Histoire de la commune

Historique de la commune :

Notre village a porté quatre noms à ce jour : Chanvanz (A/C 12ème siècle), Champvans (au 17ème siècle), Champvans-les-Pouilley (18ème siècles) puis à nouveau Champvans…. et enfin Champvans les Moulins depuis le 19/12/1936.

Anecdotes :

Champvans a toujours tiré ses ressources de la terre. En 1614, c’est un modeste village de Seize feux dont les malheurs du siècle, et plus particulièrement la guerre de 10 ans (1634-1644), ne tarde pas à réduire la population à quatre habitants (en 1657). La communauté élève alors quelques têtes de bétail et cultive le froment, l’avoine, le chanvre et surtout la vigne.

En 1625, la moitié des vignes appartient au seigneur d’Audeux et Champvans, l’autre moitié aux quatre seigneurs prébendiers(1) de Pouilley les Vignes. Un accord passé cette année là entre les habitants du village et les prébendiers règle à trois coupes(2) pour deux muids(3) la dîme des Vendanges. Au seigneur d’Audeux sont dus : les cens de froment et d’avoine, la dîme pour chaque journal de terre et pour le vignoble, cinq gerbes et demie de froment et cinq gerbes et demie d’avoine par an.

Une enquête de 1793 atteste toujours la présence de la vigne (22 arpents), mais le village s’est développé, il compte à cette date 71 bêtes à cornes pour 36 en 1688 et 11 charrues quand on en recensait 2 en 1689 !

Autrefois, notre village produisait un vin de qualité. En effet, l’abbé Baverel, au début du 19ème siècle avait jugé sans qualité le vin du canton d’Audeux, mais il fait exception pour celui des villages de Pouilley-les-Vignes, Jallerange, Champagney et Champvans « parce que les vignes de ces endroits sont dans de plus heureuses positions » et que le paysan, désireux de posséder le meilleur vin « cultive à propos et a le plaisir d’une abondante récolte ».

La vigne, qui occupait encore 11 hectares de terrain en 1909 a maintenant totalement disparue à ce jour…

(1) Qui disposent d’une charge procurant des revenus lucratifs.
(2) Une coupe = environ 2 litres suivant les régions.
(3) Ancienne mesure de capacité pour les liquides et les grains (1 muid =environ 130 litres suivant les régions).

Recherches et sources : bibliothèque personnelle de M. Jacques Rolet /dictionnaire des communes et guide des A.D, II P.110 BMB collection Baverel ms 90.

Le passé minier de Champvans-les-Moulins

Savez vous que jusqu’au début du XXème siècle, du GYPSE appelé également « Pierre à Plâtre » était extrait à Champvans les Moulins, en particulier au lieu dit « du point du jour ». Aucune galerie de subsiste actuellement.

Ce minerai était extrait manuellement pour être chauffé dans des fours précaires autour de 200 degrés. Transféré par wagonnets du dessus du village par les Murots, il était dirigé vers le lieu où se trouve actuellement le restaurant l’horlogerie, pour être broyé grâce à une Ribe à Gyspe qui utilisait l’énergie apportée par l’eau. Cette ancienne photo d’un fontis (effondrement du sol causé par la présence d’une galerie souterraine) sur notre commune atteste de la présence de ces anciennes galeries