Projet Berlin : Découvrir les lieux de mémoire
Objectif du projet
Projet scolaire de terminale STAV
Dans le cadre d'un projet éducatif à la citoyenneté et à la solidarité internationale (ECSI), notre classe de STAV va découvrir la ville de Berlin et son contexte historique dans le but d'amorcer une réflexion autour de la paix. Ce projet est rendu possible grâce à la fondation Sarbacana et à la fondation Apprentis d'Auteuil autour de son programme "Ouverture au Monde". Ce dispositif est impulsé par l'AFD (Agence Française de Développement) pour favoriser une découverte des objectifs de développement durable (ODD) établis par les pays membres de l'ONU pour 2030.
Préparation du voyage
Pour permettre un soulagement financier du coût du voyage à Berlin, la classe à organisé une vente de cookies, crêpes et virgin mojito lors des portes ouvertes du lycée Saint-François la Cadène au mois de juin.
Ce projet fut mené a bien par l'ensemble des élèves présent aux portes ouvertes (Louis, Elyse, Cyrielle, Olivier, Marie-Alice, Renée et Maxime), qui permirent le bon développement des ventes et l'obtention de 170 euros.
L'obtention d'une somme aussi importante n'aurait jamais vu le jour sans l'implication et la détermination des élèves.
« Um eine finanzielle Erleichterung der Reisekosten nach Berlin zu ermöglichen, organisierte die Klasse einen Verkauf
von Cookies, Pfannkuchen und Virgin Moritos während der offenen Türen des Lycée Saint François Lacadene.Dieses
Projekt wurde von allen Erziehern durchgeführt, die an den offenen Türen anwesend waren (Louis, Élyse, Cyrielle,
Olivier, Marie-Alice, Renée, Maxime).Diese ermöglichten eine gute Entwicklung der Verkäufe und einen Betrag von
fast 170 Euro. »Eine so hohe Summe wäre ohne das Engagement und die Entschlossenheit hoher Tiere, die
durch die Entdeckung neuer Kulturen motiviert waren, nie entstanden. »
Prendre contact avec l'ONACVG
L'idée de contacter l'ONACVG (l'Office Nationale des Anciens Combattants et des Victimes de Guerre) s'est naturellement faite pour entamer la réflexion autour du devoir de mémoire. C'est Olivier qui s'est chargé de prendre contact avec l'ONACVG et expliquer le projet à Madame Beyron, personne en charge du lien avec les établissements scolaires et des projets rattachés. Après le voyage, nous souhaiterions participer à un atelier de sensibilisation autour de la Paix.
Organiser la semaine
L'idée générale est de réfléchir à la façon dont l'Histoire marque l'identité d'une ville, mais aussi de réfléchir à la façon dont la mémoire des événements s'y inscrit. Pour cela, les élèves ont décidé de visiter les lieux emblématiques des traces de la Seconde Guerre Mondiale, de la période de la Guerre froide, mais aussi des lieux plus intimistes. Le parcours a été élaboré avec les enseignantes en privilégiant les déplacements à pieds pour s'imprégner de l'atmosphère des différents quartiers.
Musée Juif
Nous avons visité le musée juif le jeudi 6 octobre dans la matinée. Dès l’arrivée, nous avons pu remarquer les façades du mur en béton armé. Nous avons directement pris conscience de l’atmosphère lourde et tendue qui y régnait. Nous sommes donc rentré dans le musée où à été retracé l’histoire des Juifs de Moïse à aujourd’hui. Nous avons donc remarqué les écritures hébraïques qui étaient traduites ou l’histoire y était écrite. Nous avons pu prolonger l’expérience avec casque à réalité virtuelle qui nous a expliqué la construction de la synagogue de Berlin sa destruction ainsi que sa reconstruction. Suite à ça, nous avons pu voir par une fenêtre les masques de métal des Juifs évoquant aux chambres à gaz. À ce moment, toute la classe était touchée et ne s’est pas bien sentie, l’ambiance était palpable. Suite à ça est arrivé le moment de l’explication de la seconde guerre mondiale et donc du génocide. Cette partie était une nouvelle fois très prenante et l’atmosphère était une nouvelle fois lourde. Nous avons terminé cette visite qui était pleine de sous-entendu ce qui nous a évité d’être confrontés à des images trop violentes.
East Side Gallery
Nous sommes allés visiter le mercredi 5 octobre la East Side Gallery. L’East Side Gallery est un morceau du mur de Berlin, le long de Spree, qui mesure 1,3 km de long et qui sert de support à une exposition d’œuvres d’arts en plein air et accessible à tous. Elle est constituée d’une centaine de peintures réalisées et signées par des artistes du monde entier (118 artistes de 21 pays). Les premières œuvres, on était réalisées un an après la réunification de 1989 sur le côté et jusque-là inaccessible.
Ces œuvres évoquent les guerres et la paix et nous touchent personnellement parce qu’elles ne s’arrêtent pas à l’histoire du mur, elle nous permettent de réfléchir à ce qui se passe en Europe à l’heure actuelle.
Le mur
Une fois arrivé au mur de Berlin nous avons d’abord admiré ce qu’il en restait tout en nous expliquant la façon dont il a été construit ainsi que la vitesse a la quel il a été bâti .
Ensuite, nous sommes allés dans un musé qui raconte toute l’histoire du mur et ce qu’il s’y était passé (destruction du mur, etc.).
Après en avoir appris d’avantage sur l’histoire du mur, nous avons emprunté un escalier qui nous a permis de prendre de l’altitude pour avoir une meilleur vue d’ensemble sur ce qu’il en rester.
Nous avons tous beaucoup aimé cette visite qui nous a permis de ressentir ce qu’il avait vécu à cette période grâce aux écrits et à ce qu’il en reste.
Nous nous somme mis a la place de ses familles qui se sont retrouvé séparées.
Epilogue
À la suite de notre voyage relativement épuisant, animé par un bon nombre de péripéties.
Nous fûmes enfin arrivés à Berlin !
Néanmoins, trêve de bla bla… parlons Berlin, parlons ville, parlons habitants et atmosphère.
Berlin, c'est quoi. Berlin : c’est tout. On y trouve une architecture incroyablement diversifiée autant Haussmannienne que Brutaliste.
Dans cette ville la cohérence n’existe pas. C’est ce qui d’ailleurs la rend merveilleuse.
Pour les Berlinois disons… qu’ils sont à l’image de leur ville, c'est-à-dire étonnamment eux-mêmes.
Ils sont avant tout ce qu'ils veulent être. La sensation d’être jugé était bien moins présente qu’en France.
L’ouverture d’esprit qui y règne attire les visiteurs du monde entier ce qui la rend tellement cosmopolite et appréciée.
(écrit par Clément)
Visite des lieux commémoratifs de la résistance à Toulouse
Avec Sonia Beyron de l'ONACVG, nous avons fait une visite des lieux de commémoration de la Résistance à Toulouse. Sonia a eu la gentillesse de braver le froid de ce mois de mai pour nous raconter l'histoire de la Résistance à travers les plaques commémoratives du centre-ville. Nous avons pris conscience que nous passions chaque jour sans le savoir devant certains lieux qui ont marqué l'Histoire et la vie de beaucoup de citoyens. Les persécutions qu'ont vécues ces personnes se produisent encore chaque jour dans le Monde, et en Europe aussi.
Le devoir de Mémoire est un témoignage précieux qui nous permet de réfléchir aux erreurs passées, et prendre conscience que nos actes de citoyens doivent être réfléchis en conséquence.