(voir listes plus bas)
Ces listes sont non exhaustives, et peuvent évoluer
Littéralement, ce mot signifie "dévoilement", "révélation". Il a acquis sa connotation catastrophiste à travers le Livre de l'Apocalypse, mais c'est une déviation de son sens primitif, comme pour beaucoup de mots de ce lexique. Voir Comment aborder le livre de l'Apocalypse.
L'évangile, c'est littéralement "la bonne nouvelle". Lorsque Paul parle de son évangile (Galates), il parle de sa bonne nouvelle (du salut par la foi), par contraste avec la mauvaise nouvelle (du salut par les oeuvres) des judaïsants.
L'évangéliste est celui qui annonce la bonne nouvelle.
L'ange, c'est littéralement "le messager". Ce n'est pas forcément à chaque fois un être spirituel: ce peut très bien être un prophète qui apporte un message de la part de Dieu.
Le mot originel désigne ceux qui sont "appelés hors de", hors du monde, de la chair et de la sphère de l'ennemi. C'est donc l'ensemble (l'assemblée) de ceux qui sont appelés hors de tout ce qui n'est pas conforme à la volonté de Dieu (tout en étant dans le monde...). Abraham a été appelé hors de son territoire d'origine.
Dans le NT, on parle de l'Église à, et non pas de: il y a une seule Église, et des assemblées. Dire les Églises est donc un non-sens.
Ce mot signifie "immersion". Être baptisé, c'est être immergé.
Secret, chose cachée aux psychiques (ceux qui se croient sages et intelligents), et révélée aux spirituels (Ses enfants), par l'Esprit
Apôtre signifie littéralement "envoyé au loin".
Mais du fait que ce mot a été utilisé comme un titre, lorsqu'il s'est agi de nommer ceux qu'on envoie au loin, on a inventé le mot "missionnaire", qui n'est pas biblique.
Ce mot signifie "témoin". Du fait que les premiers témoins étaient persécutés, il a changé de sens, mais dans la Bible il signifie témoin.
Avant la Cène, Jésus a rendu grâce, ce que signifie le mot "eucharistie". Ce mot a ensuite déteint sur la Cène elle-même, mais dans la Bible la présence de ce mot ne signifie pas forcément que l'on parle de la Cène ou y fait référence.
C'est littéralement un obstacle sur le chemin, une pierre d’achoppement, contre laquelle bute le pied
=> ce qui fait trébucher ou tomber
=> occasion de chute
C'est plus que relatif au temps qui passe: le mot originel signifie "plénitude", dans toutes les dimensions accessibles à l'être humain qui dans l'idéal devrait vivre dans l'éternel présent de Dieu, ici et maintenant.
La Bible est claire là-dessus: le Royaume n'est PAS de ce monde, il ne vient pas de manière à frapper le regard, et nous AVONS ÉTÉ transférés dans le Royaume: Il nous A FAITS Royaume, et ce Royaume est EN NOUS.
La mauvaise compréhension du Royaume ressort de l'esprit de Judas, qui attendait un règne terrestre de Jésus: si quelqu'un n'est pas engendré d'en haut, il ne peut voir le Royaume de Dieu. Voir et article.
Il s'agit du but des temps (voir Éternité ci-dessus). Voir La fin du monde.
Souvent dans la Bible, le mot "fin" signifie en fait "but".
Traduction correcte: "Dans le principe"
Le Principe de tout, c'est le Christ (cf. début Genèse // début Jean)
Il s'agit en fait de sa "présence", littéralement.
Littéralement, c'est "accompagner" Jésus.
Selon Jean, "la Parole s'est faite chair". La Parole, c'est Jésus. La Bible, lorsqu'elle parle d'elle-même, dit "les écritures". En Héb 4:12 on parle de la Parole, et en 4:13 on dit "devant lui", car de toute évidence 4:13 parle de Dieu et dire "devant elle" serait un non-sens si "Parole" désignait la Bible en 4:12. Donc 4:12 parle bel et bien de La Parole/Jésus/Dieu, ce que 4:13 confirme.
Se convertir, ce n'est pas changer de branche sur l'arbre de la connaissance du bien et du mal, mais c'est changer d'arbre (pour celui de la Vie).
C'est un changement radical, comme le traduit la NBS (Nouvelle Bible Segond): il s'agit de devenir une nouvelle création, un nouvel être, uni à Dieu, pour être fait à son image - en un mot: une métamorphose.
La repentance n'est que le premier pas, le regret de nos actes, qui mène au baptême d'eau de Jean-Baptiste. Le second pas est la conversion : une fois mes actes regrettés (qui sont la conséquence de ma nature pécheresse) je dois renoncer à cette nature pécheresse (la cause de ces actes), renoncement que je ne pourrai mettre en oeuvre que par le baptême de feu de Jésus. La repentance/baptême d'eau, c'est pour les péchés (lavés par le Sang, vin de la Cène). La conversion/baptême de feu, c'est pour le péché (brisé à la Croix, pain de la Cène).
Signifie la plupart du temps "comprendre".
Signifie la plupart du temps "obéir".
La foi n'est pas une "croyance", mais une co-naissance, une relation vivante de la créature avec son Créateur. Le mot a aussi une connotation de "confiance", et de "fidélité".
Pécher, c'est littéralement "manquer la cible" - on dirait aujourd'hui "être à côté de la plaque".
Le péché, c'est ce qui en nous est la cause des péchés (on trouve cette nuance dans la lettre de Paul aux Romains).
Nous ne pouvons être parfaits que dans le sens de "complets", ce que signifie en réalité ce mot. Complets, car complétés par Christ en nous.
Ce mot signifie en réalité "sans reproche": Dieu nous voit à travers Son Fils.
Il l'a littéralement "menée à son but", dans le sens où la Loi est un pédagogue qui mène à la grâce.
"Mettre en oeuvre son salut", et non pas "travailler à son salut". Nous sommes sauvés: montrons-le.
Dans l'original grec, le mot est le même ("serviteur"), mais a été traduit "ministre" et "diacre" du fait que les traducteurs ne tiennent pas compte de la réalité de l'auteur, mais de leur réalité d'aujourd'hui (christianisme non biblique). Le ministère, c'est donc en fait le service.
Par contre (cf. Ministre/diacre ci-dessus) lorsque le grec a "esclave", certaines traductions donnent "serviteur"...
Dans la Bible, le chrétien non issu du peuple juif est appelé païen, à savoir "celui qui vient des nations".
Il est piquant de voir qu'on utilise de nos jours ce mot pour désigner les non-convertis.
Littéralement, pain "super-substantiel", à savoir le Pain du Ciel ("Je SUIS le Pain du Ciel"). Notre Occident matérialiste a fâcheusement tendance à "aplatir" les versets spirituels de la Bible, et y perd ainsi beaucoup de ce que le texte original contenait.
Littéralement, c'est "le tri". Lorsque Dieu juge, il trie entre le blé et l'ivraie, entre les brebis et les boucs, entre les sauvés et les pseudo. Il trie également en nous entre ce qui est du vieil homme et ce qui est de l'homme nouveau.
Dieu ne se venge pas: Il fait justice.
Il faudrait plutôt traduire: "Hélas pour..."
3 x le chiffre 6: c'est l'homme (6) qui veut se faire Dieu (3)
Gloire (ce qui résulte de la victoire de la Vie sur la mort)
Honneur (qui a de la valeur)
Dignité (qui a du poids)
Pasteur (berger)
Docteur (enseignant) - Doctrine (enseignement)
Disciple (élève)
Satan (adversaire) - Diable (diviseur)
Adam (Homme)
Grâce (cadeau)
Adorer (se prosterner)
Épître (lettre)
Apostasie (divorce, y.c. d'avec Dieu)
Parousie (présence)
Hérésie/secte (choix: on choisit ce qui nous arrange)
etc.
Le terme correct est "conducteur", mais n'est pas une bonne chose:
Ne vous faites pas appeler conducteurs/leaders - car un seul est votre conducteur/leader, le Christ (Mat 23:10)
Le terme "accepter Christ", à la surprise de beaucoup de personnes, n'apparaît nulle part dans la Bible.
Lorsqu'on parlait du Père, du Fils et de l'Esprit saint au Moyen-Age, on utilisait le mot latin "persona", qui correspond au personnage d'une pièce de théâtre. Ce mot est devenu, par abus de langage, une "personne", lorsqu'on essaie de définir "la trinité". Il n'y a cependant pas 3 personnes en Dieu, mais UNe, avec 3 rôles. Dieu se révèle sous forme de Père, de Fils et d'Esprit saint, mais Il est UN. La "personne" est ce qui nous est le plus commode pour comprendre qui est Dieu, mais Il EST bien au-delà de cela.
Il n'y a pas dans le Bible de hiérarchie parmi les chrétiens. Ou plutôt si: le plus grand sera le serviteur des autres. Le mot "laïc" est par conséquent un non-sens.
La doctrine du péché originel n'est pas biblique, mais juste injuste (pardon pour le jeu de mots...): pourquoi serions-nous responsables de la faute d'un lointain ancêtre ? Le péché dont est coupable l'Homme (l'Adam) est de choisir, en lieu et place de l'Arbre de Vie (le Christ), l'arbre de la connaissance du bien et du mal (il décide de décider de lui-même ce qui est bien/bon et ce qui est mal/mauvais, dans ce qu'il fait et dans ce qui lui arrive).
Millénium, millénarisme, pré-millénarisme, post-millénarisme, a-millénarisme, pré-tribulationisme, mi-tribulationisme, post-tribulationisme, etc.
Lucifer (porteur de lumière)
Enfer (inférieur)
etc.
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