Les rencontres

La première rencontre entre La Fonderie et la Samaritaine a eu lieu à La Fonderie. Chacun-e s'est présenté-e lors d'une réunion informelle très sympathique.

Le conservateur du Musée bruxellois des industries et du travail a ensuite fait découvrir la maison à ses invités : expositions permanente et temporaire (encore en montage), salle des archives et cafeteria...

Le tour du musée terminé, nous avons traversé la cour et grimpé pas mal de marches pour aller à la découverte du centre de documentation : qu'est-ce que c'est ? Comment ça fonctionne ? Qu'est-ce qu'on peut mettre dans la boîte et comment on va le faire... Les discussions sont allées bon train et nous nous sommes quittés impatients de nous retrouver bientôt.

Lors de notre première rencontre, Hassan nous à fait le plaisir d'écrire ce texte qui témoigne de l'activité de cette après-midi là :

La seconde rencontre a eu lieu à la Samaritaine. Il y avait deux nouveaux : un du côté de La Fonderie, fraîchement engagé. Et une du côté de la Samaritaine, qui n'avait pas pu venir à La Fonderie lors de la rencontre précédente. L'après-midi a donc commencé par des présentations... à nouveau.

Ensuite, chacun-e a dessiné sa carte subjective du quartier. Les résultats ont été étonnamment diversifiés : du plan détaillé où l'on peut trouver chaque rue et chaque place au plan hyper-minimaliste, du plan dessiné au plan écrit... certains n'ont dessiné que la rue de la Samaritaine où d'autres vont du bowling du boulevard de l'empereur à l'hôpital Saint-Pierre. Chacun a pris le temps de découvrir la carte des autres.

Lors de la première rencontre, La Fonderie avait donné au groupe de la Samaritaine une boîte de doc en lui confiant la mission de la remplir. Mission accomplie ! Les documents écrits et photos gonflent déjà la boîte. Nous avons épluché le contenu de la boîte tous ensemble.

Enfin, avant de se quitter, nous avons décidé ensemble des thèmes sur lesquels nous travaillerons particulièrement : l'histoire de l'association (le Comité de la Samaritaine) de ses débuts jusqu'à aujourd'hui, les changements et la gentrification dans le quartier, et l'art urbain dans les Marolles.

Les photos de la deuxième rencontre à La Samaritaine :
















Les cartes élaborées lors de la deuxième rencontre

Les Marolles de mémoire

Anne

Téyyoup

Pascale

Patrice

Samyra

Savinien

Serge

Lisette

La troisième rencontre a eu lieu à la Samaritaine. Mais avant la rencontre, une partie du groupe est allée interviewer un marchand de bonbons du quartier, accompagnée du responsable du centre de documentation et du "monsieur multimédia" de La Fonderie.

De retour à "La Sama", Patrice, Hassan, Lisette et Samira ont expliqué aux travailleurs de La Fonderie les mille et une idées et projets qu'ils ont pour enrichir la boîte de documentation Marolles/Samaritaine. Nous avons listé les choses à faire, les rendez-vous à prendre, les objets à chercher.

Savinien nous a ensuite présenté le présent site web et nous avons eu quelques idées pour l'agrémenter.

La rencontre s'est terminée sur un petit exercice d'écriture dont vous pouvez lire les résultats ci-dessous :

"Se promener dans les Marolles, c'est comme aller dans un musée plein de belles choses à voir et à visiter. "

Patrice

"Se promener dans les Marolles, c'est se souvenir du passé. Le nez en l'air ou le coude levé, Santé! Grand sentiment de liberté ..."

Pascale

"Se promener dans les Marolles, c'est comme vagabonder dans un parc urbain. On redécouvre l'ancien Bruxelles qui se mélange avec le neuf. "

Jonas

"Se promener dans les Marolles, c'est comme traverser des quartiers de divers horizons, rencontrer des gens des quatre coins du monde, des artisans Belges et des artisans venus d'ailleurs, c'est entendre parler diverses langues, c'est rencontrer des personnes habillées de diverses manières, des avocats en blouse noire aux tenues africaines bariolées. "

Hassan Ghanoun

"Vivre dans les Marolles, c'est comme prendre un café et un pistolet haché pickels, flâner autour d'un blinkdües et siroter au détour d'une boite de nuit une jolie mousse bien collée."

Savinien

"Travailler dans les Marolles, c'est comme être entourée de mes grands-parents durant mes journées. C'est comme apprendre à me recentrer sur l'essentiel. C'est comme découvrir la richesse des personnes "invisibles" de cette société. C'est comme m'enrichir sur mon passé "

Samira

"Se promener dans les Marolles, c'est comme découvrir un monde parallèle dans lequel des gens de toutes origines et de toutes classes se seraient perdus puis retrouvés, et dans lequel des objets hétéroclites auraient été abandonnés avant d'être apprivoisés par de nouveaux propriétaires."

Anne

La quatrième rencontre a eu lieu à La Fonderie. L'occasion pour Patrice, Hassan, Serge et Samyra de découvrir le fonctionnement du Centre de documentation .

Le but de cette rencontre était de se familiariser avec les catalogues informatisés des bibliothèques et ainsi de trouver de l’information concernant le quartier des Marolles au sein de la bibliothèque de La Fonderie.

A travers une liste de "mots-clés" élaborée en commun, nous avons interrogé l'OPAC de la bibliothèque.

Plusieurs résultats ont émergé, nous sommes allés chercher ces références dans les rayons. L'occasion de faire découvrir la manière de trouver des ouvrages dans les rayonnages d'une bibliothèque.

Suite à quoi, nous avons vérifié la pertinence des ouvrages sélectionnés autour d'un débat sur le quartier, ce fut là aussi l'occasion de recentrer et cibler plus précisément l'objet de nos recherches.

La sélection des articles et des ouvrages que nous avons effectuée lors de cette quatrième rencontre, est destinée à alimenter notre boîte de documentation.


Ci-dessous quelques exemples de nos découvertes :

et de l'ambiance qui régnait durant notre rencontre :

La cinquième rencontre du groupe a eu lieu à la Samaritaine. L'ambiance était à la joie, à la bonne humeur et aux rires.

Nous avons commencé par un petit exercice de mise en forme :

Si le quartier des Marolles était un animal, il serait...

  • un chat dans son panier, au coin du feu. A côté d’une ville qui ressemble à Las Vegas avec ses tours, les Marolles ont un côté village assez agréable

  • une souris parce que ça grouille comme une nichée de souris. Les souris vont chercher des choses un peu partout et les ramènent dans leur trou.

  • un chat, parce que le quartier est indépendant de la grande ville, le chat fait ce qu’il a envie.

  • un caméléon, parce que c’est un animal qui s’adapte à son environnement. Il y a tellement de variétés autour des Marolles (population, couleurs). Le caméléon a une grande langue qui peut tout atteindre.

  • un rat d’égouts, impossible à exterminer, capable de se faufiler partout et de survivre à tout. L’esprit des Marolles restera toujours l’esprit des Marolles.

Si la Samaritaine était une couleur, elle serait...

  • ce serait Harlequin.

  • le vert, parce que c’est une oasis au milieu de la ville, ouverte toute l’année, où on peut trouver de la chaleur humaine, parfois des conflits, mais ça reste un petit coin de paradis. Vert, j’espère… Quel que soit ton problème, tu peux venir ici et trouver un début de solution.

  • la Samaritaine, c’est mon arc en ciel.

  • couleur or, parce que les membres du groupe sont rayonnants.

Si la rue Haute était un pays, elle serait...

  • elle serait la tour de Babel.

  • elle serait un tour du monde.

  • les Nations-Unies, diversifiées et internationales, avec plus de 160 nationalités différentes.

  • c’est Bruxelles, c’est la Belgique en miniature


Si la rue Blaes était un plat, elle serait...

  • ce serait une entrée dans un resto chic, inabordable pour la plupart des gens, avec rien dans son assiette et qui coûterait très cher.

  • un couscous, parce que dans les grands plats de couscous, tu as plein de couleurs et de saveurs différentes.

  • c’est un couscous royal !

  • des carbonnades, le plat typiquement belge

  • une tartine au platte Kaes, pour jouer avec les mots (deux sortes de fromages mélangées)

  • un assortiment de fromages accompagné d’un assortiment de fruits frais et de fruits secs. Fromages à pâte molle, à pâte dure, qui puent et qui ne puent pas, des belges et des français, des italiens. Des fruits exotiques (kaki, avocats, pastèques, melons…) et des fruits secs (dattes, figues, mangues, noisettes, noix, châtaignes, des noix de cajou, des cacahuètes…). C’est toute cette variété qui fait que j’aime Bruxelles et les Marolles

  • des bonnes frites à la mayonnaise

Si la place du Jeu de Balle était un métier, elle serait...

  • balayeur. J’adore voir les balais et les petites voitures vertes.

  • conservateur de musée.

  • courtier en bourse, parce qu’ils crient « 3% », « 10% » !!! Ça baisse ! Ça baisse !

  • vendeuse de caricoles, celle qui avait sa cariole juste au coin en arrivant.

  • brocanteur.

  • c’est une réunion inter-professionnelle !

Si la place Breughel était une partie du corps, elle serait...

  • la cochlée (un os dans l’oreille) qui a une forme d’escargot, comme le banc rouge qui tourne.

  • le cerveau parce que dans Bruxelles, il y a encore relativement peu d’endroits qui garde une certaine mémoire, la place Breughel en est un.

  • les entrailles, parce que ça prend aux tripes.

  • les intestins, les entrailles parce que c’est au cœur de Bruxelles, c’est là que se transforme le public entre quartier populaire et haut de Bruxelles, et c’est là que se digèrent les choses.

  • la prostate, parce que vu d’en haut, c’est bien profond, et ça ressemble à l’entrée de la prostate.

  • de là, on peut tout voir, tout observer.

Si l’hôpital St Pierre était un film, il serait...

  • Urgence.

  • Faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages, un film culte.

  • La cour des Miracles, version 3è millénaire.

  • Ascenseur pour l’échafaud, tu sais comment tu rentres mais tu ne sais pas comment tu vas ressortir, si on en ressort un jour…

  • La purge, c’est gore.

  • Le pont de la rivière Kwai parce que c’est un projet en constante évolution, et je ne sais pas comment ils arrivent à relier les bâtiments entre eux.

Si l’église de la Chapelle était une chanson, elle serait...

  • Il est venu le temps des cathédrales.

  • Les amoureux qui se bécotent sur les bancs publics.

  • La bonne du curé, de Annie Cordy parce qu’elle a tourné un film rue Haute, sur les marches de l’église.

  • Les vieux mariés, quelque chose d’immuable, d’incontournable, qui n’est ni transformé ni transformable.

Après ces petits bouts de poésie (et grands éclats de rire), nous nous sommes mis au travail et avons recensé et trié le matériel déjà récolté pour la boîte de documentation. Ce travail, nous devrons le continuer après nos recherches aux Archives de la Ville de Bruxelles, prévues fin mars.

L'animatrice de La Fonderie a ensuite demandé au groupe de la Samaritaine de lister des endroits où l’on peut voir de l’art de rue dans le quartier : graffitis, fontaines, sculptures, etc. Une fois que la liste sera établie, nous irons photographier toutes les oeuvres.

Enfin, nous avons décidé tous ensemble de la suite à donner au projet : la fin des recherches documentaires puis, à la rentrée prochaine, le début du travail sur une exposition prévue en novembre. Mais nous vous en reparlerons en temps voulu...

Les photos de la cinquième rencontre :

Rue de La Samaritaine
En allant vers La Samaritaine
Le quartier raconté par Lisette
La séance de travail
Concentration maximale !
Les boîtes de documentation
Lisette
Patrice

Les photos de la sixième rencontre :

Création d'une exposition

Le choix des photos

Une sélection pas évidente à faire

Lisette

Patrice

Un accord difficile à trouver

Pour enfin trouver un consensus

La septième rencontre :

Atelier de la ligne du temps

Au début il y avait...

L'excellente mémoire de Patrice

Lisette en pleine concentration

Samira et Savinien aussi, d'ailleurs

Un début ...

... et une fin