My French AirBnB guest told me that "cette nuit" would indicate "last night", whereas I would have thought it would mean "tonight." How can I express each of those two things? Are there multiple ways? Or, as he said, would it depend on context (past tense/future tense)?

Reviewed by:  Cette nuit by Joachim Schnerf  William Cloonan   Schnerf, Joachim. Cette nuit. Zulma, 2018. ISBN 978-2-84304-811-1. Pp. 146. Salomon is a widowed Jew who recounts his own and his family's life through memories of real and imagined Passovers they have spent together. He survived Auschwitz. His two daughters and their husbands want to know more about his life in the camp; his granddaughter is angered that his experiences did not make him a more radically engaged intellectual; her younger brother thinks his awful Holocaust jokes are funny. The presence of the Final Solution looms large in the novel; there are even passages on well-intentioned but terrible art inspired by the Nazi genocide (129). Yet the novel's true focus is elsewhere. Cette nuit is the story of Solomon's love for his recently deceased wife, Sarah. She never experienced concentration camps, and it was perhaps for this reason that after the war she could serve as a haven for Solomon, someone able to help restore his shattered sense of human decency. Passover evokes the memory of the Hebrew captivity in Egypt and the triumphant exodus from this oppression due to divine intervention. For the secular Jew who is Solomon, it brings to mind his suffering in Auschwitz and then his return to life through Sarah's efforts. Passover is also the only time of the year when this couple's rambunctious family reunites: their two daughters who represent the female version of Cain and Abel without the violent finale, their sons-in-law, one suffering from logorrhea, the other from chronic diarrhea, and the two kids for whom the adults are at once a source of annoyance and amusement. Only Sarah could maintain the semblance of harmony at these family gatherings. She achieved that equilibrium partly through kindness and firmness, but mostly because her love soothed temperaments longing to be roiled. As the novel opens, a very nervous Solomon is trying to prepare for what will be his first Passover without Sarah. Unbeknown to him, it will also be his last. For days he has been plagued by persistent knocks at the door; when he opens, nobody is there. He is also concerned about the distribution of Sarah's bequest to the family. If the nighttime banging on the door evokes memories of Nazi rafles, it also suggests the most welcome death coming for Solomon. His decision to turn his wife's bequest into the purchase of a maison de campagne where his family can be happy and secure conjures up the image of an idealized Israel where his people will enjoy their lives in safety. While Pessah is part of a tradition which reminds Jews of their enslavement and emancipation, for Solomon its references are more immediate. The most famous line in the Seder ceremony, "pourquoi cette nuit est-elle diffrente de toutes les autres?" (13) recalls to Jews around the world their people's escape from Egypt. For Solomon it is an expression of his persistent mourning for his recently deceased wife, a bondage from which he will soon be free. [End Page 248]


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Chrie de nous je n'ai aucun mauvais souvenir

Pourquoi nous sommes nous quitter?

Pourtant nous avions tout pour construire un bel

Avenir

Pourquoi nous sommes nous laisser?

Pourquoi, tu m'as dlaiss?

Pourquoi, ton cur cder?

Pourquoi, tu n'es pas rester?

Pourquoi?

J'aimerais tellement qu'on me rveil

Que l'on me dise que ce n'est pas arriver

Que tout cela n'tait qu'un rve

J'ai dj tellement pleur

Plus rien ne me donne envie

D'aller plus loin dans cette vie

Je veux sombrer dans la folie

Si tu laisses mon cur en sursis

Alors

Chrie de nous je n'ai aucun mauvais souvenir

Pourquoi nous sommes nous quitter?

Nous qui ne vivions que pour un jour pouvoir devenir

Les amants de l'ternit

Pourquoi, tu m'as dlaiss?

Pourquoi, ton cur cder?

Pourquoi, tu n'es pas rester?

Pourquoi?

Dans la nuit du mercredi 29 mai, les sapeurs-pompiers ont t alerts pour un feu rue Thomas Edison Jarry. Sur place, ils trouvent deux vhicules embrass devant un entrept. Rapidement, ils liminent la propagation du sinistre aux btiments environnants avant de l'teindre compltement. 

Les deux vhicules sont dtruits.

Mystrieux destin ! Valentin-Marie est entr dans l'ternit l'aube de sa vie de prtre, alors qu'il s'apprtait clbrer sa premire messe en son village natal. Apprenant la disparition inconcevable de celui qui fut autrefois son lve, le pre Zanotti-Sorkine part en Roumanie, sur les lieux que le jeune franciscain a frquents, la rencontre de ceux qui l'ont connu. Fruit de ce voyage aux confins du coeur, son rcit, servi par un style qui porte la marque d'un vritable crivain, brosse le portrait bouleversant d'un tre saisi par la grce. Peut-tre valons-nous plus que le bonheur , tel est le leitmotiv de cette oeuvre incandescente o la vie d'un homme simple en apparence se rvle unique sous la lumire de l'Amour qui l'treint. 


 Feuilleter un extrait

 



Si vous aussi vous avez t rveill, dans la nuit de mercredi 22 jeudi 23 mai, par un bruit sourd d'avion, pas de panique. Des avions de transport et de chasse, ainsi que des hlicoptres de l'arme de l'Air et de l'Espace ont survol les deux Charentes, dans le cadre d'un exercice militaire.

Successivement diteur aux ditions Julliard, au Seuil, au Mercure de France et aux ditions Fayard, il prend la direction des ditions Stock partir de 1998. Sous une couverture bleu nuit devenue iconique, il impose ds lors sa marque.

Le territoire est nouveau plac en vigilance jaune ce lundi 6 mai en fin d'aprs-midi pour fortes pluies. "Une bande frontale humide et instable arrive ce lundi soir, donnant des prcipitations parses localement fortes et orageuses sur la rgion des les du Nord", indique Mto France. "Ces conditions perdurent au cours de la nuit de lundi mardi et journe de mardi".

Selon Mto France, les cumuls pourraient tre "assez consquents, de l'ordre de 50 70mm en 6 heures". Les pluies les plus fortes sont attendues cette nuit. Le retour du beau temps est annonc pour mardi en fin d'aprs-midi.

Oui, la douleur reste trs vive. Le deuil de tous ces morts qui s'accumulent n'en finit pas de rverbrer. Nos habitudes reprennent, mais pas comme avant , ainsi que le chantait France Gall dans videmment. J'coute tout le temps depuis six mois cette chanson, l'une des plus belles jamais crite sur le deuil. La nuit d'angoisse que nous venons de vivre avec l'attaque de l'Iran sur Isral me donne le sentiment que nous sommes entrs dans un autre temps de notre histoire. Une zone d'inconnu absolu.

La cl rside dans l'empathie. Essayer de se mettre la place de l'autre. Rpt toutes les sauces, le mot s'est affadi, mais il est la cl numro un de la prservation de notre humanit. Je ne supporte plus tous ces gens qui relativisent la douleur du camp d'en face, comme si l'autre l'avait bien cherche. J'appelle cela la rhtorique du mais : C'est terrible ce que tu vis, mais quid de la souffrance des civils palestiniens ? Comme si elle seule tait lgitime tre raconte. Ou comme si je n'y tais pas sensible ! videmment qu'il y a beaucoup plus de morts palestiniens qu'israliens aujourd'hui ! videmment qu'il y a urgence lutter contre la famine Gaza ! Moi, je veux rsolument me situer dans une rhtorique du et . Je crois qu'on a le devoir de penser aux uns et aux autres, de percevoir les douleurs des uns et des autres, les culpabilits des uns et des autres, les responsabilits des uns et des autres.

Effectivement, c'est difficile. Ces dernires semaines, je me suis fix une rgle minimale : je peux parler avec tout le monde, ds lors que l'autre ne nie pas mon droit l'existence. Autrement dit, je ne dialoguerai pas avec quelqu'un qui nie le droit des juifs se trouver sur la terre d'Isral. Ou celui des Palestiniens se trouver l. Et il y a bien des manires de nier ce droit l'existence.

On s'en sort en refusant les conditions de ce balancier. Il faut penser avec un e , et panser avec un a les souffrances d'o elles viennent. Arabes ou juives, toutes sont humaines. Et il faut se poser la question : quel est l'intrt des haineux faire grandir cette haine chez nous tous ?

Une chose m'interpelle dans la faon de dcrire le conflit proche-oriental aujourd'hui : aussitt surgissent dans la conversation les camps de concentration, avec une nazification des mchants - les juifs -, et une judasation des victimes - les Palestiniens. On peut critiquer la dmesure de la rponse isralienne, mais quelle autre nation au monde n'aurait pas ragi une attaque comme celle du 7 octobre, l'quivalent de cent Bataclan ( l'chelle de la population d'Isral, NDLR) ? Plaquer un autre temps de l'Histoire sur ce conflit est obscne, insupportable. Cela revient vouloir retirer aux juifs une partie de leur pass.

Elle nous interdit d'prouver de l'empathie vis--vis des Israliens, qui souffrent dans leur chair de ce deuil gigantesque qui s'est abattu sur eux le 7 octobre. Cela ne m'empche en rien de me sentir dvaste par les images de guerre en provenance de Gaza. Et de prier pour qu'on engage une solution politique, la seule apte nous sortir de ce drame absolu.

Il va bien falloir que les Israliens et les Palestiniens trouvent comment habiter ensemble sur ce bout de terre ! Entre, d'un ct, un gouvernement d'extrme droite messianique et nationaliste, qui appelle exiler les Palestiniens dans un pays voisin ; et, de l'autre, ceux qui rclament une Palestine from the river to the sea (de la rivire la mer), autrement dit un nettoyage ethnique des juifs d'Isral, les deux postures sont inacceptables. N'oublions pas la raison d'tre de l'tat d'Isral : offrir un refuge un peuple que les nations n'ont pas pu, pas su, pas voulu - cochez la bonne rponse - sauver. Il faut bien penser que la politique isralienne se mne avec cette histoire-l. De la mme manire que l'exil, la peur du non-retour hantent aujourd'hui la psych palestinienne. Chacun, la fois sur place et distance, vient greffer sur l'histoire en cours ses propres fantmes, ses propres dmons. 152ee80cbc

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