Abbé PATIER


les oeuvres créé ou sous la direction de l'abbé Patier

textes issus de revues, de livres, de coupures de presse de son époque

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L'abbé Armand PATIER de son vrai nom

Maurice Gaston Armand PATIER né le 29 Août 1900 a LIMOGES

Fils de Pierre François PATIER et de Françoise Suzanne ROY

Décédé le 22 juillet 1950, 2 rue Neuve saint Étienne a LIMOGES

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Ordonné prêtre du diocèse de Limoges en 1925.

Curé de Bosroger (Creuse) 1932

Curé de Saint-Junien (Haute-Vienne) 1933

Administrateur et directeur de "l'Étoile bleue sportive "de Saint-Junien de 1929 a 1935

Vicaire a la cathédrale de LIMOGES a partir de 1934.

Directeur de la colonie "Le petit Muret " Ambazac en 1935/36

Créateur de "la cité de l'enfance" de Nieul en 1940.

Directeur des œuvres sociales de jeunesse et du Comité du cinéma et de la radio de 1940 a 1950

Directeur diocésain de toutes les oeuvre des colonies de vacance de 1942 a 1950

La Croix de la Charente le 14 juillet 1929

Concours de gymastique du 30 juin a Chateauneuf

Extrait de l'article : M. le chanoine Lacroix donne la bénédiction et sur la place, a lieu la dislocation.L’Etoile Bleue de Saint-Junien qui ne doit repartir que lundi matin nous offre le soir à 9 heures, place de l’Eglise, un nouveau concert choisi dans son riche répertoire... Et c’est déjà bien avant dans la nuit que se forme le dernier défilé sous les applaudissement de la foule. A M. l’abbé Patier, directeur compétent et dévoué de cette Société, nous offrons nos remerciements et nos compliments. Ses « Jeunes » sont magnifiques d’entrain et leur tenue parfaite leur fait le plus grand honneur ainsi qu’à leurs dirigeants.
L'abbé GOGUYER-LALANDE était présent et a célébrer la messe

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Les Jeunes : courrier de quinzaine du journal "Le Patronage" édition du 07 juin 1931

LA FÊTE DES PATRONAGES LIMOUSIN

Un grand festival de gymnastique et d'athlétisme a eu lieu lundi 26 mai, à l'occasion de la traditionnelle journée des Patronages. Dans la matinée, à 10 heures, une messe célébrée à la cathédrale sous la présidence de S.r G; Monseigneur Flolcard réunissait plus d'un millier de jeunes gens. A la fin de la messe, M. le Vicaire Général Ardant monta en chaire et rappelant une parole de St Jean parla de la « force », vertu éminemment chrétienne. Un peu après 2 heures, La tête de colonne du défilé franchissait le seuil du Stade Montjovis.

Déjà Monseigneur qu'accompagnaient MM. les Vicaires Généraux Ardant et Bujadoux et MM les chanoines Goguyer et Patier avaient pris place à la tribune officielle.

Différentes personnalités avaient tenu à témoigner leur sympathie et l'intérêt Qu'elles portent à cette manifestation en se faisant représenter. Citons M. le général Lagrue, commandant le XIIe corps et M. le Directeur de l'Education physique.

Le festival se déroula magnifiquement. Les diverses sociétés des Patronages soulevèrent l'admiration d'un public venu nombreux applaudir les jeunes athlètes. Rien ne manquait au programme : sauts en longueur et hauteur, mouvements d'ensemble, travail aux barres parallèles, pyramides, tournoi gymnique soulevèrent des justes et vifs applaudissements.

A l'issue du festival les Sociétés défilèrent à travers la ville. Par les boulevards, sans à-coups , en ordre parfait on gagna la cathédrale, ses abords étaient déjà garnis d'une foule serrée-qui à la suite des colonnes s'engouffra sous le vieux clocher pour assister au Salut du Sacrement.

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Les Jeunes : courrier de quinzaine du journal "Le Patronage" du 04 juin 1933

CONCOURS DE ST-JUNIEN (Hte-Vienne) 9 Juillet 1933

La région limousine qui chaque année attire de si nombreux touristes par la beauté et le pittoresque de ses sites aussi bien que par la fraîcheur de ses rivières et de ses ombrages, va bientôt recevoir la visite d'un groupe important de gymnastes et de, musiciens. Saint-Junien n'est qu'un modeste canton, ignoré de beaucoup, blotti au milieu de la verdure au confluent de ses deux belles rivières, et cependant on y aime la gymnastique et la musique, témoins les succès remportés en gymnastique par l'Etoile Bleue, et le championnat de musique obtenu l'an dernier à Nice par ses musiciens...

Comment douter après cela que l'accueil le plus cordial ne soit réservé aux 800 gymnastes et musiciens qui spontanément se sont fait inscrire. Tout a été scrupuleusement prévu afin que concours et fête se déroulent à la plus grande satisfaction de chacun. Toutes les Sociétés ont dû à présent recevoir le questionnaire technique et le bulletin de renseignements. Quelles veuillent bien retourner au plus tôt ces différentes feuilles avec tous les renseignements demandés. S'il y avait encore des retardataires ou des hésitants qu'ils n'attendent plus pour donner leur adhésion au Secrétaire du Concours M. l'abbé Patier, 6, rue Renan à St-Junien

c'est la dernière limite.

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Les Jeunes : courrier de quinzaine du journal "Le Patronage"

CONCOURS DE SAINT-JUNIEN (Hte-Vienne) 9 Juillet 1933

L'Union Régionale Limousine vient de confier à l'Etoile Bleue Sportive de Saint-Junien le soin d'organiser un concours interrégional. Cette bonne nouvelle a été accueillie de tous côtés avec une vive satisfaction et un réel empressement. Déjà les adhésions de principe rentrent et permettent d'envisager ce concours comme un gros succès.

Nous' savons en effet que l'Etoile Bleue a l'habitude de bien faire les choses et que St Junien sait faire bon accueil à ses hôtes. De plus la situation merveilleuse de la petite cité de St-Junien située au confluent de la Vienne et de la Glanes, illustrée par les chefs-d'œuvre de Corot, ses vieux souvenirs et sa Collégiale meurtrie lui donnent un charme et un attrait particulier. Son Excellence Monseigneur l'Evêque de Limoges, que ne manqueront pas d'entourer de nombreuses personnalités, a bien voulu promettre de présider cette importante manifestation. Pour tous renseignements, s'adresser à M. l'Abbé Patier, vicaire à Saint-Junien (Hte-Vienne).

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Les Jeunes : courrier de quinzaine du journal "Le Patronage"

CONCOURS DE SAINT-JULIEN (Haute-Vienne) 9 Juillet 1933

Le Comité d'organisation du Concours interrégional de Gymnastique et de Musique de St Junien se réjouit de la spontanéité avec laquelle beaucoup de sociétés ont répondu à son appel et il les en remercie. Il demande aux retardataires de ne pas attendre maintenant pour adresser leur adhésion. Ce concours, le premier de l'Union Régionale Limousine, doit compter dans nos annales, et rien ne sera négligé pour qu'il soit beau et pour que tous, gymnastes et musiciens en rapportent un souvenir excellent. Le terrain sur lequel auront lieu les épreuves est magnifique placé à la sortie de la ville, sur un plateau ombragé qui domine la vallée de la Glane, il ne peut pas se rencontrer de site plus beau et plus agréable pour un concours. D'accès très facile, St-Junien, qui se trouve sur la grande ligne de Limoges à La Rochelle, est desservie par un grand nombre de trains et d'autobus venant de toutes les directions. Toute la correspondance doit être adressée à M. L'Abbé Patier, vicaire à Saint-Junien.

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Les Jeunes : Courrier de quinzaine du journal "Le Patronage" 23 juillet 1933

A SAINT-JUNIEN

C'est sous un soleil éclatant, très opportunément tempéré par les ondées de la nuit précédente, que s'est déroulé, dimanche dernier, le concours interrégional de gymnastique et de musique, organisé par l'Etoile bleue sportive de Saint-Junien, sous les auspices de l'Union Régionale Limousine et de la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France. Disons tout de suite que, dans cet ordre -de manifestations, nous n'avions eu jamais à enregistrer un pareil succès. Le concours de Saint-Junien, de l'avis de tous, laisse bien loin derrière lui les festivals ou journées de patronages organisés jusqu'ici sur différents points du diocèse et il peut soutenir la comparaison la plus honorable avec les compétitions gymniques mises sur pied par des Unions régionales bien plus importantes que la nôtre. Ceci, grâce au travail méthodique et persévérant d'un comité local qui ne se laissa rebuter par aucune difficulté et qui étudia soigneusement, pour y apporter les solutions adéquates, les multiples problèmes que pose une organisation de ce genre. Les compliments les plus sincères sont dus à ce Comité que présidait M. Joseph Dordet et dont M. l'abbé Patier était l'âme. Ils ont été à la peine pendant de longues semaines; il était bien juste qu'ils soient, dimanche, à l'honneur. Sous l'œil d'un jury aussi impartial que compétent, que dirige avec son aimable et intelligente activité M. le capitaine Brugier, les différentes épreuves du concours se succèdent sans interruption pendant plusieurs heures, témoignant du persévérant travail poursuivi dans les sections ainsi que du dévouement .des moniteurs. Dans un coin du terrain, les fanfares, musiques et harmonies affrontent elles aussi les sévérités du jury de musique que préside M. Mériguet et ce sont des notes joyeuses qui montent sans arrêt dans l'air pur de ce matin de fête.

LA MESSE

Un peu avant 11 heures, des sonneries annoncent l'arrivée des autorités. Son Excellence Monseigneur l’Évêque qu'accompagnent M. le vicaire général Ardant, M. le chanoine Patier, M. le chanoine Duron, curé-doyen de Saint-Junien, M. le chanoine Dufraisse, directeur des œuvres, etc., le colonel Séchet, directeur de la Préparation Militaire de la XIIe région, représentant le général Lagrue, le colonel Charroy, représentant le comité central de la F.G.S.P.F., le commissaire général de -Montcheuil, MM. Dordet, Pagrioux et 'les autres membres du comité local. A l'évangile, Monseigneur l’Évêque prend la parole et, d'une voix forte qui porte jusqu'aux extrémités du vaste terrain, il rappelle à ce bel auditoire de jeunes gens la nécessité de faire honneur à leur foi.

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Annuaire de la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France 1934

Saint-Junien L'ETOILE BLEUE SPORTIVE Directeur Corporatif M. l'Abbé Patier, Vicaire.

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Les Jeunes : courrier de quinzaine du journal "Le Patronage

COMMISSION DE GYMNASTIQUE DE FRANCE

Séance du 16 Décembre 1935

extrait de l'article

La séance est ouverte à 20 h. 50 sous la présidence de M. Maucurier.

Etaient présents : MM. Richard, Imbault, Champion, Leleu, Heintz, Chaignon, Girodit, Boularalld, Charpentier, Machard, Philippe, Deniaud, Pierson.

Y assistaient : M. Thibaudeau, Secrètaire Général ; M. Schauné, de l'AvantGarde du Rhin.

Sont excusés : M. l'Abbé Chevereau, MM. Jubert, Voidies, Neumar, "Wintrich, Pourtier, Soëne, Morvan, Bravard, Pinck.

Il est donné connaissance de la correspondance reçue depuis la dernière séance et des réponses faites par le Président de la Commission aux suivants : à M. Marchandise, de Chambéry, sur les renseignements demandés pour le concours de Vienne

à M. l'Abbé Armand Patier, de Limoges, à La Légion Jeanne d'Arc de Moncoutant

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La Vie limousine 25 juillet 1937

La nouvelle C'est par une belle matinée de juin que S. G. Mgr Flocard, évêque de Limoges, a procédé à la consécration de la nouvelle église du Sacré-Coeur, rue d'Aixe. (en 2020 rue Rue François Perrin)

MM. les vicaires généraux Ardant, Bujadoux et Pacaud, M. le Chanoine Patier, secrétaire de l'évêché, M. le chanoine Réméniéras, curé du Sacré-Cœur, ainsi que ses vicaires, M. l'Archiprêtre d'Aubusson, M. le chanoine Mathivet, doyen du chapitre, entouraient le vénéré prélat. De nombreux fidèles suivirent avec ferveur et intérêt la cérémonie grandiose de la consécràtion du sanctuaire.

Après la purification extérieure et intérieure de l'édifice, le rite de l'alphabet grec et latin inscrits sur deux bandes de cendres en forme de croix, symbole de la prise de possession de l'église par le Christ, les fidèles furent introduits, à la suite des reliques des saints. Des onctions en forme de croix furent faites sur l'autel et sur les murs.

Avant la célébration de la première messe, Mgr Flocard exprima sa gratitude au vénérable curé de la paroisse, M. le Chanoine Reméniéras, à MM. Gay Bellile et Ménissier, les distingués architectes qui ont conçu cette belle église, aux entrepreneurs et aux ouvriers qui ont collaboré à sa construction. Sa Grandeur remercia ensuite les nombreux donateurs, dont la générosité a permis l'édification du sanctuaire.

Mme Lagrange-Puymori, dont la munificence a été le pivot de cette magnifique réalisation des mains du prélat la médaille pontificale Bene Merenti.

Après la messe, nous nous sommes longuement attardés dans le sanctuaire, dont l'autel est. orné de magnifiques émaux, œuvre unique du maître limousin J Robert Blancher.

La nouvelle église du Sacré-Cœur est un édifice harmonieux et clair. Son plan, d'une conception simple et originale par ses dispositions pratiques et dégagées, est établi suivant le principe de croix grecquer II consiste en un rectangle dans lequel s'inscrit une nef avec bas-côtés et deux transepts se joignant au centre par une coupole sur pendentifs. La nef, longue de 30 mètres, a 26 mètres de largeur ; le coeur mesure 8 m. x 11 m, la hauteur sous voûte est de 11 mètres, et sous coupole de 19 mètres.

Au fond et bien en vue se trouve le choeur avec, à droite et à gauche, deux sacristies reliées par un déambulatoire. A l'extrémité des transepts, deux autels secondaires accusent les bras de la croix. Une tribune située au-dessus du narthex entre le clocher et le baptistère recevra le grand orgue. A droite de l'entrée principale, sur la rue d'Aixe, s'élève la tourclocher, d'une belle envolée avec ses longues et larges ouvertures munies d'abat-sons. La flèche, qui atteint 40 mètres, est faite de redents composant une pyramide octogonale aiguë couronnée par une croix en fer forgé. Deux entrées latérales sur chaque rue donnent accès à l'église et aux sacristies. La coupole et les voûtes intérieures, aux lignes sobres, aux proportions parfaitement pures, sont d'un effet saisissant pour le visiteur. La lumière pénètre largement, comme il convient à une église moderne, par les grandes verrières des trois pignons, par les baies de la coupole et du chœur.

La porte du tabernacle représente un calvaire d'après Van Dyck, les huit métopes représentent les huit anges de la passion d'après Léonard Limosin.

Les motifs décoratifs en cuivre -jaune rapportés sur plaques en cuivre rouge, ornant les appuis de communion et les àmbons, représentent des symboles de l'Eucharistie.

Les motifs sculptés dans les trois pignons extérieurs symbolisent les trois églises : Pignon sur la rue d'Aixe : L'Eglise enseignante.

Pignon sur la rue Louis-Guibert : L'Eglise triomphante. Pignon sur la rue Montalembert : L'Eglise souffrante.

Les murs sont construits en moellons granitiques rejointoyés dont l'emploi ajoute à l'impression de solidité un caractère pittoresque. Les toitures sont traitées en ardoises roses de Fumay ; la couverture de la coupole est, en cuivre rouge. Enfin, répétons que, dans les trois pignons, des métopes sculptées symbolisent les trois églises : militante, triomphante, souffrante.

Cet édifice, de style moderne, fortement rattaché aux inspirations romanes, de conception pratique, de noble présentation, fait le plus grand honneur aux architectes qui l'ont conçu et réalisé, ainsi qu'à leurs collaborateurs.

M. X.-G. Gay-Bellile et G. Ménissier peuvent être fiers de leur œuvre.

Associons aussi à notre hommage les entrepreneurs ayant collaboré aux travaux : MM. Biot-Duheil, Dosmond et Cie, cimentiers; M. Léonet, sculpteur; M. Daccord, charpente' et menuiserie; M. Foussat, couverture et plomberie; M. Moreau, ardoises ; MM. Partlhonnaud et Bureau, serrurerie et ferronnerie; MM. Marsaç et Zambon frères, mosaïque et granito; L. Toucher, plâtres; Branca, chauffage central; 'Chigot et Detienne, peinture et vitrerie ; Peyroux, électricité ; Honorât, marbres; Martin Frères, fonts-baptismaux.

MM. X.-G. Gay-Bellile et. G. Ménissier, les distingués architectes, ont été nommés, par le Souverain Pontife, chevaliers de l'Ordre de Saint-Grégoire-le Grand.

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Mémoires de la société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse edition 1938

LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ

En 1932 Abbé PATIER, curé de Bosroger (Creuse).

La Croix 30 octobre 1941

Pour les textes qui suivent, Il faut se remettre dans le contexte et ce souvenir qu'a l'époque 80% des Français croyaient et se soumettaient à la parole du maréchal Pétain

PLAINARTIGE

Le Préfet régional et Mgr l’évêque de Limoges aux jeunes du village des travailleurs" de PLAINARTIGE leurs encouragements

Quand survint la débâcle, l'évêque de Limoges s'émut devant le nombre croissant des jeunes chômeurs et des jeunes réfugiés de sa ville épiscopale et de son diocèse leur oisiveté forcée pouvait devenir pour eux la source des pires dangers physiques et moraux. Il fallait aller à leur aide. Et puisque le Maréchal nous rappelait que la terre ne ment pas, on allait s'efforcer d'orienter les jeunes vers l'agriculture et l'artisanat rural.

S. Exe. Mgr Rastouil (voir photo) et la direction des Œuvres disposaient du domaine de Plainartige, situé dans un site merveilleux à quelques kilomètres d'Eymoutiers et qui était un centre de colonies familiales de vacances du diocèse. M. l'abbé Armand Patier, dont l'industrieuse activité, le dévouement sacerdotal et l'autorité sur les jeunes ont su toujours vaincre les obstacles, fut chargé de préparer sa réorganisation pour en faire le " village des jeunes travailleurs de Plainartige ".

En octobre 1940, les premiers jeunes arrivèrent. Ils venaient recevoir là eh même temps qu'ils échappaient aux dangers du chômage une formation technique, civique et morale. basée sur les principes chrétiens. Leur devise "La joie dans l'effort". Leur programme "Dieu, Far" . Depuis un an, 72 jeunes sont passés par le village. 31 y travaillent présentement.

Plainartige accueille tons les garçons de 14 à 20 ans. Certains. dont tes parente ne comprennent pas l'importance de la formation qu'ils y reçoivent, ne restent que quelques mois. I! faut pourtant qu'ils y demeurent plusieurs années s ils veulent acquérir la compétence qui fera d'eux des paysans ou des artisans consciencieux et réputés. Ils reçoivent d'ailleurs un prêt, des primes de travail et, à leur sortie, une pécule qui peut être considérable et leur permettra de s'établir.

Sous la direction do l’aumônier, de MM. Drogat, Rouchaud, des chefs Vienne, Laurent et Donnen, les 31 jeunes travaillent depuis un au dans l'enthousiasme. Citadins pour la plupart, ils se sont faits, en quelques mois des mines épanouies, des corps robustes. Ils savent maintenant labourer, former, conduire des cœur Leur labeur, rude mais sain, leur plaît. Et leur appétit est solide.

Aides par le Secours national, les délégations régionale et départementale à la Jeunesse, le commissariat au chômage et la mission de restauration paysanne, les dirigeants de Plainartige ont fait de leur maison une ruche bourdonnante et joyeuse. Rien n'y manque d'ailleurs dortoirs aérés et vastes, douches, terrain de sport et de jeux, réfectoire coquet. où les deux dévouées et expertes cuisinières ont parfois du mal à apaiser la faim de ces jeunes gars ardents. Tout près, la chapelle ou chaque jour, les jeunes viennent prier et puiser force et confiance.

A quatre kilomètres environ, une ferme abandonnée de 50 hectares, le Maspecout leur a été confiée. En quelques mois, ils ont défriché 6 hectares, semé et récolté du seigle, de l'avoine, des pommes de terre (15 tonnes) des topinambours, des rutabagas élevé des poules, des lapins et même un superbe porc de 190 kg... Ils ont deux magnifique attelages de bœufs une paire de vaches, un tracteur. Cette année, la première, a été bonne, malgré l’inexpérience de quelques-un et le manque d outils. L'année prochaine sera sûrement excellente.

Une quinzaine de jeunes veulent se spécialiser dans l'agriculture, même certain Parisiens qui ne regrettent ni le 7e arrondissement, ni Bobigny. Pour les autres, nos futurs artisans ruraux, ou a installé dans tous los locaux disponibles des ateliers menuiserie, de mécanique, d'électricité, de forge, de cordonnerie etc... les futurs terriens y passent aussi, car un paysan doit savoir tout faire, de la charpente à la maçonnerie.

A côté du travail manuel, des cours, des conférences sont faits aux jeunes: l'éducation physique tous les jours, les développe...

Tous les jours aussi, le salut aux couleurs les rassemble et unit leurs cœur dans un même idéal.

Admirablement guidé par des chefs compétents qui vivent avec eux la même vie, ils ont également coupé des arbres, construit une route forestière, relevé en partie un batiment incendié où prendront place les futurs ateliers, remis en état la ferme dit Maspécout, planté et cultivé des jardins potagers. Surtout, ils ont acquis le goût de la vie en équipe le sens de la discipline librement consentie et de la responsabilité, l'amour du travail bien fait.

Le dimanche 20 octobre, pour commémorer le premier anniversaire de cette splendide réalisation, S. Exc. Mgr Rastouil, accompagné de M. le vicaire général Patier, a présidé une messe solennelle dite à la chapelle par M. l'abbé Armand Patier. Dans une allocution familière, l’évêque de Limoges, en cette fête du Christ-Roi, a demandé aux jeunes de collaborer à l'extension du royaume de Dieu par la prière, par le travail et par la conquête.

Après un charmant déjeuner en commun et la visite de l'établissement, S. Exe. Mgr Rastouil a accueilli, entouré de tous les dirigeants de Plainartige, M. le préfet régional Berger, qui voulait apporter lui aussi le témoignage de sa satisfaction aux jeunes travailleurs.

M. Berger était accompagné de MM. Dausset et Jacquanet, délégués régional et départemental à la Jeunesse et des représentants du Secours national. Le maire de Neddes, les légionnaires, les enfants des écoles avaient voulu. par leur présence, apporter l'hommage de leur fidélité au représentant du Maréchal.

La cérémonie des couleurs se déroula, suivie du chant de la Marseillaise. M. le préfet régional et S. Exc. Mgr Rastouil visitèrent ensuite en détail le domaine, et maintes fois M. l'abbé Patier reçut les félicitations de M. Berger. Au cours de l'assemblée générale qui suivit,

M. l'abbé Patier décrivit l'activité du centre de Plainartige. M. le préfet régional répondit en rendant hommage à la précieuse initiative de S. Exc. Mgr Rastouil et en donnant aux jeunes une forte leçon de ténacité, de volonté, de respect des chefs et d'attachement au grand chef le Maréchal . Je le voyais encore ces jours derniers a Vichy, dit-il. Il n'a pas oublié la belle réception que lui firent les Limousins, et compte bien revenir. Travaillez bien dès lors, pour qu'il puisse être fier de vous. S. Exc. Mgr Rastouil remercia M. le préfet régional de sa visite qui sera pour les jeunes un fécond encouragement, remercia aussi M. l'abbé Pâtier et tous ses collaborateurs, donnant en terminant comme consigne aux jeunes celle de savoir comprendre, de savoir vouloir et de savoir aimer.

Le village des jeunes travailleurs de Plainartige méritait bien l'honneur de ces visitée, nous avons essayé de le montrer. Son avenir apparaît riche de promesses. Grâce a lui, nombre de jeunes y trouveront la formation qui fera d'eux de bons Français et d'excellents chrétiens. L’évêque de Limoges et le diocèse peuvent être fiers d'une telle réalisation.

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photo prise en 1956

Louis Paul Rastouil (né a Bonnieux, 8 mai 1884 - décédé Limoges, 7 avril 1966) Évêque de Limoges de 1938 à 1966.

Ministère de l'intérieur (1912-1981). Auteur du texte novembre 1941

Les Œuvres sociales du Diocèse de Limoges.

Plainartige

Dès le lendemain de la défaite, Mgr Rastouil, évêque de Limoges, avait discerné les dangers que le désarroi faisait courir à la jeunesse et la nécessité de prendre des mesures immédiates pour parer à cette situation.

Le Maréchal Pétain venait de souligner les bienfaits du retour à la terre. Aussi bien, l'évêque de Limoges, secondé par l'abbé Patier, allait-t-il s'efforcer d'orienter les jeunes vers l'agriculture et l'artisanat rural. Le domaine de Plainartigue, situé à quelques kilomètres d'Eymoutiers, fut organisé en chantier de travail et, dès le mois d'octobre 1940, des jeunes gens venaient y acquérir une formation technique, civique et morale basée sur les principes chrétiens.

Depuis un an, sous la devise « la joie dans l'effort », cette jeunesse, guidée par des chefs compétents, travaille en commun et acquiert le sens de la discipline et de la responsabilité, ainsi que le goût du travail bien fait. 72 jeunes sont passés par le chantier, 31 y travaillent actuellement.

La réussite d'une telle entreprise est tout à l'honneur de Mgr Rastouil et de ses collaborateurs.

Aussi au cours de sa visite à Plainartigue, le 26 octobre, M.

Berger, préfet régional de Limoges, a-t-il rendu hommage à l'œuvre de Mgr Rastouil

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Notre province : revue mensuelle éditée sous le patronage du Centre d'études régionalistes de Limoges mars 1942

La Quinzaine Régionaliste du Secours National 27 Février au 9 Mars 1942

La Quinzaine régionale du Secours National ne Pouvait mieux débuter ce dimanche 21 février que Par une conférence de M. Robert Garric. Malgré ses multiples occupations, l'éminent Commissaire général du Secours National avait tenu à revenir à Limoges et à ouvrir lui-même le cycle des manifestations qui marqueront la grande campagne d'entre aide d'hiver.

Toutes les autorités civiles, militaires et religieuses étaient présentes. Autour de M. Popineau, préfet délégué, remplaçant le préfet régional, absent de limoges, on notait la présence de M. André Faure, maire ,du vicaire général Patier, représentant S. E. Mgr Rastouil ; de M. le pasteur Chaudier, du général Ricard et d' autres personnalités officielles.

M Viollet, délégué régional, fit le point des activités du Secours National dans la Haute Vienne. Deux chiffres sont à retenir. Le Secours National a recueilli jusqu'ici, dans le département, 1.809.500 francs a versé en subventions aux œuvres sociales secours, distribution de travail, vêtements, repas, colonies de vacances, foyers et Jardins : 3.613.100 francs. L'excédent de dépenses a été couvert par le siège central du Secours National.

Après cet exposé M. Garric prit la parole. Ce ne fut pas une conférence, mais un tableau largement brossé vivant, coloré, de l'organisation du Secours national depuis sa création, des tâches multiples et souvent inattendues dont il avait été chargé sous la pression des événements, de celles encore plus variées et imprévisibles qui l'attendent encore chaque jour M Garric est un apôtre et un saint, Sa parole dynamique et entraînante fait passer dans l'auditoire toute la foi qui ranime. Quand il adjura le public d'augmenter encore son concours à la grande œuvre de solidarité nationale, de hausser encore son inépuisable générosité à la hauteur des tragiques circonstances que nous subissons, un souffle d'enthousiasme déferla sur l'assistance. On s'imaginait entendre Pierre L'Ermite prêchant la première croisade et pour un peu les assistants eux aussi se seraient levés en clamant "Dieu le veult" . Quel plus bel éloge faire d'un conférencier. Combien de temps parla-t-il ? nul ne le pourrai dire tant chacun se sentait empoigné Par ce verbe Puissant, ému ou amusé par les par ce verbe puissant, ému ou amusé par les anecdotes tragiques ou gaies

Après qu'eurent pris fin les applaudissements qui affirmaient la chaleureuse adhésion des assistants, M. Alem Basset commenta en quelques mots heureux le programme de la Quinzaine régionale. Et M. Robert Garric s'en fut vers de nouvelles tâches de son apostolat, chez les étudiants et les membres des équipes sociales.

La Quinzaine régionale était ouverte.

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Un autre article du même journal du mois d'avril 1942 retrace la collaboration de l'armée pour leurs enfants et les colonies de vacances catholiques sous la direction de l'abbé Patier

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La Croix 7/07/1942

La BATAILLE du CINÉMA

L'homme a besoin de divertissement. Dans plus de cent mille salles. à travers le monde, le cinéma apporte à des foules innombrables 20% de la population dans les villes, en France, 60% aux Etats-Unis une distraction dont beaucoup de gens ne sauraient plus se paser. Il n'est que de voir les queues qui se pressent aux portes.

Le cinéma est devenu en peu d'années une puissance formidable qui prend tout l'etre, le depersonnalise, exerce sur les massa sur l'enfance et la jeunesse, tout particulièrement, une influence considérable. par le prestige souvent insensé de ses vedettes. Il pourrait être un extraordinaire moyen de formation, d'éducation. Hélas! Pie XI le constatait dans sa lettre Vigilanti cura, en 1935. " le cinéma est presque toujours un mal Trop de films en effet près de 70% sont amoraux ou immoraux, monnayant la sensualité, présentant la vie sous un jour trop heureux, se complaisant dans la grivoiserie, prônant le déterminisme passionnel, et bafouant le mariage et la famille, exaltant la primauté de l'argent et dépravant ou tout au moins déformant le sens moral des spectateurs, déflorant les âmes, à tel point que Pie XI pouvait parler de massacres d’âmes"

Faut-il pour autant. devant ces méfaits indéniables du cinéma, le proscrire simplement et se contenter de se voiler la face ?

Certes nom Pie XI. dans ce même document, si important, remarquait combien ce « septième art peut être une magnifique occasion, un moyen splendide de faire monter les aines, et d'éduquer un pays en éducuant son peuple. On se rappelle d'ailleurs que le Pape adressa Vigilanti cura aux catholiques américains qui, enrôlés sous l'autorité de l'épiscopat dans la légion de décence avaient réussi, notamment en boycottant les salles passant de mauvais films, à faire tomber le pourcentage de ces derniers de 70 à 20%. Il les félicitait devant l'ampleur des résultats obtenus, et, parlant a tous les fidèles par delà ceux d'Amérique, Pie XI prescrivait, non de proscrire le cinéma. ce qui serait impossible, mai de le transformer, de lui rendre son aine, de veiller et d'agir auprès des producteurs et de leurs collaborateurs, d'instruire l'infidèles.

En France, les catholiques ont sporadiquement mené quelques efforts dans ce sens, mais il importe de les ampiler et de les intensifier. Dans le diocèse de Limoges-, une Journée du cinéma, organisée par M l'abbé Armand Patier directeur du Comité catholique diocésain, sous la présidence de S. Exc. Mgr Rastouil, a réuni ces jours derniers, à la maison des œuvres, de nombreux prêtres

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Notre province juillet 1942

Revue mensuelle éditée sous le patronage du Centre d'études régionalistes de Limoges

Un grand rassemblement de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne à Limoges

Il y a quinze ans, à Clichy, un jeune ouvrier originaire du Nord, Cardyn, venait, avec deux ou trois de ses camarades, trouver l'abbé Guérin, petit vicaire de cette importante agglomération de la banlieue parisienne pour lui demander de fonder avec eux un petit groupement de travailleurs catholiques, sur le modèle des organisations existant déjà en Belgique.

Ils n'avaient aucune préoccupation politique ou syndicaliste : le but qu'ils se proposaient n'était pas de revendiquer mais de servir et de restaurer la dignité de l'ouvrier, parfois compromise par la fréquentation des cafés ou des mauvais lieux.

Photo La Messe. A gauche, le groupe des chanteurs du Petit Séminaire de Saint-Louis

par les luttes de classes et les bagarres de rues. Ils se plaçaient sur le terrain religieux, voulant puiser dans leur foi et leurs croyances, l'inspiration directrice de leur vie ouvrière et sociale. Ils se différenciaient ainsi nettement des syndicats de travailleurs chrétiens, organismes de défense des intérêts professionnels matériels. La Jeunesse Ouvrière Chrétienne par abréviation la J. O. C. se place, elle, sur le plan spirituel et moral. On sait comment cette jeunesse ouvrière chrétienne, masculine et féminine, dont les effectifs dépassent actuellement 300.000 membres, a fait éclater aux yeux de tous sa vitalité, sa force de plus en plus grande de pénétration et de rayonnement, le dynamisme et l'efficacité de Ses méthodes , la bienfaisante utilité et la prodigieuse adaptation aux besoins du temps de ses multiples services ; le sens aigu du réel qui caractérise ses campagnes et ses enquette l'immense portée de la formation physique, intellectuelle et morale qu'elle donne à ses membres, car la J. O. C. est une école ; la grandissante influence qu'elle exerce sur l'ensemble des jeunes travailleurs, car elle est aussi mouvement de masse et, inspirant toute cette action, l'esprit totalement chrétien de charité et de conquette qui anime ses militants. Pour célébrer le quinzième anniversaire sa fondation la Jeunesse Ouvrière Chretienne avait organisé en zone libre la seule ou cela fut permis sept grandes réunions dans les principales capitales régionales : Lyon, Marseille, Toulouse, Saint-Étienne, Grenoble, Limoges et Alger, auxquelles avaient été conviés tous les mouvements jocistes masculins et féminins, soit environ quatre mille jeunes. A Limoges, ils étaient plus de sept mille du Limousin, de la Marche, du Berry, Périgord, de l'Auvergne, du Bourbonnais. il y en avait venus de Cosne, de Loches, de Commentry, de Saint-Amand. Du Cantal : Aurillac, Saint-Flour, Mauriac, Murat. Tous se groupaient autour de leurs drapeaux et fanions qu'une brise légère agitait dans un envol de soies chatoyantes sous le radieux soleil du premier jour de l'été.

Au 1er rang ; de gauche à droite : Mgr Rastouil, évêque de Limoges, Mgr Louis, évêque de Périgueux, Mgr Filion, archevêque de Bourges.

Au 2e rang : M. le Chanoine Nouhat, archiprêtre de la Cathédrale, M. le Chanoine Dufraisse, Directeur des OEuvres, M. le Chanoine Pacaud, Directeur du Grand Séminaire, M. le Chanoine Gérald, aumônier de l'Hôpital, M. le Chanoine Patier, vicaire général.

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La Dépêche : journal quotidien 12 mai 1943

La fête de Jeanne d'Arc

La fête de Jeanne-d'Arc a eu lieu dimanche matin. Devant la statue de la sainte, M. André Jean-Faure, préfet régional, déposa une gerbe de fleurs, ainsi que M. André Faure, maire de Limoges, et Mgr Rastouil, évêque de Limoges. En présence de ces personnalités, de M. Charliac, procureur général; du général Trinquant; de M. Babin, président du tribunal civil, M. Jehenne, chef de cabinet, du préfet de l'intendant de police Cussonac, de nombreuses personnalités civiles et militaires, eut lieu le défilé des délégations des écoles communales religieuses, mouvements de Jeunesse, mouvements sportifs. Milice, Légion. Chaque chef de délégation disposa au passage une gerbe au pied de la sainte. Ensuite une cérémonie solennelle a eu lieu à la cathédrale, sous la présidence de Son Excellence Mgr Rastouil, au cours de laquelle on a pu entendre une allocution de M. l'abbé Marcel Moreau, professeur de philosophie à l'école Ozanam, ainsi que la schola de cette école. L'après-midi, à l'église Sainte-Jeanne-d'Arc, en plein air, sous la présidence du chanoine Patier, a eu lieu, après le panégyrique par le R. P. Lemettre. le défilé historique dans le parc et la bénédiction solennelle.

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La Croix 12 juillet 1943

Décès de Pierre François Patier père de l'abbé Armand Patier

A Limoges, a l'age de 82 ans, Mme Pierre Patier, tertiaire de saint François, mère de M. le *vicaire général Paul Patier et de M. l'abbé Armand Patier, directeur diocésain de oeuvre des colonies de vacance», des œuvres sociales de jeunesse et du Comité du cinéma et de la radio, à qui nous offrons nos respectueuses condoléances et l'assurance de nos prière».

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*Un vicaire général est un clerc qui, muni du pouvoir exécutif ordinaire général, seconde un évêque diocésain ou tout autre Ordinaire ecclésiastique qui lui est équiparé, dans l’exercice de son gouvernement au sein du diocèse (ou d’une communauté de l’Église catholique). Dans un diocèse il est nécessairement prêtre.