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#Les 5 blessures émotionnelles sont des schémas affectifs profonds formés le plus souvent pendant l’enfance. Ils se manifestent ensuite par des réactions, des croyances et des comportements qui influencent nos relations, notre estime de soi et notre bien être quotidien.
Comprendre ces blessures permet d’identifier des dynamiques répétitives et d’engager un travail de guérison conscient.
💔La blessure du rejèt
Elle touche à notre sentiment d’existence même : la peur de ne pas être accepté, aimé ou reconnu pour ce que l’on est.
Cette blessure s’installe généralement tôt dans l’enfance, parfois dès les premiers mois, lorsqu’un enfant perçoit – à tort ou à raison – un manque de présence, d’attention ou d’accueil inconditionnel de la part d'une figure importante pour lui.
Origines et formation :
Elle peut naître d’expériences variées : un parent physiquement absent ou émotionnellement distant, des paroles blessantes répétées, ou encore un environnement où l’enfant a senti qu’il devait se conformer pour être accepté. Il est important de noter que ce vécu est subjectif : deux enfants dans la même famille peuvent interpréter une situation très différemment.
Manifestations possibles :
À l’âge adulte, la blessure du rejet peut se traduire par :
• Une tendance à se retirer ou à s’isoler par peur d’être jugé ou abandonné.
• Des difficultés à exprimer ses besoins ou à occuper sa place.
• Une hypersensibilité aux critiques ou aux signes de désintérêt.
• Un perfectionnisme excessif pour éviter tout risque de rejet.
Physiquement, certaines personnes rapportent aussi des tensions chroniques, une respiration courte ou un état de vigilance quasi permanent.
Pistes d’apaisement et de guérison :
La première étape consiste à reconnaître cette blessure avec bienveillance, sans culpabiliser ni se juger.
Parmi les approches aidantes :
• Le travail d’introspection : tenir un journal émotionnel pour identifier les situations qui réactivent la blessure.
• Les pratiques corporelles et respiratoires pour apaiser le système nerveux et rétablir un sentiment de sécurité intérieure.
• Les thérapies relationnelles ou de soutien (psychothérapie, coaching, groupes de parole) qui permettent de vivre des expériences d’acceptation et de reconnaissance.
• Les affirmations positives et la visualisation, qui réparent peu à peu l’image de soi.
💔 La blessure de l’abandon
Elle se déclenche généralement lorsque la figure d’attachement (parent, proche) est absente physiquement ou émotionnellement, laissant l’enfant avec la sensation d’être laissé seul.
Elle n’est pas uniquement liée à des séparations visibles ; elle peut aussi apparaître si l’enfant sent que la présence émotionnelle, l’écoute ou la disponibilité affective ne sont pas suffisantes pour répondre à ses besoins de sécurité et de réconfort.
Manifestations dans la vie adulte :
• Peur intense de la solitude et recherche constante de lien.
• Dépendance affective : besoin de réassurance fréquente, difficulté à être seul.
• Tendance à se suradapter pour garder les autres près de soi.
• Sensibilité exacerbée aux signes de désintérêt ou de distance.
• Relations marquées par l’anxiété de séparation, alternant attachement fort et peur de perdre. Comportements types
• S’entourer en permanence (amis, partenaires, collègues) pour éviter la solitude.
• Tolérer des situations ou relations insatisfaisantes par peur de l’abandon.
• Donner beaucoup, parfois au détriment de soi, pour s’assurer de la présence des autres.
• Se sentir facilement rejeté si l’autre prend de la distance ou change de comportement.
Exemples concrets :
• Un adulte qui, dans une relation amoureuse, s’inquiète dès que son partenaire tarde à répondre à un message.
• Une personne qui multiplie les activités ou rencontres pour éviter les moments seule.
• Un collaborateur qui se surinvestit dans son travail pour être indispensable à son équipe, par peur d’être mis à l’écart.
Pistes de guérison :
• Apprendre à cultiver la présence à soi, à nourrir son propre espace intérieur.
• Renforcer son autonomie émotionnelle en développant des activités qui procurent du plaisir indépendamment des autres.
• Travailler l’estime personnelle pour comprendre que l’on est complet et digne d’amour, même seul.
• Pratiquer des techniques de recentrage (méditation, respiration consciente) pour apaiser l’anxiété de séparation.
💔La blessure de l’humiliation
Elle se forme généralement dans l’enfance, souvent à travers des situations où l’enfant se sent rabaissé, gêné ou ridiculisé.
Ce type d’expériences peut laisser une empreinte émotionnelle profonde, influençant la manière dont la personne se perçoit et interagit avec les autres. Comprendre cette blessure, c’est se donner la possibilité de retrouver l’estime de soi et d’établir des relations plus équilibrées.
Origines et causes fréquentes :
La blessure de l’humiliation prend souvent racine dans :
Des moqueries ou critiques répétées.
Une éducation où la honte est utilisée comme outil de correction.
Des situations où les besoins ou émotions de l’enfant sont tournés en dérision.
Des comparaisons humiliantes avec d’autres enfants ou adultes.
Dans la vision de Lise Bourbeau, cette blessure amène souvent à porter un masque du “masochiste”, c’est-à-dire une tendance à se surcharger, se sacrifier ou s’oublier pour éviter toute situation qui pourrait ramener à cette douleur.
Comportements typiques à l’âge adulte :
Une personne marquée par la blessure de l’humiliation peut :
Se sentir facilement gênée ou honteuse, même sans raison objective.
Redouter le jugement des autres.
Se sur-responsabiliser, en essayant de “mériter” sa place ou son affection.
S’oublier pour éviter toute situation de honte ou de rejet.
S’autocritiquer sévèrement et manquer d’indulgence envers soi-même.
Exemples concrets :
Dans un environnement professionnel : éviter de prendre la parole en réunion par peur de dire quelque chose de “ridicule”.
Dans un couple : accepter des comportements irrespectueux pour éviter les conflits.
Dans la vie sociale : se retenir de partager ses opinions ou ses succès pour ne pas “faire trop”.
Clés pour apaiser et transformer cette blessure :
1.Travailler l’estime de soi : noter chaque jour ses qualités, réussites et petites victoires.
2. Pratiquer l’auto-compassion : se parler avec bienveillance, comme à un ami.
3 .Mettre des limites claires : apprendre à dire non sans culpabilité.
4.Thérapies de libération émotionnelle : EFT, hypnose, sophrologie ou soins énergétiques.
5. Exercices corporels : yoga, danse ou sport, pour réhabiter son corps avec fierté.
💔La blessure de la trahison
Elle se manifeste généralement après un sentiment de trahison émotionnelle, relationnelle ou morale.
Cette blessure touche particulièrement la capacité à faire confiance et à lâcher prise, et peut influencer fortement la vie affective et professionnelle.
Origines possibles :
• Expériences précoces où l’enfant a perçu qu’un parent ou une figure d’autorité ne tenait pas ses promesses.
• Situations de mensonge ou de manipulation.
• Ruptures affectives imprévues ou sentiment de tromperie.
Signes caractéristiques :
• Besoin de contrôle élevé dans les relations.
• Difficulté à déléguer ou à s’abandonner à la confiance.
• Colère rapide lorsqu’une promesse n’est pas respectée.
• Vigilance accrue face à l’incohérence entre paroles et actes.
Exemples concrets :
• Un enfant qui voit l’un de ses parents rompre un engagement important peut développer, adulte, une vigilance extrême.
• Une personne qui a vécu une infidélité dans un couple peut, même après la relation, rester sur ses gardes avec ses nouveaux partenaires. Conséquences émotionnelles et comportementales
• Hypercontrôle pour éviter toute nouvelle trahison.
• Suspicion excessive, parfois sans fondement réel.
• Besoin de prouver sa valeur pour éviter d’être trompé ou remplacé.
• Peur profonde de l’abandon déguisée en méfiance.
Clés de transformation :
1. Reconnaître la blessure et accepter que la confiance a été entamée.
2. Apprendre à déléguer progressivement dans des environnements sécurisants.
3. Exprimer ses besoins clairement pour éviter les malentendus.
4. Travailler sur le lâcher-prise par des pratiques comme la méditation ou la pleine conscience.
5. Se reconnecter à la confiance en soi, base de toute confiance extérieure.
💔La blessure de l’injustice
Les personnes qui en souffrent ont généralement besoin de prouver leur valeur en étant irréprochables, ce qui peut engendrer une grande pression intérieure.
Origines possibles :
• Enfance marquée par un manque de reconnaissance émotionnelle.
• Parents ou figures d’autorité très exigeants ou critiques.
• Comparaisons fréquentes avec des frères, sœurs ou camarades.
• Incohérences entre les discours et les actes des adultes, créant un sentiment d’injustice.
Signes caractéristiques :
• Perfectionnisme et auto-exigence élevés.
• Difficulté à exprimer ses émotions, tendance à se montrer « fort ».
• Sensibilité exacerbée aux injustices, même mineures.
• Rigidité dans les règles ou les principes.
Exemples concrets :
• Un enfant dont les efforts scolaires ne sont pas reconnus et qui, adulte, redouble d’efforts pour être irréprochable.
• Un salarié qui ressent de la frustration profonde lorsqu’une promotion est attribuée à quelqu’un perçu comme moins méritant.
Conséquences émotionnelles et comportementales :
• Stress chronique lié à la peur de l’erreur.
• Difficulté à accepter l’imperfection chez soi et chez les autres.
• Manque de souplesse face aux changements ou aux imprévus.
• Auto-jugement sévère et faible tolérance à l’échec.
Clés de transformation :
1. Reconnaître la blessure et accepter que la perfection n’existe pas.
2. Apprendre à valoriser les efforts plutôt que les résultats.
3. Développer la compassion envers soi-même, en s’autorisant l’erreur.
4. Pratiquer la souplesse émotionnelle grâce à des exercices de lâcher-prise.
5. Rééquilibrer les attentes en différenciant l’exigence constructive de l’auto sabotage.
Elles sont des traces d’expériences qui ont façonné votre manière d’aimer, de vous protéger et d’entrer en relation.
Les reconnaître n’est pas se résigner : c’est reprendre la main. Quand vous mettez de la conscience sur vos réactions, vous cessez peu à peu d’agir en pilotage automatique et vous retrouvez votre pouvoir de choix.
derrière l’abandon, la capacité à tisser des liens profonds 🤝
derrière le rejet, la faculté d’affirmation de soi 🌞
derrière l’humiliation, l’humour et l’humilité juste 🙂
derrière la trahison, la loyauté envers ses valeurs 🛡
derrière l’injustice, le sens de l’équité et des limites saines.⚖
Vous ne les avez pas « par hasard » : elles deviennent un territoire d’apprentissage. En les apprivoisant, elles cessent d’être des freins et se transforment en ressources de maturité.
Observer sans juger : repérez vos déclencheurs (situations, mots, attitudes). Nommez ce que vous ressentez.
Ralentir la réaction : respirez, mettez un temps entre le stimulus et la réponse.
Réparer en douceur : offrez-vous ce qui a manqué (sécurité, validation, limites).
Demander du soutien : un cadre thérapeutique aide à dénouer les schémas anciens et à installer des réponses plus justes.
Pratiquer la cohérence : de petites actions répétées valent mieux que de grands élans ponctuels.
Se libérer ne veut pas dire « ne plus jamais être touché ». Cela signifie être libre de choisir une réponse alignée, plutôt que de rejouer une ancienne scène. Votre histoire ne vous définit pas : elle vous enseigne.
✨Si vous sentez que ces lignes résonnent et que vous souhaitez un #accompagnement pour transformer ces blessures en appuis solides, je vous accueille avec bienveillance.
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