C’est au début des années 60 que Jean-Marie Landry, natif de Saint-Bruno-de-Kamouraska, se lance dans les affaires. En 1962, il achète le site de la Ferme Landrynoise. La propriété, d’une superficie de 40 hectares, comprend une vieille maison, une grange et des animaux de boucherie. Deux ans plus tard, il termine la construction de sa résidence et débute la production laitière. En 1965, M. Landry démarre l’exploitation laitière d’une dizaine de vaches.
En 1980, la ferme compte 85 têtes. C’est au cours de cette année que M. Landry installe une salle de traite pouvant traire 200 vaches.
En 1985, le troupeau s’élève à 250 vaches laitières. Un incendie s’attaque aux bâtiments laitiers et coûte la vie à 150 bêtes. M. Landry décide alors de construire une étable à stabulation libre avec salle de traite DBL 8 pouvant abriter 500 vaches. La même année, son fils ainé, Daniel, se joint à la ferme suivi en 1987, d’un autre de ses fils, Éric.
En 1988, un salon de traite DBL 18 en parallèle remplace le DBL 8.
En 1989, la ferme débute son propre transport de lait vers Agropur. Quelques temps plus tard, Agropur et la FPLQ introduisent un règlement interdisant ce droit à tout autre producteur de lait. Le Ferme Landrynoise est donc la seule ferme au Québec à posséder ce droit. La ferme procède à plusieurs constructions et installations entre 1989 et 1991. Entres autres, l’entreprise construit un étable à taures, étable pour les vaches taries et installe une salle de traite double 12.
En 1990, la ferme compte 450 têtes et le cadet de ses fils Carl, se joint à la ferme.
En 1993, la famille Landry démarre la production de lait Casher. Ce partenariat avec la communauté juive a été possible grâce à la taille importante de l’entreprise et du fait qu’elle assume elle-même son transport de lait.
Entre 1998 et 2003, la ferme procède à de nombreuses améliorations locatives : construction de deux étables à taures et d’un silo fosse, remplacement de la salle de traite. En 2001, il y a expansion du DBL 18 en DBL 24, soit 48 unités à traire. En 2002, c’est le début de 3 traites par jour.
En 2003, le troupeau compte 800 têtes. La construction d’une nouvelle étable avec traite robotisée débute. La première traite robotisée a été réalisée en février 2004 après l’acquisition de 10 robots Lely A2 Évolution. L’intérieur de l’étable construite 1985 est refait.
En 2005, M. Landry transfert les parts de la ferme également entre trois de ses fils. C’est à ce moment que l’entité de Ferme Landrynoise inc. est créée.
En 2006, le troupeau compte 1050 vaches réparties dans 2 bâtiments.
En 2007, l’étable pour les vaches taries est rénovée alors qu’en 2008, c’est une étable pour les veaux avec soigneur automatique qui voit le jour. En 2009, la résidence familiale de M. Landry est transformée afin d’y accueillir le bureau administratif ainsi que les rabbins qui supervisent la traite du lait Casher.
En 2009, les 10 robots Lely A2 Évolution acquis en 2003 sont remplacés par la nouvelle génération et l’ajout de 9 autres robots porte le total à 19 robots Lely Astronaut A3 Next.
En février 2010, la ferme ajoute autres 3 robots Lely A3 Next. C’est au cours de cette même année qu’elle obtient la certification LCQ (Lait Canadien Qualité) et s’engage à suivre des protocoles et des normes très stricts afin de produire un lait de qualité supérieure.
En 2014, afin d’acquérir autonomie et liberté de mise en marché, la Ferme Landrynoise construit son propre plan de séchage.
En août 2017 les fondations d’un future complexe laitier à la fine pointe de la technologie sont coulées. Séchoir à fumier, litière reyclée, robot bedeur, ne sont que quelques-unes des nouvelles technologies vers lesquelles les Landry se sont tournés. La première traite robotisée a eu lieu en juin 2018 à l’aide 4 robots Lely A4 qui avaient été installés temporairement en attendant la toute dernière génération de robots.
Le 5 juin 2018 la ferme est victime d’un incendie : une partie du site abritant le parc de vêlage a été la proie des flammes. Rapidité d’intervention, vigilance et l’aide de plusieurs amis et voisins ont permis de réduire les dommages et les pertes animales. Officiellement, la première traite robotisée avec les tous nouveaux robots Lely A5 a eu lieu en octobre 2018. Graduellement au cours de 2018 et 2019, les 19 robots A3 Next sont changés et les intérieurs des bâtiments laitiers existants sont refaits.
À la fin 2019, la Ferme Landrynoise inc. compte 28 robots de traite répartis dans 3 sites de production.
En janvier 2020, la 3e génération se joint officiellement à l'entreprise. En effet, Jessica et Steven se sont joints à leur père et leurs oncles à la tête de la ferme. Leur passion et leur vision est un parfait complément à la direction de la ferme.
À l'été 2022, l'entreprise construit un garage pouvant abriter camions, tracteurs de vanne et citerne. Ce même garage sert de salle de lavage.
En 2023, l'entreprise modernise et refait une portion de son étable à veaux. De plus, une mini-meunerie voit le jour sur le site de l'entreprise afin d'optimiser la préparation des rations, de faciliter le travail et de diminuer les pertes de produits. Ces changements sont rendus nécessaires afin de répondre aux besoins de l'entreprise qui est toujours en expansion.
Afin de répondre aux besoins d'espace, le complexe laitier bâtit en 2018 est agrandi en 2024. Deux robots Lely A5 sont ajoutés portant le total à 30 robots de traite. C'est en février 2025 que la première traite robotisée a lieu.
Aujourd'hui, la Ferme Landrynoise c'est 3 générations de Landry, 5000 acres de terre, 3100 têtes dont 1400 vaches en lactation et une production quotidienne moyenne de 53 000 litres de lait. C'est une grande famille de 5 actionnaires, 18 employés à temps plein, 8 travailleurs guatémaltèques et quelques travailleurs saisonniers. Chacun étant un maillon essentiel dans l'équipe Landrynoise. La réussite et le succès de la Ferme Landrynoise reposent sur la vision, l'innovation, la passion, la collaboration, l'implication de chacun, la confiance, le travail acharné et sans doute sur un brin de folie...
Fort de sa relève et d'une équipe d'employés dévoués, Ferme Landrynoise continue à grandir, à innover et à améliorer sa productivité. Des projets, les Landry en ont encore plusieurs... car comme on dit ici, une année sans projet n'est pas une année Landrynoise...