Aux sources de la méditation, Taïmyo

Taïmyo est le kata qui marque l’achèvement de la recherche Shintaido en matière de pratiques « douces ».

Dans le Shintaido, il existe dans les grandes lignes deux façons distinctes de pratiquer, Kaïhô-kei et Yôki-kei. La première permet une expression forte de soi, une remise en question orientée vers l’extérieur. La seconde est englobante. Elle vise à conserver et prendre soin du tout, pour en nourrir tant le physique que le mental.  

Nous pratiquerons ensemble pour accéder directement à l’essence du Shintaido selon la façon douce.

Aux sources du karaté, le kata Taïkyoku Daï

Taikyoku Daï m’apparaït comme un arc en ciel.

A une extrémité du spectre, Taikyoku daï succède dans notre histoire au kata Taikyoku Sho. Il m’apparait comme la rencontre du karaté et du Toitsu kihon du Shintaido. Sa pratique nous permet d’affirmer très concrètement le lien entre le karaté et notre Shintaido.

A l’autre extrémité du spectre, Taïkyoku Daï entre en relation avec le moderne Taïkimaï 

Je vous propose de parcourir ensemble le spectre de cet arc en ciel

Aux sources du kenjutsu shintaïdo, Eïko

Eïko, issue de la pratique du sabre, est l’essence même du Shintaido, elle est sa boussole, le point de rencontre entre verticalité et horizontalité, entre techniques de guerre et stratégies de paix. 

Eïko, se décline dans toutes les disciplines du shintaïdo mais aussi dans des formes particulières, seï et daï, dynamiques ou méditatives, individuelles ou avec partenaire.

Durant ces trois pratiques thématiques nous explorerons tranquillement ces différentes expressions pour remonter à la source vive et joyeuse apparue soudainement une froide nuit de décembre 1966 quand des membres de la Rakutenkaï, engagés dans une intense séance de kumitachi, furent saisis d’une grâce qui fit voler en éclats les limites de l’ancien budō.