Renault Histoire n° 35 - Avril 2016

Qui ne se rappelle pas de la “poire” ? Il serait injuste de résumer la Renault 14 par cette publicité utilisée pour relancer la voiture. Elle a été produite à prés d’un million d’exemplaires et son histoire mérite d’être contée. Ses difficultés ont servi de leçon pour concevoir la Renault 9 (puis la 11) : mécanique Renault, standardisation avec la Super Cinq, style consensuel, vocation internationale ont permis de créer une voiture qui fut reconnue comme “Car of the Year”. Tout cela est l’objet de notre premier dossier. 

Les centres d’ingénierie de BMW à Munich et de Chrysler près de Detroit faisaient rêver Renault dont  les installations d’études et de méthodes étaient éparpillées dans de nombreux sites, souvent anciens et inadaptés. Après la tentative “Billancourt 2000”, escomptant les rentrées financières de la vente des terrains de Boulogne, vint le Technocentre. Cette aventure est le thème du deuxième dossier. 

Concevoir et fabriquer des voitures est bien, mais il faut les vendre et les servir. En 1984, en France, premier marché de la marque, la DCF et son réseau formaient un empire qu’il fallait adapter à un monde nouveau. Les conditions étaient difficiles avec une entreprise en quasi faillite et les nouvelles équipes durent s’attaquer à de nombreux chantiers et corriger les comportements et attitudes à l’égard du client. C’est notre troisième dossier qui aura une suite dans un numéro ultérieur de la revue. 

Ces trois dossiers sont complétés par des éclairages nouveaux sur six sujets et par un ensemble de réactions de nos lecteurs que nous sommes heureux de publier.