PARC DE LA PLAGE JACQUES-CARTIER
Merci Andrée P. Boucher pour ce paradis !
Mise a jour le 10 juillet 2025d
PARC DE LA PLAGE JACQUES-CARTIER
Merci Andrée P. Boucher pour ce paradis !
Mise a jour le 10 juillet 2025d
Situé sur les rives du St-Laurent, dans l'arondissement Cap-Rouge et Ste-Foy de la ville de Québec, le Parc de la Plage Jacques-Cartier offre une piste de 2,5 kilomètres exclusivement dédiée aux marcheurs. La plage elle-même, les sous-bois, les endroits aménagés de tables et de bancs, sont tous propices à la tranquilité et à l'observation de la faune aquatique.
Les ami(e)s du Parc
Raymond Allard - Jean-Guy Caron - Nicole Déry - Solange - Gisèle - Jacques Readman - Hélène Boulet - Benoit Gailloux - René Loranger - Gisèle Gamache - Louise Cloutier, Anne-Marie Blouin Paradis et leurs amies - Roland et Maurice Métivier - Robert "Bob" Guay et Donalda Briand - G. Lahaie - Bernard Landry - John Vasil - Jacques Readman - Les dames du bosquet: Henriette Laliberté, Danielle Rinfret, Georgette Doucet, Marielle Dufour, Yolande Dumont, Thérèse Ouellet, Edith, Lucie - Marlene Noel - Gilles et Mimi - Bernard Bleau - Pierre Lefebvre - Adrienne Bouchard - Michel Potvin - Raymond Boucher et Suzanne Boulet - Jean Bujold et Johanne Vincent - M. et Mme. Gilbert - Georges et Murielle Carrier - Denise Dionne - Rachel Després - Nicole - Jeanne-Mance - Jacqueline Couture - Agathe Matheson - Paul Gendron - J. Perreault - Henri Desmeules et sa conjointe Lise Plamondon - Réjeanne Canuel - Madeleine Brie - Nicole Lehouiller - Louise Larouche - Chantale Devarennes - André Matte et Lise Pamerleau - André - Mado et Jacques – Katya – Réjean Bélanger – Henri et Danielle Pinsonneault - Roselyne Litalien - Micheline Auger - Jacqueline Blais - Yolande Fortier - Thérèse Canuel et tous les autres dont je ne connais pas les noms mais seulement les visages et les bonjours ...
Des gens qui y ont travaillé / y travaillent
Patrick Dorval au casse-croûte, Réal Sansfaçon à l'entretien, Odette, Antoine
Les disparu(e)s
Marcel Robitaille (1920 / 24-3-2003) époux de Irène Leclerc
Jeane Boulet (1949 / 21-5-2003) épouse de Raymond Allard (1940-2024)
Jacques Audet (1940 / 3-5-2004) époux de Ghislaine Levesque
André Dubois (1937 / 4-8-2006) - Un visiteur fréquent au "bosquet"
De Verchères Mercier ( -4-12-2006) Chroniqueur musical à CHRC pendant des années
Marie Gabrielle Tremblay (1934 / 3-4-2007) - Une amoureuse de la Plage. Elle se tenait toujours près du "bosquet".
Marcel Bouchard (1933 - 2008)
Marcel Sirois (1932 - 2009) conjoint de Denise Dionne (1925-2020)
Albini Morin (1941-2013)
Eddy Arseneault (1933-2013) Le plus régulier d'entre-nous pour la marche du matin pendant des années. Reposes-toi bien Eddy !
Bernard Landry, notaire (1933-2015)
Françoise Drolet Mercier ( -2017)
Jean Ducharme (-2018)
Jeanne Hould (1924-2018) épouse de Jean-Claude Nadeau (1924-2014)
André Matte (1932-2020) Un amant de la Plage. Tu vas nous manquer André. Reposes-toi bien !
Suzanne Boulet épouse (1940-2021) de Raymond Boucher
Yolande Dumont (1933-2021)
Jean-Guy Caron (1937-2021) Un régulier pendant des années de la marche du matin.
Benoît Gailloux (1936-2022) Un régulier pendant des années de la marche du matin et un bon ami. Salut Benoît !
Maurice Métivier (1934-2022) - Frère de de Roland
Roland Métivier (1927-2022) Notre kayakiste et grand sportif - Frère de Maurice
Madeleine Brie ( 1929-2023)
Paul Gendron (1936-2023) Un autre régulier de la marche du matin
Jacques Trempe (1920-2023) un cousin éloigné et son épouse Marielle Périgny (1936-2021)
Dr. Henri Desmeules (1938-2023)
Robert "Bob" Guay (1929-2024)
Danielle Rinfret (1926-2024)
Roselyne L'Italien (1952-2024)
Raymond Allard (1940-2024) époux de Jeane Bouket (1939-2003)
Jean Lamarre "Monsieur Jean" (1927-2025)
Un mot pour les oubliés
Avant qu'il y ait un Parc public à la Plage Jacques-Cartier, il y avait des résidents. Ceux-ci ont été expropriés.
Il ne m'appartient pas ici de refaire le débat politique sur la justification ou non de cette expropriation.
Je dois cependant souligner toute la peine, la douleur et l'amertume de ces gens qui ont dû quitter ce site enchanteur au profit du public. Lorsque vous êtes au Parc, prenez une minute pour penser à eux.
Message et photos de M. Marc Audet. secrétaire-trésorier de l'Association des propriétaires de la Plage.
En fait, je vous écrivais pour répondre au courrier-réponse que vous m'avez envoyé. Je ne croyais pas avoir une réponse si rapide, ni même avoir une réponse, tout court. Je me disais que mon intérêt d'ex-résident avait peu à voir avec votre intérêt d'utilisateur du parc de la plage. C'était mal vous connaître...
J'ai été très touché de votre message; que vous ayez eu une pensée pour les anciens résidents me montre que vous avez bien attrapé le virus. Moi, j'en ai été imprégné pendant 19 ans, avec ma famille. Pourtant, j'étais un résident jeune et récent! Plus de la moitié des 80 résidents y étaient depuis plus d'une génération! Il y a même eu des pépés qui se rappelaient leurs activités d'enfants et d'ados, sur la plage!
J'y ai "élevé" mes enfants, de leur naissance à leur adolescence avancée, et jamais ils n'ont rechigné à laisser la maison de ville (à Ste-Foy) pour "aller au chalet", dès la fonte des neiges; nous revenions en ville quand la neige nous chassait de nouveau. Les dernières années, j'y vivais moi-même toute l'année, pendant quelques mois, tout seul avec un autre résident à l'autre bout de la plage. Je voyageais à pied: monter la côte le matin et la redescendre le soir! J'étais en forme!
Votre sensibilité évidente au charme de la plage et du fleuve vous permettra de comprendre comment il a été difficile pour nous de faire nos paquets, nous tous les résidents. Et vous comprendrez aussi pourquoi j'ai été si longtemps incapable de retourner voir ce qui étais advenu de mon coin. Vous étiez assis dimanche dans mon secteur, que nous appelions le "bocage". Mon chalet était directement en arrière du chène croche qu'on voit sur les photos; la cour jouxtait à la grande pierre appuyée au cap et ma grande galerie arrière avait comme parasol le magnifique frène qui est encore bien debout et que j'ai retouché dimanche pour lui parler comme je le faisais chaque jour. La plage, le fleuve, l'ombre des grands arbres, le calme, c'était pour moi, et tous les autres, une sorte d'anti-dépresseur. Je crois que c'est devenu aussi celui des marcheurs du parc, comme vous.
Vous comprendrez facilement pourquoi le départ a été un drame pour tout le monde, particulièrement pour plusieurs vieilles personnes dont le petit chalet était le seul bien qu'ils avaient. Je me souviens particulièrement d'un monsieur de plus de soixante ans, qui vivait en ville, à Limoilou, dans un petit trois pièce loué, chichement, et qui ne vivait que pour les journées où il allait s'installer sur sa petite galerie, devant le fleuve. La journée où la machinerie à mis sa cabane par terre, il en a fait une crise cardiaque!
Personnellement j'ai été le tout dernier à partir: le lendemain les machines démolissait les trois derniers chalets, dont le mien. Je n'y étais jamais retourné depuis. Nous en avons beaucoup voulu à Madame Boucher; certains ne lui ont pas encore pardonné, ce dont elle doit se foutre totalement d'ailleurs. C'est que les arguments utilisés dans les discours de l'époque n'étaient pas toujours intéressants pour nous. On nous a fait parfois passer pour des usurpateurs des droits des Fidéens; le plus drôle, c'est que nous étions plusieurs à être justement des Fidéens déjà! Mais la majorité des gens étaient de petites gens qui entretenaient leur petit trésor avec amour, passion même.
Bien sûr, plusieurs chalets étaient plus ou moins... des chalets; ça allait avec les moyens qu'ils avaient! d'autres avaient beaucoup investi de temps, d'énergie et d'argent pour les faire beaux, pour améliorer la plage, et personne n'a jamais empêché les visiteurs de se promener, de nous jaser... Ça aurait pu continuer comme ça... peut-être!
Je voudrais vous parler des fêtes que nous faisions, de la vie de village qui y régnait... mais mon courriel est déjà volumineux. Je vous laisse donc sur ce que je viens de vous écrire. Je pourrai continuer de vous en raconter, si vous voulez, car comme secrétaire de l'association, j'ai eu connaissance privilégiée de bien des choses, j'ai pu entendre toutes sortes d'histoires...
Une autre fois peut-être!
Au plaisir,
Marc Audet