Cécile LAURU  1881 - 1959

UNE COMPOSITRICE FRANÇAISE À REDÉCOUVRIR

Une très bonne nouvelle !


Depuis ce mois de juillet 2023, le Département de la musique de la Bibliothèque Nationale de France a accepté 

de constituer un Fonds d’archives Cécile LAURU afin d’offrir aux musiciens et aux musicologues un nombre 

de partitions manuscrites et de documents concernant sa création musicale peu commune 

et digne d’être mieux connue.


Monsieur Mathias AUCLAIR, directeur du Département de la musique et Madame Catherine VALLET-COLLOT, responsable en chef du service Collections patrimoniales, qui ont reçu avec bienveillance le don qui leur a été offert, ont parfaitement compris notre souci de transmettre ce patrimoine précieux en le confiant à leur 

institution séculaire qui en assurera la conservation et la communication. 

Nous leur en sommes infiniment reconnaissants.


Pour ce qui me concerne, en tant que petit-fils de la compositrice et admirateur inconditionnel de son œuvre, j’interprète cet évènement comme le signe concret d’une nouvelle reconnaissance et surtout, d’une réintégration au patrimoine musical français, bien que tardive, d’une création à découvrir et à réévaluer.


L’inventaire de ce Fonds d’archives sera consultable sur https://ccfr.bnf.fr/portailccfr/jsp/public/index.jspaction=public_formsearch_catalogueet/ 

ou sur demande : claurupaleolog@netc.eu

DERNIÈRES INFORMATIONS

La Freundeskreis Potsdam-Versailles – correspondante allemande de l’AJVP – manifeste de l’intérêt pour l’œuvre de Cécile LAURU et tout particulièrement pour les Lieder qu’elle a créés à partir des poèmes de F. HUGIN (pseudonyme de Feodora […] von Schleswig Holstein (1874 - 1910) familièrement appelée « Princesse Feodora » de tendre mémoire dans le quartier Potsdam-Bornsted). 

Voir, ci-après, le Cahier SHA sur Cécile Lauru …, p. 18.
Serait ainsi nourri notre espoir de voir s’organiser et entendre un concert « Cécile Lauru » à Potsdam.

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Avec l'espoir de toujours susciter un intérêt pour la valorisation d’un patrimoine musical français méconnu
et de contribuer à l’édition d’un CD Cécile LAURU,
nous constatons avec regrets que nos démarches auprès des fondations et des mécènes d'entreprises sont, à ce jour, sans résultats.

Nous continuons pourtant à porter ce projet gardant intacts notre optimisme et notre confiance.
En ce sens, nous restons attentifs et accueillons tous vos conseils et bonnes volontés. 

Par avance, nous vous assurons de notre gratitude

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Damien TOP, ténor mais, également, éminent musicologue et Président du CIAR, s’est penché sur les Lieder de Cécile Lauru. Il les a appréciés et il les a interprétés au Château de Morbecque  le 16 avril dernier.


Un concert de haute tenue, magnifiquement calibré en juxtaposant aux Lieder du Dichterliebe de Schumann ceux oubliés, voire méconnus, d’August BUNGERT et de Cécile LAURU.


Si A. Bungert a converti en Lieder les poèmes d’une Reine*, Cécile Lauru créa des Lieder en parfaite complicité intellectuelle et artistique avec une Princesse**. Bien évidemment, ce n’est pas du lyrisme de quelques aristocrates talentueuses dont il fut question, mais, avant tout, de musique, et précisément du Lied, chant aussi bien inspiré qu’élaboré que de nombreux compositeurs du Second Romantisme allemand ont créé et qui, en associant musique et poésie à la Naturphilosophie, ont su articuler un discours, à ce jour encore, étonnement actuel.


Avec une parfaite maîtrise du raffinement mélodique et du phrasé, le ténor Damien TOP a offert un bijou musical dont tout mélomane rêve. Nous le remercions d’avoir conçu et interprété ce programme et d’avoir choisi de nous faire entendre les Lieder de Cécile LAURU : Sonnenwend, Waldgeheimnis, Drossel Lied, Eingelegte Ruder, Lass Scharren deiner Rosse Huf.


* Elisabeth de Wied (nom de plume Carmen SYLVA), épouse de Carol Ier de Hohenzollern-Sigmaringen et reine de Roumanie de 1881 à 1914.

** Princesse Feodora […] von Schleswig Holstein (1874-1910), femme de lettres (connue sous les pseudonymes de Feodora Holstein ou F. Hugin), sœur cadette d’Augusta-Victoria épouse de Guillaume II empereur d’Allemagne. 

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Le Dictionnaire biographique des Protestants français (Tome 3 : H – L), Les Editions de Paris Max Chaleil, 2022, a bénéficié d’une place de choix parmi les titres présents lors de la première édition du Festival protestant du livre organisé à Paris le 1er octobre 2022.

Dans ce troisième tome de l’ample ouvrage de la Société de l’Histoire du protestantisme français (SHPF) actuellement en librairie, on accorde à Cécile LAURU une place non négligeable (pp. 643-644). Occasion pour souligner combien pour cette compositrice française de confession et d’éducation protestante, le contact avec le monde orthodoxe carpatique post-byzantin a été bénéfique et a pu marquer son œuvre. Il s’agit, en fait, d’un cas unique en son genre que la musicologie française ne devrait pas manquer d’enregistrer.

Un grand merci aux professeurs et coordinateurs de cette édition – André ENCREVE et Patrick CABANEL – de ne pas l’avoir oubliée et de nous avoir offert la possibilité de la présenter.

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Nous tenons à remercier Monsieur Jean-Pierre LONGRE - professeur HDR de littérature contemporaine française et francophone à l’Université Jean Moulin - Lyon III, pour l’accueil qu’il a accordé au cas Cécile LAURU sur le blog de l’Association Rhône-Roumanie :

http://rhone.roumanie.free.fr/rhone-roumanie/index.php

Nous vous invitons à découvrir et parcourir son texte :

http://livresrhoneroumanie.hautetfort.com/
http://jplongre.hautetfort.com

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Un providentiel coup de main de la part de notre ami Alexandre KIRCHHOFF d’Universal Music a rendu plus agréable l’audition d’un vieil enregistrement (1974) du poème symphonique « Dimanche des Rameaux au monastère de Cozia » que Cécile LAURU a composé en 1927. 

Nous lui sommes infiniment reconnaissants car nous pouvons dorénavant l’écouter dans son intégralité. Nous espérons ainsi pouvoir reprendre cet enregistrement sur un futur CD-Cécile LAURU que nous souhaitons ardemment éditer.

Nous vous invitons à cliquer sur l'encart ci-contre, ou le lien ci-dessous :
https://www.youtube.com/watch?v=8m1SDJIwMTc
Bonne écoute.

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Vu l’intérêt manifesté par de jeunes musicologues roumains suite au lancement de notre site consacré à Cécile LAURU,
nous pensons utile de faire part, grâce à celui-ci, de quelques réactions « roumaines ».
Ainsi, vous pouvez consulter la nouvelle rubrique « Echos de Roumanie ».

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Nous pensons utile, également, de faire connaitre les musiciens qui interprètent et incluent à leurs répertoires des œuvres de Cécile Lauru.
Voir notre nouvelle rubrique : « Interprètes »

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Le CAHIER n° 147-148 de la Société historique et archéologique des VIIIe et XVIIe arr. parisiens est consacré à la découverte de la personnalité et de l’œuvre de Cécile LAURU.

Voici un bref extrait de l'introduction : [...] notre souhait est avant tout de faire connaître l’œuvre musicale de Cécile Lauru liée bien entendu à son parcours atypique. [...] Grace à la Société historique et archéologique des VIIIe et XVIIe arr. qui a accepté d’accueillir dans les pages d'un de ses Cahiers nos documents sur Cécile Lauru, le nom d’une compositrice trop longtemps perdue de vue trouvera enfin sa place parmi celles et ceux qui ont contribué au rayonnement de la musique et de l’art de la composition française [...]. Ses manuscrits de musique, ses Souvenirs, quelques enregistrements… toute une œuvre attend d’être mise en lumière [...].


Ce CAHIER a été reçu avec grand intérêt par :

Vous pouvez télécharger cette publication :
https://drive.google.com/file/d/1h4ALKfI47YKVIh6ZPCkjPsyZOZ_1hqnv/view?usp=sharing,

ou bien la faire défiler, ci-après :

CAH LAURU AVEC COUV COUL POUR BLOG.pdf

1906


1946


1957


Cécile LAURU (1881-1959)
quelques repères bio-bibliographiques

Issue d’un milieu protestant mélomane, Cécile LAURU se voua très tôt à la musique et à la maîtrise de plusieurs instruments dont l'orgue, l’alto et le violoncelle. À Paris, elle approfondit non seulement l’étude de l’orgue (classe d'Alexandre Guilmant au Conservatoire), mais, également, l’art de la composition et le contrepoint auprès de Charles Tournemire successeur de César Franck à l’église Sainte Clotilde où il fut titulaire des orgues.

La «Société des compositeurs de musique» de Paris admet Cécile LAURU parmi ses membres et lui accorde son soutien pour la publication de quelques-unes de ses meilleures créations dont plusieurs furent jouées à la salle Pleyel en 1906, 1907 et 1908.

Pendant dix ans attachée à la cour impériale allemande, à Potsdam et à Berlin où elle enseigna la langue française à la princesse Victoria-Louise de Prusse, fille de Guillaume II, Cécile Lauru aura l’occasion d’étudier à sa source même les grandes valeurs de la musique allemande de J. S. Bach à l’avant-garde expressionniste. Elle eut, ainsi, le privilège de jouer et de faire entendre ses propres œuvres à Berlin.

Par son mariage avec V. G. Paleolog en 1914, Cécile LAURU unit son destin à la Roumanie. Au début, pendant quelques années à Paris, elle fréquente avec son époux le milieu des artistes de Montparnasse, tout particulièrement le sculpteur Brancusi et son ami Erik Satie. Après 1923, elle vivra en Roumanie (1923-1930), à Berlin (1930-1941) et à nouveau en Roumanie (1940-1959). Vu les valeurs auxquelles elle était attachée par son vécu et en tant qu’épouse de V. G. Paleolog, Cécile LAURU a dû supporter maintes vexations dans une Roumanie, après 1945, assujettie au «bloc soviétique». Elle finit par obtenir un visa pour la France en 1959. Elle sera victime d’un malheureux accident à Paris trois jours après son arrivée. S’accomplissait ainsi son vœu, maintes fois exprimé, de revenir en cette terre de France qui lui a tant manqué.

Le langage musical de Cécile LAURU est arrivé à sa maturité entre les deux Guerres, de toute évidence sous l’influence des lignes mélodiques des Carpates. Elle eut l’occasion de s’entretenir avec plusieurs compositeurs roumains de l’époque pour la plupart redevables à l'enseignement musical français et prit connaissance des travaux d’ethnomusicologie de Béla Bartók. Bénéficiant d’un bon climat d’émulation créative, elle composa plusieurs pièces de musique de chambre, ainsi que le poème symphonique intitulé Dimanche des Rameaux au monastère de Cozia (op. 54) dont les développements sont basés sur des systèmes modaux tirés de la musique traditionnelle roumaine. Ce dernier fut joué, en 1974, par l’orchestre philharmonique «Oltenia» de Craiova, mais son auteur n’aura pas eu la chance de l’entendre. 

Sa vie et son œuvre musicale presque inconnues restent à ce jour à découvrir. 

Partitions publiées :

 Références bibliographiques :

LAUNAY Florence, Les compositrices en France au XIXe siècle, Fayard, Paris, 2006 ; 

COSMA Viorel, Muzicieni din România – Lexicon, Ed. Muzicală, București, 1970 ; 

PALEOLOGUE André, Le destin d'une compositrice française de Nantes aux Carpates, CAHIER n°147-148 (2021), SHA des VIIIe et XVIIe arr. de Paris, 56 p.

IDEM, Musicienne française en Roumanie, dans « Réforme », sept, 1999.

JIANU Ion, Muzica Ceciliei Lauru-Paleolog [...] (La musique de Cécile Lauru-Paleolog redécouverte en France. Qu'en est-il de la Roumanie ?) dans « Mozaicul », nr. 3, 2018.

Des oeuvres de Cécile LAURU figurent dans les répertoires de :

Christophe GIOVANNINETTI  (violon) :
                https://www.fnac.com/ia488330/Christophe-Giovaninetti
                https://www.institutfrancais.it/fr/node/7620

Dana PAUL-GIOVANINETTI (piano) :
                https://listn.to/artist/dana-paul-giovaninetti

Anna STAICU (soprano) :
                http://www.idfm98.fr/portrait-danna-staicu-artiste-lyrique-valdoisienne/

Damien TOP (tenor) :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Damien_Top

Orchestre philharmonique "Oltenia" CRAIOVA :
                http://www.filarmonica-oltenia.ro/

N'hésitez pas à regarder et écouter le montage biographique, ci-après (durée 10 min) :

Concerts (2018 - 2023) :

    Zwei Lieder, Drossellied, etc. interprétés par Damien TOP ténor et Galina ERMAKOVA piano ;

Conférences données par André PALEOLOGUE  (2018  - 2023) :

DERNIÈRES CONFÉRENCES DONNÉES :

8 novembre 2022

Cécile LAURU
UNE COMPOSITRICE FRANCAISE A POTSDAM
(1903-1913)

FLYER CL VERSAILLES POTSDAM ok.pdf

6 janvier 2023

De la Bretagne aux Carpates
Cécile LAURU
(1881-1959)
une compositrice française méconnue

UNIVERSITE LIBRE DE SAINT-GERMAIN-EN-LAYE

salle Jacques Tati
12 bis, rue Danès de Montardat (78100)

présentation avec illustrations musicales assurée par 
André PALEOLOGUE

LES INTERPRÈTES

Christophe GIOVANINETTI - violon

Après des études musicales en France, en Roumanie et en Allemagne (notamment avec les membres du Quatuor Amadeus), il sera fondateur et premier violon des quatuors Ysaÿe (1984-1995) et Elysée (1995-2013).  Avec ces ensembles, il a réalisé de nombreux enregistrements qui l’ont fait monter sur des scènes prestigieuses à New York (Carnegie Hall), à Vienne (Musikverein), à Salzbourg (Mozarteum), à Londres (Wigmore Hall et le Queen Elisabeth Hall), à Amsterdam (Concertgebouw) et à Paris (Théâtre des Champs Elysées). Très apprécié pour ses qualités de musicien complet, il compte parmi ses partenaires en musique de chambre A. Dumay, S. Mintz, R. Capuçon, J.-Ph. Collard, F. Braley, M. Portal…  Le grand Yehudi MENUHIN a dit de lui : « je dois à cet ange musicien une des plus pures émotions musicales de ma vie ». Il intègre l'Ensemble Calliopée en 2013 et, en 2014, il enregistre pour Continuo Classics, plusieurs sonates du répertoire français avec la pianiste et écrivaine Izumiko Aoyagi aux côtés de laquelle il a effectué quatre tournées de concerts au Japon. L’intérêt qu’il éprouve pour le discours musical de la plus haute qualité et souvent inédit, transparait aussi dans le très récent enregistrement (2020) avec Michaël Levinas des Sonates (op. 78, 100 et 108) de J. Brahms jamais jouées en France jusqu’ici. Sa participation à la découverte de la musique de Cécile Lauru est, également, une démonstration en ce sens. Parallèlement à sa vie de concertiste, Christophe Giovaninetti enseigne au Conservatoire National Supérieur de Paris et à Florence.

https://www.fnac.com/ia488330/Christophe-Giovaninetti - https://www.institutfrancais.it/fr/node/7620

Dana PAUL GIOVANINETTI - piano

Issue des très sérieux Conservatoires supérieurs de musiques roumains, Dana Paul obtient, en 1979, le Premier Prix de piano, de musique de chambre, et d’accompagnement. Elle donnera, par la suite, de nombreux récitals, notamment avec son frère Florin Paul (Grand Prix Long-Thibaut, 1er prix Paganini…) ou avec son mari, Christophe Giovaninetti (Quatuor Ysaÿe, Quatuor Elysée) ayant l’occasion, également, de réaliser plusieurs enregistrements. Avec la pianiste Micheline Figuerola, elle créa en 1987, le très apprécié Duo «Dinu Lipatti» qui les ont fait connaître en France, Espagne, Allemagne, Roumanie et dans les pays des Balkans. Si elle excelle dans la musique de chambre (Quatuor à Cordes Vocales, Quatuor Elysée avec C. Giovaninetti et P. Amoyel), passionnée de théâtre, elle participe à des spectacles musicaux Fantaisie musculaire sans lunettes 1995, La Dispute (Marivaux) 1996 et crée Les valses de Maurice en 2010 et Le piano du Hasard en 2012. À ce jour, Dana Paul Giovaninetti enseigne le piano au Conservatoire d’Argenteuil et, depuis 2004, elle est coordinatrice musicale du très couru festival Hiver Musical de Saint-Leu-la-Forêt qui a déjà fait connaitre l’œuvre inédite de Cécile Lauru

https://listn.to/artist/dana-paul-giovaninetti

Anna STAÏCU - artiste lyrique, soprano

Diplômée du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, Anna Staïcu suivra, également, les enseignements et masters-classes de G. Souzay, K. Moll ou, encore, C. Ludwig. On lui décernera en 2006 le 2ème Prix du Concours européen «Antonino Meserendino» de Palerme (Italie). Elle sera sollicitée par Jos van Veldhoven et elle se fera connaître dans le Stabat Mater de Pergolèse, la Cantate 209 et l’Oratorio de Noël de Bach, la Création de Haydn, la Missa Solemnis et l’Exultate Jubilate de Mozart, ainsi que dans la Cantata de Stravinsky et le Pie Jesu de Lili Boulanger sous la direction de Mélanie Levy-Thiébaut à l’IRCAM-Paris. Avec le Trio Vivere (soprano, hautbois et orgue), son répertoire s’élargi du 17è au début du 18è siècle (Buxtehude, Telemann, Haendel, etc.). Remarquée particulièrement pour ses interprétations de rôles mozartiens, en 2011, elle sera invitée par les Centres culturels français pour une tournée autour des grands airs d’opéra de Mozart. Avec le pianiste Paul C. Staïcu, elle crée le spectacle Gershwin Rhapsody, en tournée en France et en Belgique pendant plus de quatre ans. Le compositeur Pierre-Gérard Verny la choisit pour interpréter le Pater Noster de sa «Crossover Mass» et sera invitée par la chef d’orchestre Z. Ziouani pour interpréter l’Exultate Jubilate à la salle Gaveau (Paris). Ses récitals dont le Voyage aux 4 coins de l’Europe - création autour de mélodies européennes à caractère folklorique – la positionne parmi les interprètes particulièrement intéressées par le patrimoine musical inédit européen. Avoir ajouté à son répertoire des mélodies et des lieder de Cécile Lauru en est la preuve.

http://www.idfm98.fr/portrait-danna-staicu-artiste-lyrique-valdoisienne/

Damien TOP - musicologue, ténor

Après des études de lettres-philosophie à Lille, Damien TOP étudie à l’université de Paris X dont il est diplômé en langue et civilisation germaniques. Il a suivi parallèlement les cours d’art dramatique et d’art lyrique du conservatoire de Lille. Au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, il entre dans la classe de Nicole Broissin (atelier lyrique opérette) et suit les cours d’Isabelle Aboulker (solfège) et de Rémy Corazza (technique vocale). Il a également travaillé avec Galina Vichnevskaïa, Jean-Christophe Benoit et Jacques Pottier. Il est lauréat de la Fondation Charles Oulmont - Fondation de France.
Sa double formation de comédien et de chanteur lui permet de se produire sur les scènes françaises ainsi qu’à l’étranger dans un répertoire varié allant de l’opéra à la musique de chambre, de l’opérette au récital de mélodies, qui devient vite son domaine favori. Le ténor Damien Top a défendu la musique française dans le monde entier. Au C.N.S.M. de Paris, Michel Quéval lui dispense des cours d’analyse, d’harmonie et d’histoire de la musique. C’est auprès de Sergiu Celibidache qu’il poursuit des recherches en esthétique lors de séminaires de phénoménologie de la musique. Auprès de ces deux maîtres, il s’initie également à la direction d’orchestre. Dans ses programmes de concert, il s’attache particulièrement à illustrer la musique de notre temps.

Auteur de biographies d’Albert Roussel (Séguier), René de Castéra (Séguier) et Rachmaninov (Bleu-Nuit), Damien Top fait partie du comité consultatif de la Lotte Lehmann Foundation (États-Unis), préside l’association des Amis de Claude Delvincourt ainsi que le Centre international Albert Roussel et dirige le Festival international Albert Roussel.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Damien_Top

ECHOS DE ROUMANIE 

Mozaicul 3 - 2018 LAURU p10-11.pdf