Dulce bellum inexpertis
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Troisième édition - 2025
Va-t-on vers l’arme unique ?
L’assaut d’escrime est-il un bon spectacle ?
Faut-il supprimer les coups lancés ?
Leçon individuelle ou leçon collective ?
Comment accroître la quantité des professeurs d’escrime ?
Quelle carrière pour le maître d’armes ?
Le fleuret est-il en décadence ?
Pas d’épreuve de fleuret aux jeux Olympiques ?
Toutes ces questions sont aujourd’hui débattues entre les escrimeurs du monde entier. L’escrime vit une période de doute et de mutation. Or si l’escrimeur sportif contemporain ne méconnaissait pas l’histoire de son sport, peut-être aurait-il conscience que toutes ces interrogations datent déjà d’un siècle.
En effet, à la Belle Époque, l’escrime connaît des transformations radicales. Pendant toute cette période, elle se cherche et se construit. On hésite, on ouvre des voies, on revient en arrière, et on apporte des solutions nouvelles… Tout cela se produit dans le bouillonnement intellectuel, dans la polémique et la dispute. Jamais l’escrime ne passionna autant. « L’escrime en était turbulente et florissante ».
Évoquons l’escrime de la Belle Époque, pleinement, absolument, passionnément.
Sommaire : La Belle Époque de l'Escrime
Partie 1 : L’Escrime de la Belle Époque, naissance de l’escrime moderne
Chapitre introductif : La Belle Époque
– Un régime : la République, troisième du nom
– L’esprit du temps
– Sport et/ou éducation physique
– Le début de la démocratisation du sport et de son institutionnalisation
Chapitre 1 : Les belles armes
– L’escrime classique du XIXe siècle
– Une escrime artistique
– La décadence du fleuret
Chapitre 2 : Le grand schisme épéiste
– Une préhistoire de l’épéisme
– Le schisme : naissance de l’épéisme
– La riposte fleurettiste
Chapitre 3 : Vers un syncrétisme : l’arme unique ?
– Petit jeu des différences : du fleuret
– Petit jeu des différences : de l’épée
– Pour finir, par quoi commencer ?
Chapitre 4 : La sportivisation de l’escrime
– Du temps des assauts…
– … Au temps des concours
– L’essor de l’escrimeur sportif
Chapitre 5 : L’enjeu des règlements d’escrime
– Discussions autour du règlement de fleuret
– Discussions autour du règlement d’épée
– Discussions autour du règlement de sabre
– Appliquer le règlement : la question du jury
Chapitre 6 : Organisation et institutionnalisation de l’escrime
– Le maître d’armes et sa salle
– Associations, sociétés d’escrime et autres cercles
– Faut-il rendre l’escrime obligatoire ?
– L’escrime féminine
Chapitre 7 : …Et l’escrime italienne
– Les rencontres franco-italiennes
– Confrontation de deux écoles
– Des talents différents
Chapitre 8 : Le duel dans la société française
– Ce qui n’est pas interdit est autorisé
– Pourquoi se battre ?
– Préliminaires
– Le combat
– Vaincre en duel
– La fin de la grande comédie
Chapitre conclusif : La naissance d’un sport
Partie 2 : L’Escrime militaire et l’École de Joinville
Chapitre introductif : L’armée de la Belle Époque
– Organisation et discipline
– Rôle extérieur, rôle intérieur
– L’armée contre la République ?
– La place de l’escrime dans l’armée
Chapitre 1 : L’École normale de gymnastique et d’escrime de Joinville
– La fondation de l’École
– La division d’escrime de l’École de Joinville
– Les grandes personnalités de l’École et de la division d’escrime
Chapitre 2 : Devenir maître d’armes de Joinville : le parcours du combattant
– Le recrutement des élèves
– Conditions de vie et d’enseignement
– Organisation de la formation
– Maître d’escrime militaire et Brevet de Joinville
Chapitre 3 : Les maîtres d’escrime militaires de la Belle Époque
– La fonction de maître d’escrime et ses conditions d’exercice
– Rémunération et carrière du maître militaire
– Maîtres d’escrime militaires et pratique civile
Chapitre 4 : Méthodes d’enseignement militaires
– L’escrime simultanée : 1872-1874
– Le manuel d’escrime de 1877
– Le Règlement de Joinville de 1908
Chapitre 5 : Du sabre
– Les raisons d’un désamour
– Controverses sur l’arme utilisée
– Débats sur la technique du sabre militaire
– L’enseignement du sabre dans l’armée
Chapitre 6 : Les duels militaires
– Du duel civil au duel militaire
– L’encadrement du duel militaire
– Du duel militaire au duel civil
Chapitre conclusif : Le chant du cygne
– La disparition de l’École de Joinville
– Le rayonnement du Règlement et de la méthode de 1908
– La fin d’une escrime martiale
Près de 300 illustrations d’époque, 400 références bibliographiques et quatorze documents de la Belle Époque : traité, règlements de compétition, code du duel, témoignage, roman, reportage sportif, pièce de théâtre…
La Belle Époque de l’Escrime
de Lionel Lauvernay
296 pages
Format 21,5cm x 28,5cm, volume illustré et relié (cartonné)
ISBN 978-2-95884446--2
Ensiludium, novembre 2025
Le livre secret de Jean Joseph-Renaud enfin disponible !
Seconde édition
« Il est indispensable que rien n’en soit divulgué. »
Jean Joseph-Renaud (1873-1953) était écrivain et a flirté avec le journalisme. Il a été l’auteur de plusieurs traités d’escrime (en 1911 et 1928), et a été parmi les meilleurs épéistes de la Belle Époque. Après avoir brillé au fleuret, il l’a quitté à l’orée du 20e siècle pour se consacrer à l’épée et devenir le grand thuriféraire de l’épéisme. Il a participé à de nombreuses compétitions internationales, avant la création de la fédération internationale d’escrime, et certains le qualifiaient de champion du monde d’épée à l’époque où un tel titre n’était pas décerné ! Il ne gagnera pas les jeux olympiques de 1900 à Paris : il quitte la compétition après les éliminatoires par désaccord sur le règlement.
De par ses compétences escrimistiques et le milieu dans lequel il évoluait, Jean Joseph-Renaud est vite devenu l’un des personnages les plus consultés en matière de duel. Il n’eut que quatre duels connus, un au pistolet et trois à l’épée : qu’il gagna tous (sauf au pistolet, duel qui fut sans résultat) ; mais il assista à plus de deux cent duels et en dirigea plus de quatre-vingts.
En 1909, à 36 ans, il choisit d’autoéditer un cours par correspondance intitulé : Méthode d’escrime à l’épée ; destiné aux duellistes. Ce cours publié en trois volumes n’a été édité qu’en deux cents exemplaires numérotés, les souscripteurs s’engageaient à ne pas en divulguer le contenu. Ce livre est devenu extrêmement rare, surtout dans son intégralité en trois tomes : aucune bibliothèque publique française ne dispose du moindre exemplaire.
C’est donc avec grand plaisir plus d’un siècle plus tard que cet ouvrage secret, qu’on peut même qualifier d’ésotérique (mot qui signifie : réservé à des adeptes initiés), est révélé à tous (fort heureusement, le duel n’existe plus depuis !).
Dans cet ouvrage, Leçons d’escrime pour le duel, vous trouverez :
- Une présentation essentiellement biographique sur l’auteur, Jean Joseph-Renaud (une trentaine de pages).
- L’intégralité des trois tomes de la Méthode d’escrime à l’épée (à peu près 280 pages) : tome 1 – Le mécanisme (10 chapitres), tome 2 – Tactique générale (11 chapitres), tome 3 – L’assaut en un et le duel (5 chapitres).
- Les Mémoires de duels de Jean Joseph-Renaud, qu’il avait publié en 1931 à 58 ans, à peu près 80 pages en 10 chapitres, agrémentés de plus de 400 annotations.
« Tous les conseils donnés dans ce volume au sujet du duel ont leur origine dans l’observation directe. »
Leçons d’escrime pour le duel
de Jean Joseph-Renaud
410 pages
Format 13,5cm x 22cm
ISBN 978-2-9588444-5-5
Ensiludium, novembre 2025
Le traité de référence de Jean Joseph-Renaud, agrémenté d’une centaines de photos d’illustration.
Jean Joseph-Renaud (1873-1953) est considéré comme le meilleur épéiste de la Belle Époque, technicien hors pair, tireur d’excellence, et surtout redoutable duelliste. Jean Joseph-Renaud a assisté à plus de deux cents duels et est un des directeurs de combat les plus recherchés de par son expérience du terrain.
Après avoir été un jeune fleurettiste au palmarès admiré, Jean Joseph-Renaud abandonne complètement le fleuret à la fin du 19e siècle pour se consacrer uniquement à l’épée de combat. Il devient l’épéiste le plus admiré du début du 20e siècle, certains le qualifiant de champion du monde (titre qui n’a certes guère de sens à l’époque).
Jean Joseph-Renaud est un épéiste et qui plus est, un écrivain. Sa plume, il la met au service de l’escrime, ou plus exactement de l’épée. Jean Joseph-Renaud est véritablement l’intellectuel de l’escrime : il a saisi que les mots peuvent sublimer la pratique.
En 1909, il publie un cours par correspondance, destiné à demeurer secret (republié aujourd’hui sous le titre Leçons d’escrime pour le duel). Si Jean Joseph-Renaud a déjà beaucoup écrit dans la Presse, le public attend toujours impatient qu’il livre sa grande œuvre.
Pour une grande œuvre, il faut un grand éditeur. Pierre Lafitte fonde en 1900 ses propres éditions où il escompte proposer des œuvres populaires et illustrées. C’est ainsi qu’il édite les aventures d’Arsène Lupin ou de Rouletabille et lance le journal Excelsior faisant la part belle à la photographie. Le sport devient populaire en ce début de 20e siècle, alors Pierre Lafitte lance la collection Sport-bibliothèque, dans laquelle il publiera les meilleurs auteurs dans leur domaine sportif, en conservant le principe d’utiliser de nombreuses photographies.
Qui choisir d’autre pour l’escrime ? Si ce n’est Jean Joseph-Renaud. Ce dernier rédige alors un traité abondamment illustré par une centaine de photographies, destiné à fournir une méthode complète à l’épée où tous les coups sont indiqués et appréciés en fonction de leur valeur.
Voici à nouveau disponible, plus d’un siècle après sa parution, L’Escrime (1911) de Jean Joseph-Renaud.
Dans cet ouvrage, L’Escrime à l’épée de combat, vous trouverez :
- Une présentation essentiellement biographique sur l’auteur, Jean Joseph-Renaud (une trentaine de pages).
- L’intégralité de L’Escrime (1911) sur près de 350 pages.
- Les deux nouvelles que Jean Joseph-Renaud a pu consacrer à l’escrime : Le Duel du Fou (1907) et L’Étrange conseil (1907). La première a fait l’objet d’un adaptation cinématographique et la seconde est inspirée d’une anecdote véridique.
Bien évidemment, conformément au souhait de Jean Joseph-Renaud et Pierre Lafitte, on retrouvera la centaine de photographies. Dans la présente édition, la reproduction des photographies a fait l’objet d’un soin tout particulier et chaque photographie a été retouchée pour lui donner la plus grande visibilité ; retouches d’ailleurs déjà abondantes dans l’édition originale. Si l’éditeur en 1911 était contraint par les moyens techniques de l’époque de placer les photographies sur des planches spéciales hors textes, la présente édition a choisi de replacer ces mêmes photographies au sein du texte. D’ailleurs, une table des photographies en facilite l’accès direct.
L’Escrime à l’épée de combat
de Jean Joseph-Renaud
428 pages
Format 13,5cm x 22cm
ISBN 978-2-9588444-2-4
Ensiludium, novembre 2025
Disponibles sur :