1ère rando sur le plateau d’Ambel, au départ du refuge Gardiol situé sur la D199 entre le Col de la Bataille et Lente.
https://fr.wikiloc.com/wikiloc/view.do?id=17332360
On démarre de bonne heure car les prévisions météo ont changé et ça devrait se couvrir dans l’après-midi.
La combe de la Louvaterre (j’adore ce nom !) est encore à l’ombre tandis que le Roc de Toulau profite déjà du soleil matinal.
A son pied le refuge d’Ambel
jouit d’une jolie vue sur des milliers de jonquilles.
Arrivées au Vernâtre nous prenons le GR93 vers l’est et entrons dans une jolie forêt de hêtres, où nous dérangeons quelques biches.
Un peu plus loin, à la sortie de cette forêt, une forte odeur de gibier interpelle les chiens : en contrebas une « gouille » à sangliers.
Voilà le plateau d’Ambel, légèrement ondulé, qui nous fait immédiatement penser à la Mongolie.
Un vieux mur court vers l’ouest en direction du Roc de Toulau.
Nous voilà « obligés » de piétiner des centaines d’anémones.
Les chiens se régalent à courir sur cette jolie moquette !
La trace nous mène au Scialet des 4 Gorges, entouré d’une clôture (il y a plein de vieux ossements au fond !)
C’est par le trou le plus petit, situé au nord, que l’on peut facilement y descendre.
3 arches en forment le plafond, il y fait très frais !
Nous continuons vers le Pas d’Ambel et les chiens en profitent pour se rafraichir un peu (Pour nous c’est inutile, quelques degrés au-dessus de zéro et un bon vent du nord !)
Nous longeons le bord est du plateau d’Ambel, fleuri ici entre autres d’erythrones dents de chiens,
Et arrivons à la Bergerie de St Julien en Quint.
A l’est le plateau de Font d’Urle et derrière le Grand Veymont.
Longeant toujours le sommet des falaises, nous arrivons au point culminant de la randonnée, à la Tête de la Dame (1506m)
Point de marmottes sur ce plateau, il est trop bas et l’enneigement sans doute insuffisant.
Nous nous retournons observant le chemin parcouru (on voit 2 minuscules silhouettes sur la crête qui donnent l’échelle : c’est grand !) Tout au fond, toujours le Grand Veymont.
Nous poursuivons vers le Roc de Toulau,
Et profitons d’une entaille dans le bord de la falaise pour manger un morceau, abritées du vent et surveillées par les chiens.
Au fond le Roc de Toulau qui flirte avec les nuages.
Nous abandonnons du coup l’idée d’y grimper et descendons depuis le Pas du Gouillat vers le refuge d’Ambel (il y a une jolie fontaine 200 m avant d’y arriver),
et profitons encore un peu de cette belle prairie de jonquilles avant de rejoindre le fourgon.