C’est à la suite d’un accident de l’histoire, un bal tragique auquel l’Empereur Napoléon 1er échappe de peu, que la prestigieuse institution de
sapeurs-pompiers de Paris, telle que nous la connaissons aujourd’hui, voit le jour. L’insuffisance du système de sécurité de l’époque, mise en évidence dans le procès-verbal dressé à la suite de ce drame, persuade Napoléon 1er de réorganiser et de professionnaliser la lutte contre le feu à Paris. Par décret impérial du 18 septembre 1811, il confie cette mission à un corps militaire, le Bataillon de sapeurs-pompiers de Paris. A cette époque guerrière, en effet, seul le modèle militaire constituait un gage d’efficacité, d’où la décision de l’Empereur de militariser la première unité de pompiers professionnels de France, et peut-être même du monde.
L’éthique du sapeur-pompier de Paris
Je ne veux connaître ni ta philosophie,
ni ta religion, ni ta tendance politique,
peu m’importe que tu sois jeune ou vieux,
riche ou pauvre, français ou étranger.
Si je me permets de te demander quelle est ta peine,
ce n’est pas par indiscrétion mais bien pour mieux t’aider.
Quand tu m’appelles, j’accours,
mais assure-toi de m’avoir alerté
par les voies les plus rapides et les plus sûres.
Les minutes d’attente te paraîtront longues,
très longues, dans ta détresse
pardonne mon apparente lenteur.
Le général Robert Casso
1963 – 1970
j’accomplis la mission reçue jusqu’au bout ;
je respecte mes chefs, mes subordonnés, mes camarades ;
je fais preuve d’humilité, mais aussi d’un dévouement, d’une discrétion et d’une disponibilité sans faille ;
je m’entraîne chaque jour avec rigueur pour acquérir et conserver une efficacité optimale ;
j’agis avec célérité, courtoisie et impartialité quel que soit le type d’intervention pour laquelle j’ai été appelé ;
je respecte toutes les victimes et je prends en compte toute détresse ;
toujours solidaire, je ne connais ni violence, ni indifférence, ni lassitude ;
je m’ engage à faire preuve en toute circonstance de discipline et d’une rigueur morale exemplaire
Je suis fier du savoir et des traditions que m’ont légués mes anciens ;
j’accepte les devoirs et les exigences du métier de sapeur-pompier militaire.