deuxième cycle

En bref

Bye Bye 2023

Par Julianne Gagnon - 10 janvier 2024

Pour une 55e édition, en ce 31 décembre à 23h, le «Bye Bye» s’affiche encore une fois sur la télévision des Québécois. Toutefois, c’est une première pour le réalisateur Simon-Olivier Fecteau : il s'agit du premier Bye Bye qui n’est pas filmé dans la tour de Radio-Canada. Est-ce que la traditionnelle émission a perdu sa magie pour autant ? À vous d’en juger ! Mettant en scène Claude Legault, Guylaine Tremblay, Sarah-Jeanne Labrosse et Pierre-Yves Roy-Desmarais, la tradition se perpétue dans une dizaine de «sketchs» sur des événements ayant marqué l’année. D'après les sondages réalisés par les médias, les numéros ayant récolté les plus grands honneurs sont « Chambre en ville: le retour » ainsi que « Les meubles RD-GUEU ». Bon visionnement !

Suggestions littéraires des fêtes

Par Ana Prundus - 15 décembre 2023

Êtes-vous en manque d’inspiration pour votre liste de cadeaux de Noël? Ou peut-être êtes-vous simplement à la recherche de bonnes lectures lors du long congé? Peu importe, voici une liste de quelques romans incontournables dans différents genres littéraires.

Le Noël d'Hercule Poirot 

Tout d’abord, débutons par un classique policier du temps des fêtes : Le Noël d’Hercule Poirot d’Agatha Christie. Si vous êtes un adepte d’un meurtre et mystère autour d’un feu de foyer et d’un chocolat chaud, ce livre est fait pour vous. Mettant en vedette l’illustre Hercule Poirot qui résout une enquête à la veille de Noël, ce roman vous fera vous questionner sur tous les personnages. Bien qu’un seul soit réellement le coupable…

Fourth Wing

Par la suite, nous avons un de mes favoris en romans fantastiques: Fourth Wing de Rebecca Yarros. Il vous transportera dans un univers de dragons et de pouvoirs en plus de vous faire tomber sous le charme de Violet Sorrengail, le personnage principal. Entrer dans l’Académie de guerre de Basgiath est difficile, mais y rester vivant l’est encore plus…

Je voudrais qu’on m’efface

Si vous êtes plutôt adeptes de romans dramatiques, je vous conseille le roman Je voudrais qu’on m’efface d’Anaïs Barbeau-Lavalette. Suivant le quotidien de trois jeunes du quartier Hochelaga-Maisonneuve, ce roman reflète la malchance de naître sous un toit instable, où un simple coup de vent peut tout détruire. Mettant en scènes trois enfants qui doivent devenir adultes trop rapidement, ce roman nous fait vivre un trop-plein d’émotions.


Better than the movies 


Finalement, si vous êtes du genre à lire un bon roman d’amour près du sapin, je vous recommande le roman Better than the movies de Lynn Painter, un roman pour adolescents qui fera fondre votre coeur. Liz et Wes sont voisins depuis des années, mais ne s’apprécient pas pour autant. Lorsque Wes propose une alliance à Liz pour l’aider à aller au bal avec son ami, des étincelles vont surgir là où on ne s’en attendait pas.


Bref, de nombreux excellents romans vous attendent en bas du sapin en ce temps des fêtes!

Vie scolaire

Les coulisses de la fête de noël du 21 décembre 

Entrevue avec Marie-Pier Audet - vie étudiante

Par Ana Prundus - 21 décembre 2023

À l’approche de la grande fête de Noël, nous avons la chance, au Collège, d’avoir tout un horaire rempli de plus d’une vingtaine d’activités plus intéressantes les unes que les autres. Mais qui sont ceux qui se cachent derrière cette programmation débordante et cette soirée amusante? Pour le savoir, je suis allée poser quelques questions à Marie-Pier Audet, technicienne en loisirs au Collège.

Premièrement, je lui ai demandé : si vous deviez décrire la fête de Noël 2023 en un mot, quel serait-il?

Marie-Pier : Je dirais diversifié, car il y a des activités pour tous les goûts! Tout d’abord, lors de la soirée, il va y avoir une activité en classe, un souper et des activités sportives et artistiques qui se passent autant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

À l’intérieur, il y aura quelques stations de bricolage, notamment de fabrication de choux pour vos cadeaux et d’ornements de Noël. De plus, du Just Dance, des jeux de société, du Mario Kart seront offerts. Pour les sportifs qui ont envie de rester au chaud, il y aura un tournoi de basket 3 points, du ballon fou et nous sommes vraiment heureux d’enfin présenter aux élèves un volleyball blacklight dans le gymnase Jalbert! Il s’agit d’un volleyball illuminé seulement par des lumières blacklights. En plus, le gymnase sera décoré avec des accessoires phosphorescents! Nous offrons également le bingo qui est un incontournable. Quant à l’extérieur, en plus d’un espace reposant un feu de camp et des guimauves, on retrouvera du hockey bottine et la roulotte mobile du Défi-Évasion. Au cours de la soirée, nous allons également servir un souper traditionnel du temps des fêtes et les élèves pourront assister à un spectacle de la ligue d’improvisation musicale de Québec!

Qu’est-ce qu’implique l’organisation de la fête de Noël?

Marie-Pier : C’est beaucoup de logistique : préparation d'horaires, assignations des membres du personnel puisque les membres du comité Fêtes s’occupent de la programmation et de la décoration, tandis que les membres du personnel animent les activités. Aussi, on doit préparer plusieurs boîtes de matériel et il faut penser à acheter tout ce matériel. C’est quelques allers-retours dans les magasins, car ça ne rentre pas d’un coup dans ma voiture. Finalement, tout est planifié pour que les groupes se croisent le moins longtemps aux activités, pour permettre d’avoir plus de plaisir!

Avez-vous vécu des embûches dans la préparation de la fête ou dans les années antérieures?

Marie-Pier : C’est surtout dans les années antérieures, car cela fait deux fois que nous l’organisons au complet et que c’est annulé notamment à cause de l'une des plus grosses tempêtes de l’hiver dernier. Cette année, nous allons utiliser beaucoup de matériel de l’année passée, comme les ornements de Noël, etc. De plus, le Défi Évasion devait venir l’an dernier et revient le 21! Pour le moment, la préparation va bon train et on se croise les doigts pour que tout se passe bien jeudi et que les embûches soient justement derrière nous!

Quel est le souvenir le plus mémorable que vous avez d’une fête de Noël antérieure?

Marie-Pier : C’est vraiment la participation des élèves qui sont tellement heureux d’avoir un chocolat chaud par exemple et j’avoue avoir un beau souvenir d’une gang en 5e secondaire,  qui avait décidé, une année, de créer leur propre activité en organisant un jam de musique avec leurs amis.

De plus, même s'il s'agit d'un défi de logistique, avec les forces de tout un chacun et grâce à la participation des élèves, nous sommes à même de créer des événements réussis. Bref, nous sommes surtout enchantés de voir les élèves se créer de beaux souvenirs dans leur école secondaire.

EXPO-SCIENCE LOCALE

Par Julianne Gagnon et Clara Girard

10 janvier 2024

Le mercredi 29 novembre dernier s'est tenu l’expo-science locale, un concours auquel les élèves du profil science participent chaque année. C’est un total d’environ une quarantaine de projets scientifiques traitant de plusieurs thèmes différents qui ont été présentés. Ce travail demande une grande préparation, c’est pourquoi les exposants ont commencé à y consacrer du temps vers le début du mois d’octobre.

 

Qu’est-ce que l’expo-science?

L’expo-science est un grand concours qui est adressé aux jeunes de 12 à 20 ans qui ont de l’intérêt pour les sciences. Dans ce cadre, ils ont la possibilité de présenter plusieurs types de projets (vulgarisation, expérimentation ou conception). À la suite de leur démarche, ils doivent présenter leurs résultats à un jury qui déterminera, selon différents critères, la meilleure présentation. Cette compétition se divise en cinq niveaux: local, régional, provincial, pancanadien et international. En plus des prix à gagner, ce concours permet aux participants de rencontrer des scientifiques aguerris!

 

À la rencontre des scientifiques du Collège…

Lors de l’expo-science, plusieurs élèves du Collège, de l'Institut Saint-Joseph et de l'École Oraliste ont eu l’occasion d'assister aux présentations des différents projets des élèves du Profil Science grâce aux  efforts de ces derniers. Parents et amis étaient également au rendez-vous pour en apprendre davantage sur les sujets passionnants présentés lors de ce concours. Les visiteurs, en plus d’avoir pu encourager leur famille, leurs amis et leurs camarades, ont eu la chance de voter pour le prix «Coup de cœur du public». En effet, il s’agit d’un prix accordé au projet qui a le plus su attirer la curiosité des visiteurs. Il a été remporté par Maxime Gingras et Louca Rochette, avec leur présentation «Pourquoi les skis glissent-ils sur la neige?». Lors de la remise des prix, qui a eu lieu à la fin de l’exposition, plusieurs autres mentions ont été décernées telles que celles de la relève. Celle-ci est remise par le jury et consiste à mettre en avant les projets qui se sont distingués. Remis à Evan Shi, pour sa présentation «L’écoute mathématique, découvrir la musique sous un nouvel angle», à Édouard Chiquette et Hubert Dalois pour «Et si on vivait sur la Lune ?», à Anthony Vignola et Sacha Dehez pour «Les origines de la flemme», à Mathieu Gagnon pour «Reposez en paix» ainsi qu’à Ophélie Brulotte et Roxanne Laroche pour «Les volatiles à plumes», ils ont de quoi être fiers du travail accompli. Finalement, le «Grand prix Distinction», qui consiste à saluer les projets qui ont le plus attiré les regards des juges, a été remis à deux projets, soit: «Pimenter son antibiotique», par Julianne Gagnon et «Les éco… quoi?»  par Laurence L. Gosselin et Élodie Gauvin. À titre de récompense, tous les gagnants de l’exposition locale se sont mérité une carte cadeau ainsi qu’une activité à l’Université Laval. Félicitations!

 

Aperçu des projets lauréats

Edouard Chiquette et Hubert Dalois - Et si on vivait sur la Lune?

Notre satellite naturel, la Lune, captive l’humanité depuis des millénaires. C’est sur ce corps céleste que Édouard et Hubert ont décidé de se pencher. Ils ont concocté un concept de base lunaire permanente habitable par des humains qui utiliserait la technologie qui est disponible de nos jours. Pour illustrer leur hypothèse, les exposants ont réalisé une maquette représentant leur vision futuriste. À l’échelle réelle, installer cette idée prendrait plusieurs années en plus d’être très coûteux, mais proposerait un accès plus facile aux ressources lunaires pour la recherche scientifique.

 

Mathieu Gagnon - Reposez en paix

Le projet de Mathieu porte sur les modes de disposition et de préparation des corps. Sujet assez intrigant! En effet, lors de sa présentation, il explique les différents processus que sont l’embaumement, l’aquamation, l’inhumation, l’incinération, etc. De plus, l’exposant aborde le sujet des dons d’organes.

 

Élodie Gauvin et Laurence L. Gosselin - Les éco…quoi?

Malheureusement méconnus, mais pourtant présents autour de nous, les écosystèmes ont su attiser la curiosité d’Élodie et de Laurence qui ont décidé d’en faire leur sujet de recherche. En reprenant les mots des exposantes, un écosystème est un ensemble d'êtres vivants qui interagissent entre eux et contribuent chacun à la survie de l’un et de l’autre. En maîtrisant parfaitement ce terme, elles ont construit 3 milieux différents et les ont comparés pendant 4 semaines.

 

Maxime Gingras et Louca Rochette - Pourquoi les skis glissent-ils sur la neige?

Pourquoi les skis glissent-ils sur la neige? Voilà une question qui a éveillé la curiosité du public et dont les deux exposants détiennent le secret! Afin de concevoir leur projet, Maxime et Louca se sont inspirés d’une maquette qui explique le glissement des skis.

 

Evan Shi - L’écoute mathématique, découvrir la musique sous un nouvel angle

Dans le cadre d’expo-science, Evan a décidé d’étudier les sciences du son. Y a-t-il un lien entre les mathématiques et la musique? Évidemment! Au cours de sa présentation, il explique brillamment les liens entre eux. En tant que violoniste aguerri, il démontre que ces principes s'appliquent aussi à son instrument.

 

La finale régionale

Pour les exposants qui le désirent, ils auront la possibilité de participer à l’exposition régionale qui se déroulera en mars au Collège de Lévis. Tout à leur honneur! N’oubliez surtout pas de venir les encourager et ainsi de vous émerveiller devant la relève scientifique.

 

Sur ce, nous souhaitons beaucoup de succès à nos grands gagnants et nous tenons à souligner tous les efforts des élèves ayant participé à cette expérience : vous pouvez être fiers de vous!

 

Un merci spécial à…

Edouard Chiquette

Hubert Dalois

Mathieu Gagnon

Élodie Gauvin

Maxime Gingras

Laurence L. Gosselin

Evan Shi

Louca Rochette

 

Les gagnants de cette année

Prix de la relève

L’écoute mathématique, découvrir la musique sous un nouvel angle par Evan Shi

Et si on vivait sur la Lune ? par Edouard Chiquette et Hubert Dalois

Les origines de la flemme par Anthony Vignola et Sacha Dehez

Reposez en paix par Mathieu Gagnon

Les volatiles à plumes par Ophélie Brulotte et Roxanne Laroche

 

Grand prix distinction

Pimenter son antibiotique par Julianne Gagnon

Les éco … quoi  ? par Laurence L. Gosselin et Élodie Gauvin

 

Prix coup de cœur du public

Pourquoi les skis glissent-ils sur la neige ? par Maxime Gingras et Louca Rochette

DANS LES COULISSES DE LA LOGIQUE DU PIRE AVEC DAVID BOILY

Par Julianne Gagnon - 21 mars 2024

Vous avez peut-être vu ou entendu parler de La logique du pire, spectacle qui s’est déroulé à la salle Jean-Paul Tardif. Dans l’article suivant, vous irez dans les coulisses de cette représentation loin du classique avec nul autre que le metteur en scène David Boily, qui est aussi enseignant depuis peu au collège. 

Pourquoi avoir choisi « La Logique du pire » ?

« J’ai fait beaucoup de recherches de pièces, par exemple celles plus ou moins connues, qu’il aurait été possible de revisiter. De plus, chaque fois que je fais le choix d’un texte, surtout dans un contexte scolaire ou parascolaire, je souhaite que ça apporte « quelque chose » aux interprètes qui le jouent. Je veux que ceux-ci apprennent de cela et évoluent. La logique du pire m’a beaucoup parlé puisque je sens qu’il y a une augmentation dans les angoisses. Ce qui m’a donc interpellé, c’est ce moment de chaos libérateur qu’on retrouve dans cette pièce. Je sentais que les jeunes avec qui nous avons monté ce spectacle pouvaient profiter de ce chaos libérateur. Cela leur a permis d’aller dans des lieux, des zones ou d’incarner des personnages qu’ils n’auraient jamais eu la possibilité d’interpréter, le tout dans un langage très proche d’eux. »

Que représentent tes choix scénographiques ?

« À l’origine, la pièce est un non-lieu, c’est-à-dire qu’elle n’est pas située. La scène est donc un endroit pour que les histoires prennent vie. Lors de ma lecture du texte, je me disais que le décor devait aussi soutenir les différents événements afin de repousser les limites de ceux-ci. Aussi, j’ai toujours voulu ajouter des projections, trouvant cela intéressant. Je désirai créer ce que j’appelle “un écran infini” en partant du bout de la scène jusqu’au plafond. La réalisation a été un gros défi puisque lorsque j’ai proposé mon idée à David Clouet, il m’a répondu que c’était une idée assez spéciale. En effet, malgré son allure épurée, ce décor est relativement complexe. Alors, comment réaliser tout cela avec un tout petit budget ? Pour la projection, nous avons utilisé un canevas, sur lequel nous pouvions projeter (un grand écran blanc). »

Comment as-tu réalisé tout ça sans scénographe ?

« Je suis assez manuel dans la vie et créatif. De plus, David Clouet ainsi que «les gars de l’atelier» m’ont aidé. Grâce à la bonne préparation ainsi qu’à ma vision précise de la scénographie, nous avons réalisé les décors en peu de temps. »

D'enseignant à metteur en scène, quelle est la différence ?

« En tant qu'enseignant, le public auquel je m’adresse est beaucoup plus large. Dans mon cas, il s’agit d’étudiants n’ayant pas nécessairement un intérêt pour le théâtre. Par conséquent, il faut que j’enseigne la passion que j’ai pour le théâtre afin qu’eux aussi puissent peut-être laisser naître une certaine curiosité de se développer dans cet art de la scène. Les comédiens en parascolaire sont souvent plus ouverts d’esprit et essaient de comprendre ma folie ! Dans le contexte parascolaire, les jeunes cherchent plus à se dépasser. De ce fait, il ne me reste plus qu’à croire en eux et à les encourager. Je fais aussi évidemment cela lorsque je porte mon masque d’enseignant, mais je suis confronté à des élèves qui n’ont pas forcément le goût de faire ce que je leur propose. Je dirai que, dans mon cas, le travail peut se ressembler. J’aime beaucoup l’échange humain que j’ai avec les interprètes ainsi que le fait de constater tout ce que le théâtre peut leur apporter comme la présence, le regard, l'expression et même l’empathie. »

Être un enseignant, c’est difficile ?

« Je trouve ça très difficile. Parfois, les élèves oublient le sérieux et la discipline qu’il faut pour faire du théâtre. Je dois donc souvent rappeler à l’ordre les étudiants. Aussi, je dois souvent les convaincre de faire ce que je leur demande, ce qui peut vite devenir épuisant quoique gratifiant quand cela fonctionne. Je crois que je commence à voir des étincelles et de l’intérêt pour ma passion dans les yeux des jeunes auxquels j’enseigne. De plus, ce n’est pas mon premier métier. Pour le moment, je me vois plus jouer ou faire de la création. Cependant, je ne dis vraiment pas “non” à plus tard. Secondaire, cégep, université ? Je ne sais pas… »

LA LOGIQUE DU PIRE - ENTREVUE AVEC LES COMÉDIENS

Par Julianne Gagnon - 21 mars 2024

Le jeudi et le vendredi précédant la semaine de relâche, les élèves du deuxième cycle ont pu assister à un spectacle qui sortait des sentiers battus. La logique du pire est une pièce qui a été écrite par Étienne Lepage, mais celle qui vous a été présentée sur la scène de la salle Jean-Paul Tardif a été adaptée afin de pouvoir parler davantage aux adolescents. L’auteur original se serait d’ailleurs inspiré du livre et de la philosophie de Claude François, selon lequel « la vie serait un énorme chaos structuré avec des bulles de sens ». 


Synopsis 

« La logique du pire parle d’angoisses, de fatigue, de doutes et d’insécurités. Cela semble chaotique et sombre, mais la pièce a pour but de faire naître l’espoir, l’ambition et l’authenticité. Cette pièce de théâtre présente un moment de pure liberté, sans filtre, accompagné de nos pensées les plus absurdes, les plus loufoques et les plus “sauvages”. Un peu comme un rêve bizarre dans lequel nous sommes plongés qui ne cesse d’ouvrir des portes qui permettent à notre imaginaire un moment d’arrêt, de chaos, afin que, par la suite, nous puissions tenir le coup et avancer ! La logique du pire n’est pas une représentation comme les autres : chaque scène a la volonté d’entraîner l’auditoire dans une réflexion stimulant son intelligence. Pensées improbables, profondes ou malaisantes, critiques de la société, de la politique, de l’art ou anecdotes existentielles. Ces questionnements ont le désir que cela se mélange en une décharge d’émotions. Frustration, excitation, doute, exaltation, vague à l’âme… L’expression de corps qui ont des idées, d’idées qui sont dans des corps. Bref, d’une vision du monde dure, libératrice, dangereuse et enivrante. » 


Avant le début du spectacle, le metteur en scène nous donne un conseil afin d’apprécier au mieux l’expérience : « Laissez-vous aller. Ne cherchez pas de sens. Laissez-le venir à vous. Ayez confiance. Gardez espoir. Au final, nous serons toujours ensemble si on prend le temps de s’écouter. Grâce à cela, nous pouvons tout surmonter. Même le pire. Bon voyage ! » 


Distribution

Charlotte Plamondon 

Elie Gagnon

Émilie Guyard

Félix-Olivier Doyon

Julianne Gagnon

Raphaël Duclos

Tymofiy Voshchykov 

Zoé Leboeuf


Technique 

Direction artistique et conception sonore : David Boily

Direction technique et conception des éclairages : Marc-Alexandre Bélanger 

Conception vidéo : Émile Cyr-Perreault 

Éclairage : Gabriel Colin

Vidéo : Justin Leblanc 

Son : Rosalie Bergeron

Captation vidéo : Henri Bolduc 

Affiche : Charlotte Plamondon


Entrevue avec les comédiens


Que penses-tu de la pièce de théâtre « La Logique du pire » ?

Charlotte Plamondon : « C’est vraiment bon, très chaotique et ça fait réfléchir sur la logique et le sens. » 

Elie Gagnon : « J’aime le côté artistique hors du commun qu’on retrouve dans la pièce. »

Julianne Gagnon : « Je pense que c’est une pièce qui, malgré sa complexité, peut trouver son public dans les jeunes du collège. Étant assez philosophique, j’avoue que même moi, je ne l’ai pas encore tout à fait saisie ! » 

Raphaël Duclos : « Je l’aime bien ! Je trouve que c’est une pièce qui porte un beau message avec un public cible assez large, puisque chaque spectateur a l’occasion de l’interpréter de manières différentes. Il faut seulement se laisser un peu aller pour être capable de véritablement l’apprécier. »

Tymofiy Voshchykov : « Je pense que c’est une bonne première expérience. David était tout le temps présent pour nous aider. Nous nous sommes bien amusés ! »

Zoé Leboeuf : « J’aime la pièce ! Elle est intéressante non seulement pour la jouer, mais aussi pour la regarder. »


Quel a été ton plus grand défi dans la pièce ?

Charlotte Plamondon : « L’apprentissage du texte » 

Elie Gagnon : « Apprendre le texte, surtout la partie dans laquelle je devais faire la liste de tout ce que je ne comprenais pas relié à l’école. »

Julianne Gagnon : « Mon plus grand défi a été l’apprentissage du texte de la scène “La bonne réponse” puisqu’elle était dénudée de toute suite logique. » 

Raphaël Duclos : « L’apprentissage du texte du dentiste a été mon plus grand défi puisqu’il y a beaucoup d’éléments qui n’ont pas nécessairement de lien ensemble. C’est donc plus difficile à retenir qu’une histoire qui se suit logiquement. »

Tymofiy Voshchykov : « Au début, je pensais que l’apprentissage du texte était mon vrai défi, mais en réalité il s’agissait de prendre les notes de jeu et de les appliquer. »

Zoé Leboeuf : « Arrêter de sourire lors de mon monologue ! »


Quelle est ta scène préférée, pourquoi ? 

Charlotte Plamondon : « “Comment j’ai cassé ma face”, mon monologue est mon texte préféré, car il transmet plein d’émotions, comme la colère. Au début, je ne l’avais pas saisi, maintenant je le comprends un peu mieux. » 

Elie Gagnon : « Ma scène préférée est “Sauve-toi en courant”, le simple fait que nous courons derrière ajoute de l’action. »

Julianne Gagnon : « Mon texte préféré est celui du dentiste, je trouve que l’action ajoute du dynamisme au spectacle. Je suis aussi très attachée à quelques répliques particulières qui, à titre personnel, m’ont fait réfléchir, par exemple “Considérant que la tête est un organe vital pis c’est pas mal dommage parce que des fois je l’enlèverai bien !” ». 

Raphaël Duclos : « Le dentiste, quoique le plus difficile à apprendre pour moi, a été mon texte préféré. C’est ma plus grosse scène et les défis que celle-ci m’a proposés m’ont fait l’apprécier. J’aime beaucoup jouer toutes les émotions que vit mon personnage dans ce tableau, surtout la folie. »

Tymofiy Voshchykov : « “Pire humain” est ma scène préférée puisque j’aime cette gradation et le chaos qui finit ce texte. »

Zoé Leboeuf : « “Sauve-toi en courant”, parce que c’est autant intéressant à regarder qu’à interpréter puisque chaque phrase peut avoir une intention différente. »


Quel message ta scène transmet-elle ?

Charlotte Plamondon : « Au début, j’avais mal compris le message de ma scène. Je pense que celle-ci transmet la contrariété qu’on peut ressentir lorsqu’on regarde les visages trop parfaits des autres et comment ils sont de l’extérieur. »

Elie Gagnon : « “Sauve-toi en courant”, par exemple, transmet le message que dans la vie, même si parfois tu veux faire une pause, il faut continuer et aller de l’avant. »

Julianne Gagnon : « Je vois ma scène comme un “zoom” sur le cerveau de mon personnage. Elle est tout simplement submergée par la vie et les chiffres lui montent à la tête. Aujourd’hui, le monde est rempli de nombre et le fait que tout soit gradué est stressant. »  

Raphaël Duclos : « J’ai l’impression que le texte du dentiste se déroule dans un rêve, comme mentionné au début de la représentation. Il pourrait donc s’agir d’un des rêves de l’histoire. Je pense que cette scène raconte ce qui pourrait arriver s’il n’y avait aucune loi dans la société, si tout le monde suivait ses envies ou ses pensées impulsives. L’anarchie. »  

Tymofiy Voshchykov : « La scène exploite une autre logique qui, malgré le fait qu’elle paraît dénudée de sens, fonctionne et la réaction de surprise de l’interlocuteur. » 

Zoé Leboeuf : « Je pense que c’est de se méfier des inconnues, puisque tu n’es jamais totalement sûr des intentions de ton interlocuteur. Finalement, elle raconte tout simplement de ce “sauver en courant” lorsqu’on perçoit un comportement bizarre. »


Comment trouves-tu le principe de tableaux ? 

Charlotte Plamondon : « Je trouve que cela ajoute beaucoup à l’histoire. Le fait que la pièce soit constituée de plein de petites histoires ayant toutes la même morale ne serait pas représenté aussi bien dans un schéma narratif. »

Elie Gagnon : « J’aime ça, c’est original et différent ! »

Julianne Gagnon : « Au début, la pièce n’avait pas de situation initiale ni un semblant de situation finale. Après en avoir discuté avec notre metteur en scène, nous avons convenu que, afin de faciliter la compréhension, il serait mieux d’en ajouter. Le fait d’avoir rajouté un lieu (sous-sol) a aussi agrémenté un peu le tout de logique. Je pense donc que le principe de tableaux avait tout à fait son sens dans cette pièce et lui donne un certain charme. »

Raphaël Duclos : « Ce principe permet de déconnecter des histoires classiques. Je trouve cela intéressant de pouvoir voir le point de vue de chaque personnage, comme des apartés, sans nécessairement voir seulement les interactions entre les jeunes à la fête. »

Tymofiy Voshchykov : « Cela ajoute de la complexité pour comprendre le tout, mais lorsque le concept de ce “tout” est acquis, il est facile d’associer chacun des textes à cette logique du pire. C’est donc autant intéressant qu’un schéma narratif classique ! » 

Zoé Leboeuf : « C’est intéressant, ça change du modèle classique et ça attire l’attention ! »


Comment te sens-tu face au fait que tu n’as pas de réel personnage ?

Charlotte Plamondon : « C’est une manière de fonctionner qui est nouvelle pour moi. Je suis contente de découvrir cela. » 

Elie Gagnon : « Honnêtement, ça ne me dérange pas ! Cela m’offre la possibilité d’être créative avec la façon dont je l’interprète sans être “brimé” par le caractère d’un personnage qui me serait imposé. » 

Julianne Gagnon : « Je n’avais jamais présenté une pièce dans laquelle je n’incarnais pas un personnage bien défini. Malgré que j’aime bien me raccrocher à un caractère plus concret, j’avoue avoir apprécié la liberté que ce concept m’a proposée. »

Raphaël Duclos : « Je trouve cela plus facile, parce qu’en vérité, le personnage c’est juste moi ! Il me suffit alors de lui faire vivre une histoire avec des émotions. C’est pourquoi, lorsque j’ai un dilemme pour savoir comment je dois dire une certaine réplique, je n’ai qu’à me demander comment moi je la dirai ! »

Tymofiy Voshchykov : « Ça m’enlève un poids sur mes épaules puisque je n’ai pas à garder un caractère constant qui n’est pas le mien, en changeant en fonction des scènes. Ça me permet d’incarner mon rôle dans la troupe plus facilement. » 

Zoé Leboeuf : « Je me sens bien ! C’est une pièce que j’aime beaucoup interpréter et ce principe ne change pas mon opinion. »


Comment décrirais-tu le décor ? Que penses-tu des projections ? 

Charlotte Plamondon : « Les projections sont incroyables ! Je trouve que ça ajoute vraiment beaucoup à l’intensité. »

Elie Gagnon : « C’est vraiment “hot” ! Je pense que c’est un ajout plus professionnel qu’on pourrait retrouver au Trident. Pour une pièce de théâtre au secondaire, c’est vraiment “malade” ! »

Julianne Gagnon : « Comme tout le monde, j’ai adoré les projections ! Le fait que les noms des scènes y étaient projetés ajoutait une certaine chronologie qui facilitait la compréhension. J’ai apprécié la pente, les “effets” que nous pouvions produire avec celle-ci étaient jolis. » 

Raphaël Duclos : « Le décor est super simple et je trouve cela incroyable ! Par conséquent, l’accent est mis sur les comédiens et leurs propos tandis que normalement, il est mis davantage sur le décor. Aussi, les projections sont “malades” ! »

Tymofiy Voshchykov : « Les projections sont très belles, j’étais très impressionné lorsque je les ai aperçues la première fois. Le décor en blanc plutôt simple, épuré, concorde avec celles-ci. »

Zoé Leboeuf : « Les projections sont fascinantes et attirent l’attention des spectateurs. C’est “spécial”, mais dans le bon sens ! Les décors sont simples, quoique frappants. »


Un petit mot aux spectateurs ? 

Charlotte Plamondon : « Je vous en supplie, soyez ouvert d’esprit. Dites-vous que le texte va peut-être vous faire réaliser des “choses”. » 

Elie Gagnon : « Appréciez le moment ! N’ayez pas peur de trouver cela bizarre ! » 

Julianne Gagnon : « Le texte peut être sujet à plusieurs interprétations, c’est ce qui est agréable ! »

Raphaël Duclos : « Prenez le temps de vous laisser emporter par la pièce et d’apprécier l’art avant de juger ! »

Tymofiy Voshchykov : « Ce n’est pas parce que ce n’est pas classique que ce n’est pas bon. »

Zoé Leboeuf : « S’il vous plaît, ayez l’œil critique puisque ce n’est pas tous les jours que vous allez voir ce type de spectacle. » 

Un merci spécial à…

Charlotte Plamondon

David Boily

Elie Gagnon

Raphaël Duclos 

Tymofiy Voshchykov

Zoé Leboeuf

ENTREVUE AVEC LES ANIMATEURS DE 

GARNIER EN SPECTACLE


Par Julianne Gagnon et Clara Girard - 21 mars 2024

Comme vous le savez, le 26 janvier dernier s’est déroulée la soirée de Garnier en Spectacle. Cette dernière a littéralement illuminé la scène de la salle Jean-Paul Tardif! Cette merveilleuse soirée a vu 22 élèves du Collège briller sous les feux des projecteurs. Parmi eux, deux participants se sont brillamment démarqués, ils auront donc l’honneur de nous représenter à la finale régionale de Secondaire en Spectacle. Nous félicitons Mathias Beaupré et Evan Shi pour leurs remarquables performances! Nous ne pouvons pas passer sous silence la remarquable performance de Florence Jacques et d'Alice Chouinard ayant présenté leur numéro de danse qui leur a valu le prix coup de cœur du jury! Bravo à tous les participants pour avoir participé à cette soirée mémorable, mais que seraient les artistes sans les animateurs? Dans l’article suivant, vous trouverez donc une brève entrevue avec les trois clowns de la soirée: Sacha Porter, Mélodie Verret et Élora Turgeon Breton.

 

Entrevue avec les animateurs 

Qu’est-ce qui vous a motivé à auditionner pour le rôle d’animateur dans Garnier en Spectacle? 

Sacha Porter: « Je faisais déjà de l’improvisation et le rôle d’animateur lui ressemble un peu, c’est-à-dire que c’est des petites animations dans le but de faire rire. Mon frère l’avait fait auparavant et j’avais vu plusieurs fois Garnier en Spectacle puisque mes frères sont allés à l’école. C’était donc dans mes intérêts et j’ai auditionné pour le rôle! »

 

Mélodie Verret: « J’ai fait Garnier en spectacle l’année dernière en tant qu’artiste et j’ai vu les animateurs avoir du “fun”! De plus, dès que j’ai une occasion d’aller sur une scène et d’y jouer, je la prends. En effet, j’ai déjà animé 2 galas de fin d’année! » 

 

Élora Turgeon Breton: «L’année passée, j’ai vu Garnier en Spectacle et j’ai adoré les animateurs. Ça avait l’air vraiment “cool”, je me suis dit que j’aimerais vraiment faire ça l’année prochaine. C’est donc ce que j’ai fait et c’est ce qui m’a motivée. J’étais tellement contente quand j’ai appris que j’étais prise!»

 

En quoi consiste le rôle d’animateur? 

Sacha Porter: « Pour moi, le rôle d’animateur est une grosse mission puisqu’il y a beaucoup de travail derrière. En effet, nous avons souvent modifié les textes, et ce, même à la dernière minute. Pour la conception des costumes, nous devons être présents à la fois pour expliquer notre idée, mais aussi pour les essayer. Nous avons aussi pensé aux effets sonores… C’est donc effectivement beaucoup de travail! Bien évidemment, j’ai eu énormément de plaisir à jouer ce rôle qui représente un grand investissement en temps. Pour ce qui est des auditions, il ne faut vraiment pas être gêné puisqu’elle se déroule en silence et en solo. Il est donc nécessaire d’être à l’aise sur la scène. »  

 

Mélodie Verret: Lorsque je me suis prêté aux jeux des auditions, on m’a dit de venir seul avec une idée de thème d’animation devant le comité organisateur. Par la suite, au moment où j’ai été sélectionnée, je devais être présente aux réunions à l’heure du midi. Nous avions pour but d’écrire un minimum de dix sketchs. Cette année, nous en avions écrit douze. Le processus était très rapide. Nous avions la tâche de les écrire, les apprendre et les montrer pour recevoir une approbation. J’avouerai que Garnier en spectacle a pris beaucoup de mon temps, c’était plus long que je l’imaginais! »

 

Élora Turgeon Breton: «C'est ce qui aide le public à rester éveillé! Par exemple, après un numéro de violon ou de piano, c’est plus calme, et les animateurs aident le public à rester éveillé. C’est donc pour divertir le public et garder une atmosphère “fun”!»

 

Que pensez-vous du thème (tapis rouge/ animation TV)?

Sacha Porter: « J’ai bien aimé le thème. Comme je l’ai mentionné, j’en ai vu beaucoup, mais je crois que nous avons bien exploité le tapis rouge, les lumières ainsi que l’effet télévision. » 

 

Mélodie Verret: « C’est un bon thème! Cela nous a permis de toucher à plein de concepts différents. C’est tellement général, qu’il est facile d’y inclure un peu tout ce qu’on veut dedans! Par exemple, nous avons fait un reportage animal et la minute d’après une entrevue avec un rappeur et Céline Dion! Le thème laissait donc place à notre imagination. » 

 

Élora Turgeon Breton: « J’ai adoré ça! Je pense que c’est vraiment un bon thème!»

 

Avez-vous participé à la rédaction des sketchs? À titre personnel, lequel est votre préféré?

Sacha Porter: « Oui, nous avons écrit les textes, dans ce contexte, nous nous sommes séparés le travail entre nous trois. David nous a suggéré certaines modifications, mais c’est nous qui les réalisions. Ma scène préférée est le bulletin de nouvelles parce que, quoique simple, elle était drôle et lorsque nous l’avons écrite, nous avons beaucoup ri! »

 

Mélodie Verret: « Oui, nous avons participé à la rédaction des sketchs. Nous les avons tous faits! Nous avons trouvé un moyen de séparer le travail équitablement, mais nous avons tout écrit nous-même. Mes deux sketchs préférés sont le reportage animal avec l’autruche et celui du rappeur que j’ai bien aimé interpréter. » 

 

Élora Turgeon Breton: «Oui! On s’est donné des de titres, puis on a divisé les sketchs et ce sont nous qui les avons écrits. Mon préféré était celui avec la chanteuse (Mélodie) qui chante et moi qui était le gars d’OD, Isaac! Aussi l’autruche, c’était vraiment drôle!»

 

Quel personnage avez-vous préféré incarner?

Sacha Porter: « Super Sponge, soit mon costume dans l’éponge lors de l’expérience scientifique, était mon personnage préféré. Je trouvais drôle de me jeter à terre et de crier dans la salle! »  

 

Mélodie Verret: « J’ai trouvé très drôle d’incarner le rappeur. J’ai beaucoup aimé jouer la fille qui chantait “I would survive”. »

 

Élora Turgeon Breton: «Ah! C’était Isaac de OD! J’aime ça, moi, jouer des personnages qui sont vraiment loin de ma personnalité, donc j’ai trouvé que c’était vraiment une belle expérience!»


Un merci spécial aux animateurs de Garnier en spectacle…

Sacha Porter 

Mélodie Verret

Élora Turgeon Breton

Actualité

LE CONFLIT ISRAÉLO-PALESTINIEN

Par Julianne Gagnon - 15 décembre 2023

Lors d’une guerre, la plupart du temps, il est plutôt facile d’avoir une opinion bien tranchée sur la situation. Pourtant, dans certains cas, c’est plus compliqué de savoir qui sont les gentils et qui sont les méchants. Tout dépend de quel côté on se trouve… Le conflit israélo-palestinien est un sujet d’actualité qui peut être traité de différentes façons. Comment discerner ce qui est biaisé lorsque même les médias les plus neutres basculent vers un camp? 


Le pourquoi du comment 

Ce qui ne diverge pas d’une source à l'autre, c’est l’origine du conflit. En effet, il s'agit de deux peuples, désirant tous deux occuper un seul et même territoire. Cela ne date pas d’hier, les frontières ont été modifiées à plusieurs reprises jusqu’à aujourd’hui. De plus, des religions différentes séparent les deux groupes. Malheureusement, l’humain est connu pour se faire la guerre dans ce genre de situation. 


Une question de politique 

Aujourd’hui, la guerre est plutôt entre les gouvernements des deux territoires qu’entre la population en elle-même. En effet, plusieurs décident de l'appeler la guerre de la bande de Gaza contre le Hamas plutôt que la guerre israélo-palestinienne. À vrai dire, les Palestiniens et les Israéliens ne sont même pas d’accord avec cette guerre. De fait, il y a des manifestations exprimant cette idée dans les rues, surtout en Israël.


Les dernières nouvelles

«La guerre, la guerre, c’est pas une raison pour se faire mal! », difficile d'y croire lorsqu’on jette un coup d'œil aux pertes humaines qu’il y a eu jusqu’à présent. Les sources diffèrent, mais il aurait eu plus de 20 000 morts répertoriés, presque tous Palestiniens, depuis le début de la guerre.


En 2023, les réseaux sociaux prennent une place importante dans la diffusion de l’information. Dans certains cas, c’est un avantage, car les jeunes sont de plus en plus informés et intéressés par les enjeux mondiaux. Sur Internet, les utilisateurs ont beaucoup entendu parler de la campagne «Libérer les otages» qui a été lancée pour donner suite à la capture de Palestiniens par le Hamas. Aujourd'hui, seulement une partie de ce groupe a été libérée et des manifestations sont organisées pour protester pour la libération des autres. Seulement, il ne faut pas oublier que la bande de Gaza enferme aussi des otages. Encore une fois, c’est difficile de faire la part des choses. Il y a peu de temps, le porte-parole de la branche armée du mouvement islamiste, Abou Obeida, a déclaré «Ni l’ennemi fasciste et sa direction arrogante ni ses soutiens, ne pourront récupérer leurs prisonniers vivants sans un échange et une négociation et sans répondre aux exigences de la résistance», paroles qui choquent le monde entier.


Crimes de guerre

Depuis très longtemps, les guerres sont réglementées, c’est-à-dire qu'elles sont encadrées par un certain nombre de règles permettant d’épargner la vie d’innocents. Seulement, c’est très difficile de les faire respecter et souvent les crimes de guerre ne sont jamais punis. La guerre israélo-palestinienne ne fait pas exception. En effet, jusqu’à récemment, des crimes de guerre ont été répertoriés. Par exemple, les bombardements de bâtiments civils ou les nombreux meurtres d’enfants. Les réseaux sociaux dénoncent que certains corps d’enfants, à la suite d’explosions, n’ont pu être identifiés. 

Arts et culture

Anyone but you: un film pour tomber en amour

Par Ana Prundus - 25 mars 2024 

Unwritten, c’est le titre d’une chanson populaire dans les années 2000 qui ressort des archives dans le film Anyone But You. Avec la popularité du film, les admirateurs de la chanteuse Natasha Bedingfield se multiplient. Mais pourquoi ? Ce film est-il réellement si touchant et si divertissant ?

Pour le découvrir, je suis allée voir ce film réalisé par Will Gluck et paru le 22 décembre 2023. Tout d’abord, j’ai été happée par la distribution du film, qui met en vedette deux grands acteurs du moment, soit Sidney Sweeney et Glen Powell. Ceux-ci jouent le rôle de deux adultes qui se rencontrent par hasard dans un café et puis passent la nuit à discuter. Le lendemain, leur relation se termine un peu trop rapidement, mais ce qu’ils ne savent pas, c’est que leurs proches respectifs se marient bientôt ! Ils seront alors contraints de passer du temps ensemble en Australie pour le mariage. Des ex font également surface, ce qui leur donne l’idée de faire semblant d’être en couple. Seront-ils capables de rester dans le théâtre ou développeront-ils de réels sentiments l’un pour l’autre? C’est ce que vous découvrirez en regardant le film!

Pour ma part, j’ai beaucoup aimé le script ainsi que la légèreté du film. En effet, selon moi, à peine était-il commencé que le générique de fin défilait. De plus, avec la chanson thème revenant tout au long du film, nous ressortons de la salle de cinéma avec un bon souvenir et une chanson gravée dans la mémoire. La chimie des deux acteurs était également palpable, ce qui a ajouté du réalisme au film. Leur jeu d’acteur était également très crédible. Je recommande donc ce film à ceux qui désirent passer un bon moment en riant et en s’amusant!

Idée ciné : Leave the World Behind

Par Léonard Tessier - 15 décembre 2023

Ce titre, disponible sur Netlfix depuis peu, vous permettra de vivre une pléthore de sentiments, de l’anticipation à l’anxiété, en passant par l’espoir et la surprise dans le confort de votre foyer. Désireux de s’offrir un répit dénué de tout le stress du quotidien, Amanda décide de partir avec son mari, Clay, et leurs deux enfants pour s’installer dans la luxueuse demeure secondaire d’une famille, qui la loue, à quelques kilomètres de New York. Le séjour commence bien, paisiblement, jusqu’à ce qu’un homme et sa fille viennent demander le gîte pour se mettre à l’abri de la tempête qui fait rage. Ils se révèlent être les propriétaires de la maison et expliquent que la panne de courant les empêche de rentrer chez eux. Les deux familles débutent ainsi leur cohabitation et devront apprendre à s’entendre pour ne pas devenir fous quand se succèderont des évènements étranges qui risquent bien de changer leur vie pour de bon. Thriller apocalyptique qui saura vous maintenir tendu tout au long de votre visionnement grâce à l’excellent jeu d’acteur et une bande sonore plutôt déconcertante, ce long-métrage a obtenu plus de 75% sur Rotten Tomatoes et saura sans doute bien occuper votre soirée.

Le Garçon et le Héron

Par Léonard Tessier - 15 décembre 2023

Peut-être avez-vous déjà entendu parler des nombreux films du Studio Ghibli? Peut-être attendiez-vous avec impatience la date de sortie de cette dernière adaptation? Peut-être n’avez-vous jamais regardé l’une des œuvres de Miyazaki? Dans tous les cas, voici une présentation rapide de ce film sorti il y a quelques jours. L’histoire débute durant la Seconde Guerre mondiale lorsqu’un incendie arrache sa mère au personnage principal, Mahito. Hanté par cette perte, il peine à s’installer dans une nouvelle ville au moment où un héron lui annonce que sa mère est toujours vivante. Dès lors, Mahito s’engage dans un périple parsemé de rencontres, d’aventures et  de secrets qui ne demandent qu’à être dévoilés dans l’espoir de sauver sa mère. Les scènes en ont émerveillé plus d’un par leur richesse en symboles et en charme qui pourront sans doute vous faire plonger dans l’aventure aux côtés des différents personnages. Réalisé pour les enfants et lourd de sens pour les adultes, voici un film qui saura divertir toute la famille lorsque le mercure chutera un peu trop bas à votre goût.

L'Humanité confrontée à sa propre création

Par Samy Aid - 1er novembre 2023

Dans l'œuvre cinématographique The Creator, un futur sombre, mais plausible, teinté de créativité et d'innovation nous est présenté. L'humanité, confrontée à sa propre création, l'intelligence artificielle, se retrouve dans une lutte pour sa survie, un thème qui trouve un écho particulier dans une ère où la technologie avance à une vitesse vertigineuse. La mise en scène d'un conflit entre la création et le créateur offre un terrain fertile pour l'exploration des thèmes de l'identité, de la responsabilité et de l'humanité.


Premièrement, les personnages de l'histoire sont dépeints avec une profondeur qui permet une identification et une empathie du public. Le sergent Joshua Taylor, un homme tourmenté par son passé, entreprend un voyage de redécouverte et de rédemption. Sa relation complexe avec Maya, son épouse enceinte,tuée lors d’un bombardement, et Alphie, l'entité capable de contrôler la technologie, offre une réflexion poignante sur les liens humains et la nature de l'amour et du sacrifice. De plus, les dilemmes moraux auxquels Taylor est confronté enrichissent la dimension humaine du récit. L'interaction entre les personnages et l'IA met en lumière des questionnements sur l'humanité et sur la frontière entre le réel et l'artificiel.


Deuxièmement, l'exploration des conséquences dévastatrices d'une intelligence artificielle incontrôlée est menée avec une sagacité qui invite à une réflexion profonde. La mise en évidence des erreurs humaines, comme une certaine erreur de codage qui a conduit à un désastre à Los Angeles, illustre la dualité de l'innovation technologique, capable d'apporter à la fois le progrès et la destruction. Ce film pose également la question de la responsabilité humaine face aux créations technologiques et des conséquences inattendues qui peuvent surgir d'une utilisation imprudente de l'IA. La mise en scène des conflits entre les humains et l'IA soulève des questions sur la coexistence possible ou impossible entre eux.


Troisièmement, le mystère qui entoure «Nirmata» (créateur en népalais), l'architecte en chef derrière les avancements de l'IA ainsi que la quête pour détruire «Alpha O», la nouvelle arme créée par Nirmata, maintient une tension narrative qui capte l'attention du début à la fin. La révélation selon laquelle Alphie était basée sur la fille non née de Taylor et Maya ajoute une couche d'émotion et de complexité à l'histoire, explorant les thèmes de la paternité et de la perte. L'identité secrète de Maya en tant que Nirmata ajoute également un élément de surprise et de tragédie, rendant le récit plus riche et la quête de Taylor encore plus désespérée. Le jeu du chat et de la souris entre Taylor et les forces opposées offre un suspense soutenu qui pousse l'intrigue vers un climax palpitant.


En somme, The Creator est une épopée captivante qui, bien que située dans un futur dystopique, parle profondément de l'expérience humaine. Les dilemmes moraux, les relations complexes et la quête de la vérité dans un monde déchiré par la guerre entre l'homme et la machine sont explorés avec une finesse qui laisse une impression durable. La palette de personnages variés enrichit la trame narrative, offrant une réflexion sur la condition humaine dans un monde aux prises avec les conséquences de ses propres créations.

LA SERVANTE ÉCARLATE: une immersion dans le monde de demain?

Par Ana Prundus - 1er novembre 2023

Le roman publié en 1985, tout droit sorti de la plume de Margaret Atwood, est un réel plaisir à lire, autant pour sa complexité qui nous fait nous questionner sur notre réalité, que pour son style d’écriture unique.

En effet, le roman, qui est une dystopie, reflète un peu notre réalité d’aujourd’hui, mais un peu plus exagérée. Au fur et à mesure de notre lecture, nous réalisons que cette dystopie, qui se veut être complètement différente de réalité, est aujourd’hui plus près de celle-ci qu’il ne le faudrait. Le roman raconte donc l’histoire de Defred, une servante écarlate, qui a comme unique rôle dans la société de porter la vie de couples plus importants, très souvent des commandants. Lors de notre lecture, nous nous rendons compte que tout cela débute lorsque des changements climatiques apportent l’infertilité dans le monde et que les seules femmes capables de procréer doivent en faire leur métier par obligation. Au fil du roman, nous naviguons à travers les thèmes de la nostalgie, de la famille, des stéréotypes et des inégalités. Un des éléments les plus frappants est sans aucun doute la froideur des femmes des commandants qui savent qu’elles ne pourront jamais avoir d’enfants sans les servantes écarlates et qui dépendent donc de celles-ci tout en étant méchantes à leur égard. Ces passages posent un questionnement sur la réelle compassion et la bienveillance dans notre société. Est-elle en train de disparaître?

Ce roman nous permet également de vivre une expérience enrichissante, car la lecture est parsemée de figures de style, mais également d’analepses. Celles-ci nous permettent de comprendre les répercussions vécues à l'intérieur de la société où vit Defred. Cela nous permet également de comprendre la solitude et la nostalgie qu’elle a vécues, car pour la majorité de sa vie, elle n’était pas une servante écarlate, esclave pour le futur du monde, mais bien une femme et une mère. Ce roman nous ramène donc aux sources, aux valeurs fondatrices de notre société, soit la liberté individuelle.

Si vous avez aimé d’autres dystopies comme les Hunger Games, Divergente ou 1984, vous apprécierez également La servante écarlate, un roman qui vous fera réfléchir au-delà des pages et des mots.

LES SIMPSON SAISON 35 : un renouveau dans le paysage télévisuel?

Par Samy Aid - 15 décembre 2023

Dans sa 35e saison, l'émission Les Simpson entreprend un voyage ambitieux de renouvellement. En conservant son essence, la série cherche à rester pertinente dans un paysage culturel en constante évolution. Ce renouveau soulève une interrogation cruciale : peut-elle maintenir son statut de série culte tout en s'adaptant aux nouvelles dynamiques de la société et de l'humour ? La saison 35 s'efforce de répondre à cette question en explorant de nouveaux terrains thématiques, en développant ses personnages emblématiques et en innovant dans sa narration et dans sa production.


Un humour renouvelé et pertinent 

L'humour, un pilier central des Simpson, est rafraîchi dans cette saison. "Homer's Crossing" en est un exemple, combinant des situations comiques avec des commentaires sociaux poignants sur la paternité et les responsabilités communautaires. "A Mid-Childhood Night's Dream" aborde avec finesse et légèreté les peurs de Marge liées au vieillissement rapide de ses enfants. Ces épisodes illustrent comment la série, tout en préservant son humour caractéristique, parvient à intégrer des thèmes modernes, témoignant d'une compréhension aiguë des préoccupations actuelles de la société.


Une évolution en profondeur des personnages 

La saison offre une exploration plus approfondie de ses personnages. "McMansion & Wife" révèle une complexité inattendue chez Homer, le présentant sous un jour nouveau. "Iron Marge" met en lumière les aspirations et frustrations souvent inaperçues de Marge, ajoutant une couche d'émotion et de profondeur à son personnage. Ces évolutions rendent les personnages plus tridimensionnels et humains, enrichissant l'expérience narrative pour les téléspectateurs et démontrant une maturité dans le développement des personnages qui a longtemps été la marque de fabrique de la série.


Narration originale et engagée 

Dans sa quête d'innovation narrative, la saison 35 des Simpson se distingue particulièrement. L'épisode "Thirst Trap: A Corporate Love Story", utilisant le format mockumentary, critique la culture des startups avec une ironie mordante. Cette approche novatrice montre que Les Simpson ne se contentent pas de refléter la société; ils la scrutent avec un œil critique et adaptatif. En embrassant de nouvelles formes narratives, la série démontre sa capacité à rester dynamique et pertinente, tout en conservant son engagement envers une satire sociale incisive.


Un équilibre entre tradition et modernité 

La saison 35 réussit à maintenir un équilibre délicat entre l'héritage des Simpson et l'innovation. Elle honore les éléments traditionnels qui ont fait le succès de la série, tout en introduisant des intrigues et des styles narratifs novateurs. Ce mélange harmonieux permet à la série de captiver à la fois les admirateurs de longue date et de séduire un public plus jeune et diversifié. La saison démontre ainsi que Les Simpson peuvent continuer à évoluer et à se réinventer, tout en restant fidèle à l'esprit et à l'humour qui ont défini la série depuis ses débuts.


Une réalisation visuelle et technique de premier plan 

Sur le plan visuel et technique, la saison 35 des Simpson continue d'impressionner. Les animations sont remarquablement fluides et le style artistique, bien que fidèle à l'esthétique classique de la série, montre des signes d'évolution et d'adaptation aux technologies modernes. La direction artistique et la qualité de la production jouent un rôle clé dans la création d'une expérience visuelle captivante. Ces éléments, combinés à une bande sonore soigneusement élaborée, contribuent à une immersion totale dans l'univers unique des Simpson, renforçant ainsi leur position en tant que série animée de premier plan.


En somme, la saison 35 des Simpson se dresse comme un jalon remarquable dans l'histoire de la série. Elle allie habilement l'humour emblématique, la profondeur des personnages, et l'innovation narrative pour rester vibrante et pertinente. En équilibrant tradition et modernité, elle continue de captiver un public diversifié, témoignant de sa capacité à se réinventer sans perdre son essence. Visuellement impressionnante et techniquement raffinée, cette saison réaffirme le statut des Simpson comme un pilier du paysage télévisuel, prouvant qu'après plus de trois décennies, la série peut toujours émerveiller, divertir, et résonner avec les spectateurs à travers les générations.


St-Valentin

Recommendations de lecture d'amour

Par Ana Prundus - 22 février 2023

Qui dit Saint-Valentin, dit amour. Qui dit amour, dit romance. Qui dit romance, dit lecture… Et qui dit lecture, dit embarras du choix. Tellement de romans dans ce monde et si peu de temps… C’est pourquoi une liste des meilleurs romans d’amour vous sera des plus utile… Trouver un roman qui vous ressemble en un rien de temps ! Voici donc ma liste des meilleurs romans de romance, dont la majorité se retrouve à la bibliothèque de l’école : 


En espérant vous avoir donné envie de lire certains de ces romans que j’ai adoré lire !

Les traditions de la saint-Valentin autour du monde

Par Sarah Hassan - 22 février 2023

Les chocolats, les fleurs, les lettres d’amour… N’y a-t-il pas mieux que de manifester son affection pour autrui à travers des gestes classiques et mielleux ? Les humains aiment souligner l’importance de leurs douces moitiés pendant des jours de festivités ou de célébration depuis la nuit des temps. De nos jours, cette période de l’année est annoncée par l’apparition soudaine de bonbons en forme de cœur et de peluches toutes plus clichées les unes que les autres dans les rayons de supermarchés québécois. Cependant, est-ce le cas pour tous ces pays qui forment le globe ?


La Corée du Sud — le « white day » 


En Corée, leurs célébrations de l’amour se déroulent sur deux jours espacés d’un mois. C’est pendant la première journée, le 14 février, qu’une des deux personnes impliquées offre un cadeau classique à leur partenaire. Un mois plus tard jour pour jour, la seconde personne réciproque le geste en achetant quelque chose de similaire. L’origine du nom de ces journées est en partie due aux usines de confiseries coréennes dans les années 70. Voulant capitaliser le plus possible sur le dos des amoureux, les confectionneurs de chocolats commencent à vendre des guimauves généralement blanches aux hommes quelque temps après la Saint-Valentin pour qu’ils puissent retourner le geste. Ils connaissent très vite un énorme succès et entrent dans les traditions, d’où le nom de « white day ».


Finlande — le jour de l’amitié


En Finlande, personne n’est mis à part, car cette journée n’est pas exclusive aux couples. Les amis s’écrivent des cartes et se donnent des chocolats pour souligner leurs amitiés.


République tchèque — une tournure poétique


Dans cette portion de l’Europe, les amoureux visitent la statue du poète Karel Hynek Mach qui se situe près d’un joli cerisier et échangent un baiser en dessous de l’arbre, ce qui leur donne bonne chance.


Les Philippines — des mariages à n’en plus finir 


À chaque Saint-Valentin, c’est aux Philippines que les couples semblent se dire « je le veux » le plus souvent. En effet, depuis quelques décennies, il est maintenant une occurrence tout à fait normale de se marier lors d’une grosse célébration organisée par le gouvernement où des centaines de couples se marient, simultanément, au même endroit. Considéré comme une double célébration de l’amour, se marier pendant la Saint-Valentin est ancré dans la culture.


Taiwan — les roses qui prennent un tout autre sens


Là-bas, le nombre de roses dans un bouquet est très symbolique pour les personnes qui reçoivent ces fleurs. 1 rose signifie l’amour unique, 11 roses pour une personne que l’on apprécie, 99 roses pour démontrer son amour éternel, 108 roses sont une demande de mariage. Une erreur de calcul peut très mal tourner et prendre une signification différente, à vous de bien compter.


Pour terminer, on peut dire que la Saint-Valentin est une fête qui laisse place à la créativité de chaque pays, tous ayant la même base historique, mais avec des variantes influencées par la culture de la région. À vous de jouer, pourriez-vous inventer une nouvelle tradition pour célébrer l’amour?

source 1 - source 2 

La Saint-Valentin à travers les temps

Par Samy Aid - 26 février 2024

Chaque année, le 14 février, le monde entier célèbre la Saint-Valentin, une fête dédiée à l'amour et à l'affection entre partenaires intimes. De la remise de cartes ornées de cœurs à l'échange de cadeaux, cette tradition, qui varie grandement d'une culture à l'autre, a évolué à travers les siècles pour devenir la célébration que nous connaissons aujourd'hui. Mais d'où vient cette tradition et comment a-t-elle évolué au fil du temps ?


Chaque année, le 14 février, les couples et  les partenaires du monde célèbrent leur amour et leur amitié en s’échangeant des fleurs, des cadeaux et des cartes. Cependant, d’où vient cette célébration vraisemblablement antique et universelle? A-t-elle changé au cours du temps?


La Saint-Valentin remonte à bien longtemps. En effet, elle retrouve ses racines dans la fête païenne de Lupercalia, une tradition romaine célébrant la purification et la fertilité. C’est cependant lors de l'avènement  du Christianisme en Europe qu’elle prend les formes qu’on connaît aujourd’hui, étant nommée d’après Saint Valentin, un prêtre martyrisé pour avoir marié secrètement  des couples chrétiens et réputé dans les légendes pour avoir écrit la première carte de valentin. Lors de l’époque médiévale et moderne, elle commémore l’amour romantique par des échanges de cadeaux (ex. des œufs de perdrix, des cartes et des clés, censées conjurer l’épilepsie) et un banquet faste. Au tournant du XIXe siècle, la Saint-Valentin prend un visage plus commercial, avec la supplantation des cartes faites à la main par les cartes industrielles produites en masse. Pendant les années 1860, la compagnie anglaise Cadbury commence la vente de boîtes de chocolats en forme de cœur et les roses deviennent également un symbole de passion, diversifiant les cadeaux offerts. L’émergence d’Internet et des réseaux sociaux engendre également des changements à la célébration. En effet, les messages d’amour autrefois sur papier sont désormais partagés en ligne et des tendances contemporaines célèbrent également les liens amicaux et familiaux.


En conclusion, la Saint-Valentin  est un rite datant de plus d’un millénaire qui, malgré ses changements, conserve son essence intemporelle, l’expression de l’amour dans toutes ses formes.

L'amour dans la mythologie

Par Esteban Lebrun - 22 février 2023

À l’arrivée de la saison de l’amour, des événements cocasses ne sont pas rares. Toutefois, dans la mythologie, ces péripéties amoureuses ne se font pas attendre…



Cupidon tombe en amour


Des fois, quand une déesse se fâche, le tout tourne bien vite à l’imprévu, par exemple, la jalousie a un jour amené Aphrodite, la déesse grecque de la beauté, à demander une faveur à Éros (l’équivalent de Cupidon). Psyché, une fille trop belle au goût de cette dernière, attira ses foudres et fut condamnée à tomber amoureuse avec un homme hideux. Toutefois, au moment de bander son arc, Éros tombe immédiatement sous le charme de Psyché et renonce à sa mission. Plusieurs aventures découlèrent ensuite de cette histoire.


Un poète impatient


Orphée et Eurydice, couple important de la mythologie grecque, sont souvent décrits comme un des couples aux destins les plus tristes. Orphée est un poète et barde de renommée et Eurydice est belle comme tout. Hélas, un jour, Eurydice succomba à une morsure de serpent. Son époux, téméraire, prit alors la décision d’aller lui-même la chercher aux enfers. Convaincre le seigneur des morts fut un jeu d’enfant grâce à sa voix charmeuse, mais une condition s’impose, son épouse devra rester derrière lui tout le long du trajet du retour et Orphée ne pourra pas se retourner pour la voir avant la fin du chemin. Malheureusement, le poète, trop impatient, brise sa promesse, les envoyant tous les deux aux fins fonds des enfers et les séparant à jamais.




Jusqu’à la mort et plus loin encore


Dans la mythologie égyptienne, un des couples les plus populaires est celui d’Isis et d’Osiris, deux divinités dirigeantes. Leur frère, car en plus d’être en couple, Isis et Osiris sont jumeaux, Seth, toutefois jaloux d’Osiris, souhaiterait se venger de lui. Il lui tend donc un piège. Lors de festivités, il déclare qu’il offrira un sarcophage de luxe à celui qui lui ira le mieux. Bien sûr, c’est un piège. Le sarcophage est fait pile à la bonne taille pour Osiris, qui sans surprise remporte le concours. Mais dès le moment où ce dernier teste à nouveau son prix, Seth referme le cercueil sur son frère et le scelle avant de le jeter dans le Nil. Après des semaines de dérive, le sarcophage atterrit au pied d’un arbre où il s’arrêtera. Pendant ce temps, Isis, la fidèle épouse d’Osiris, panique au fait de l’avoir perdu et part à sa recherche. Lorsqu’elle retrouve enfin son amour, il est trop tard. À son grand désarroi, Osiris est mourant et il ne lui reste que quelques heures à vivre. Isis cache donc le corps en espérant que son mari puisse finir sa vie en paix. Hélas, un autre rebondissement attend ce pauvre couple. Rien de la scène n’a échappé à Seth, qui vert de jalousie, se précipita sur son frère afin de l’amener avec lui pour le hacher en 14 morceaux avant de les éparpiller dans le royaume. Isis, sans répit, cherchera chaque morceau durant des années avant de tous les regrouper pour honorer le défunt.


Les batifolages de Loki


On pourrait dire que Loki, le dieu scandinave de la ruse, n’avait pas de temps à perdre. Il a, à lui tout seul, au cours de sa vie, eu des dizaines d’enfants de tous les genres. On peut d’abord penser à la fois où il est tombé éperdument amoureux d’un étalon nommé Svadilfari. Lors d’une mission des dieux pour éradiquer un géant nuisible, le propriétaire de l’étalon, Loki se porte volontaire pour « distraire » l’étalon. Il se transforme donc en jument et commence à séduire le cheval. Loki tombe ensuite enceinte d’un cheval à huit pattes, Sleipnir, qui deviendra la monture d’Odin, le roi des dieux. Une autre fois, le dieu de la ruse profite d’une géante nommée Angrboda pour donner naissance à une multitude de monstres. En effet, à l’accouchement de cette dernière, c’est avec grande surprise qu’elle donne naissance à nul autre qu’un loup gigantesque, d’un serpent géant et d’une fille « zombie » ! Comme si ce n’était pas assez, ces derniers seront ensuite destinés à détruire le monde durant le Ragnarok.


Il y a en effet de quoi rester coi. Pour tout dire, ces histoires, toutes les plus folles les unes que les autres, se sont quand même répétées de bouche à oreille pendant des centaines d’années, alors, sont-elles encore très semblables à la première fois qu’elles ont été énoncées ? Toutefois, on peut dire que ça fait changement de la Saint-Valentin de nos jours !



Noël

Est-ce que les changements climatiques nous enleveront la neige de Noël ?

Par Gabrielle Asselin - 15 décembre 2022

Le Québec est connu pour beaucoup de choses, mais plusieurs connaissent notre province pour son climat, pour ses hivers intenses, pour la neige. Et bien, depuis quelques années, la neige nous fait défaut: et oui celle-ci elle s'absente de plus en plus.


Environnement et Changement climatique Canada a fait un rapport sur les changements climatiques et ses conséquences. Dans cette communication, on apprend que la neige a diminué de 5 à 10 % depuis 1981, ce qui est énorme! De plus, les centres de ski ont témoigné en disant que les saisons de sport d’hiver allaient commencer plus tard, à cause du manque de neige ou de glace. La perte du manteau blanc pourrait-elle vraiment nous enlever complètement nos saisons de ski? Les directeurs de montagnes ont trouvé une solution: la neige artificielle. Également, cette méthode artificielle aide les centres à prolonger les saisons, car ils ont moins besoin de tenir compte de la météo. Avant les gens utilisaient la neige artificielle pour bloquer quelques troue ou pour refaire un beau pante, cependant plus on avance dans les années plus le manque de blanc nous remet en cause, ces procédés sont maintenant irremplaçables, car la neige naturelle ne pourra pas remplacer l'artificielle. Des témoignages des centres démontrent: s'il n'y a pas de neige artificielle, il n'y a pas de ski. Finalement, on remarque que s'il n'y a pas de neige, il n'y a pas beaucoup de sports d' hiver qui se tiennent.


Toutefois, ce n’est pas que le sport qui est touché par ce manque de neige, mais aussi les domaines scientifiques. Et oui, l'antarctique est la partie du Canada qui perd le plus de neige et de glace ce qui chamboule l’écosystème. La perte de cette ressource naturelle inquiète beaucoup de scientifiques canadiens, la neige sert à beaucoup de choses pour les espaces fauniques. Le manteau blanc est un très bon isolant et permet a tout animal a hiverné ou même se réfugier, elle protège aussi les insectes ou la végétation pendant les périodes froide et intense de l’antarctique. Également, les changements climatiques apportent beaucoup de précipitation, ce qui fait un mélange de neige et de pluie qui crée de la glace sur une bonne partie du territoire, les animaux ont donc plus de difficultés à se nourrir et à boire de l’eau.  

En conclusion, la perte de neige ou le réchauffement climatique pourraient avoir des conséquences néfastes sur notre environnement, même si de prime abord plusieurs rêvent du sud une bonne partie de l'année!

Des chants de Noël Méconnus

Par François Baribeault - 15 décembre 2022

Noël ! Quelle merveilleuse fête que tous attendent avec impatience ! Pour certains, c’est pour les cadeaux, pour d’autres, pour revoir leur famille et bien sûr, les chrétiens en profitent pour célébrer la naissance du Rédempteur, ayant pour nom Jésus-Christ. Eh oui ! C’est lui qui trône au milieu de la crèche dans une mangeoire entourée d’animaux ! 


Une des particularités de cette fête de la Nativité que j’apprécie particulièrement concerne la musique. Partout où nous allons, nos oreilles sont inondées de chants de Noël allant de Venez Divin Messie à Petit papa Noël. Je vous propose aujourd’hui de plonger dans l’histoire de deux cantiques : Minuit Chrétien et Jesous Ahatonhia (Jésus est né).


Si vous assistez à une messe de Noël le 24 décembre au soir, vous aurez sûrement le plaisir d’entendre Minuit Chrétien résonner dans toute l’église. Bien que son compositeur soit connu, il s’agit de Placide Cappeau, l’année d’écriture des paroles semble varier selon les sources. Soit il l’aurait composé le 3 décembre 1847 dans une diligence en route vers Paris, soit les paroles auraient plutôt pris naissance en 1843. Par contre, l’on sait que c’est Adolphe Adam qui a mis Minuit Chrétien en musique. 


Mais comment ce chant s’est-il rendu jusqu’au Québec ? Sûrement pas avec Internet ! On doit plutôt la traversée de l’océan à une grande figure de notre histoire, Ernest Gagnon (1834-1915), qui fut notamment historien, écrivain et organiste. Voici quelques mots de sa plume concernant le chant qui nous intéresse : « En  franchissant   le  seuil  de  la  vaste  église   de   Saint-Roch [...], j'entendis une délicieuse voix de soprano chanter une mélodie pour moi alors inconnue : c'était le cantique d'Adolphe Adam : Minuit, chrétien, c'est l'heure solennelle où l'Homme-Dieu descendit jusqu'à nous… L'impression que me fit cette céleste voix d'enfant fut si profonde que, bien qu’atténuée par le temps, elle n'est pas encore effacée. » (Choses d'autrefois, 1905) Quelque temps après, c’est à l’église Saint-Colomb, maintenant Saint-Michel de Sillery, à trois kilomètres de notre école, que Minuit Chrétien fut chanté pour la première fois chez nous en 1858. 164 ans déjà !


Vous ayant promis d’aborder deux chants, il est maintenant temps de passer au second : Jesous Ahatonhia. À première vue, le titre peut vous paraître étranger et avec raison, puisqu’il est rédigé en langue wendat ! Cela signifie-t-il donc que ce chant a été composé au Canada ? La réponse est oui et il faut faire un retour dans le passé d’environ 380 ans pour rencontrer le compositeur de ce premier cantique de Noël canadien : Jean de Brébeuf, jésuite. C’est en mission d’évangélisation à la Baie Georgienne qu’il composa ce chant pour les Hurons, dont la musique faisait partie intégrante de leurs coutumes. Le père Paul Le Jeune écrivait notamment ceci (Relations, 1633) : « C’est un plaisir de les entendre chanter dans les bois ce qu’ils ont appris [au catéchisme] [...] » En voici le début des paroles : « Chrétiens, prenez courage, Jésus Sauveur est né ! Du malin les ouvrages, à jamais sont ruinés. »


Sur ce, je vous souhaite un joyeux Noël à tous et à toutes ! Pourquoi ne pas apprendre un nouveau chant de Noël en cette période de vacances ? 


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Sources : Nemausensis. Origine roquemauroise du Minuit Chrétiens.

http://www.nemausensis.com/Gard/cappeau.htm

Jésuites du Canada. Jesous Ahatonhia: le cantique de Noël en langue wendat du père Brébeuf. https://jesuites.ca/stories/jesous-ahatonhia-le-cantique-de-noel-en-langue-wendat-du-pere-brebeuf/ 

Voyages des fêtes

Par Ana Prundus - 15 décembre 2022

Au Québec, le temps des fêtes rime souvent avec tourtière, biscuits au pain d’épices et Bye Bye, mais qu’est-il des autres pays ? Quelles traditions font-ils pour célébrer au mois de décembre ? 


Au Venezuela, par exemple, la coutume veut que tu envoies des cadeaux anonymement, pendant tout le mois de décembre à tes proches et ne révéler ton identité qu’à la fin du mois.


En Irlande, on remplace le verre de lait laisser pour le Père-Noël par un verre de whisky ! 


Au Mexique, Noël commence à partir du 16 décembre ! En effet, pendant ces neuf jours avant Noël, on fait des fêtes de voisinage nommées posadas, ce qui signifie auberges. Pendant ces posadas, on rejoue les scènes du voyage de Marie et Joseph jusqu’à Bethléem. Souvent, ce sont les enfants qui sont déguisés et qui chantent, puis ils peuvent briser la pinata qui contient des bonbons aux fruits et des étoiles en papier. 


En Ukraine, le sapin est décoré de façon particulière! En effet, nous pouvons retrouver des toiles d’araignées artificielles sur le sapin de Noël. Cette tradition s’inspire de la légende suivante : une femme était si pauvre qu’elle n’avait aucun ornement pour décorer le sapin. La famille se coucha donc triste, mais les araignées entendirent les pleurs et, durant la nuit, tissèrent une toile sur le sapin. Le matin de Noël, lorsque la famille se réveilla, ils étaient tellement heureux, que le tissage se transforma en or et en argent, avec les reflets du soleil. Ces toiles permirent donc à la famille de se mettre à l’abri de la pauvreté


En Espagne, une loterie de Noël a lieu! En effet, tous les 22 décembre, les Espagnols regardent avec importance la télévision pour connaître les résultats tant attendus de cette loterie. En 2019, plus de 2,9 milliards d’euros ont été dépensés par les Espagnols pour cette loterie! Par contre, les fonds amassés vont dans la santé, l’éducation ou les services sociaux, donc tout le monde est gagnant


Aux Pays-Bas, au Nouvel An, on fait hurler les sirènes de tous les bateaux des quais pour fêter la nouvelle année. 


En Hongrie, le plat du Nouvel An est un plat de lentilles, comme un signe de prospérité. 


En conclusion, les traditions des fêtes peuvent être totalement différentes d’un endroit à l’autre et c’est ça, la vraie magie de Noël! Joyeux Noël et bonne année à tous

L'origine des traditions de Noël

Par Marie-Catherine Julien et Jessy Bienvenu - 15 décembre 2022

Chaque année, nous nous réunissons en famille, entre amis et avec les gens qui nous sont chers le jour de Noël. Cette fête célébrée partout dans le monde connue pour ses traditions magiques a le don de faire sourire petit et grand. Cependant, connaissons-nous réellement ces coutumes que nous reproduisons pourtant tous et toutes pendant le mois de décembre? Que ce soit pour les guirlandes, le père Noël ou encore les cadeaux au pied du sapin, ces rites ont tous une origine et une signification intéressante historiquement. Si vous voulez en apprendre plus sur le sujet, nous vous invitons à continuer votre lecture!


Le sapin de Noël 

Le populaire sapin de Noël est sans aucun doute l’incontournable tradition de cette fête. La provenance de celui-ci s’explique par un rite païen, bien avant que Noël existe. Il consistait à décorer un arbre pour célébrer le solstice d’hiver et ainsi la renaissance du soleil. Peu à peu, au XIe siècle, nos ancêtres ont commencé à décorer des arbres pour faire référence à l’arbre du paradis. Par la suite, cette coutume prit place en Allemagne et c’est là-bas qu’elle fut plus connue. 


Également, en 1738, l’épouse du roi de France Louis XV contribua à populariser le sapin de Noël lorsqu’elle en installa un pour le 25 décembre au château de Versailles. De plus, c’est surtout à cause des nombreux immigrants allemands qui sont venus s’installer dans divers pays d’Europe que le sapin est devenu plus estimé. Ainsi, la tradition se propagea partout à travers le monde et c’est pourquoi aujourd’hui, au Canada, nous prenons part à ce rite typique du temps des fêtes.


Les boules du sapin

Autrefois, les sapins étaient décorés avec des petits fruits de saison, en particulier des pommes, qui faisaient référence à Adam et Ève. Aussi surprenant que cela puisse paraître, c’est à cause de mauvaises conditions climatiques que les boules de Noël sont apparues. En effet, à la suite d’une très mauvaise récolte, les fruits pour décorer les arbres de Noël étaient indisponibles. C’est ainsi qu’un artisan verrier a eu l’idée de remplacer les pommes par des boules de verre de la même forme, objets qu’on décida d’adopter définitivement et qu’on utilise encore de nos jours.


Le père Noël

Au Canada, le personnage que nous connaissons présentement avec son allure joviale est dérivé en réalité d’un mélange entre Saint-Nicolas et du Santa Claus nord-américain. Il a commencé à être plus connu à cause du roman de Charles Dickens en 1843, intitulé « A Christmas Carol »


À l’origine, le père Noël était inspiré de Saint-Nicolas et porte aujourd’hui beaucoup de ses traits comme sa barbe blanche. Également, la mitre traditionnelle et l’âne sur lequel le personnage de la bible voyageait ont été remplacés par un bonnet rouge et des rennes. Ces changements vestimentaires et culturels chez le père Noël peuvent s’expliquer par plusieurs facteurs, entre autres pour la commercialisation du typique personnage. En effet, après avoir été apporté aux États-Unis par des immigrants européens, c’est là-bas qu’il a été plus popularisé, notamment par la marque Coca-Cola qui a pris son image et qui a contribué à ses changements.


La bûche de Noël

La bûche est une pâtisserie à déguster suite au repas de Noël. En effet, la tradition de manger ce gâteau est pratiquée majoritairement par les pays francophones tels que la France, le Canada, la Belgique et plus. Cette tradition est directement reliée à la saison de l’hiver. Pour la soirée la plus longue des 12 mois de l’année, on brûlait une bûche pour rendre hommage au Soleil. Cette coutume de manger ce gâteau est apparue vers 1860 après sa création  qui aurait été créée par Félix Bonnat. Cependant, on ne connaît pas l’identité exacte du pâtissier qui aurait inventé ce savoureux dessert de l’hiver.


Origine du calendrier de l'avent

Le fameux calendrier de l’avent vendu dans les plus grands magasins, que ce soit sous forme de chocolat ou de produits de beauté, a pour but de récompenser la personne qui l’utilise pendant les 24 jours qui précèdent Noël. Savez-vous de quelle tradition vient-il?  Le concept vient d’une tradition germanique. Effectivement, au départ, il s'agissait seulement de belles petites images données aux enfants chaque matin. De nos jours, on connaît le calendrier sous la forme de petites portes en carton qu’on ouvre chaque matinée.


Finalement, il est évident que les traditions de Noël rendent cette fête encore plus spéciale. Elles se sont transformées à travers le globe autant qu’à travers les époques et, au final, c’est ce qui les rend aussi fascinantes!

Des traditions hors du commun

Par Mélodie Verret - 15 décembre 2022

Beaucoup des personnes qui fêtent Noël ont des petits rituels chaque année, des traditions qui ne sont qu’à eux. Dans cet article, le top 5 des traditions des fêtes les plus étranges dans le monde. Lisez attentivement, vous allez peut-être être inspiré pour Noël.


Les enfants d’Espagne ne croient pas juste au père Noël. Ils croient aussi à l’esprit du Tio de nadal qui viendrait leur porter des cadeaux pendant la veille de Noël. Cependant pour qu’il vienne, il faut que la famille choisisse une bûche de bois 15 jours avant Noël et l’installe sur une chaise à leur table. Et chaque jour, ils le nourrissent comme un membre de la famille. Toutefois, le 24 au soir, pour que l’esprit de Noël délivre les cadeaux, les enfants doivent la lancer dans le feu de leur foyer puis la battre avec des bâtons jusqu’à ce qu’elle disparaisse.


Vous avez surement déjà entendu parler des olympiques, mais si je vous disais qu’une compétition dans le genre se déroulait chaque année en Suisse juste avant noël. Il s’agit du championnat mondial de pères Noël. Le concept est simple. Des gens de partout dans le monde habillés en père Noël se rassemblent dans ce pays pour ensuite s’affronter dans une série d’épreuves telle que la course, le concours de pain d’épices, la course de ski et bien plus encore.


En Lettonie et en Ukraine, les fêtes de l’Halloween et de Noël ont beaucoup de ressemblances. Pour décorer leurs sapins, les Ukrainiens prennent de la fausse toile d’araignée et de fausses bestioles puis les accrocher partout comme ornements. De plus, en Lettonie, à Noël les gens se déguisent en momies et vont frapper aux portes des maisons pour recevoir des cadeaux en échange de bénédictions.


Pour continuer, la République tchèque à une tradition bien à elle pour toutes les femmes célibataires qui ne veulent plus l’être. Ce petit rituel consiste à se placer devant n’importe quelle porte, une chaussure à la main et de la lancer dans les airs par-dessus leur épaule. Si la pointe de la chaussure retombe face à la porte, cela veut dire que la femme se mariera l’année suivante. Un bon signe du destin pour celles qui sont désespérées.


Je parie que la plupart d’entre nous ont déjà fait une chasse au trésor à un moment donné, mais en Allemagne, c’est une tradition durant chaque Noël. Et ce n’est pas n’importe quoi qu’il faut trouver. Ce sont des cornichons au vinaigre cachés dans l’arbre de Noël. Le rituel veut que le premier enfant à trouver le cornichon gagne une multitude de cadeaux. Un bon jeu de compétition pour vos frères et sœurs.


Et voilà! C’était les cinq traditions de Noël les plus étranges au monde. Et vous, en avez-vous dans votre famille?

Saint-nicolas et son compagnon oublié

Par Léonard Tessier - 15 décembre 2022

Si l’on vous demande quelle est l’origine du père Noël, de qui est-il inspiré ou encore d’où nous vient cette fête, la plupart pourront répondre à au moins une de ces questions, sinon toutes. Maintenant, si je vous interroge plutôt sur celui qui accompagnait Saint-Nicolas lors de ses escapades hivernales, la repartie se fera attendre plus longtemps, car, non, ce ne sont pas des lutins ou des rennes dont je vous parle ici, mais bien d’un personnage plus humain et, malheureusement ou heureusement, à vous de voir, bien moins souvent évoqué. C’est en lisant ce texte que vous trouverez la réponse à cette question.


Tout d’abord, il faut s’intéresser à l’origine de ce gros personnage bienveillant qui fait le tour du monde une fois par année. Avant de vous dire que le père Noël est le résultat des changements subis par Saint-Nicolas au cours des ans (Saint-Nicolas devint Saint-Niklaus, puis Santa Klaus), vous serez peut-être surpris d’apprendre que l’ancêtre du bonhomme rouge que nous connaissons est lui-même issu de deux figures historiques: Nicolas de Myre et Nicolas de Sion, tous deux des évêques actifs dans la région de la Lycie. En effet, bien qu'ils aient été séparés par une période d’environ 200 ans, leurs deux récits se confondent à partir du début du Xe siècle. Ainsi, ceux rédigeant les textes relatant de l’œuvre des saints les auraient pris pour la même personne, probablement en raison de leurs noms. Il est estimé que la célébration trouve ses racines dans la région franco-allemande, où un mélange de différents malentendus littéraires et iconographiques aurait fait du récit de Saint-Nicolas l’origine de la fête de Noël. Celui-ci raconte qu’après avoir fait avouer un boucher qui aurait découpé trois jeunes enfants, l’évêque aurait ressuscité les malheureux et enchaîné le coupable à son âne pour le punir. C’est cette dernière partie de l’histoire qui nous intéresse, car elle nous permet de pénétrer le vif du sujet. À partir de ce moment, Saint-Nicolas sera systématiquement accompagné par un ou plusieurs personnages lors de ses apparitions, variant selon la région. Seulement, l’essence de ces créatures demeure la même: servir d’antagonistes à Saint-Nicolas. Dans la version que nous avons évoquée plus haut, cet antagoniste trouvera forme sous l’être qu’est le père Fouettard. Toujours en noir, violent et acariâtre, cet être est le parfait opposé de notre père Noël actuel, bienveillant, gentil et habillé de vêtements aux couleurs chaudes.  Ainsi, si Saint-Nicolas récompense les enfants disciplinés, son compagnon hargneux a pour rôle de châtier les vilains garnements. Pour ce faire, il est en permanence muni d’un fouet et d’un sac et menace les galopins de les emmener avec lui. C’est d’ailleurs ce personnage qui est à l’origine du charbon donné aux jeunes qui n’avaient pas été sages, puisqu’il en distribuait lors de ses tournées. Au fil des ans, en partie parce qu’on souhaitait ne conserver que la partie plus joviale de la fête et car un mouvement signalant les vêtements du père Fouettard, toujours noir, comme quelque chose de raciste, il fut retiré de l’histoire. Seulement, on peut encore aujourd’hui le trouver dans certaines séries télévisées diffusées durant le temps des fêtes dans lesquelles, bien évidemment, il tente sans succès d’abolir Noël ou de voler les cadeaux.


J’espère que ce texte vous en aura appris plus sur la fête de Noël et certains de ses aspects méconnus. Sinon, n’hésitez pas à jeter un coup d’oeil aux différents articles si ceux-ci attirent votre attention. Bon temps des fêtes!

Sports

Les bienfaits du sport chez les adolescents

Par Clara Girard - 15 décembre 2023

Comme vous le savez sûrement, plusieurs activités sportives sont proposées aux élèves du Collège. En effet, l’offre qui nous est offerte comporte plusieurs sports, tels que le soccer, le football, le cross-country, le volleyball, le basketball, le cheerleading, le badminton, le rugby, l’escrime, etc. Il y en a pour tous les goûts ! Mais vous êtes-vous déjà demandé quels étaient les bénéfices de la pratique d’une activité physique? 


Performance scolaire

Tout d’abord, il a été démontré que le sport améliore la performance scolaire. En effet, il stimule la concentration, en particulier au cours des deux à trois heures suivant la pratique de l’activité sportive. De plus, l’exercice a pour avantage d’augmenter le niveau d’énergie des personnes qui en font souvent, car plus nous bougeons, mieux nous nous portons et donc plus notre cœur et nos poumons sont efficaces. Cela aide donc les élèves à mieux apprendre lors des heures de cours et à être plus efficaces pour effectuer leurs divers travaux à la maison. Le temps passé à bouger n’est donc définitivement  pas du temps perdu!


Santé mentale

La pratique d’un sport influence plusieurs aspects de la santé mentale des athlètes, telles que la confiance, l’estime de soi ainsi que l’image corporelle. Le sentiment d’appartenance de la personne faisant partie d’une équipe sportive envers son école, son club, etc., augmente également, ce qui peut aider à combler son besoin de socialisation.. De plus, l’activité physique permet de régulariser l’humeur de la personne la pratiquant. Or, nous le savons bien, l’adolescence est une période de la vie particulièrement riche en émotions. Le sport a réellement un impact positif sur la santé mentale des sportifs!


Santé physique

L’activité physique a également le mérite d’améliorer la santé physique des personnes, notamment par le fait que la qualité du sommeil de ces individus s’améliore. La pratique d’un sport aide à prévenir le développement de maladies chroniques comme le diabète de type 2 puisqu’elle aide, entre autres, à contrôler le taux de sucre du sang. Elle contribue également à éviter les maladies du cœur. Les bienfaits corporels de la pratique d’une activité physique sont ainsi nombreux!


Finalement, nous pouvons conclure que les avantages du sport sont nombreux, qu’ils soient au niveau de la santé physique, mentale ou de la performance scolaire. À quand votre prochaine sortie sportive?

CSCG International 

El día de muertos 

Par Mariana Ordaz - 31 octobre 2023 

El día de muertos es una tradición mexicana que se celebra cada 1 y 2 de noviembre en toda la región. En esta celebración se conmemora a nuestros seres queridos difuntos, creando altares y comidas para honrarlos. Esta celebración se originó como un sincretismo entre las celebraciones católicas así como las diversas costumbres de los indígenas de México. En México, así como en muchos otros países latinoamericanos, la familia es lo más importante y fundamental, por lo tanto, esta tradición la celebramos acompañados de nuestros seres queridos y familia y se basa en ese sentimiento familiar.


En sí, el día de muertos es un día en que los muertos cruzan de la tierra de los muertos a nuestro mundo y nos acompañan por esa noche. La tradición cuenta que los muertos son guiados por xoloitzcuintles, una raza de perro mexicana, para cruzar por el Mictlán y llegar hasta nuestros altares. Esta es la razón, según las leyendas, por la cual los perros xolos no tienen pelo ya que al cruzar el Mictlán, un aro de fuego, les quema su pelo. 

En nuestros altares se tienen que poner cosas, comidas y bebidas fundamentales llamadas ofrendas para ayudar a los muertos a cruzar. Estos objetos pueden ser: el pan de muerto, un tipo de pan hecho con naranja y azúcar que es horneado con formas de huesos de adorno, agua, que refleja la pureza y ayuda a calmar la sed del alma que viene y fortalece su regreso. Veladoras, que son un tipo de velas que pueden representar muchas cosas. Copal e incienso, que es un tipo de fragancia típica mexicana usada desde los tiempos de los antiguos aztecas y que ahuyenta los malos espíritus y purifica el altar. Flor de cempasúchil que dirige y guía a las almas al hogar, y se pone de forma de tapete sobre el suelo. En el altar también se crean arcos muy grandes hechos de flor de cempasúchil y fruta que representa la entrada al inframundo. 


Para crear un altar se necesitan muchos más componentes, además de que el altar debe de ser de 7 pisos, todos con un significado, que simplemente son muchos para escribirlos todos. 


En México, esta celebración es una tradición que se lleva con orgullo y se celebra por toda la región, en la Ciudad de México por ejemplo, haciendo fiestas y altares enormes por toda la ciudad, honrando también a nuestra cultura. Para los mexicanos representa el regreso de sus seres queridos al plano terrenal y los rituales celebrados, una oportunidad para convivir un día más con nuestros difuntos.

BACALAO A LA VIZCAÌNA

Par Mariana Ordaz - 15 décembre 2023 

Durante los tiempos decembrinos de Navidad, en México se celebran varias fiestas con el fin de pasar tiempo con amigos y familia, valores muy importantes en la cultura mexicana. Cenas, posadas, comidas familiares, son ejemplos de convivios que se hacen. Algo que nunca puede faltar en cualquier fiesta mexicana, además de el buen ánimo, son los deliciosos platillos. México es un país reconocido por su gastronomía, y por supuesto que tiene platillos típicos navideños. 

 

Uno de los más comunes, al menos por el centro y la capital de México, es el “Bacalao a la Vizcaína”, un platillo traído de España durante las épocas coloniales y luego adaptado a los productos mexicanos. Es un plato tradicional de la cocina vasca que destaca por su combinación de bacalao con una salsa rica y sabrosa. En México, durante el Virreinato, el bacalao a la vizcaína fue considerado un “platillo de fiesta” pues era preparado para Cuaresma y Navidad, aunque actualmente también es muy común en la cena de Año Nuevo.

 

Esta es una receta de Bacalao Mexicano que es fácil de replicar, delicioso y queda perfecto para los festejos navideños en familia. 

 

medio kilo de bacalao seco, desalado

1 2/3 de aceite de oliva extra virgen

6 chiles güeros

100 gramos de aceituna, verde sin hueso

100 gramos de almendra sin sal, pelada

1 cebolla, finamente picada

300 gramos de papa cambray, cocida

350 gramos de jitomate, finamente picado

1 manojo de perejil fresco, finamente picado

5 dientes de ajo, finamente picado

sal

pimienta

 

*El bacalao seco y salado es la base de este plato. Antes de cocinarlo, se remoja y desala para eliminar el exceso de sal.*

 

Saltea la cebolla y el ajo con el aceite de oliva, cuando esté acitronado agrega el jitomate y enseguida el bacalao, baja la temperatura, debe de quedar una salsa espesa. Posteriormente agrega los chiles, las aceitunas, almendras y papitas cambray. 

Seguimos cocinando, rectificamos el sazón y al final incorporamos el perejil . Cocinar por aproximadamente 50 minutos a baja temperatura.

 

Se puede acompañar con buena música y pan.

 

Vous avez peut-être vu ou entendu parler de La logique du pire, spectacle qui s’est déroulé à la salle Jean-Paul Tardif. Dans l’article suivant, vous irez dans les coulisses de cette représentation loin du classique avec nul autre que le metteur en scène David Boily, qui est aussi enseignant depuis peu au collège. 

 

Pourquoi avoir choisi « La Logique du pire » ?

« J’ai fait beaucoup de recherches de pièces, par exemple celles plus ou moins connues, qu’il aurait été possible de revisiter. De plus, chaque fois que je fais le choix d’un texte, surtout dans un contexte scolaire ou parascolaire, je souhaite que ça apporte « quelque chose » aux interprètes qui le jouent. Je veux que ceux-ci apprennent de cela et évoluent. La logique du pire m’a beaucoup parlé puisque je sens qu’il y a une augmentation dans les angoisses. Ce qui m’a donc interpellé, c’est ce moment de chaos libérateur qu’on retrouve dans cette pièce. Je sentais que les jeunes avec qui nous avons monté ce spectacle pouvaient profiter de ce chaos libérateur. Cela leur a permis d’aller dans des lieux, des zones ou d’incarner des personnages qu’ils n’auraient jamais eu la possibilité d’interpréter, le tout dans un langage très proche d’eux. »

 

Que représentent tes choix scénographiques ?

« À l’origine, la pièce est un non-lieu, c’est-à-dire qu’elle n’est pas située. La scène est donc un endroit pour que les histoires prennent vie. Lors de ma lecture du texte, je me disais que le décor devait aussi soutenir les différents événements afin de repousser les limites de ceux-ci. Aussi, j’ai toujours voulu ajouter des projections, trouvant cela intéressant. Je désirai créer ce que j’appelle “un écran infini” en partant du bout de la scène jusqu’au plafond. La réalisation a été un gros défi puisque lorsque j’ai proposé mon idée à David Clouet, il m’a répondu que c’était une idée assez spéciale. En effet, malgré son allure épurée, ce décor est relativement complexe. Alors, comment réaliser tout cela avec un tout petit budget ? Pour la projection, nous avons utilisé un canevas, sur lequel nous pouvions projeter (un grand écran blanc). »

 

Comment as-tu réalisé tout ça sans scénographe ?

« Je suis assez manuel dans la vie et créatif. De plus, David Clouet ainsi que «les gars de l’atelier» m’ont aidé. Grâce à la bonne préparation ainsi qu’à ma vision précise de la scénographie, nous avons réalisé les décors en peu de temps. »

 

D'enseignant à metteur en scène, quelle est la différence ?

« En tant qu'enseignant, le public auquel je m’adresse est beaucoup plus large. Dans mon cas, il s’agit d’étudiants n’ayant pas nécessairement un intérêt pour le théâtre. Par conséquent, il faut que j’enseigne la passion que j’ai pour le théâtre afin qu’eux aussi puissent peut-être laisser naître une certaine curiosité de se développer dans cet art de la scène. Les comédiens en parascolaire sont souvent plus ouverts d’esprit et essaient de comprendre ma folie ! Dans le contexte parascolaire, les jeunes cherchent plus à se dépasser. De ce fait, il ne me reste plus qu’à croire en eux et à les encourager. Je fais aussi évidemment cela lorsque je porte mon masque d’enseignant, mais je suis confronté à des élèves qui n’ont pas forcément le goût de faire ce que je leur propose. Je dirai que, dans mon cas, le travail peut se ressembler. J’aime beaucoup l’échange humain que j’ai avec les interprètes ainsi que le fait de constater tout ce que le théâtre peut leur apporter comme la présence, le regard, l'expression et même l’empathie. »

 

Être un enseignant, c’est difficile ?

« Je trouve ça très difficile. Parfois, les élèves oublient le sérieux et la discipline qu’il faut pour faire du théâtre. Je dois donc souvent rappeler à l’ordre les étudiants. Aussi, je dois souvent les convaincre de faire ce que je leur demande, ce qui peut vite devenir épuisant quoique gratifiant quand cela fonctionne. Je crois que je commence à voir des étincelles et de l’intérêt pour ma passion dans les yeux des jeunes auxquels j’enseigne. De plus, ce n’est pas mon premier métier. Pour le moment, je me vois plus jouer ou faire de la création. Cependant, je ne dis vraiment pas “non” à plus tard. Secondaire, cégep, université ? Je ne sais pas… »