Blizzard

J7 SAMEDI 20/02

Il fait encore plus moche que d'habitude car en plus il y a pas mal de vent!

-18°C ce matin, brrr!

Impossible de skier agréablement dans ces conditions.

Nous abandonnons lâchement les enfants au chalet (avec ordi et jeux olympiques à la télé, ils ne sont pas traumatisés!) et décidons de retourner vers Eidsfjord par le haut plateau du Hardangersvidda.

Juste avant de grimper sur la plateau, la route est barrée (rappelons qu'il s'agit de l'axe principal entre Oslo et Bergen, 2 des plus grandes villes du pays)

Pour passer le plateau, il faut se déplacer en convoi.

Très gentiment (est-ce du à notre qualité de touristes?) l'homme fluorescent qui informe les automobilistes nous fait passer devant tout le monde et nous partons donc très rapidement avec 7 autres voitures, entre 2 chasse-neiges.

Au départ, tout ce binz nous semble un peu exagéré, d'autant que nous avions parcouru cette route quelques jours plus tôt sans aucune difficulté.

On nous a donné un dépliant en anglais indiquant la nécessité d'allumer feux de brouillard et de détresse, d'avoir une pelle, des vivres et des vêtements très chauds, une corde de remorquage...

Ils ont aussi compté le nombre de personnes faisant partie du convoi.

Quelle aventure!

Quelques km plus loin nous changeons d'avis!

Il souffle un vent terrible qui a formé de hautes congères perpendiculaires à la route.

Le chasse-neige les dégage, parfois péniblement et il faut que les voitures le suivent exactement dans ses traces au risque sinon de percuter une congère, rendue invisible par la neige en suspension soulevée par le vent. Pas facile de rester assez près de la voiture de devant pour bien rester dans sa trace tout en évitant de la percuter quand le convoi ralenti quand le chasse-neige a du mal.

Par moments on ne voit plus rien du tout, c'est vraiment impressionnant!

Bien sûr on ne voit rien du paysage qui nous avait tant ravis la dernière fois mais l'expérience en valait la peine.

Arrivés à la mer, nous décidons de prendre le bac de Brimnes vers Bruravik

puis de rentrer par la route 50 afin de ne pas faire la queue pour prendre le convoi dans l'autre sens.(il y a environ 40 km et ce sont les mêmes chasse-neige qui font les va et vient avec moins d'une dizaine de voitures à chaque fois)

C'est étonnant de voir ce grand soleil sur la côte. On n'imagine pas le blizzard qui règne à quelques dizaines de km!

La route 50 est sans problème. Il doit vraiment y avoir une sorte de microclimat sur le Hardangervidda!

Nous ne retrouvons le chalet et les enfants qu'à la nuit tombée.

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