Praticien réflexif

P1. Votre compétence numérique au début de ce cours

L'utilisation des numériques en classe est un concept assez récent. J'étais moi-même au secondaire il y a quelques années et le peu de fois où nous les utilisions, c'était de manière passive telle qu'écouter des vidéos ou répondre à des questionnaires du style Kahoot! et Google Forms. C’est pourquoi les dimensions exploiter le potentiel du numérique pour l’apprentissage (3), produire du contenu avec le numérique (7) et mettre à profit le numérique en tant que vecteur d’inclusion et pour répondre à des besoins diversifiés (8) seront des compétences que je vais devoir travailler d’avantages. Sachant que les usages que j’ai moi-même utilisés dans le passé se trouvaient dans la consommation passive et interactive selon Romero, j’aimerais être en mesure de créer du contenu pour mes élèves qui leur permettraient de coopérer afin d’utiliser la technologie de manière plus efficace. En effet, je ne connais pas beaucoup les applications disponibles afin de produire ou d'offrir des activités diversifiées aux élèves. Souvent les élèves ont besoin de différents outils pour comprendre la matière. Alors, j'aimerais être en mesure de les aider en leurs offrant différents outils numériques afin qu'ils puissent avancer à leur rythme. Cependant, la compétence 6 (communiquer à l’aide du numérique) est un élément avec lequel je suis très à l’aise étant donné que j’utilise déjà au quotidien. En effet, je donne des cours du samedi à une école secondaire et je fais du tutorat (en personne et par zoom) certains soirs de semaine, alors j’utilise le numérique constamment pour communiquer aux parents et élèves. Bref, j’aimerais développer davantage de connaissance sur comment utiliser les ressources numériques, comment bien les choisir et comment en créer de façon efficace afin de vraiment aider les élèves.


P2. Interactivité et rétroactions aux élèves


Une activité numérique que je trouverais intéressante en mathématiques serait un jeu du style Candy Crush où les élèves devraient passer des niveaux pour avancer dans l’histoire du jeu. Je crois que cette activité pourrait être intéressante dans un contexte d’apprentissage de fonctions. En effet, en arrivant à un niveau, l’élève devrait construire un agencement de fonction afin que deux points déjà donnés se relient. Les niveaux seront de plus en plus difficiles en donnant des contraintes : nombre et type fonctions à utiliser, espace permis pour faire passer les fonctions, le nombre de points à relier, etc. J’aimerais bien qu’à partir de cette plateforme les élèves puissent voir la progression des autres afin de les encourager à avancer et apporter un élément de défi qui est souvent recherché par les élèves. De plus, sur cette plateforme, il faudrait un logiciel du style GeoGebra ou Desmos afin que les élèves puissent créer les fonctions efficacement. Comme mentionné, je crois que cette activité fonctionnerait avec bien fonctions, mais elle pourrait probablement être à plus grande échelle dans le cours, où chaque dizaine de numéro seraient sur une partie de matière et lorsqu’une nouvelle partie de matière est terminée, les niveaux se débloqueraient afin que les élèves puissent réviser la matière tout en s’amusant. Malheureusement, je ne connais pas de logiciel auquel je pourrais ajouter des niveaux personnalisés selon la matière vue, alors il faudrait que je mette de l’avant la septième dimension afin de le créer moi-même.


P3. Enrichissement de l'enseignement-apprentissage par le numérique


La technologie prend de plus en plus de place dans la société, il en vient de même dans le milieu scolaire. En tant que future enseignante, je me dois de me tenir à jour sur les diverses méthodes technologiques. Cependant, les activités numériques doivent en valoir la peine. Effectivement, lors de l’un de mes stages j’ai dû créer des activités, soit complètement nouvelle ou à l’aide de contenus déjà crées de l’enseignante associée. Je me demande d’abord si l’activité que j’avais déjà de prévu serait bonifié à être de façon numérique. Est-ce qu’elle va permettre aux élèves de mieux comprendre? Est-ce qu’elle serait plus attrayante pour eux? En effet, dans le cadre du cours, nous avons appris le modèle SAMR et je trouve qu’il est important de s’y fier lors de la création d’activité numérique. Il ne faut pas que l’activité numérique soit uniquement un remplacement de l’activité originale. Il faut qu’elle améliore en apportant un supplément à la classe. Une autre question que je me pose est si l’activité permet aux élèves d’être en action face à l’activité. Je pense avant tout aux cinq niveaux d’usages des TIC de Romero. Je ne veux pas que les élèves se retrouvent passifs face à l’activité numérique. Je me demande donc si l’activité permet à l’élève de créer du contenu afin de consolider leurs connaissances seul ou en équipe. Lors de l’une des périodes de révision, mon enseignante associée voulait que je crée une activité afin de rendre la révision plus attrayante. J’ai eu l’idée de faire un jeu du style « Jeopardy » avec les différents thèmes vus. Malheureusement, je crois que cette activité se trouve surtout dans la substitution et dans la consommation interactive. Si j’avais à la refaire, je mettrais les élèves en groupe où chacun des groupes aurait un sujet de révision devrait créer les questions de cette catégorie. Ils devront également faire une fiche réponse qui serait affichée au tableau après que les autres auront répondu à la question. Bref, désormais lorsque je crée des activités numériques je m’assure que celle-ci apporte un supplément face à l’activité faite de façon traditionnelle et je m’assure aussi que les élèves puissent consolider leurs connaissances activement.

P4. Outils numériques et affordances


Avec l’éducation par le numérique qui devient de plus en plus présente, il y a de plus en plus d’outils numériques qui sont accessibles. Dans le cadre du cours Les TIC dans l’enseignement secondaire, nous avons vu plusieurs de ces outils, mais deux d’entre eux m’ont semblé particulièrement intéressants. Pour commencer, l’application GeoGebra est un outil mathématique qui permet de faire des graphiques, de la géométrie (2D et 3D), des calculs, des probabilités et d'autres choses. Étant une future enseignante et une étudiante en mathématiques, je crois que cette application est très complète et permet de comprendre plusieurs notions mathématiques. J’utilise souvent cette application dans des cours de géométrie et lorsque je veux visualiser une fonction rapidement. Celle-ci est particulièrement intéressante dans l’apprentissage des fonctions, car elle permet de voir ce qui arrive à la fonction lorsqu’on change des paramètres, ce qui est souvent difficile pour les élèves à bien visualiser. Le second outil que je trouve intéressant est Flipgrid. Ceci est une plateforme qui permet la publication de vidéos et d’interagir avec elle. En effet, il est possible de créer différents groupes pour chacune des classes puis à l’intérieur de chacune de celle-ci, créer des sujets qui pourront être utilisés de manière similaire à un forum. En effet, l’enseignant pourrait créer différents sujets où lui et les élèves pourront participer en publiant des vidéos. Dans un sujet nommé « devoir », les élèves pourraient poser leurs questions et l’enseignant (ou un autre élève) pourrait lui répondre grâce à une vidéo explicative. Dans un autre sujet, l’enseignant pourrait faire des capsules d’informations supplémentaires sur des sujets plus difficiles que les élèves pourront écouter en faisant leur devoir ou étude. Il pourrait aussi avoir un sujet où les élèves puissent publier des vidéos qui n’ont pas nécessairement rapport à la matière. En effet, il est important que les élèves puissent faire des liens entre eux en dehors du cadre académique et ceci serait une bonne façon de les faire.


P5. Évolution de la compétence numérique

Lors de ma première réflexion, j’avais mis de l’avant quatre dimensions de la compétence numérique. L’une d’entre elles était déjà bien acquise dans mon quotidien. En effet, communiquer à l’aide du numérique (6) est quelque chose que je fais déjà avec mes élèves et leurs parents. En effet, j’utilise régulièrement des plateformes telles que Teams, Zoom et Mozaïk afin de partager des informations importantes et répondre à des questions. Ensuite, les dimensions exploiter le potentiel du numérique pour l’apprentissage (3), produire du contenu avec le numérique (7) et mettre à profit le numérique en tant que vecteur d’inclusion et pour répondre à des besoins diversifiés (8) étaient moins naturelles pour moi. La TP3 m’a permis de m’améliorer dans ces trois dimensions. Effectivement, en créant une vidéo interactive, j’ai pu apprendre à utiliser le numérique afin de rendre de la matière plus accessible aux élèves. Les élèves qui n’auront pas compris en classe pourront aller voir cette vidéo et répondre à des questions afin de solidifier leur apprentissage. Cependant, je me rends compte que cette activité n’est pas idéale. Lors du cours, nous avons appris le modèle SAMR et les TIC de Romero. L’activité créée ne fait que substituer les apprentissages en classe et celle-ci se trouve surtout dans la consommation interactive. Au contraire, l’activité que je suis en train de produire pour le TP4 se trouve dans la cocréation participative de connaissance, soit le cinquième niveau de Romero. Les élèves devront partager leurs indices afin qu’ils puissent découvrir de plus gros indices qui leur permettront de trouver un meurtrier fictif. Je ne crois pas que nous sommes redéfinition complète selon le modèle SAMR, mais nous sommes tout de même dans la transformation des séquences pédagogiques. Bref, je ne crois pas que je sois parfaite face à l’utilisation du numérique en classe, mais je crois que le cours m’a permis de développer des outils qui me permettront de m’améliorer au cours des différentes activités que je vais créer dans mon parcours professionnel.