Elliott ERWITT, Ralph GIBSON, Ernst HAAS, et beaucoup d'autres ...
Reconnu pour ses images cinématiques mémorables, Peter Lindbergh est reconnu comme l’un des photographes contemporains les plus influents. Né à Lezno (Pologne) en 1944, il passe son enfance à Duisburg (Rhénanie du Nord-Westphalie). Il est décédé le 3 septembre 2019 à Paris.
Son approche humaniste et son idéalisation de la femme le distinguent des autres photographes car il privilégie l'âme et la personnalité. Il a radicalement changé les normes de la photographie de mode en période de retouches excessives, considérant qu'il y a autre chose qui rend une personne intéressante, au-delà de son âge. "Cela devrait être la responsabilité des photographes aujourd'hui de libérer les femmes, et finalement tout le monde, de la terreur de la jeunesse et de la perfection". Sa vision singulière les présente à l'état pur, "en toute honnêteté" , en évitant tous les stéréotypes car il privilégie un visage presque sans maquillage, dans un nu qui met en valeur l'authenticité et la beauté naturelle de ses femmes.
Le photographe et cinéaste américain d’origine suisse s’est éteint le 9 septembre 2019 à l’âge de 94 ans. Dernier monument de la génération Beat, il aura transfiguré la manière de regarder les Etats-Unis avec son chef-d’oeuvre «les Américains».
Avec son livre les Américains, la face de la photographie a été changée. Elle s’est émancipée de son rôle commercial ou de propagande. Elle est devenue une exploration narrative et introspective. Elle s’est nimbée d’une aura existentialiste.
Il y a un avant et un après les 83 photographies de cet immense livre.
Francesca Woodman est née en 1958 dans le Colorado. Elle se suicide en 1981 à l'âge de 22 ans, en se défenestrant de son appartement new-yorkais.
Elle est devenue célèbre pour ses œuvres en noir et blanc, dans lesquelles elle a utilisé sa propre image ou celle d'amis et de connaissances. Beaucoup de ses photographies montrent de jeunes femmes nues, floues, fusionnant image et environnement, presque toutes avec des visages voilés.
Malgré la brièveté de sa carrière, son œuvre, qui compte environ 800 clichés, connait un succès posthume et influence la création photographique contemporaine.
Joel Meyerowitz est né à New York, dans le Bronx, en 1938. Photographe de rue dans la lignée d’Henri Cartier-Bresson et Robert Frank, il est l’un des premiers à privilégier la pellicule couleur à l’époque du tout noir & blanc.
A 24 ans, il croise sur un shooting Robert Frank et reste fasciné par sa gestuelle. Il décide de descendre dans les rues pour prendre des photos: de New York, de Paris, puis sur les plages de Californie, d’Espagne ou du Pays de Galles.
Au début des années 90, il se tourne vers le portrait, le paysage et l’étude des harmonies chromatiques au profit d’une œuvre plus contemplative. En 2011, il a été le seul photographe à suivre pendant plusieurs mois le chantier du World Trade Center.
Philip-Lorca diCorcia est un photographe américain, né en 1951 à Hartford dans le Connecticut. Ses photographies associent des éléments du style artistique documentaire avec un principe de construction maîtrisée et complexe propre à l'image de fiction.
La théâtralité de ses images est soigneusement construite: il arrange les objets de chaque scène et conçoit un éclairage et un cadrage précis pour chaque projet. Des références ? L’omniprésence d’Hopper bien sûr.
Dans la série Streetworks réalisée en 1993, il photographie des passants par surprise dans les rues de grandes villes mondiales. Il déclenche sans prévenir des flashes dissimulés à la vue des passants, ses images sont créées aléatoirement, la scène photographiée est soumise au hasard.
Le photographe espagnol Chema Madoz occupe depuis trente ans une place particulière sur la scène artistique internationale.
Son œuvre tout à fait singulière ne se rattache à aucun courant particulier même si on a souvent cité à son propos une influence du mouvement surréaliste.
D'une extrême rigueur graphique, ses compositions en noir et blanc autour d'objets banals ou familiers qu'il créé, recueille, détourne ou transforme dans son atelier, déploient un monde imaginaire qui interroge radicalement notre sens de la perception.
Né en 1950 à Philadelphie, il a marqué les 40 dernières années de l’histoire de la photographie et du photojournalisme. Vous allez reconnaître ses clichés comme par exemple celui de la fille afghane.
Il a remporté le Leica Award, travaillé pour l’agence Magnum et pour le National Geographic. Étant considéré comme une référence dans le photojournalisme, on s’est étonné ces derniers jours de découvrir que certaines de ses photos ont subi de légères modifications. On découvre que de nombreuses photos ont été retouchées ou mises en scène.
Figure emblématique de l'iphoneographie, Richard Koci Hernandez nous plonge dans un univers en noir et blanc.
Loin des clichés des métropoles américaines, il scrute les visages, surprend les passants au détour d'une rue, projette leurs ombres sur les murs et enregistre ainsi sur son téléphone portable l'ambiance contrastée des villes qu'il parcourt.
Willy Ronis, né en 1910 à Paris, mort le 11 septembre 2009, est un photographe français et l’un des représentants les plus importants de la photographie humaniste française.
Willy Ronis ou l'art de tout photographier, sans hiérarchie. L'amour, la guerre, l'enfance, la Provence, les paysages industriels, Paris.
Les grands thèmes de Ronis, éclectiques et abondants, se répondent et se croisent, dans une danse de vie placée sous le signe de la liberté. Montrer simplement les choses et les êtres comme ils sont, comme ils vont, comme ils viennent.
Harry Gruyaert est photographe Belge né en 1941. Il photographie les couleurs, c’est sa façon de percevoir le monde.
Dans les années 1970-1980 avec les Américains Saul Leiter, Joel Meyerowitz, Stephen Shore ou William Eggleston, Harry Gruyaert est un des rares pionniers européens à donner à la couleur une dimension purement créative, une perception émotive, non narrative et radicalement graphique du monde.
Elliott ERWITT, Ralph GIBSON, Ernst HAAS, et beaucoup d'autres ...