1er jour : 16,24 kms, 1246 m de dénivelé positif, 388 m de négatif.
Sommes partis à 12 le lundi 19 août de Valleraugue à 8h30 pour les 4000
marches avec un sac de 5-6 kgs sur le dos. La rando commence par des
marches derrière l'église puis une forte pente, sans échauffement, c'est
un peu dur. Nous abordons ensuite une partie forestière sous les
châtaigniers, beaucoup plus douce jusqu'à une sorte de replat,
l'Estivel. On a pu reprendre son souffle. Mais le sentier redevient assez
raide à découvert avec des paysages rocheux magnifiques avant de
retrouver dans le Valat de la Fageole, un sentier assez facile sous les
hêtres agrémenté de superbes bruyères arborescentes . Avant la jonction
de la RD269, 1 km avant l'observatoire, nous avons fait en sous-bois, la
pause pique-nique. Puis, après avoir traversé cette route, nous
attaquons l'ultime sentier bien raide jusqu'à l'observatoire à 1567 m
d'altitude. Comme d'habitude, avons pris le café sur la terrasse de
cette austère bâtisse face à un panorama exceptionnel. Sommes comblés.
Ayant repris des forces et avons repris notre chemin, traversé le
parking du Mont Aigoual pour emprunter le GR6- GR7-65-66 jusqu'à la
station de ski de Pra-Peyrot, puis le col de la Serreyrède et enfin
avons gagné le village de l'Espérou à 1223 m. Ce chemin de 2 h est en
pente douce, très agréable, ombragé, sans difficultés.
Nous logions à l'hôtel du Parc sans prétentions, qui nous a réservés un
accueil très chaleureux. Nous étions bien installés, en chambres de 2 ou
3 avec un bon confort, une extrême propreté et un repas simple mais
excellent pour un rapport qualité-prix très correct. A recommander sans
modération.
2ème jour: 16,62 kms, 221 m de D positif,1094 m de D négatif.
Après une bonne nuit et un copieux petit-déjeuner, nous avons pris le
chemin en direction de Valleraugue à 8h15 par un sentier forestier de la
forêt domaniale de l'Aigoual, un sentier bucolique, frais, très agréable
jusqu'au Col de Montals,1308m d'altitude, où nous avons fait la pause café.
Avons poursuivi par le GR 60 jusqu'à la tombe d'André Chamson qui a
grandi dans ses Cévennes natales et qui avait l'amour de la montagne, il
est devenu archiviste-paléographe mais aussi un remarquable romancier,
il a été élu à l'Académie française le 17 mai 1956. Pause pique-nique à
cet endroit remarquable devant un panorama à couper le souffle. C'est
grandiose.
Puis, c'est là que les difficultés commencent avec la descente exigeante
par le GR 62C pour revenir aux fameuses marches. L'arrivée sur
Valleraugue à la cote 699 est vraiment très raide, surtout lorsque des
ampoules aux pieds obligent à descendre en tongs !!!! Il y a quand même
1000m de dénivelé négatif jusqu'à l'Espérou, ce qui nécessite une bonne
condition.
En résumé, deux jours de rando aux conditions climatiques très
favorables, avec une soirée à l'hôtel réparatrice. Mais c'est une rando
qui exige de l'entraînement, une bonne condition physique en sachant que
le port du sac rajoute de la difficulté.
SB