👉Les usagers sont exposés à des conseils nutritionnels non encadrés, parfois dangereux ;
👉Aucun organe n’est habilité à traiter les conflits ou dérives professionnelles ;
👉Les diététiciens manquent de reconnaissance dans les parcours de soins et auprès des institutions ;
C'est un organisme de droit public chargé de missions d’intérêt général. Il permet de :
Encadrer l’exercice de la profession et garantir le respect de règles déontologiques ;
Tenir à jour le registre des professionnels autorisés à exercer ;
Protéger les usagers en traitant les signalements et manquements ;
Représenter la profession auprès des pouvoirs publics ;
Participer à l’organisation des soins et à la définition des politiques de santé.
Plusieurs pays disposent déjà d’un ordre ou d’un système équivalent pour les diététiciens :
🇨🇦 Canada : Ordre des diététistes du Québec
🇧🇪 Belgique : reconnaissance encadrée par les commissions médicales
🇨🇭 Suisse : encadrement fédéral avec surveillance cantonale
La France, pourtant pionnière dans les politiques nutritionnelles, accuse un retard dans la structuration de la profession.
Il est important de lever les idées reçues :
Un ordre n’est pas un syndicat : il ne défend pas des intérêts revendicatifs.
Un ordre ne fixe pas les tarifs.
Un ordre n’exclut pas les structures existantes : il vient en appui, en complément.
Renforcer la qualité et la sécurité des prises en charge ;
Clarifier le rôle des diététiciens dans le système de santé ;
Donner à la profession les moyens de se faire entendre et de contribuer activement aux politiques de santé publique.
La création d’un ordre des diététiciens est une nécessité pour mieux protéger les usagers, valoriser les compétences des professionnels et renforcer la qualité des soins nutritionnels.