BIOGRAPHIE

Thomas Fersen est né le 4 janvier 1963 à Paris, à la clinique des Bluets, dans le 11ème arrondissement, d'une mère infirmière et d'un père employé de banque. Il a deux sœurs aînées qui ont 2 et 4 ans de plus que lui.Il grandit en banlieue dans le Val de Marne mais c'est chez ses grands-parents, près de Roanne, que Thomas fait ses premières découvertes : celle de la campagne et celle de la musique que son grand-père, également banquier et musicien à ses heures perdues, lui fait découvrir. Sa grand-mère se promenait souvent avec lui au Père Lachaise .

Le Père Lachaise

*En 1969, la famille quitte Sucy-en-Brie pour le 20e arrondissement de Paris.Thomas rejoint alors l'école primaire de la rue Julien-Lacroix. C'est à l'école communale qu'il découvre la chanson par le biais des chansons paillardes (grosse révélation lorsqu'un de ses camarades monte sur une table pour en chanter une à la fin d'une journée de classe ...!)

Explications de l'intéressé : "Dans certaines phrases par exemple, “entre les seins, direction quéquette ”, cette ellipse-là, elle est extraordinaire. D’un seul coup, on passe des seins à la quéquette avec le mot “ direction ”, ça marche : il y a une connexion qui se fait dans l’esprit. C’est ça que j’essaie de faire dans mes chansons"

Ses parents n'avaient pas la télévision et, lorsqu'il voulait voir "Zorro", Thomas allait chez le voisin ! La chaîne hi-fi était un objet précieux qu'il ne fallait toucher qu'avec des gants blancs !

Il rêvait devant les vitrines des magasins de musique et sa première guitare lui fut offerte par sa maman (qui ne croyait pas trop en lui).

Dès quatorze ans, bercé par la musique anglo-saxonne qu'il découvre grâce à sa soeur (en l'écoutant à travers le mur ou en lui piquant ses disques) et lors de quelques excursions en Angleterre, il écrit ses premières chansons."Je me souviens des voyages à Londres pour 230 F aller-retour, sourit Thomas. Nous prenions le car à 23 h. On arrivait à 7 h. Rien n'était encore ouvert, on errait dans les rues et c'était magnifique... " 

Les Clash

  *En 1978, la famille déménage dans le 8e arrondissement et Thomas quitte le lycée Jacques Decour pour le lycée Condorcet. Il décroche son bac D (Sciences naturelles) en 1980 et fonde un groupe de musique "UU" ("car c'était inscrit sur les tickets de métro") puis s'inscrit en BTS d'électronique.  La scène, il a commencé tôt, bien avant son premier album. Cheveux dressés et guitare électrique en main, c’est dans le courant punk que le jeune Fersen fait ses armes de musicien. "Ça a été mon école"raconte le chanteur. "Une énergie, une façon d’appréhender la scène, "une certaine forme de générosité absolue", voilà ce qu’il en retiendra.

 Thomas fonde alors son troisième groupe de musique, Figure of Fun, d’après un titre de Birthday Party, le groupe de Nick Cave à l’époque (Track 6 de l’album « Prayers on Fire ») et fréquente le Rose Bonbon en même temps qu' Indochine, fin 81. "Cette période punk m'a fait du bien,  j'étais dans l'imitation des Anglais, mais ça m'a donné une occasion de me dépenser un peu, assez ludique." "Je prétendais chanter en anglais. En fait, je chantais en yaourt. Je rêvais d'être Bowie. Je n'étais personne." postériorise Fersen..

Photo: Un poil dans la choucroute

*De 1984 à 1985 Thomas effectue son service militaire (qui lui inspirera sûrement plus tard "Marie-des-guérites"...) "A cette époque, Fersen n’est pas encore Fersen. La coiffure punk laisse d'ailleurs bientôt place aux cheveux ras du service militaire. Consigné dans sa guérite , le jeune homme de 21 ans rêve de nouveaux horizons."

 

 *En 1986, grâce à un ami ethnologue, il part quelques mois en Amérique centrale puis à Cuba "J’ai quand même emmené un livre !", précise-t-il en riant. Avec Thomas Mann et La montagne magique, il redécouvre le plaisir des mots. "J’ai toujours eu le goût du langage, sans le savoir", note l'artiste. "Les gens qui parlaient bien, qui avaient du vocabulaire, ça me fascinait." A son retour, il se met à écrire des chansons, et crée sa nouvelle identité : Thomas, prénom d’un footballeur mexicain  Thomas Boy , remarqué lors de la coupe du monde, Fersen, suggéré par son père, du nom de l’amant de Marie-Antoinette Axel de Fersen. "Thomas Fersen, j’ai trouvé que ça sonnait bien, je trouvais ça beau. Du moins, j’ai senti que j’allais pouvoir le remplir".

Le Mexique

 *En 1987, il part en Norvège deux fois de suite.

Il découvre sur le tard la littérature française : Desnos, Queneau, La Bruyère, Bataille, Carco, Genet, dont il aime "le sens du rite", Prévert, qui lui apprend  "cette simplicité de prime abord qui dévoile lentement ce qui est derrière. Pour rentrer chez les gens, il ne faut pas donner un coup de pied dans la porte ! Je préfère m'immiscer en douceur ". Une bonne école qui ne manquera pas de l'inspirer : "J'ai beaucoup appris et pris de mes lectures, Genet m'a poussé à expérimenter le principe d'inversion dans le texte, Prévert m'a fait découvrir le détournement d'expressions populaires, tout ça pour composer de petites chansons", tout comme il reconnaît, côté musique, l'influence de Tom Waits et Randy Newman, et qui l'amène à une conclusion inattendue chez un ex-punk: "J'aime le français, car c'est la langue de la maturité, très éloignée des pulsions de l'adolescence, l'âge auquel on préfère souvent la rudesse de l'anglais... J'ai toujours cru que le rock'n'roll était rebelle et révolutionnaire. Aujourd'hui, ce n'est plus que du commerce. Les vrais rebelles, ce sont les types qui, comme moi, chantent en français. On est « les indiens du show-business » 

  * En 1988 c’est donc Thomas Fersen que l’on découvre sur la pochette d’un 45 tours , Ton héros Jane. Source: Thomas Fersen: Le célèbre inconnu

"En fait j'aime ce nom de Thomas Fersen... parce qu'il n'est pas le mien". et comme il nous le confirme lui-même sur le DVD « Bonne Fête Hyacinthe ,» en arrivant à l’hôtel à Montréal, il prononce bien Thomas  (mais Thomas ou Thomassssssse, peu lui importe pourvu qu'on l'aime ;o) ). 

A son retour d’Amérique centrale, il va  alterner jusqu'en 1990 musique et petits boulots, imprimeur, câbleur, se retrouvant même  à régler des synthés chez …Jean-Michel Jarre ou chez Louis Chedid. Il va également voyager, car cet homme "bouge autant qu'il gamberge, se sent chez lui dans les trains qui démarrent" . "Je travaille pendant le trajet. Je lis beaucoup, les idées viennent... Ce sont mes vrais moments de liberté à moi". 

Photo: DVD

   * 1990 est marqué par la sortie de son deuxième 45 tours, « Le peuple de la nuit » , et la naissance de sa fille Juliette. 

  *En 1991 il chante tous les jeudis soirs, accompagné au piano par sa femme dans un restaurant thaïlandais de la rue Gannevon, Place Clichy, et écrit à cette occasion l'essentiel de son premier album :"J'étais trop orgueilleux pour reprendre les chansons des autres. Au départ, on faisait des reprises en anglais, des Beatles et de Bowie, puis on s'est mis à  construire nos chansons, qu'on jouait en acoustique, et on s'est aperçus qu'elles plaisaient". C'est là que Thomas a LA révélation:"La vérité, c'est que cette profession n'a rien à voir avec le culte de soi, on exerce un métier de service".  Avec lui, toujours Vincent Frèrebeau, qui est engagé en septembre chez WEA et y créera par la suite le label "Tôt ou tard".

  * En 1993 sort son 1er album, largement inspiré de son expérience de piano-bar.  Le bal des oiseaux , la chanson éponyme le fera connaître du public. "Au printemps de ma vie, je quitte mon père", y clame-t-il. Son printemps a déjà bien mûri, mais le trentenaire a gardé le ton enjoué et le regard vif de l’adolescence. 

Et ce qui devait arriver arriva : le disque, enregistré dans un cinéma du Val André (Côtes d'Armor) décrochera en 1994 une Victoire de la musique ("Révélation masculine 1994") et le prix talent 1994 remis par Radio France,  la photo de la pochette, prise aux Puces de Vanves, est signée Robert Doisneau, un ami de la famille. Rien de surprenant quand on sait que Thomas se "sert souvent de photos pour travailler : "j'en prends une et elle me raconte une histoire". Parmi les titres remarqués de cet album "Ces bouches à nourrir", qui illustre parfaitement sa conception de la chanson "pleine de rigueurs et de règles qui se détruisent dès que l'inspiration pointe" . "Je n'utilise pas d'argot, et j'écris au présent... les chansons sont des petites peintures, et j'essaie de bien peindre, je n'utilise jamais l'impératif... Sous couvert de douceur, j'aime bien dire les petites choses qui dérangent, avec un parti pris extrêmement classique dans la forme pour mieux toucher les gens". Du Printemps de Bourges aux Francofolies, l'accueil est unanime. Thomas se constitue un public avec ce premier album ... une histoire d'amour qui dure. Il se positionne immédiatement dans un créneau difficile, celui d'une chanson française sachant soigner ses mots, ce qui n'est pas dans l'air du temps à la fin des années 80. "Je ne me suis pas posé la question de savoir si mes chansons étaient ou non dans le courant des choses. J'aimais lire, ce goût me vient de mon père et de ma sœur aînée, c'était peut-être de l'atavisme. Ce n'était certainement pas mon ambition de me distinguer en chantant des textes très écrits. C'était juste la résultante de divers facteurs, mais pas un but en soi". 

Victoire de la musique 1994

Photo: Facebook des victoires

 

 * En 1995  l'album suivant, "Les ronds de carottes"(Thomas est photographié cette fois par Jean-Baptiste Mondino), confirmera ce choix, avec " Louise", mise en clip par Philippe Gaultier. La sortie de l'album sera suivi de trois semaines de concert au Pigalle's en octobre, puis du Bataclan l'année suivante, et d'une tournée de 150 dates. 

  * En avril 1997, il poursuit sa petite chronique sentimentale des nostalgies quotidiennes avec "Le jour du poisson", enregistré entre Paris et New-York et arrangé par Joseph Racaille, avec, entre autres, Richard Galliano, Didier Lockwood, Don Alias, Bratsch........  Parmi des thèmes "intemporels et universels, les transports en commun, l'amour, le désordre, les courses de chevaux", émaillés comme toujours d'un petit bestiaire personnel "Ce qui m'intéresse, c'est l'utilisation imaginaire des animaux. Par exemple, quand on dit, "un temps de chien", personne ne voit de chien...". 

  * En 1998 il se voit décerné le Prix Raoul Breton.

  * En 1999 l'artiste propose « Quatre » incluant des chansons à textes étranges mais poétiques tel le titre « Irène ». Comme à son habitude, la sortie de l'album est suivie d'une longue tournée française qui ne prend fin qu'en automne 2001.

Pour l'occasion, il sort l'album live « Triplex » composé de 23 chansons réunies en 3 disques.

Il se remet  à l'écriture et à la composition de nouvelles chansons.

  * En 2003 naît l'album quasi surréaliste « Pièces montées des grands jours » , centré sur le thème des plaisirs charnels.

La même année il est nommé Chevalier de l'Ordre des arts et des lettres. Quand on lui demande s'il pense être "le père de la nouvelle scène française", il répond: "Les gens qui venaient nous voir et qui étaient très jeunes au départ, ont grandi, mûri avec nous, et certains avec des velléités artistiques. Alors fatalement, je les ai influencés. Mais, je ne me retrouve pas dans cette "Nouvelle Scène" française qui se met en place depuis quelques années déjà".

Il cite Borges lorsqu'on l'interroge sur ses ambitions futures: "Il raconte qu'il est allé dans le Sahara. Il a pris une poignée de sable et l'a jetée un peu plus loin. Il avait modifié le Sahara. Moi aussi, je voudrais modifier le désert...".

"L'envie d'écrire me vient naturellement. J'ai toujours des petits papiers sur moi, dans ma poche. J'y note ce qui me vient à l'esprit, sinon j'oublie. Ces petits papiers là, après, je les consigne dans de gros agendas noirs.

Depuis tout petit, j'ai pris l'habitude d'observer ce qui se passe autour de moi et de m'en imprégner. Je classe un peu par thèmes toutes ces idées, et lorsque j'écris une chanson, je vais picorer là-dedans, ce qui me permet de me concentrer. Disons que comme ça, j'ai quelque chose à faire, je ne suis pas seul devant une page blanche ! "

"Parfois, comme pour "Le Chat Botté", c'est le texte qui induit la musique ou au contraire pour "Deux Pieds", je pars de la guitare, avec juste un bout de texte. 

Contrairement aux idées reçues, la langue française "swingue" et c'est justement pour cela qu'elle impose sa contrainte et sa musicalité et qu'on ne peut pas la découper en petits morceaux comme l'anglais qui est fait de petits mots. Tout cela, il faut savoir l'entendre, c'est tout !

Enfin, mon inspiration puise dans des thèmes universels. Je retrouve dans mes chansons des anecdotes autobiographiques, je reconnais aussi ce qui peut découler de l'actualité parfois, mais ce n'est pas cela qui initie mes chansons, l'évocation même m'en déplaît. Avant toute chose, j'ai envie d'échapper au temps ! »

Pour la promotion de ce nouvel opus, le chanteur passe par la Cigale de Paris, le Bataclan, le Printemps de Bourges et même le Québec où il enregistre un franc succès. Un disque live  suivi d'un DVD viennent couronner l'événement , le chanteur les intitulent « La Cigale des grands jours ».

Musiciens : Pierre Sangra, Alejandro Barcelona, Christophe Cravero, Jean Luc Aramy, Norbert Lucarain.

  * En 2005 toujours aussi inspiré, Thomas Fersen réalise un autre album intitulé « Le pavillon des fous » . Pour les textes, l'auteur s'inspire de ses souvenirs d'enfance dans un immeuble de Paris où il côtoyait des handicapés mentaux." Nous habitions dans une cité, et un quota de logements était affecté à des familles dont un des membres avait un handicap physique ou mental. Ça nous impressionnait un peu, enfant, ces quelques "fous" parmi la grande population bigarrée de ce quartier populaire. "

Parmi les titres, citons « Mon iguanodon » « Hyacinthe » et « Maudie », des morceaux aux textes inquiétants et pleins de noirceur adoucis par les sons pop et folk de leur musique.

La tournée"Pavillon" sera immortalisée par un DVD "Bonne Fête Hyacinthe"( filmé par Thomas lui même !).

Musiciens : Pierre Sangra, Alejandro Barcelona, Sylvain Joasson, Nicolas Deutsh.

  * en 2007, la tournée qui suit , intitulée "Duo ukulélé" est également un long voyage. "On a commencé à répéter à l'été 2006 avec Pierre. On a essayé plusieurs trucs : ukulélé et guitare, deux ukulélés soprano, un ukulélé baryton, un saxo, un banjo, une mandoline… L'idée était de faire avec le moins de moyens possibles. C'est important de savoir qu'on peut jouer dans le métro, si l'envie nous en prend. Même si en ce moment il fait froid… (rires)".Thomas Fersen se produit entre autres sur la scène du Bataclan et à l'Olympia de Paris.   Avec Pierre Sangra, son ami guitariste,  ils vont adapter certains titres de Thomas Fersen au rythme du ukulélé tels « Le bal des oiseaux », « La chauve-souris » etc ...

La tournée 3 petits tours, durant laquelle Thomas chantera en grande robe blanche et chapeau claque accompagné par Pierre Sangra, Christophe Cravero ,Youri Boutin et Fred Fortin s'achèvera en août 2009.

"C'est ma valise, Germaine, qui m'a guidé dans ce disque. Enfin moi elle m'a parlé. Elle m'a raconté des histoires. Il se trouve que, de façon un peu dérisoire, comme ça, j'ai commencé à raconter l'histoire de ma valise qui m'accompagne partout et à qui j'ai accordé une personnalité puisque finalement elle était le seul témoin de ma pérégrination, on était assez intimes. Puis je lui ai donné un nom, Germaine, et tout ne tenait pas dans cette première chanson alors j'en ai fait une deuxième, puis une troisième, et à un moment je me suis rendu compte que ça prenait de l'importance et que c'était bien ça qui était fondamental et qu'il fallait raconter dans un prochain disque."

En juillet naît son fils: Noël.

 Fin 2007 sort "Gratte moi la puce"  duo ukulélé et un livre intitulé  "Un poil dans la choucroute" "Ca m'intéressait d'apporter des éclairages sur mes chansons, certains éléments personnels, sans aller jusqu'à l'autobiographie, car j'ai horreur de ça.."

  * En 2008, « Trois petits tours » est consacré aux bagages  et aux douaniers. Encore beaucoup de ukulélé pour cet album.

Sources : RamDam, Sacem, Le hall de la chanson, Chorus, Evene, CULTUR CLUB, Thomas Fersen Forum actif, Thomas Fersen: Le célèbre inconnu

  * Septembre 2009  le voit revenir avec une formule plus épurée (et Alejandro Barcelona !). Jusqu'en novembre 2010 il sillonne les routes de France ... et d'ailleurs, interprétant quelques uns de ses "classiques" et des inédits qui figureront (ou pas ... ) sur l'album "Je suis au paradis" sorti le 7 mars  2011. 

Musiciens : Alejandro Barcelona, Pierre Sangra, Lionel Gaget.

  * En juillet 2010 il est nommé Officier de l'Ordre des arts et des lettres  et en août naît son 2e fils Loïs.

  * Janvier 2011: départ d'une nouvelle tournée "Détour par le château du comte" dont 7 dates à La Cigale,  retour de Christophe Cravero ...à la batterie (entre autres ;o) ) et d'une petite nouvelle au violon: Véronique Maffart.

Musiciens : Pierre Sangra, Alejandro Barcelona, Christophe Cravero ou Lionel Gaget et Véronique Maffart.

  * 7 Mars 2011: sortie de "Je suis au paradis" , l'album "romantique" de Thomas Fersen

"Après les concerts, quand je range mon instrument dans sa boîte, je ne peux pas m’empêcher de penser à Dracula, qui, comme mon instrument, sort à la nuit tombée et retourne vite dans son cercueil avant les premières lueurs du soleil. J’ai écrit Dracula, qui est devenue la première pièce de l’album, et je me sentais bien dans cette veine romantique, alors j’ai continué."

  * Février 2012: Surprise et inquiétude chez ses "fans"! Thomas Fersen s'essaie dans un nouveau genre:  le "conte musical". Il entame une série de représentations d'Histoire du soldat, un texte de Charles Ferdinand Ramuz sur une musique d'Igor Stravinsky et mis en scène par Roland Auzet.

"J’aime le parti pris de mise en scène de Roland. Il s’agit d’un enfant qui joue à se raconter une histoire tout seul dans sa chambre. C’est bien pour cela qu’il fait toutes les voix ! Cela me plaît d’autant plus que j’avais, au début du projet, un problème à résoudre : je n’ai pas envie de transmettre au public quelque chose de lourd ou de pesant. J’ai envie que les gens sortent avec de l’air frais dans la tête. J’ai envie d’ouvrir la fenêtre et de leur donner envie. Surtout pas de les plomber ! La solution est venue de ce parti pris enfantin. Cela me réjouit."

  * 5 Mars 2012: passage à l'Olympia

Thomas Fersen chante sur le générique de fin d'Ernest et Célestine un film d'animation d'après les albums de Gabrielle Vincent (Scénario de Daniel Pennac,  réalisation: Benjamin Renner et Vincent Patar). "Il y a deux chansons que j'ai co-signées avec Thomas Fersen qui a fait les paroles, et c'était drôle car pendant le générique de fin où il y a la chanson que chante Thomas, j'entendais -alors que personne ne connait encore cette chanson- quelques enfants qui chantaient le thème principal du film. C'est un moment où l'on se dit qu'on a réussi quelque chose."dit le compositeur Vincent Courtois ici.

  * A partir de septembre 2012 Thomas sillonne la France, la Belgique et la Suisse avec  "Une soupe noire". Une nouvelle formule en "duo" avec Pierre Sangra ( choeurs,  violon, guitare, ukulélé et mandoline) ou les classiques côtoient les inédits,  Thomas agrémentant le tout de quelques textes de son cru. "C'est un projet qui me trottait dans la tête depuis quelques temps. J'avais envie de proposer différentes choses: des chansons de mon dernier album, Je suis au paradis, mais aussi d'autres extraits des disques précédents et puis des textes déclamés en vers sous la forme de sketchs..."nous dit Thomas ici

Pour preuve, Thomas Fersen avait déjà écrit 2/3 de son album puis il a décidé de tout recommencer avec le groupe de Lyonnais. "J’ai senti qu’il y avait un projet. Artistiquement, ils étaient au-dessus de ce que j’avais fait, il y avait plus de promesses. Ça sortait du lot, avec un son, une dynamique et plein d’idées d’arrangements. Tout cela me donnait envie ......." DH.be

S'ensuit une tournée un peu rétro ( mais juste un peu ...)  avec 6 musiciens sur scène :  Pierre Sangra (guitare, mandoline, violon), Lionel Gaget (claviers), Oliver Smith (basse), Rémy Kaprielan (batterie), Franck Boyron (trombone) et Baptiste Sarat (trompette).

  * Mars 2013: Thomas chante dans Pitt Ocha et la tisane de couleurs: > + ici

  * 23 septembre 2013: Sortie de Thomas Fersen & The ginger accident, association on ne peut plus réussie du chanteur avec le groupe lyonnais.

" Le plaisir, le désir et l’excitation, tout était réuni pour cet album ", se réjouit Thomas Fersen. L’auteur-compositeur et interprète français a senti le vent du changement car "The Ginger Accident avait une texture sonore qui pouvait se marier avec mon univers, ma voix, etc. "

  *Septembre 2014 : Thomas Fersen  débute une tournée "dans le plus simple appareil" ..... ou presque.

Seul au piano il revisite son répertoire ou nous raconte quelques petites histoire de son cru ... et en vers s'il vous plaît ;o)

"J’aimerais continuer dans l’univers des contes musicaux, écrire des formats de chansons qui n’ont pas nécessairement de refrain. Je garde toujours mes règles de styles et j’ai envie de continuer à incarner mes textes sur scène. Ce format, c’est la vérité de mon travail, c’est l’essentiel de ce que j’ai pu faire. Selon moi, il est indispensable de se rapprocher de ce à quoi l’on aspire, à l’essence même. Pour moi, c’est raconter. "

 

*Novembre 2015 : Thomas Fersen participe à Balhazar tête de bois (livre disque jeunesse).

*Décembre 2015 : Sortie surprise de L'album live "C'est du Limoges", enregistré à Limoges donc, en novembre 2013.

*2016 : Fin de l'aventure avec Tôt ou tard.

*Janvier 2017 : "Libéré, délivré", Thomas Fersen sort un nouvel album : "Un coup de queue de vache" qui fait la part belle aux cordes. On y retrouve le vieux copain Joseph Racaille aux arrangements.

Sur scène Thomas Fersen alterne les spectacles solo au piano ou avec quintette à cordes (Un quatuor à cordes : "Anne Le Pape , Aurelie Branger , Nicolas Carpentier et Julien Gaben + un avorton : Raphaël Maillet ou Pierre Sangra aux guitare, banjo et mandoline et Thomas au piano ou ukulélé" ) agrémentés de ses fameux monologues en vers.

*Rentrée 2018 : Mes amitiés à votre mère, tournée solo en pyjama, bonnet de nuit et lumignon.

*Septembre 2019 : La sortie de "C'est tout ce qu'il me reste" est accompagnée d'une tournée ou l'on retrouve Alejandro Barcelona, Pierre Sangra, Rémi Kapriélan, et Lionel Gaget . Thomas Fersen y apparaît revêtu d'une peau de lapin "C’est un peu une parodie du chanteur qui a la réputation parfois justifiée et parfois non d’être un chaud lapin. J’y vais carrément, je la porte, c’est un peu une peau de roi lapin un peu déchu qui se retourne sur sa longue carrière et sur ses frasques avec un peu d’accablement." nous explique -t-il.

*2021: Sortie du livre disque pour enfant "Saute la puce", l'histoire du Ukulélé selon Thomas Fersen et illustrée par Benoît Debecker.

* septembre 2022: Nouvelle tournée "Une vie de saltimbanque". 

Retour de Thomas la classe, chapeau et costume 3 pièces, accompagné de Pierre Sangra en alernance avec Pavel Andaero , Cécile Bourcier et Maryll Abbas.

*2023: Sortie du 1er (?) roman (en octosyllabes!) de Thomas Fersen "Dieu sur Terre". Il s'agit du journal de l'adolescence d'un personnage "persécuté" par son frére qu'il surnomme Dieu sur Terre. "Ceci n'est pas une biographie!" nous dit Thomas Fersen, mais le lecteur  y retrouvera, pour son plus grand plaisir, beaucoup d'anecdotes entendues lors d'interviews ou pendant les concerts.

Roman qui servira de support à un spectacle mis en scène par Jessica Dalle et Benjamin Lazar , beaucoup d'extraits du livre entrecoupé de quelques chansons, parfois juste l'intro, histoire de bien torturer le public trépignant ;)

Et puis, surprise! "Les petits sabots" chanson figurant sur le disque "Un coup de queue de vache" mise en image par Aurélien Police dans un très bel album !

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Thomas Fersen