Inventeur du bélier
Inventeur du bélier
Ce site n'est pas un site professionnel, je ne suis pas fabricant de béliers !!! Ne me demandez donc pas de vous fabriquer ce genre de machine.
C'est un « élévateur » d'eau autonome (ou presque !) inventé par Joseph Montgolfier en 1797.(Invention jugée « diabolique » par l'église française, car inexplicable à cette époque !!).
ÉLEVER (remonter) de l'eau gratuitement sans aucune source d'énergie extérieure ! (autre que celle de l'eau qui l'alimente). Un bélier n'est pas une pompe, c'est une machine élévatrice !!! Il ne peut pas pomper d'eau dans un puits. Il utilise de l'eau captée au dessus de lui pour l'élever beaucoup plus haut (raisonnablement 8 fois, mais plus, avec énorme perte de rendement).
Exemple : 2 mètres de dénivelé entre la source et le bélier = 16 mètres de remontée à la verticale, la distance de refoulement n'ayant pas d'importance.
Prenez le temps de visiter ce site. Nombreuses photos et vidéos.Si vous voulez me contacter, voici mon adresse mail : d.nebreda@orange.fr. Si vous avez fabriqué un bélier,c'est avec plaisir que j'en parlerai sur ce site, et, si vous le désirez, publierai les photos ou vidéos de vos réalisations. Il est très simple et peu coûteux de fabriquer un bélier, donc, n'hésitez pas à me contacter si vous désirez vous lancer dans « l'aventure », je vous aiderai... Si vous désirez en acheter un, je pourrai aussi vous conseiller... Sur la page « principe et conseils d'installation » vous trouverez des dessins donnant la marche à suivre pour réaliser une installation sérieuse ainsi qu'un tableau vous permettant de calculer la longueur de batterie.
Certains de mes béliers « fabrication maison » sont le fruit de mon imagination, pour d'autres, je me suis inspiré de béliers de fabricants (Schlumpf, Walton, Gelly etc.). Des archives de béliers anciens m'ont aussi pas mal aidé !!!
Si vous êtes fabricant de béliers non répertorié dans les liens présents sur ce site, contactez-moi, c'est avec plaisir que je signalerai votre existence...
Le bélier n'est pas une machine à mouvement perpétuel, encore moins « sur unitaire.» Il n'y a pas de magie, ce n'est que de la physique !! Je demande donc aux personnes avides de toutes les bêtises que nous pouvons trouver actuellement sur internet à ces sujets, d'éviter de me contacter ! Depuis au moins 2000 ans des savants ont étudié l'hydraulique, et, à mon avis ils en ont fait le tour ! Mon but, ce n'est pas d'épater les gens avec du fantastique, mais, juste faire une piqûre de rappel pour éviter que de tels objets partent aux oubliettes ! Alors, svp, arrêtez de me demander d'alimenter un bélier avec l'eau qu'il remonte, de lui faire tourner une génératrice (il y a des turbines pour cela !) d'aller pomper de l'eau dans un puits (quoi que cela soit possible avec le « bélier pompe à deux eaux ») etc. Je ne crois pas en l'énergie « gratuite.» Toute énergie demande une source ! Le pompage 100% autonome, ça n'existe pas !!! Le bélier à besoin de la force de l'eau pour fonctionner, il n'est pas totalement autonome ! Énergie libre, pour employer le mot à la mode actuellement ?(je me demande ce que veut vraiment dire « énergie libre » dans certains systèmes présentés : rêve, naïveté, escroquerie, peut-être ?).
Cette machine n'a pas besoin d'énergie extérieure. De ce fait, on peut l'installer sur un site privé d'électricité. L'installation est simple. La maintenance est réduite et peu coûteuse. Cette machine est faite pour des gens qui ont le sens « pratique », respectueux de l'environnement, des personnes qui ont tout de même le site adapté à l'installation, mais surtout, pour des personnes qui veulent se donner la peine de faire autre chose que d'appuyer sur un bouton et payer la facture !
C'est impératif, il faut un dénivelé ! Pas question de l'installer sur un puits, un plan d'eau qui n'aurait pas de déversoir, un ruisseau, une rivière sans chute (un dénivelé).
La hauteur de chute va déterminer la hauteur de remontée de l'eau. La hauteur de remontée sera 10 fois la hauteur de chute, voire plus. La chute peut varier de 40 cm à 5/6 mètres de haut. Au dessus, c'est possible, mais le bélier devra être d'une très grande robustesse (des béliers ont été installés avec 40 mètres de chute !!).
La pièce qui va s'user le plus, c'est le clapet de choc. Ce clapet de choc s'ouvre et se ferme une fois par seconde. De plus, il va subir des chocs violents. Les clapets fabriqués avec des crépines de puits, clapets anti-retour du commerce, c'est bien, mais leur durée de vie est très courte. Il faudra faire preuve de professionnalisme, d'ingéniosité, pour fabriquer un clapet de choc performant et fiable !
Le clapet de non retour s'ouvre et se ferme à la même cadence que le clapet de choc. Il va s'user lui aussi très vite. On peut trouver des solutions simples et peu coûteuses pour le fabriquer, ainsi, on pourra le remplacer souvent.
Le corps du bélier devra être épais afin de résister aux chocs.
La cloche, elle aussi est soumise à des contraintes mécaniques violentes, surtout si elle manque d'air à l'intérieur ! C'est pour cela que je conseille aux amateurs d'installer sur leur bélier une cloche à vessie (type surpresseur)
Le tuyau de batterie doit être rigide, et de la même dimension que l'entrée du bélier (ou supérieure). Il doit être rectiligne et avoir une pente régulière. Pour éviter des calculs complexes, on lui donnera une longueur égale à 5 à 6 fois la hauteur de la chute, ou mieux , voir le tableau sur la page : " Principe et conseils d'installation ". J'insiste sur la qualité et les conditions d'installation de ce tuyau, car les performances et le bon fonctionnement d'un bélier sont directement dépendants de cette partie du bélier. Je dis « partie du bélier », car un bélier hydraulique fait partie d'un ensemble : tuyau de batterie et bélier ! Sur tous les béliers que j'ai fabriqués, aidé à installer, les problèmes rencontrés venaient uniquement du tuyau de batterie. Les règles dictées par les « anciens » à ce sujet sont à respecter scrupuleusement !
La source qui alimente le bélier doit avoir un débit suffisant, et il devra y avoir suffisamment d'eau au point de captage, car, un bélier ne supporte pas une seule prise d'air ! Un filtre assez volumineux ou un système de siphon (style bac dégraisseur) devra être installé pour éviter que des impuretés passent dans le bélier.
Un bélier n'est pas une pompe électrique équipée d'un pressostat qui coupe la pompe lorsqu'on ferme le robinet. Vous ne pouvez donc pas installer un robinet en bout du tuyau de refoulement. Il vous faut un petit château d'eau (une cuve) pour recueillir l'eau remontée par le bélier, et installée de façon définitive, car, si vous modifiez la hauteur de cette cuve de stockage vous serez obligé de refaire les réglages poids/ouverture du clapet de choc.
Il ne faut pas négliger l'aspect « violent » d'un bélier, sinon, on va droit à la casse de sa machine, j'en parle par expérience !
Fixez correctement votre bélier sur un socle (pierre, béton).
Bonjour et merci de votre visite. Je m'appelle Didier, j'ai 70 ans, je suis de la région Bordelaise. J'habite à Grézillac, un petit village à 35 km de Bordeaux et 12 Km de Saint-Emilion. Je suis électromécanicien de formation. Actuellement retraité , j'ai consacré mes 20 dernières années professionnelles à la soudure , tuyautage et chaudronnerie inox et la maintenance industrielle ( électromécanique ) .
En 1979, j'ai vu un bélier hydraulique en fonctionnement près de Targon en Gironde. Le propriétaire a refusé de m'expliquer le principe de fonctionnement prétextant qu'il était le dernier dans la région à connaître le « secret » du bélier, et qu'il voulait le garder pour lui ! En 2000 j'ai eu internet, et j'ai fait des recherches. Un Canadien, M. Sylvain Léveillée (voir les liens CLUB ER) me donne toutes les indications nécessaires à la fabrication. Je fabrique alors mon premier bélier 100/100 en acier inoxydable. Il fonctionne du premier coup, et je reste 2 heures, bouche bée, à le regarder remonter de l'eau 7 mètres plus haut ! La maison que j'avais à cette époque (Monségur en Gironde) avait un ruisseau sur le terrain, qui avait été, par le passé, équipé d'un bélier. Le bélier avait disparu, mais l'installation était restée. L'installation de mon bélier avait, de ce fait, été facile.Il a fonctionné pendant 2 ans, puis, j'ai déménagé pour venir habiter à Grézillac, où, malheureusement, je n'ai pas de ruisseau (mais le plaisir d'y vivre !). J'ai donc fabriqué un petit « banc d'essai » pour tester mes béliers.Depuis, j'ai fabriqué une trentaine de béliers. J'ai testé plusieurs modes de fabrication, et je me rends compte, que les anciens avaient déjà tout inventé, et, je suis revenu à une conception simple et pratiquement identique à ce qui se faisait dans les années 1900 !
Si vous voulez des conseils pour fabriquer, acheter, installer ou réparer un bélier hydraulique, n'hésitez pas à me contacter.
Pour voir toutes les images des béliers que j'ai fabriqué , faites défiler avec les flèches sur l'image ci-dessous
Mr Walton pour s'être déplacer chez moi , et m'avoir appris beaucoup de choses .
Mr Claude FRANGIN pour m'avoir rendu visite et m’avoir "éclairé ‘’ sur les béliers .
Mr Régis Petit pour son site sur les béliers hydrauliques et la rubrique qu'il m'a consacré .
Mr Léveillée ( Canadien ) pour mon premier bélier et les précieux documents qu’il m’a fourni .
Mr Patrick Hadengue ( voir les liens ) Nous partageons nos "découvertes " !
Mr Marcillat pour avoir levé l'énigme de la machine "mystérieuse" et m'avoir donné beaucoup d'infos sur le bélier "système Gelly " et les béliers Bollée .
Mr Christian Bollée pour son mail et toutes les "infos’’ qu’il contient .
Mon ami Philippe ( de Roquecor) qui m’a permis d’agrandir ma collection.
Toutes les personnes qui m'ont fait confiance pour leur aider à fabriquer un bélier ou leur avoir restauré .
Céline Hervé-Bazin qui m'a écrit ces mots : Votre bélier me fait penser à ce que nous disent les sourciers pour qui l'eau est bien simple à puiser si la technique elle aussi reste simple .
Enfin , toutes les personnes que j'oublie , et qui m'ont directement ou indirectement aidé ...