Notre histoire

De l’âge de la passion à l’âge de la raison? 1995 – 2017


Voilà plus de 20 ans que notre société a légalisé la pratique de la chasse à l’arc. 20 ans de légalité, 20 000 ans de pratique depuis les premiers hommes chasseurs-cueilleurs. Les techniques et la culture du chasseur à l’arc n’ont pas changés au cours de ces millénaires.


L’homme préhistorique approchait l’animal à portée de jet pour lancer un trait mortel vers sa proie. Par soucis d’efficacité, il améliora les techniques de lancer et inventa des accessoires l’aidant à propulser plus loin, plus fort son projectile. Il travailla sur l’efficacité de ce projectile afin de s’assurer des captures certaines, sans avoir à poursuivre sa proie blessée trop longuement ou se la faire voler par les prédateurs concurrents.


Aujourd’hui, nous chassons toujours de cette manière. Les arcs modernes nous permettent le tir à des distances égales à celles des hommes préhistoriques, la technique a remplacé la force.

L’approche du gibier reste toujours aussi délicate et ardue. Nos flèches sont-elles plus efficaces que les pointes en silex? Le taillage de ces pointes de flèches les rendait tout aussi coupantes que nos pointes d’aciers contemporaines, et nous respectons toujours les mêmes règles. Flèche de chasse en parfait état, tir certain et en bonne position, approche au affut au plus proche de l’animal avec pour but tuer au plus vite et ne pas blesser.


Notre culture de chasseur à l’arc nous la retrouvons dans nos gênes les plus anciens ou la nature et l’homme de faisaient qu’un. Notre modernité nous coupe de ces racines, notre passion nous permet de les retrouver. Revenir vers l’essentielle place dans le milieu qui nous permet de vivre plutôt que de tout sacrifier à la consommation frénétique dictée par notre société, renouer les liens de solidarité des chasseurs d’antan qui s’unissaient pour pallier aux difficultés, voilà ces valeurs reconnues et aimées par tous les chasseurs à l’arc.

Si le besoin de se nourrir n’est plus primordial pour le chasseur moderne, l’émotion de la chasse reste tout aussi forte.


Bonne saison de chasse et beaucoup de plaisir auprès de nos compagnons sauvages, avec ou sans tir, mais des images plein le cœur et la tête.



Weidmansheil