Composts
Pourquoi incinérer des déchets qui pourraient servir à faire pousser des plantes ?
Il est dommage que nos déchets alimentaires aillent aux ordures ménagères : en effet, ils sont alors incinérés, alors qu'il est possible de les valoriser ! C'est-à-dire de leur donner une utilité :
produire de l'énergie, en les méthanisant,
être un engrais pour des plantations, en en faisant du compost.
Alors, pour que ta peau de banane ne termine pas au bûcher, il te suffit d'aller déposer tes déchets compostables dans les poubelles marrons (en Cour Pasteur pour le campus d'Ulm). Ces poubelles sont ramassées par le prestataire Moulinot (le même que pour le Pôt) qui en fait du compost.
PS : Les micro-organismes du Père Pasteur ne digèreront pas le papier, les peaux d’agrumes, les plats cuisinés et les produits carnés.
Il a un temps été possible d'installer des bacs à compost dans les cuisines d'internat : si cela a été interdit depuis, suite à des problèmes de bacs non vidés, il serait vraiment bien que cela puisse être remis en place, car c'est quand même plus simple pour les usagers. On y travaille, mais on a besoin de vous ! Montrons qu'on est capable de gérer un bac à compost correctement, que la nouvelle génération de pro du zéro déchets est là :D
L'histoire du Compasteur
Construit à 100% en éléments de récupération, un composteur ornait la cour Pasteur depuis automne 2012, jusqu'en 2021. Coquilles d’œuf, épluchures de fruits et légumes, marc de café... Venez contribuer à nourrir et à lire l’avenir des générations futures de micro-organismes dès aujourd’hui !
A partir de la rentrée 2015, le bac à compost de la Cour Pasteur se remplissait de plus en plus, jusqu’à menacer de déborder. Sur les conseils d’un maître composteur de la Ville de Paris, nous avons retourné le compost, ajouté des feuilles mortes et l’avons laissé reposer pour qu’il se dégrade plus vite. Ce qui impliquait de ne plus le remplir, et donc de mettre en pause notre objectif de compostage généralisé dans les internats.
À la fin de l’année 2016, Thomas Robert, notre respo déchets, a décidé qu’il fallait construire un nouveau bac à compost pour relancer le compostage dès la rentrée et éviter que le problème ne se pose de nouveau. Depuis l’été, le nouveau compasteur est en place juste à côté de l’ancien !
Le plus grand mérite revient tout d’abord à Thomas, mais il faut aussi remercier les autres participant.e.s au projet pour leur aide :
Adam-Champs, un étudiant du PEI (Programme Etudiant.e.s Invité.e.s), qui a beaucoup aidé Thomas à démanteler les palettes, les découper et clouer les planches ;
Aurore, qui a prêté sa scie ;
Paul, qui a creusé les tranchées d’enterrement du bas des palettes et a été d’un grand soutien moral quand les trois heures de construction initialement prévues se sont transformées en trois jours (oui, notre Respô déchets est un grand optimiste) ;
Loïc, un ami de Thomas qu’il a un peu exploité alors qu’il passait par hasard à Paris : il a creusé les fondations avec Paul et pris des photos ;
Florent, le maître jardinier, qui nous a aimablement cédé le bout de bois duquel est extrait le couvercle ;
la personne qui a fourni a son insu le bambou de la poignée, extrait d’un joli tuteur maintenant diminué ;
les voisins, qui ont péniblement enduré les coups de marteau sans porter plainte ;
Christian Huet, le technicien du théâtre, qui nous fait un couvercle très solide ;
toutes les personnes qui ont prêté des outils.
A présent, nous recherchons activement des jardinièr.e.s municipaux qui auraient une utilité de notre compost de Montrouge (contact : ecocampus@ens.fr)