CRISTIAN RADI
BUCURESTI, ROMANIA
Născut la 3 iunie 1954, Craiova, Dolj, Romania
Studii: Institutul de Arte Plastice "Nicolae Grigorescu", Bucuresti, promoţia 1985, secţia scenografie, profesori Vasile Roman , Traian Nitescu, Adina Nanu, Zamfir Dumitrescu.
DISCURS LA DESCHIDEREA EXPOZITIEI
"Inca de la debut, Cristian Radi a inteles sa foloseasca imaginea , pentru a comunica o viziune personala asupra lumii . Graficianul reface un teritoriu cosmogonic, in care spatiul tabloului este purificat de detalii nesemnificative. Elementele grafice sunt, dup caz, intunecate sau luminoase, reluand ,de fapt , esentiala infruntare a formelor ,desprinse din spectrul lumii vizibile. Dialogul dintre lumina si umbra se consuma in functie de situatiile emotionale . Artistul beneficiaza de o perfecta stapanire a mijloacelor tehnice , pentru a construi diverse motive, pe care le compune dupa un alfabet personal , ce solicita fara ostentatie , atentia privitorului "
CONSTANTIN PRUT
Art historian, Member of Romanian Artists' Union and of IAA/AIAP Senior Editor, Foreign Languages Press Group
DISCOURS SOUTENU À L’OUVERTURE DE L’EXPOSITION
« Même depuis son début, Cristian Radi a compris d’utiliser son image pour communiquer une vision personnelle sur le monde. Le graphiste refait un territoire cosmogonique, où l’espace du tableau est purifié par les détails insignifiants. Les éléments graphiques sont, d’après le cas, sombres ou lumineux, ce qui reprend en fait, la confrontation essentielle des formes séparées du spectre du monde visible. Le dialogue entre la lumière et l’ombre se déroule en fonction des situations émouvantes. L’artiste bénéficie d’une parfaite maîtrise des moyens techniques pour construire divers motifs, qu’il compose selon un alphabet personnel, qui demande sans ostentation l’attention du public. »
CONSTANTIN PRUT, Historien d’Art, Membre de l’Union Roumaine des Artistes et de IAA/AIAP, Rédacteur Adjoint de Foreign Languages Press Group (Le Groupe de Presse de Langues Etrangères)
Expozitii personale:
1994 , noiembrie - Galeria Galateea, Bucuresti
1995 , mai - Casa Americii Latine
1995 , august - Muzeul de Istorie si Arta al Municipiului Bucuresti
1995 , decembrie - Muzeul Literaturii Romane
1996 , februarie - Galeria " Caminul Artei
1996 , septembrie - Galeriile de Arta ale Municipiului. Bucuresti
2005 , august - Galeria Simeza
Expozitii de grup:
1982, Trienala de scenografie
1983 , mai - Sala Kalinderu
1985 , Trienala de scenografie
1995 , aprilie - Muzeul Literaturii Romane
1995 , mai - Venetia , Centrul Cultural Roman
1995 , septembrie - Muzeul Literaturii Romane
1995 , octombrie - Rocura Bussines Center Dorobanti
1997 , octombrie - Mannheim
2002 ,18 decembrie -7 ianuarie - Salonul National de Plastica mica ,,Morpho 2001"
2009,17- 25 ianuarie. Stuttgart ,Germania
Personal Exhibitions:
1994 November - Galateea Gallery, Bucharest
1995 May - House Latin America
1995 August - Museum of History and Art of Bucharest
1995 December - Romanian Literature Museum
1996 February - Gallery "Art Home
1996 September - Art Galleries of the City. Bucharest
1997 July - The Art Galleries of the City. Bucharest
1997 November - Workshop Gallery-Daniel Prapone,Nurnberg
1988 May - Workshop Gallery-Daniel Prapone, Nurnberg
2005 August - Simeza Gallery
Group Exhibitions:
1982 Triennial of scenography 1983 May - Room Kalinderu 1985 Triennial of scenography
1995 April - Romanian Literature Museum
1995 May - Venice, Roman Cultural Center
1995 September - Romanian Literature Museum
1995 October - Rocura Business Center Dorobanti
1997 October - Mannheim
2002, 18 December -7 January - National Salon of Plastic small, Morpho 2001
2009.17 - January 25. Stuttgart, Germany
2012, October-The second International Cartoon Humour Competition„Brain Sneezing 2012“
The Competition was organized together with the partners from the V4 countries and was supported by the Visegrad Fund and the Ministry of Culture of the Slovak Republi The opening of the exhibition was on 25.10.2012 in Prešov. A collection of cartoons provided by the Prešov project has already been installed in Nowy Targ in Poland and since 8.11. 2012 it will be open also for the visitors of the House of Slovak Culture in Uzgorod
ARTICOLE PUBLICATE IN CATALOAGE , REVISTE , ZIARE SI CARTI:
2008 -VOLUMUL DE ESEURI CULTURALE SI MEFALIOANE LITERALEv PAG. 187
de Ion Murgeanu
2005 -Omul vulcan si femeia afis- Meridianul Romanesc vol.9 nr.426 10 septembrie 2005 pag.19
2005-Viziuni Duale Natiunea
septembrie 2005
de Dragos Ciobanu
1997-BLITZ -Expres Magazin Nr.(359)
28 1997(VIII) 24VII-31VII pag.16
de Ion Parhon
1997-Visand la mileniul trei Panoramic Magazin - arte vizuale Nr.32(396) 4 -10 august 1997-Muritor printre zei -Viata medicala 25 iulie pag. 5
de Paula Romanescu
1997-Gallery Diary Bucharest City Arts -Gallery(GAMB): Cristian RadiNINE O' CLOCK No.1453,Friday - Saturday, July 11 - 13, 1997Weekend Supplement Year II, No.85 pag. IV by Maria Cristescu
1996-Bidimensionalitatea artei -Natiunea anul VII Nr.8 (293), 23 februarie - 29 februarie
de Dragos Ciobanu
1996 -Arte vizuale -Privirea Nr.41 / 2 - 8 octombrie 1996
de Mariana Roman
1996-Plimbare prin galeriile de arta bucurestene -Cronica plastica-COTIDIANUL Nr.225 (1573) Miercuri 25 septembrie pag 6
de Radu Ionescu
1996-Luxurianta schimbare -Natiunea anul VII Nr.8 (293), 23 februarie - 29 februarie 1996
de Dragos Ciobanu
1996- Arabescuri -Telefax magazin Nr.7 (218) 19 - 25 februarie 1996 pag.14
de Liana Maria Petrutiu
1996-Cristian Radi si somptuozitatea arabescului grafic- Curierul National Nr. 1499 marti 13 februarie 1996 Caminul Artei
de Veronica Marinescu
1995-Carnet plastic- Interferente artistice Dimineata Nr.194 ( 1495 ) 30 septembrie 1995
de A. Macarie
Expres Magazin (Magazine Express) No. (359) 28 1997(VIII) 24VII-31VII, page 16
BLITZ (FLASH)
« La graphique de qualité aux Galeries du Municipe Bucarest. Les œuvres d’art du graphiste Cristian Radi impressionne par la technique bien maîtrisée et l’expressivité du discours exprimé en « cycles » de motifs : la mer et les chevaux, le penseur et les sphères extra-terrestres, les paysages à atmosphère orientale, les lagunes et les isthmes dans lesquelles se retrouve l’attente des voiliers et des bateaux fiancés avec le mystère, ces derniers donnant l’occasion à l’artiste de s’affirmer de manière brillante sur le territoire de l’aquarelle. »
Ion Parhon
Meridianul Romanesc (Le Méridien Roumain) vol.9 no.426, le 10 Septembre 2005, page 19
L’homme volcan et la femme affiche
« Cristian Radi est ne à Craiova, le 3 juin 1954. En 1985 il finit ses études à l’Institut des Arts Plastiques « Nicolae Grigorescu » de Bucarest, sous la direction du professeur Roman Vasile. Il est membre de l’Union des Artistes Plastiques depuis 1996. Il expose des collections privées en Roumanie et à l’étranger : Hollande, Allemagne, Israël, Canada, Etats-Unis. Son activité expositionnelle est le signe d’une discrétion bien étudiée, ou une particularité de son destin artistique, décantant dans les grands mythes initiatiques : l’Homme volcan, l’Homme oiseau, Sisiphos, le Pomme de la discorde, le Vol. Tous ces concepts représentent quelques motifs bien fixés dans ses monotypes – la modalité d’expression qui lui est vraiment personnelle ; sur un support conçu pour être rigoureux, magmatique, l’artiste découpe des modèles ou des formes imaginaires, dans un bagage mythologique assumé, comme j’ai déjà affirmé. Il impressionne par cette complexité dramatique de l’ego, de la composition, de la clarté inattendue du message ; tout est exprimé avec précision et élégance – rien en plus ou en moins, seulement la lecture de l’ego se distingue, elle est autre que celle d’un dictionnaire ou d’un texte littéraire, elle est plus fascinante, plus complexe, d’un seul regard – totale. D’un coin de tableau, dans une immense histoire dramatique, ou bien tragique, il se produit la rencontre avec le Penseur de Hamangia, ce qui déclanche la distance temporelle étonnante qui nous en sépare ; l’expression artistique transmise de façon cohérente, elle est représentée par cette distance temporelle, immémoriale, où le contexte tragique est celui-ci : « L’Homme volcan qui explose dans sa primordialité…La force de marquer des destins mythologiques ». Voilà la vocation d’un langage artistique universel, typique à Cristian Radi. La surprise de l’exposition de la Galerie Simeza, est le cycle des Nus (sept), dans un déchaînement organique, provocateur, postmoderne. Ici la femme affiche fait son apparition, une femme cultivée, une femme liée aux medias, aux cinématographes, aux arts sans pudeur, « sans rideau » du mot désacralisé. Il s’agit en effet d’une surprise qui repose sur l’essence même du graphiste, du peintre secret de chevalet Cristian Radi, ou peut-être il s’agit d’une expression connue seulement par l’artiste. »
Ion Murgeanu
Natiunea (La Nation) Septembre 2005
Visions Duales
« Apres des explorations esthétiques savantes et subtiles du corps féminin, la découverte de ses beautés a témoigné d’ un dynamisme et une frénésie inattendue de la part de Cristian Radi, dont les œuvres de graphique semblent se définir par le clivage du symbole, ou par les notions de l’abstrait. »
Dragos Ciobanu
Discours soutenu à l’ouverture de l’exposition
« Même depuis son début, Cristian Radi a compris d’utiliser son image pour communiquer une vision personnelle sur le monde. Le graphiste refait un territoire cosmogonique, où l’espace du tableau est purifié par les détails insignifiants. Les éléments graphiques sont, d’après le cas, sombres ou lumineux, ce qui reprend en fait, la confrontation essentielle des formes séparées du spectre du monde visible. Le dialogue entre la lumière et l’ombre se déroule en fonction des situations émouvantes. L’artiste bénéficie d’une parfaite maîtrise des moyens techniques pour construire divers motifs, qu’il compose selon un alphabet personnel, qui demande sans ostentation l’attention du public. »
Constantin Prut, Historien d’Art, Membre de l’Union Roumaine des Artistes et de l’IAA/AIAP, Rédacteur Adjoint de Foreign Languages Press Group (Le Groupe de Presse de Langues Etrangères)
Un aquarelliste raffiné (discours au vernissage de l’exposition « L’AQUARELLE » de la GALERIE GALATEEA)
« Grand amoureux de la nature, CRISTIAN RADI, sait comment choisir les saisons et les fragments de paysage qui s’harmonisent le mieux à la peinture dans les couleurs d’eau. Il détient la science secrète de cette technique d’exception, qui ne rend pas possible de faire erreur et revenir ensuite avec d’autres tonalités, comme c’est dans le cas de la peinture à l’huile. Artiste de grande sensibilité, étroitement lié aux beautés de la nature, et désireux de les surprendre dans toute leur splendeur monumentale, CRISTIAN RADI est un aquarelliste raffiné. Passionné par la peinture des territoires de rencontre entre le ciel et l’eau, au Delta de Danube ou à la mer, l’artiste confirme la mesure de son talent dans la suggestion de la ressemblance entre les fluides et les liquides, dans cette ligne tremblante et incertaine que seulement son œil exercé peut concevoir, en tant que détenteur de qualités plastiques. L’artiste n’hésite pas à évoquer – pour les esprits sentimentaux qui regardent le passé avec nostalgie – la tradition qui garde les valeurs plastiques et culturelles de premier rang. »
Adrian Silvan Ionescu, Historien de l’Art, Chercheur a l’Institut de L’Histoire « N. Iorga »
Viata medicala (La vie médicale) le 25 Juillet 1997, page 5
« …Et un autre jour, tout en passant par hasard aux Galeries d’Art du Municipe Bucarest, j’ai entendu la matière chanter. C’étaient des musiques de sphère, peut-être le vent demeurant dans les « temples archaïques », l’ennui « de la genèse », où la terre et le soleil font un tout unitaire, et les eaux les séparent dans l’air. Un jeune artiste – le graphiste Cristian Radi – formé à I.A.P. « N. Grigorescu » - absolvent 1985, expose aux G A M B une série d’ouvrages dans lesquelles l’eau crée des mondes de fée. Les paysages du Delta ont un trait poétique de l’infini spatial des lacustres où le vent fait ondoyer les cannes, où les barques solitaires veillent aux rives de paix entre le ciel de l’horizon et le ciel de l’eau – des miroirs tremblants. Par ci, par là, un saule – fontaine végétale verse sur les ondes des créations oubliées. Le « Penseur » de Hamangia, envahi par des peurs nouvelles, Sisyphe – la colline divine et le chemin éternel, la peine amère, l’homme déchire son cœur et son corps dans l’espoir « qu’au fond de l’inconnu », il va trouver quelque chose de nouveau, la terre, le ciel sont au point de se toucher (de se confronter avec haine ?/ avec amour ?), et quelque part, parmi les cannes, s’élève un susurrement des eaux, des larmes des astres, un tremblement de lune, un chant de silence haut. Les ouvrages de l’artiste graphiste Cristian Radi sont des méditations troublantes ou douces : des sourires avec lesquels la nature essaie de nous mettre à notre place, à l’aide du torrent d’inquiétudes qui nous ravagent. Cristian Radi se trouve à sa huitième exposition personnelle, et ses ouvrages englobent des collections particulières du monde entier, disant dans la langue roumaine que l’éternité est née chez nous. L’exposition récente G A M B s’est constituée dans un véritable événement pendant ces vacances pauvres et bizarres avec du cirque politique et du pain solaire. »
Paula Romanescu
Panoramic Magazin (Magazine panoramique) – arts visuels No. 32(396) le 4-10 Août 1997
Rêver au troisième millenium
« Aux Galeries du Municipe Bucarest, j’ai vu une exposition dont les significations de l’accomplissement artistique sont d’une finesse rare. L’auteur de la graphique – Cristian Radi. Un discours qui parait être nourri par le rêve à d’autres galaxies et espaces de la fantaisie humaine. Devant nos regards plusieurs éléments se dévoilent - des mers dans lesquelles la métaphore prend l’image des « chevaux » mythologiques, des surfaces terrestres dominées par une emphatise existentialiste, ou par le personnage obsédant du « Penseur », ensuite des paysages exotiques, où la finesse et la méticulosité de l’aquarelle deviennent un argument « complémentaire » pour la force expressive et la maîtrise du graphiste. Nous pourrions nous imaginer un rêve au cœur d’un mois d’été, tout en paraphrasant le titre d’un chef-d’œuvre shakespearien, inspirés par « Puck », c’est-à-dire, « les âmes du peuple », les aventures cosmiques, suggérées par Cristian Radi, ou l’image mirifique des lacs baignés en crépuscule, par l’aquarelle. Retrouvées dans des signes lumineux, des couleurs et des « sons », ces démarches nous obligent au bonheur et à la confiance pour le destin de l’artiste. Ouverte au plein centre de Bucarest, ignorant l’agitation de la rue, ses banalités et sa fatigue, l’exposition semble un geste d’exorcisation des platitudes et du terne. C’est une pensée pour le troisième millenaire, qui s’approche, porteur d’aventures spatiales et intellectuelles, d’une nouvelle connaissance de l’ego. »
Curierul National (Le Courrier National) No. 1499, le 13 Février 1996
Caminul Artei (Le foyer de l’art)
Cristian Radi et la somptuosité de l’arabesque graphique
« L’exposition actuelle du graphiste Cristian Radi marque une étape dans son évolution artistique. L’arabesque somptueux, la mobilité et le rythme des lignes, la transparence des hachures confèrent une musicalité expressive à ses compositions. L’exercice esthétique dévoile un registre d’inspiration où les motifs mythiques dominent, les expériences vécues et les métamorphoses se retrouvent sous le signe de la recherche d’un territoire personnel. Composant des alternances sonores blanc - noir, réalisées dans la technique du monotype, le dessin rigoureux décrit en « dentelles » fleuries le vol d’Icar, le rêve à l’harmonie de l’être, les bouquets de feuilles qui enveloppent des profils et des silhouettes gracieuses, portées par le jeu modéré des formes, un jeu conduit par une main invisible. « Adam et Eve », « L’embrassement », « Eros », « Le sommeil », « Le syrphe », tous ces chef-d’oeuvres sont des combinaisons imaginaires d’esprit et de matière vigoureuse, un voyage de l’ego (d’une vision originelle), dans l’univers de la liberté absolue. L’artiste note ses expériences vécues, étant possédé par une soif indomptable pour enrichir le langage plastique dans sa recherche pour l’équilibre, renonçant au jeu dramatique des surfaces. Ce qui fait que la fantaisie, la poésie et l’imagination se développent par les lignes ondoyantes, en tant qu’une « couronne de flammes », de ses créations : une synthèse artistique dans laquelle il sculpte un monument émouvant de lumière spirituelle. »
Veronica Marinescu
Telefax Magazin (La Magazine Téléfaxe) No.7 (218), le 19-25 Février 1996, page 14
Arabesques
« L’exposition du graphiste Cristian Radi se trouve aux Galeries « Le Foyer de l’Art », rez-de-chaussée de l’Union des Artistes Plastiques, entre le 1er et le 15 février. Il s’agit d’une exposition unitaire, sous le signe du raffinement, « Arabesques en noir et blanc », des jeux de la fantaisie en compositions originales, dynamiques et expressives. Des papillons et des feuilles, des fleurs et des oiseaux construisent des visages féminins ou suggèrent la libération de sous Syrphe, par une ligne conduite avec fermeté et grâce en même temps. Le langage plastique porte des échos stylistiques, des constructions fantastiques, des visages humains, exprimés par la combinaison de fruits et de légumes d’ Arcimboldo (1530-1593). Des jeux de la fantaisie, élaborés avec minutie et sensibilité par un véritable passionné du dessin, le graphiste Cristian Radi. »
Liana Maria Petrutiu
Natiunea (La Nation) An VII No. 8 (293), le 23 -29 Février 1996
Le changement luxuriant
« Dès la première rencontre avec la création de Cristian Radi, j’ai été d’opinion que celui-ci représentait non seulement une promesse réelle de la graphique contemporaine, mais une certitude. Sa récente exposition du rez-de-chaussée des Galeries « Le Foyer de l’Art », confirme pleinement mon opinion, même la rend complète, tout en relevant une nouvelle facette de la personnalité de l’artiste, plus précisément la mobilité esthétique de l’artiste. Après une série d’aquarelles, d’une valeur incontestable, exposées antérieurement, Cristian Radi présente un cycle de graphique en plume, d’une élégance et d’une originalité véritable. Les symboles végétaux, les zoomorphes, à valences mythiques se combinent en volutes, en arabesques et en dentelles de formes, qui fascinent. La ligne de l’artiste, sinueuse, flexible, mais extrêmement fluide, se lance en composition à caractère apparent, organistique, en fond allusif – métaphorique, d’une manière qui rappelle le luxuriant « art nouveau » et la minutie des artistes de l’Asie et les calligraphes de l’islam. Le mélange de blanc et noir des ouvrages, a un aspect irréel, parce qu’il parait plutôt une invention de la nature, un conglomérat tellurique, et pas du tout une création humaine. Par des éléments, en essence décoratifs, le graphiste doué, crée des métaphores plastiques amples, produit de sa pensée et de son intuition artistique d’ vigueur que ,j’avoue, j’anticipais. L’évolution de l’artiste, depuis la prudence de ses aquarelles, à ce nouveau mode de percevoir ce qui nous entoure. Cela ne peut être que réjouissant pour le public, mais aussi pour Cristian Radi, qui a dépassé nettement la phase de potentialité, il se définit par cette exposition en tant qu’artiste rationnel, et pourquoi pas, une révélation future et continuelle pour les amateurs de l’art. »
Dragos Ciobanu
Cotidianul (Le Quotidien) No. 225 (1573), Mercredi, le 25 Septembre 1996, page 6
Promenade dans les galeries bucarestoises d’art
Chronique plastique
« Aux Galeries du Municipe, il y a l’exposition d’un graphiste habile et inventif, Cristian Radi. Je retiens les compositions monochromes dans lesquelles Radi prouve une maîtrise étonnante des moyens d’expression. »
Radu Ionescu
Privirea (Le regard) No. 41/ le 2-8 Octobre 1996
Arts visuels
« Aux Galeries d’Art du Municipe Bucarest, Cristian Radi réussit la performance de créer un espace significatif équilibré. La graphique de Radi, soit qu’elle cite des éléments de l’art traditionnel, soit qu’elle fait appel au quattrocento florentin (dans quelques ouvrages exposés), soit qu’elle se place dans l’espace multidimensionnel du non figuratif, elle garde les coordonnées d’un décor symbolique. Cristian Radi utilise une thématique mythique, qui s’accorde au rythme de la graphique, parfois monochrome. »
Mariana Roman
Natiunea (La Nation) An VII No. 41, (326), le 11-17 Octobre 1996, page 4
L’art bidimensionnel
« Au cadre des Galeries d’Art du Municipe Bucarest, Cristian Radi se présente avec une graphique qui évolue vers le symbole fruste, incontestable, soutenu par les volutes et les valorisations chromatiques, qui ont caractérisé ses créations depuis son début. L’exposition refait, dans une manière subtile et extrêmement intéressant, une période proto- historique de l’existence du monde, peuplée par des créatures et des êtres célestes, résultés à la suite des phénomènes ancestraux, avec des motivations et des valeurs artistiques, d’une originalité totale. Cristian Radi, celui qui, comme j’ai dit plusieurs fois, aime et fait une exploration bénéfique, avec une certitude fantastique de l’effet chromatique et la ligne, qu’il maîtrise d’une virtuosité rare. Il a évolué nettement, et il trouve sa place bien méritée dans la graphique d’idées, philosophique, dans la plastique des problèmes majeurs de l’existence humaine. »
Dragos Ciobanu
Nine O’clock No. 1453, Vendredi, le 11-13 Juillet 1997, Weekend Supplement Year II, No. 85, page IV
Les Galeries d’Art du Municipe Bucarest
Cristian Radi
« Cristian Radi (ne en 1954) a fait son début dans une exposition personnelle en 1994. Cette année il a eu une exposition à la Maison Latino- Américaine (Latin American House). Il est un artiste sérieux et dédié : il se propose d’achever des cycles à thèmes complets, ce qui l’encourage à trouver et à combiner des techniques propres. Un cycle de l’exposition présente le Cheval, le symbole de la zoologie passionnée et de la mythologie. Ce cycle relève le poétique (le rêve) de la personnalité de l’artiste. Le deuxième cycle présente Le Penseur de Hamangia, ce qui montre un artiste concerné par les questions éternelles : d’où venons-nous ? quelle est la source de notre existence ? quels sont les mécanismes cosmiques qui perpétuent notre balance dans cet univers immense, et vers quoi nous nous dirigeons ? quel est en effet notre but ? Finalement, le troisième cycle que Cristian Radi expose, représente la série des couleurs d’eau et le haïku délicat, couvert par des couleurs harmoniques, qui font vibrer. »
Maria Cristescu