que fait-elle, exactement?

Suite à la morsure, un érythème particulier se développe- un érythème migrant.

C’est une tâche rouge qui apparaît sur la peau (pas forcément à l’endroit de la piqûre) et qui se déplace. 

Une grande fatigue est un symptôme courant, ainsi que de la fièvre.

Si la maladie n’est pas traitée, des atteintes articulaires, musculaires et cardiaques peuvent se développer sur le long terme.

L'érythème  migrant est particulièrement intéressant, car c’est un symptôme spécifique à cette maladie.

Maladie qui est souvent contractée lorsque la personne est en déplacement.

Dans la forêt, bien sûr, mais le plus souvent loin de chez elle, un déplacement de l’ordre de la “migration” - même temporaire.

Une bactérie indique un ressenti de dévalorisation, l'épiderme de contact/séparation.

Nous pouvons en retirer la phrase, en tenant compte du ressenti de parasitage lié à la tique: “dévalorisation dans le contact/séparation lors d’un déplacement, dans une tonalité de parasitage”

Les symptômes à long terme codent un ressenti d’impuissance (muscles) de dévalorisation dans le geste (articulations), d’un lien avec le foyer (le cœur).

Tous ces mots rappellent de façon frappante le thème de la migration.

Une maladie de Lyme nous invite à se connecter au ressenti d’un choc traumatique, vécu dans l’isolement,  ayant précédé l’infection.

Nommer et laisser à nouveau circuler les ressentis cristallisés pour que le corps puisse achever son travail de réparation.


Bio-logique                                                                7.2020


Si je reste trop au soleil, ma peau flambe et me fait clairement comprendre de ne pas y retourner - en attendant qu'elle bronze, et donc qu'elle s'adapte à l'environnement.

Si j'utilise un marteau tous les jours, ma peau au point de contact va faire mal - mollo avec le marteau !- puis s'épaissir et fabriquer des callosités, aussi une adaptation à son environnement.

Dans tous ces cas, le corps envoie un message très clair, puis s'adapte.

Et si chaque maladie était un message du corps, voir une adaptation réelle ou symbolique à son environnement ?

Par exemple, le cerveau ne distingue pas entre une nourriture et une situation nauséabondes.

Et le corps peut réagir de la même façon dans les deux cas. Une solution dans la matière, si le cerveau n'en trouve pas une.

Comment entendre le message de la maladie? 

Se limiter à la combattre, ou lui permettre de nous guider dans la transformation de ce qui nous rend malades?

Choisissons-nous de voir notre corps comme un vaisseau sans défense, en danger permanent et victime de son environnement?

Ou comme le résultat de milliers d'années d'évolution, et parfaitement capable de s'adapter à son environnement changeant?

Un endroit en moi que je n'ose pas aller voir               07.2020


Je sens un endroit où je n'ose pas poser mon regard

La peur surgit à la seule idée. Peur de....?

Me forcer à y aller nourrit cette peur, flamme qui flambe.

C'est comme si une partie de moi était si noire, si gluante. Impossible à accepter, et donc à cacher à tout prix. 

Inacceptable selon qui? Est-ce vrai? 

Est-ce mon image qui est en danger?

Peur de....?

Au bon moment, je me sentirai assez en sécurité pour ouvrir cette petite porte. 

Et accueillir avec amour le petit oisillon que je croyais effroyable vautour.

De nouveau entier, chaque partie de moi retrouvée.

Les allergies                               04.2020                                     

Notre système immunitaire est très perfectionné. 

Alors pourquoi réagit-il contre des pollens qui sont objectivement inoffensifs?

A un moment précis de notre vie, ce pollen était présent lors d'un choc émotionnel. 

Notre inconscient fait le lien pollen-situation choquante. 

Et le corps le traduit dans la matière, en se battant contre ce pollen désormais considéré comme dangereux.

Ou ces protéines de chat, ces acariens, cette poussière ou ces fraises.

Le sens biologique est clairement d'éviter de se rapprocher de nouveau à ce qui est assimilé à une situation douloureuse et ingérable.

Un entretien de décodage permet d'explorer ce qui se joue pour la personne dans son allergie. Et peut-être de faire réaliser au corps que cet allergène n'et plus dangereux. 

Parfois, c'est ce que l'allergène symbolise qui fait réagir le corps. 

Par exemple la poussière comme symbole de la mort, ou le pollen de bouleau pour ...le boulot (si si). 

Comment ce serait de mettre de la lumière sur un fonctionnement que tu peux désormais poser?

"Il n'y a qu'un sens, le toucher"                 6.2020

                                                                 


De qui je me sens séparé?

Intellectuellement, je peux me dire que ce n'est pas si grave. Y trouver plein de bonnes raisons et d'explications.

En même temps, l'animal social que je suis a appris qu'être séparé de mon clan est un danger pour ma survie. Le corps le vit de cette façon.

Si le corps vit un ressenti de danger vital, et que l'intellect n'arrive pas à trouver une solution, c'est une maladie qui peut venir prendre en charge la problématique.

Le contact passe par la peau, c'est donc elle qui va se modifier pour combler ce manque de contact.

Que dit ma peau? Est-elle irritée, épaissie, squameuse, sèche, brûlante? Un eczéma, psoriasis, urticaire?

Je garde à l'esprit que le symptôme, la maladie cherchent à résoudre le ressenti. 

Depuis là, il est possible d'explorer ce qui se joue dans la maladie.


Les allergies (suite)                               6.2020

                                                 


Mon corps réagit à un pollen, car il l'a associé à quelque chose de dangereux.

Mais pourquoi ce sont uniquement les yeux, le nez, ou la peau qui réagissent? Le système immunitaire devrait avoir la même réaction dans tout le corps pour le même allergène.

Pour y répondre, je regarde ce que fait la maladie.

Quelles nuances du ressenti choquant sont exprimées par le symptôme? 

Si les yeux gonflent et pleurent, elle me dit "le ressenti est lié à ce qui n'est plus vu"

Si le nez coule et éternue, elle me dit "le ressenti est lié à une odeur, un parfum. Ou il y a une tonalité de danger qui rôde dans l'air."

Si la peau flambe, elle me dit "le ressenti est lié à un contact physique". Selon la zone touchée, la nuance de ce contact sera encore différente.

Et si plutôt qu'étouffer cette maladie je l'écoutais? 

Si elle me montrait le chemin de quelque chose qui n'est pas réglé dans mon histoire, et qui finalement me travaille toujours? Au point de me rendre physiquement malade?

Prendre sous son aile

                                                                                   25.5.20


Une épaule qui fait mal, qui ne bouge plus comme avant.

Le geste est empêché, mais pourquoi?

Ce qui touche aux articulations nous parle de dévalorisation, d'un "geste" que nous n'arrivons pas à faire comme nous le souhaitons.

Pour l'inconscient, autant ne même plus essayer. 

Et le corps prend en charge ce ressenti, dans la matière. L'épaule se bloque, voir se casse "par accident".

L'épaule a parfois, dans mon expérience, la nuance particulière de "je n'arrive pas à prendre sous mon aile". 

Ca peut être par rapport à un enfant, ou à une personne proche. 

Le symptôme nous donne une piste précieuse pour que la personne puisse être accompagnée et retrouver ce qui la rend malade. 

Et trouver une autre solution en toute conscience.

De quoi as-tu besoin, maintenant?


De quoi a besoin le vivant en toi?


De sécurité matérielle ?

       

Recevoir ce qui est nécessaire à la vie,    éliminer ce qui est poison?

De protection ?

          Face aux attaques, menaces, souillures?

De force? 

          Valeur, puissance, solidité pour tenir

          dans un combat?

De lien?

           Contact ou bonne distance, avec tes 

           proches et ton territoire?

Fonctionnements fondamentaux

           notre biologie solutionne ce qui est vital    

           dans ces tonalités.

Ressenti concret ou symbolique, avec toutes les nuances du vivant

         Que fait ta maladie?