L'accès au mur est réservé :
aux licenciés du club
ayant justifié de leur autonomie par la présentation de leur carnet de suivi et auprès de notre BE
et après signature du règlement du club.
Des bénévoles du club ouvriront le mur aux créneaux suivants :
Lundi de 18 h à 22 h
Mercredi de 20 h à 23 h
Vendredi de 18 h à 22 h
Dimanche de 10 h à 13 h
(Extrait document FFME 2017)
Les associations sportives, les clubs sont tenues à une obligation contractuelle de sécurité, de prudence, de surveillance et de diligence envers les sportifs exerçant une activité dans leurs locaux ou sur des installations mises à leur disposition. Cette obligation s’impose lors des séances, des sorties ou des cours d’escalade encadrés par un moniteur, un entraîneur, un initiateur du club mais également, lorsque chacun pratique librement l’escalade sur une structure artificielle mise à disposition par le club ou lors d’une sortie organisée. Autrement dit, même dans un « créneau libre » ou « créneau en autonomie », le club doit mettre en œuvre tous les moyens pour assurer la plus grande sécurité des grimpeurs.
Quelques informations éclairent les choix opérés lors de la rédaction de ces règles
Les recherches de responsabilités se multiplient lors d’un accident : certaines enquêtes administratives et/ou judiciaires relèvent une organisation déficiente (pas de responsable de créneau, pas d’affichage ni de rappel des règles de sécurité, pas de vérification de l’autonomie des participants aux séances « libres »…). Ce document vise à présenter les bonnes pratiques en matière d’organisation et d’encadrement.
Dans un club, les « créneaux libres » (ou autonomes ou non encadrés) n’ont de libre que le nom : le club est responsable de la sécurité des pratiquants lors de ces créneaux. Si le club met en place un responsable de créneau, c’est pour répondre à son obligation de sécurité.
La responsabilité civile de l’organisateur de l’activité (le club, le comité, la ligue) se substitue à celle de l’encadrant ou du responsable de séance. Lors d’un accident, c’est bien la responsabilité du club (ou du comité ou de la ligue) qui sera recherchée et non celle du responsable de créneau s’il applique les consignes du club (ou du comité, ou de la ligue).
Les juges ont aujourd’hui une attente très forte en matière d’organisation et d’encadrement : ces règles s’inspirent des remarques rédigées dans plusieurs comptes rendus de jugement. Les cadres, les formateurs, les responsables de club, les instructeurs… interrogent régulièrement la fédération à propos de l’organisation des séances, leur encadrement, leurs contenus. Ce document apporte de nombreux éléments de réponses.
Des dirigeants, des instructeurs, des salariés de clubs, de comités, de ligues, les correspondants prévention sécurité ont participé à la rédaction de ces règles.
Il précise les conditions d’organisation et d’encadrement des séances ou des sorties escalade au sein de la fédération, ses ligues, ses comités territoriaux et ses clubs affiliés pour une pratique sportive, conviviale, dans les meilleures conditions de sécurité pour les pratiquants et de tranquillité pour les cadres et les dirigeants.
La sécurité est l’affaire de tous : il appartient à chacun de prendre en compte la sécurité collective et d’intervenir, de conseiller, chaque fois qu’un problème est repéré.
Les participants aux séances ou aux sorties du club, du comité et/ou de la ligue, pratiquent toujours sous la responsabilité de ceux-ci et ce, quel que soit le mode d’organisation retenu.
Le club met à disposition de ses adhérents une structure artificielle, du matériel, et/ou propose une séance ou une sortie en site naturel d’escalade (SNE).
Au moins un représentant du club, responsable de la séance ou de la sortie est présent, identifiable et en organise le bon déroulement ; il contrôle l’accès, l’utilisation du matériel, la bonne attitude, rappelle les règles de sécurité... Il n’encadre pas la séance.
Ces séances, créneaux ou sorties sont souvent appelés créneaux ou sorties de pratique en autonomie ou de pratique libre.
Les cadres, les initiateurs, les moniteurs, les entraineurs encadrent directement des adhérents ; un enseignement, un entraînement est véritablement dispensé.
Les sorties informelles, entre les adhérents du club, ne sont pas concernées par les présentes dispositions. Elles relèvent de la pratique individuelle.
Le responsable de séance ou de sortie non encadrée est une personne majeure, reconnue compétente, licenciée FFCAM, nommée par le bureau ou le comité directeur du club.
Il peut être bénévole ou professionnel.
Des compétences en premiers secours sont recommandées
Sur structure artificielle ou en site naturel, le responsable de séance ou de sortie accueille les pratiquants et assure le bon déroulement de la séance ou de la sortie.
Sa présence vise à :
Permettre l'accès à la séance ou à la sortie aux seules personnes autorisées :
Les personnes autorisées sont des licenciés FFCAM (hors opération exceptionnelle), adhérents au club ou régulièrement inscrits dans les actions de celui-ci, dont les compétences en matière de sécurité ont été préalablement vérifiées par le club grâce à une évaluation appropriée (module sécurité de passeport) ;
Rappeler les règles de sécurité fédérales et intervenir en cas de non-respect ;
Exclure tout participant ne respectant pas les règlements ou dont la conduite apparaît comme dangereuse ;
Gérer les situations d’incident ou d’accident et éventuellement prévenir les secours ;
Veiller au respect du lieu ou du milieu et des autres utilisateurs ;
S’assurer de la compatibilité du matériel utilisé par les participants avec le site et les voies.
De plus, sur structure artificielle, il doit :
Faire respecter le règlement intérieur de l’équipement (espace escalade, complexe sportif, structure…).
Sur structure artificielle, le club définit l’effectif en s’appuyant notamment sur les critères suivants :
La capacité réglementaire d’accueil ;
Le nombre maximal de lignes d’assurage utilisables simultanément précisé dans la notice d’utilisation de la structure de difficulté : en général, le nombre de lignes de points d’assurage est égal au nombre de points d’assurage en moulinette. Si ces nombres diffèrent, le fabricant a apposé un marquage adapté sur la SAE
Sur structure de bloc ou pan : la notice du fabricant, peut, le cas échéant, préciser le nombre maximal de grimpeurs autorisé.
En site naturel, l’effectif s’appuie notamment sur l’envergure du site et le nombre de voies adaptées aux niveaux des participants à la sortie.
Cette vérification doit être rigoureuse. Lors d’une séance ou d’une sortie non encadrée, le club ne doit pas laisser une personne pratiquer en autonomie si les techniques de sécurité ne sont pas acquises.
Comment réaliser cette vérification ?
La validation des modules de sécurité des passeports fédéraux est recommandée.
Une personne peut être autorisée à pratiquer en séance non encadrée de bloc sans être autorisée à pratiquer en séance non encadrée en SAE à corde .
Cette validation de modules sécurité permet d’établir la liste des personnes autorisées par le club àpratiquer. Cette liste ou tout autre moyen permettant d’identifier aisément les personnes autorisées doit être transmis aux responsables de séances ou de sorties non encadrées.
Cas particulier : Certains clubs accueillent des grimpeurs adhérents d’un autre club dans leurs séances non encadrées. Le club qui accueille vérifiera que le grimpeur extérieur est un grimpeur autorisé à participer à ces séances par présentation du module de sécurité passeport au responsable de séance. En début de pratique, le responsable s’attachera à vérifier que les compétences « sécurité » sont effectivement maîtrisées (surveillance rapprochée, éventuellement démonstration de la part du grimpeur…).
La liste des tâches suivantes n’est pas exhaustive. Chaque club en fonction de son organisation pourra la compléter, la moduler.
Accueil des licenciés
Le responsable s’assure que les personnes présentes lors de ces créneaux ou sorties sont effectivement des personnes autorisées en s’aidant de la liste ou de tout autre moyen fourni par le club.
En absence d’un dispositif d’enregistrement de présence par les adhérents, il enregistre les présences pour réaliser un suivi permettant de contrôler et de suivre la participation des membres du club aux activités de celui-ci.
Un cahier de suivi permet de consigner toutes remarques éventuelles à l’attention des dirigeants duclub ou à l’attention du responsable de séance ou de sortie suivant.
Vérification du lieu de pratique et matériel
En début de pratique,
Fait un rapide état des lieux de l’espace escalade et des vestiaires utilisés afin de vérifier que tout est en ordre (éventuellement annoter le cahier de suivi) ;
Attribue le(s) vestiaire(s)utilisé(s) pour l’escalade ;
Sort éventuellement le matériel d’escalade du club ;
Effectue les différents contrôles de routine ;
En fin de séance,
Vérifie le bon rangement du matériel et éventuellement informe le gestionnaire des équipements de protection individuelle (EPI) des éléments à consigner dans le registre EPI ;
Marque sur le cahier de suivi les remarques éventuelles ou les consignes pour les séances suivantes.
Le responsable de séance doit être d’autant plus vigilant dans les cas suivants :
Sur structure artificielle, lors d’une grande affluence sur une séance non encadrée : la sur-fréquentation peut générer des situations potentiellement dangereuses ;
En site naturel, quand les conditions de pratique se dégradent ; le responsable peut même annuler ou interrompre la sortie si ça devient dangereux (orage, vent tempétueux…).