Bricolages

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1 - Fabriquer une Soie 1/2 naturelle en 3 mois

2 - L'Amadou:Documentation P.T.

A- L'amadouvier & l'Amadou aux cours des ages

B - La fabrication moderne de l'amadou :

C - Résumé des différentes méthodes:

.Coupe transversale d'un amadouvier 

1 : croûte dure, 2 : chair ou trame (amadou), 3 : tubes (cliché : B. Roussel).

A-L'amadouvier , Fomes fomentarius (L. : Fr.) Fr., est un champignon d'apparence anodine mais trop coriace pour être consommé. Il a pourtant été cueilli et utilisé dès les temps préhistoriques. Ce dossier propose un bilan des connaissances relatives à ce champignon en l'évoquant sur les plans mycologique et écologique, mais également par le biais de ses nombreux usages à travers la préhistoire, l'histoire

Fomes fomentarius (L. : Fr.) Fr., est un champignon lignicole poussant sur des arbres morts ou vivants :
Au sommet du champignon, un noyau mycélien d'aspect marbré à la section assure le contact avec l'arbre.L'amadouvier est quelquefois saprophyte, vivant sur des arbres morts, mais il parasite fréquemment des feuillus vivants. On le rencontre généralement sur le platane, le bouleau, le peuplier, le chêne, l'aulne… Mais, en bien des lieux, son habitat préférentiel est la hêtraie
Lorsque le tronc de l'arbre parasité tombe, la croissance du champignon est modifiée et le chapeau se déforme jusqu'à ce que la surface porée retrouve sa position initiale : horizontale et dirigée vers le bas
La présence de chapeaux d'amadouvier à la surface du tronc témoigne de l'envahissement généralisé du bois par le mycélium. Le dépérissement, la mort et la chute de l'arbre ne mettent pas un terme au développement de l'amadouvier qui, devenu saprophyte, poursuit son œuvre jusqu'à la destruction totale du bois. Il est bossu au sommet, gravé de sillons concentriques formant entre eux des bourrelets plus amples au début, plus étroits avec l'âge. Dans un premier temps légèrement veloutée, la surface devient glabre, brillante, par la formation d'une croûte dure de 1 à 2 mm d'épaisseur, blanc sale, brun foncé, gris plus ou moins sombre. Les tubes formant l'hyménium sont longs, de couleur brun-rouille et multistratifiés. Ils débouchent sur des pores fins (0,2-0,4 mm de diamètre) et arrondis, de couleur gris clair puis brunâtre. L'émission des spores se fait en avril-juin. La chair immédiatement sous la croûte dure peut mesurer de 2 à 5 cm d'épaisseur. De couleur brun fauve, ressemblant à du liège, excoriée en flocons de bourre, de consistance ouatinée et cotonneuse, cette zone du champignon est utilisée pour fabriquer l'amadou.Son chapeau, en forme de sabot de cheval, mesure de 10 à 50 cm de diamètre.
Avant de traiter l'amadou, il est nécessaire de le récupérer sous la cuticule dure du champignon
(zone N°2)
Ainsi, le mycologue Persoon (1761-1836) nous donne une description précise de ce procédé

La manière de préparer l'amadou …. Après avoir exposé l'amadouvier dans un milieu frais ou dans une cave, pour le faire ramollir un peu, on le coupe ensuite par tranches minces ; on rejette la partie par laquelle le champignon adhérait à l'arbre ; on retranche aussi les tuyaux : on bat ces lames sur une pierre unie ou sur un billot de bois avec un marteau de bois ; on les dispose ensuite par lits dans une grande marmite de fer ou un chaudron ; on y verse de l'eau en suffisante quantité pour que le tout surnage, et on ajoute du salpêtre selon la quantité d'amadou : on fait bouillir le tout une demi-heure ou une heure. Après ce temps, on retire ces tranches et on les fait sécher lentement à l'ombre ou dans un lieu médiocrement chaud ; ensuite on recommence à battre …."

Des bains dans une solution de poudre à canon, de suint extrait de la laine de mouton ou de cendres ont parfois été utilisés.

A partir des années 1840, l'amadou est parfois remplacé par des mèches de coton trempées dans une solution chimique. C'est ainsi qu'apparaissent les célèbres briquets "à amadou" qui ne contiennent pourtant plus d'amadou.

B – Voici la fabrication moderne de l'amadou :

Définition extraite du Larousse Agricole de 1921 : "Amadou - Produit obtenu avec l' amadouvier Amadouvier - Polyporus fomentarius - Champignon de la famille des polyporée qui se développe sur le frêne, le saule, le chêne, le peuplier
Préparation - On choisit les jeunes champignons amadouviers qu'on garde dans une cave pour les ramollir, puis, après les avoir dépouillés avec soin de l'écorce dure qui les recouvre, on les coupe en tranches minces et on les bat avec un maillet, en mouillant de temps en temps et en frottant dans les mains jusqu'à consistance douce et molle.
" Pêches Sportives N°23 Mai-Juin 1999 :Extrait de l'article "Pour sécher vos mouches, quoi de neuf ?" par Jean Marc Theusseret qui donne une vue complète des produits disponibles. L'amadou, qualités et fabrication ... l'amadou reste ce qu'il y a de mieux pour sécher une mouche. ... ce champignon, en bon produit naturel n'abîme pas les mouches, les sèche parfaitement en un clin d'oeil et ne laisse rien sur les fibres qui pourrait rebuter les poissons (cas des huiles et des graisses). C'est un produit cher (environ 20€ ...) car particulièrement difficile à fabriquer.
Pour obtenir de l'amadou, il est important de ne pas être pressé. Puisqu'une fois le champignon récolté, de préférence sur le bois morts des versants nord des montagnes, collines ou gorges
1 -La première étape consiste à récupérer le coeur, très bien gardé entre les pores dures comme du bois et une 'carapace' non moins résistante.
2- Le coeur ainsi récupéré en une seule tranche sera mis dans une solution à base de lessive 'St Marc' (70g pour 1 litre d'eau) durant une bonne semaine. D'autres détergents font aussi l'affaire
.(expl:solution alcaline est préparée avec du carbonate de potassium (K2CO3)dissoute à 45-60 grammes pour 10 litres d'eau.) Trempage de 3 à 15 jours selon la duretédu champignon. Sortir dès que la tranche de champignon n'est plus dure.
3 - Une fois sortie de la solution, la tranche doit être essorée doucement à la main puis mise à sécheral'abri du vent et d'une trop forte chaleur.

4 – Dès que l'eau ne vient plus en surface lorsqu'on presse commence une opération de martelage au maillet en bois ou en caoutchouc. Le but étant de séparer les fibres du champignon. La surface, sous l'effet conjuguée du maillet et du séchage, devient dure et ne pourrait sécher une artificielle. Les deux surfaces seront donc éliminées à l'aide d'un long couteau pour récupérer le cœur Article de G. Laible traduit par C.Richter dans "Connaissance de la pêche3 n° 122 de novembre 88.

Auteur: Henri date: 09-10-2002 LE CHAMPIGNON MAGIQUE Le véritable amadouvier (Ungulina fomenterai) est, comme beaucoup d'autres polypores qui lui ressemblent, un parasite des troncs affaiblis de hêtres et de bouleaux essentiellement. Son corps, en forme de chapeau (voir croquis n 1) est solidaire du tronc qui l'héberge et qui peut atteindre un diamètre de 100 à 350 mm. La croûte épaisse et dure de 1 à 2 mm qui le recouvre est presque lisse et comporte des sillons concentriques ou des stries. Son joli chapeau est gris pâle ou encore gris ocre à brun pâle, avec une bordure claire. Il faut un oeil déjà exercé pour identifier avec certitude le vrai amadouvier. Nous pouvons constater entre autre que le véritable amadouvier ne pousse pas, loin s'en faut, uniquement sur les troncs de hêtres ou de bouleaux. Nous pouvons trouver fréquemment de très beaux exemplaires sur des peupliers, des aulnes des forêts de plaine et des marronniers. L'amadouvier pousse essentiellement sur les troncs morts ou sur les arbres brisés par le vent. Il n'est pas rare aussi que ce champignon colonise des troncs qui depuis des années pourrissent à même le sol.
Dans la mesure où vous trouverez un amadouvier véritable et si vous disposez d'un peu de courage et de patience pour entreprendre vos premiers essais, vous obtiendrez, j'en suis sur, votre premier "champignon magique". Car l'amadou constitue pour tous ceux qui pratiquent la mouche sèche, un accessoire indispensable et inégalable pour sécher les artificielles.
LA PREPARATION: Pour obtenir notre "champignon magique" ce sont les jeunes polypores qui sont les plus précieux.
Les vieux exemplaires sont plus durs et il faut dépenser plus d'énergie pour atteindre la partie interne du champignon qui nous intéresse, c'est-à-dire la "trame" ou la "chair". Seule nous intéresse en effet, la partie située sous la croûte superficielle, celle faite de fibres tendres de couleur fauve ou brunâtre .
Il convient d'éliminer également les pores en forme de tubes ayant la consistance du bois et constituant la partie inférieure de l'amadouvier. Pour enlever la croûte superficielle, il existe deux possibilités.
Aussi longtemps que le champignon est encore frais et humide, on enlève cette "écorce", comme si on pelait avec un couteau à lame fixe, solide et bien aiguisée. Toute-fois la plus grande prudence est à recommander pour ne pas glisser à la surface lisse du champignon. La deuxième méthode consiste à laisser l'amadouvier devenir complètement sec et enlever la croûte à l'aide d'une grosse râpe. Cette technique peut être utilisée pour les polypores qui se sont desséchés et sont durci sur le tronc. Pour se faciliter la tâche on peut serrer le champignon dans un étau.
Il est primordial d'enlever toute trace "d'écorce" et il est préférable d'en enlever trop que pas assez. L'opération est d'autant plus longue que la surface est irrégulière.
Une fois le champignon débarrassé de sa croûte et la chair libérée, on coupe celle-ci en tranches de 0,5 à Icm d'épaisseur. On peut soit suivre les stries circulaires du champignon, soit plus simplement couper les tranches sur la droite puis sur la gauche et enfin sur la partie avant. Là encore un couteau solide et tranchant est nécessaire... à moins que l'on obtienne l'autorisation de se servir de la machine à trancher le pain qui donne, de loin, les meilleurs résultats! Les éventuelles traces de pores durcies restant à la base des tranches doivent être éliminées avec soin.

Les tranches ainsi découpées seront alors trempées dans une solution alcaline préparée avec du carbonate de potassium (K2 C03). Elle est utilisée comme levure mais entre aussi dans la fabrication du savon et du verre. On se la procure dans toute épicerie bien achalandée ou en droguerie. Elle est le plus souvent conditionnée en paquet de 15g et on en utilise 3 à 4 par litres d'eau
Une solution très concentrée de savon de Marseille peut également faire l'affaire de même qu'une solution de produit lave-vaisselle à haut pouvoir détergent qui donne de meilleurs résultats. LA SUITE DU TRAITEMENT: Les tranches de champignon doivent être mises à tremper pendant une période variant de 3 à 15 jours.
Il n'existe pas de recette pour déterminer la durée de trempage car un jeune champignon se sera assoupli plus rapidement que la trame très dure d’un spécimen plus âgé de plusieurs années.
Il est nécessaire de contrôler quotidiennement les tranches.
Dés lors qu'elles présentent, au toucher, l'aspect d'une éponge, et que l'on ne détecte plus d'endroits durs elles sont prêtes pour la suite des opérations. On retire alors les tranches pour les essorer et les faire sécher dans un endroit ombragé et à l'abri du vent.
Le temps de séchage sera terminé lorsque les tranches pressées entre les doigts, tout en restant humides ne laissent plus échapper aucune goutte d'eau. On pose à présent les tranches sur un morceau de bois lisse ou un support analogue, de manière à pouvoir les "travailler", confortablement installé, à l'aide de marteau en caoutchouc ou en bois. Il convient, au début, de marteler avec beaucoup de précautions, mais après quelques coups de marteau on peut déjà, cependant, voir la trame se dilater. Les meilleurs morceaux peuvent tripler de surface!
Après la première opération de martelage on laisse encore un peu davantage sécher la matière..
Alors qu'elle est quasiment sèche on la travaille une dernière fois au marteau. Après quelques coups légers on peut y aller franchement. Mais il est possible que la trame s'effiloche et se déchire par endroits

Lorsque l'amadou est sec sans avoir toutefois acquis la souplesse souhaitée il faut le saisir des deux mains, entre le pouce et l'index et l'étirer point par point et le tendre dans tous les sens de manière à séparer davantage encore les fibres. Mais il faut veiller également au cours de cette opération, à ce qu'il n'y ait pas formation de trous ou de déchirures.
Lorsque la trame a séché trop rapidement il peut arriver que l'on obtienne pas, avec les opérations ainsi décrites, toute la souplesse nécessaire. Il n'existe pas d'autre alternative que de la retremper dans la solution, bien l'essorer et recommencer toutes les opérations!

Dès que l'eau ne vient plus en surface lorsqu'on presse commence une opération de martelage au maillet en bois ou en caoutchouc. Le but étant de séparer les fibres du champignon. La surface, sous l'effet conjuguée du maillet et du séchage, devient dure et ne pourrait sécher une artificielle. Les deux surfaces seront donc éliminées à l'aide d'un long couteau pour récupérer le coeur.

.C – Résumé des différentes méthodes:

Origine : Amadouvier : Polyporus Fomentarius : champignon parasite des bois morts (frêne, saule, chêne, peuplier)
Utilisations : Médicale - anciennement utilisé pour traiter les hémorragies bénignes et pour les ongles incarnés - Utilitaire - Briquets à amadou (imprégné de 'nitre et de chlorate de potasse' - Séchage des mouches - l'amadou, produit naturel, reste ce qu'il y a de mieux pour sécher les mouches, ne les abîme pas et ne laisse rien sur les fibres
Récolte : sujets jeunes, sur versant nord Préparation :

- Garder en cave pour ramollir

- Enlever l'écorce

- Faire tremper dans une solution alcaline (non cité par le Larousse) Lessive 'St Marc' : 7 grammes par litre d'eau Carbonate de potassium : 5 à 6 grammes par litre d'eau - Laisser tremper de 5 à 15 jours selon la dureté

- Essorer doucement, laisser sécher à l'abri du vent et de la chaleur

- Marteler avec un maillet (bois ou caoutchouc) en mouillant de temps en temps

- Enlever à l'aide d'un couteau la pellicule dure de surface

Résultat final


3- Bas de ligne torsadée

.4-Outil à aligner les fibres de CdC 

5-Répartiteur de fibres

Espacer  ou tasser

6-Comment prendre une belle photo de vos mouches

(source Gobage.com ) http://www.gobages.com/forum-mouche/showthread.php?t=12317

- Posséder un trépied (plus simple pour cadrer). Et pas besoin du truc hi tec…
- Utiliser le retardateur Cela évite de bouger et aussi d’avoir une main libre pour autre chose.
- La lumière : j’ai perso une lampe avec un néon circulaire (compter 30€) qui diffuse une lumière assez blanche et sur une large surface. De plus j’utilise une feuille blanche (A4 ordinaire) que j’incurve pour renvoyer de la lumière sous la mouche et ainsi « boucher les ombres ». Pour une efficacité certaine approcher la feuille suffisamment près de la mouche sans rentrer dans le champ de la photo (photo 1). Evitez le flash intégré. Cela pourrit l’image. En plus le fait d’être trop près du sujet ne permet pas d’utiliser ce flash intégré. Avec le trépied on a tout notre temps pour prendre l’image.
- Balance des blancs : C’est un réglage très important pour une photo. Bien réglé les couleurs seront belles et équilibrées. Mal réglé, une ambiance bleuté ou jaunâtre donnera à votre photo peu d’éclat. Pour y parvenir, vous avez des préréglages dans le menu balance des blancs.
- Mise au point : positionner sur le mode macro (la petite fleur lol) et l’idéal c’est d’avoir un autofocus avec spot flexible ce qui permet d’avoir une mise au point et un cadrage agréable. Sinon spot centre ce qui n’est pas si mal !!!
- Les iso : là c’est simple, prenez le plus petit chiffre. Perso je règle à 64 iso (rien à voir du fait que je soit des Pyrénées Atlantiques ). Plus le chiffre est petit plus la qualité de l’image sera bonne en contre partie c’est la vitesse d’obturation qui est lente mais on s’en fou puisse que on est sur trépied et la mouche est dans l’étau bien calée…
- Le fond : choisissez quelque chose d’uniforme qui permet de mettre la mouche en valeur (et non le contraire). Par exemple : une mouche de couleur jaune sur fond bleu, on est sûr d’obtenir du contraste. Evitez le ton sur ton. Aussi il faut suffisamment éloigner le fond pour que l’ombre portée par la mouche et l’étau ne se voit pas sur la photo. 40cm minimum. J’ai perso des tissus qui imitent la soie de diff. couleurs. Ce qui me permet de m’adapter en fonction de la couleur de la mouche. 


7- Faire une boucle soudée sur soie  synthétique

8- Fumer ses filets de truites

2 filets de truite de 600g ( truite 1.5kg)

80g de sel

60g de sucre

optionnellement, pour un goût plus parfumé :

2 C.A.C. de coriandre en grain

2C.A.C. rase de poivre blanc

Tailler les filets de la truite

Laver le filet de truite et ôtez le mucus sur la peau en frottant.

Sécher bien avec du papier absorbant.

Ôter les arrêtes avec une grosse pince à épiler qu’on trouve en épiceries asiatiques.

Ôter les parties gélatineuses et les nageoires, la truite se conservera plus longtemps.

Concasser les épices au mortier (ou au moulin à café) pas besoin que ce soit trop fin.

Mélanger le sel, le sucre et les épices.

Frotter ce mélange sur la truite, côté chair.

Rouler le filet sur lui-même, en commençant par le côté tête, puis placez-le au réfrigérateur pendant environ 8h, avec un poids par dessus.

Le lendemain, la truite à relâché de l’eau.

Laver a l'eau claire, éponger, et sécher bien avec du papier absorbant

Remettre au réfrigérateur 12h00 pour bien sécher 

Fumer à froid pendant 3 heures 00.

Fumer a froid au au barbecue


9 - Dévidoirs à soies

10-Fabrication local d'antan

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