Elliott Erwitt, photographe Américain né à Paris en 1928, est un observateur vif et espiègle de la vie quotidienne.

On trouve parmi ses sujets de prédilection les enfants, les chiens, la plage, la politique et les célébrités. Témoin des grands événements du vingtième siècle, ce maître de l’instant est aussi un infatigable homme d’esprit ; il est un humoriste subtil et poétique dont le travail mélange satire et mélancolie. 

Ralph Gibson, photographe américain encore trop méconnu en Europe, demeure un virtuose. Il manie l'art du cadrage et de la composition à la perfection, allant jusqu'à dépasser le réel, surpasser la réalité, pour pénétrer et investir le monde de l'abstraction et du songe. Une abstraction déroutante, polysémique et anticonformiste, créatrice par là-même, d'une signature visuelle singulière, symbole d'un univers mental identifiable.

Ernst Haas était un photographe américano-autrichien influent connu pour produire des photos en couleur à une époque où il était considéré comme inférieur au noir et blanc. Son utilisation innovante de la vitesse d'obturation a ajouté un effet flou à ses images, créant une sensation de mouvement unique. 

Ernst Haas, malgré le caractère strictement novateur de sa photographie, n’a pas vraiment été retenu par l’histoire. 

Saul LEITER, photographe américain, a la capacité de créer de l’abstrait avec le contenu de la ville, toujours avec une certaine forme de retrait, comme s’il mettait de la distance entre lui, et par la même occasion le spectateur, avec ce qu’il photographie.

Il utilise aussi le vide dans ses images, ce qui, allié à la succession des plans superposés, crée une forme de mystère. Sont aussi présents le flou, la buée et l’anonymat des passants.

La photographie de Michael Kenna est une célébration de la nature dans ce qu’elle a d’immuable ou de toujours recommencé : la mer, les arbres, les nuages... Lorsque l’architecture et les constructions humaines s’invitent dans ses images, c’est dans une telle symbiose avec les paysages qu’elles semblent en faire naturellement partie. La seule présence serait celle de l’observateur, du photographe, et de son regard posé sur la beauté du monde. 

Ce point de vue donne aux photographies de Kenna une qualité méditative, hors du temps, qui les rend universelles. 

Ansel Adams est un photographe américain, connu pour ses photographies en noir et blanc de l'Ouest américain, notamment dans la Sierra Nevada, et plus particulièrement du parc national de Yosemite.

En collaboration avec Fred Archer, Adams développa le zone system, procédé qui permet de déterminer l'exposition correcte ainsi que l'ajustement du contrastes sur le tirage final. La profondeur et la clarté qui en résultent sont la marque de fabrique des photographies d'Ansel Adams et de ceux à qui il a enseigné la technique.

Serge Najjar est un orfèvre de la ville, nous dévoilant ses multiples potentiels géométriques.

L’ œil photographique de l'artiste se focalise sur le rapport aux matières et à toute l’histoire de l’art moderne et de l’abstraction géométrique. Car pour instinctif qu’il soit, son regard nous permet de revisiter notre monde contemporain à l’échelle des hommes qui apparaissent et humanisent les architectures utopiques ou écrasantes. 

Fan Ho a utilisé l'ombre et la lumière ainsi que le contre-jour pour sublimer le drame et l'atmosphère à ses images monochromes. 

Il a la capacité de manipuler la géométrie pour attirer l'attention du publics sur le sujet, la «Star» de sa photographie.
Fan Ho expliquait que pour lui, la patience était un élément important.  

Gilbert Garcin, photographe français né en 1929, est une révélation dans l’univers de la photographie. S’attachant à la technique du photomontage, il crée Mister G., sorte de double de l’artiste. À la fois théâtre illusionniste et haïku photographique, son œuvre, d’une puissance poétique sans équivalent dans l’histoire de la photographie, et d’une virtuosité graphique confondante, déploie une forme visuelle de fables philosophiques qui exercent un pouvoir d’attraction universel. 

Alexander Yakovlev est un photographe russe largement acclamé pour ses remarquables portraits de danse. Son travail capture le mouvement et la grâce des danseurs d'une manière unique et dynamique, et lui a valu d'être reconnu comme l'un des principaux photographes dans le domaine.

L'une des caractéristiques déterminantes de la photographie de Yakovlev est son utilisation de la farine pour améliorer le dynamisme de ses images. Il l'intègre soigneusement dans ses compositions, l'utilisant pour créer une impression de mouvement et figer dans le temps les détails les plus éphémères du mouvement des danseurs.