ce qui est philosophie du grec ancien

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Présocratiques

Les présocratiques sont des philosophes qui, dans la Grèce antique, ont participé aux origines de la philosophie et ont vécu du milieu du VIIe siècle av. J.-C. jusqu'au IVe siècle av. J.-C., c'est-à-dire pour la plupart avant Socrate (470-399 av. J.-C.). Certains penseurs considérés comme présocratiques étaient toutefois contemporains de Socrate, comme les atomistes et certains sophistes (avec notamment Anaximandre )(voir plus bas : “Critique du mot présocratique”).

On considère les Présocratiques comme les fondateurs de plusieurs aspects de la spéculation philosophique. Leurs réflexions, qui relèvent en grande partie de ce qu'on appela ensuite « philosophie de la nature » (astronomie, origine et reproduction de la vie, etc. — soit ce que les Grecs nommaient phusis, la nature —), présentent des concepts et une exigence de rationalité (en grec : logos) qui tranchent avec ce qui constituait la culture commune en Grèce, c'est-à-dire les légendes et les fables (muthos) de la mythologie, comme celles qu'on trouve chez Homère et Hésiode. Certains Présocratiques ont proposé, en outre, des réflexions d'ordre moral, politique ou métaphysique.

Leurs doctrines et leur vie ne sont que partiellement connues. En effet, il ne nous reste souvent d'eux que des fragments et citations transmises par des auteurs ultérieurs. Lorsqu'ils sont évoqués par un philosophe ultérieur1, leur pensée peut donc faire l'objet d'une présentation tendancieuse. Originaires pour la plupart des colonies grecques de l'époque situées dans l'actuelle Turquie (Ionie) et l'actuelle Italie (Grande-Grèce), les auteurs présocratiques les plus célèbres sont, chronologiquement, Thalès, Anaximandre, Pythagore, Héraclite, Parménide, Anaxagore, Empédocle, Zénon et Démocrite.

Sommaire

Présentation d'ensemble

Une influence profonde

Socrate, le philosophe à partir duquel on désigne ces générations de penseurs.

Si l'histoire de la philosophie, suivant en cela l'opinion de Platon et d'Aristote, a fait de Socrate un moment décisif de l'histoire des idées, de sorte qu'il existerait un « avant » et un « après » Socrate, la pensée de ce dernier ne peut pourtant se concevoir sans celle de ses aînés et contemporains. Les présocratiques ont eu, comme Socrate, et après lui, une très grande influence sur la philosophie. Il est donc excessif de considérer Socrate comme l'unique point convergent d'une histoire téléologique de la pensée grecque.

Socrate lui-même est le premier à évoquer, dans les Dialogues de Platon, l'influence que ces penseurs ont exercée sur lui, même s'il a souvent été amené à les critiquer2. Platon développe lui-même des théories sur la formation de l'univers ou la vie de l'âme après la mort qui sont notoirement influencées par l'école de Pythagore3, et il évoque plusieurs fois la pensée d'Héraclite (dont il adopte la conception du mobilisme de la matière) et celle de Parménide (dont la théorie sur la stabilité de l'être a pu influencer sa théorie des « formes »), ce dernier étant l'éponyme de l'un de ses dialogues de maturité4. Quant à Aristote, il emprunte aux présocratiques sa théorie des quatre éléments, et sa conception de l'Être est dans une large mesure une réponse (notamment par le biais de Platon) aux thèses de Parménide5.

Dans la tradition philosophique moderne, Hegel6, Nietzsche7, Heidegger8, Bachelard9, et plus récemment Castoriadis10 et Marcel Conche, figurent parmi les plus grands commentateurs des Présocratiques, et s'en sont profondément inspirés. Dans la tradition littéraire, leur influence est perceptible chez Friedrich Hölderlin (La Mort d'Empédocle), Paul Valéry (Le cimetière marin, sur Zénon d'Élée), René Char (Fureur et mystère, sur Héraclite), Milan Kundera (prologue de L'insoutenable légèreté de l'être, sur Parménide).

Deux régions et deux directions

L'Ionie, ancienne région de l'Asie Mineure (en jaune).

La partie centrale de la Grande-Grèce dans l'Antiquité.

Les présocratiques provenaient de toutes les colonies grecques du pourtour méditerranéen — et surtout des colonies, pourrait-on dire. Deux régions cependant se distinguent à l'Est et à l'Ouest :

Mais il faut aussi compter avec l'Attique, bien sûr, (Athènes, Thèbes…) et le Péloponnèse (Sparte…), avec la Thrace dans l'extrême Nord (Abdère), avec le Bosphore (Calcédoine, Lampsaque), avec la Crète (Apollonie), etc.

Les présocratiques ont donc en commun, grosso modo, pour une partie d'entre eux les études physiques (écoles ioniennes), et pour une autre partie la spéculation métaphysique sur l'être et le mouvement (écoles d'Italie), ces deux aspirations n'étant pas exclusives l'une de l'autre — Pythagore, pour sa part, conjugue les deux traditions puisque, né à Samos (en Ionie), il ira fonder des cités et des écoles en Grande-Grèce (autour de Crotone). À travers les voyages de certains d'entre eux, en particulier à Athènes, leur pensée se diffusera dans le monde grec, inspirant les premiers grands philosophes (Socrate, Platon, Aristote)11.

Innovations théoriques majeures

Les Présocratiques portent grand intérêt à l'étude de la nature (phusis), ce qui fait qu'Aristote les désigne par le nom de « physiologues » et qu'on les appelle parfois les anciens « physiciens », plutôt que « philosophes ». Ils étaient d'ailleurs en général des savants polyvalents, à la fois géomètres (on connaît encore en cette matière les théorèmes de Thalès et Pythagore), astronomes, et intéressés par les phénomènes biologiques. Leur principal apport est de chercher à expliquer l'origine et la formation du monde, non plus par des mythes ou des fictions, mais par des concepts rigoureux, c'est-à-dire par la raison au détriment de l'imagination, inaugurant ainsi les prémices de la science naturelle. Ils concevaient leur démarche intellectuelle comme une enquête, Historia, cherchant à comprendre l'origine et le déroulement de la nature en tant que processus (phusis)12.

Ce phénomène majeur a été thématisé par certains historiens13 comme le passage de la civilisation du muthos (la fable) au logos (la raison), c'est-à-dire des mythes à la science ; à cette époque aussi naissaient l'histoire-géographie avec Hérodote, l'urbanisme avec Hippodamos (tous deux du {\displaystyle ~}

~ Ve s.) et d'autres disciplines. Le phénomène se poursuivra dans les siècles suivants avec l'apparition de la philosophie académique (Platon, Aristote) de la médecine (Hippocrate), la physique des fluides (Archimède, ~ IIIe s.), etc. On notera cependant que la science présocratique est typiquement spéculative et non expérimentale.

Plusieurs traités “Sur la nature” (Peri phuseôs) étaient des cosmogonies rédigées pour la plupart en vers, ce qui montre que beaucoup restaient encore fidèles à la tradition poétique14. Par les fragments et les citations qui nous sont parvenus, on sait que dans ces traités sur la nature, les Ioniens cherchaient un principe (en grec, « archè ») pour expliquer la formation du cosmos et l'existence de la vie : pour Thalès, ce sera l'eau ; pour Anaximène, l'air ; pour Héraclite, le feu ; pour Empédocle, ce seront les quatre éléments tout à la fois, se combinant entre eux ; pour l'école atomiste de Leucippe, ce seront les atomes et le vide. Le principe de l'organisation du monde est ainsi identifié dans les éléments premiers de la matière. Mais d'autres trouveront ce principe ailleurs que dans les éléments physiques : ainsi, pour Anaximandre, le principe est l'infini ; pour Pythagore, c'est le nombre ; pour Anaxagore, l'esprit.

Portique de l'agora de Milet, ancienne cité Ionienne.

De plus, la physique ionienne, et à sa suite l'atomisme, rendent compte du changement et du mouvement dans la nature par l'opposition de certaines qualités au sein cette substance primordiale, comme le chaud et le froid, le sec et l'humide, le dense et le rare, l'amour et la haine, le semblable et le dissemblable, etc. Ces oppositions conceptuelles ouvrent un champ théorique pour la science qui rompt avec les traditions mythologiques — même si la mythologie n'est pas totalement reniée par ces penseurs, mais coexiste avec leurs recherches15. On peut donc voir, dans le niveau d'abstraction atteint par ces recherches de « physique », l'origine des réflexions plus « métaphysiques » que menèrent les Présocratiques sur la nature de l'être. En effet, Héraclite en vient à dire que c'est la mobilité qui caractérise l'univers, car toutes choses ne cessent de se renverser dans leur contraire (mobilisme). Parménide et les Éléates affirment au contraire que l'être est immobile, absolument identique à lui-même, parce qu'ils refusent l'existence du non-être. Quant à l'École pythagoricienne, s'appuyant sur l'idée que le cosmos obéit à des harmonies numériques, elle cherche à percer les mystères de la nature par l'étude des nombres et sera aussi à l'origine de la musicologie.

Les écrits présocratiques

Il y a fragment et fragment, mais il ne s'agit en aucun cas “d'un petit morceau miraculeusement sauvegardé d'un papyrus disparu”16, ce ne sont pas des fragments de poterie ! Souvent une seule phrase rapportée mais parfois aussi un opuscule tout entier. D'autre part, ces restes peuvent abonder en nombre chez certains auteurs (Héraclite : 139, Démocrite : 309) et constituer ainsi comme une mosaïque ou plutôt un puzzle… à assembler. On dispose aussi de quelques poèmes longs et denses, en fait discursifs (Empédocle, Parménide) et des équivalents de petits essais (Gorgias).

Au total, le volume de “La Pléïade” consacré aux présocratiques17, appareil critique inclus, compte 1639 pages et son abrégé18, 954 pages !

Tableau chronologique des principaux Présocratiques

Ce tableau permet de calculer une longévité moyenne, soit 73,9 ans. Une valeur si élevée surprend, mais elle confirme celle de 73,8 obtenue indépendamment19 sur un lot de 29 individus (au lieu de 17 ici). Anomalie, artéfact ou réalité, ceci reste à élucider.

Les différentes écoles

Les Ioniens

Les Milésiens

Article détaillé : École milésienne.

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Autres ioniens

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  • Héraclite d'Éphèse (~ 540-480 av. J.-C.) : voir plus haut à propos de cosmogonies. Il est avec Pythagore, Thalès et quelques autres, consacré par la “culture générale” qui retient de lui l'unité de tensions contradictoires. On le considère souvent, depuis Hegel, comme à l'origine de la pensée dialectique.

Les Éléates

Article détaillé : École éléatique.

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  • Xénophane, né en Ionie, serait, d'après Platon, le fondateur de l'école éléatique, école philosophique située dans le sud de l'Italie actuelle à Élée, colonie de Phocée en Ionie. Auteur d'élégies satiriques où déjà semble poindre une critique ironique du polythéisme issu de l'héritage homérique.

  • Parménide est le philosophe de l'Être et le père de l'ontologie. C'est l'un des principaux représentants de l'école éléatique. Il arriva à 65 ans à Athènes où il connut Socrate. Il commença à mettre en forme les premiers concepts visant à la recherche de la vérité : vérité parfaite (l'Être est), et opinion confuse (la doxa, savoir imparfait). Parménide nous est surtout connu par Zénon d'Élée, son disciple, ainsi que par l'un des dialogues de Platon, qui porte son nom : Parménide. Parménide est l'auteur d'un poème, De la nature. Selon Parménide, l'Être est et le non-être n'est pas. Cette proposition peut sembler n'être qu'un truisme. Elle est en réalité, comme fondement de sa doctrine, porteuse de développements d'une portée très importante : c'est le germe du principe selon lequel une chose ne peut être ce qu'elle est et en même temps son contraire. Ce principe est à la base de toute la logique aristotélicienne et, de ce fait, de toute notre logique occidentale, qui a fondé la science moderne. Grâce à cette conception de la réalité ontologique, Parménide a ouvert la voie à la philosophie des idées. Il a fourni la notion de méthode et apporté des idées fondamentales à la philosophie. Sa distinction de la vérité et de l'opinion annonce celle qu'établira Platon entre la science et la conjecture.

  • Zénon d'Élée, disciple de Parménide, faisait partie de l'école éléatique. Il est, selon Aristote, l'inventeur de la dialectique. Voir Paradoxes de Zénon.

Les pythagoriciens

Vue de l'actuelle ville de Crotone, en Italie, où Pythagore enseigna.

Article détaillé : École pythagoricienne.

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Pythagore enseigna à Crotone en Italie actuelle.

Les atomistes

Article détaillé : Atomisme.

  • Démocrite, né à Abdère en Thrace vers 460 av. J.-C., emprunte à Parménide la notion d'Être.

Mais il suit une nouvelle voie novatrice. En effet, Démocrite, comme son compagnon Leucippe, fractionne l'être éléatique unique en une myriade de corpuscules, les « idées » ou « atomes ». En quelque sorte, les atomistes vont démultiplier l'UN dans le vide du monde. Les fragments de Démocrite qui nous sont parvenus constituent 80 % du corpus présocratique.

Les sophistes

Article détaillé : Sophistes.

La société présocratique

Les écrits présocratiques ont été abondamment transcrits, traduits et commentés, mais les Présocratiques eux-mêmes, en tant que classe sociale ou objet sociologique, n'ont attiré que récemment, semble-t-il, l'attention21. On voit alors apparaître soudainement dans l'Occident antique une génération nouvelle de “philosophes", (un mot qui date de l'an ~500, attribué à Pythagore). De ces hommes il n'est dit nulle part qu'aucun fut le fils d'un philosophe ; ils se comptaient par centaines, si l'on inclut les élèves, amis et amateurs, dans la Grèce et ses colonies ; ils pratiquaient des activités nouvelles : lire et écrire (souvent des “Traités de la nature”), échanger ou acheter ces écrits, procéder par “discussions critiques” comme l'a souligné Karl Popper22 et relations de maître à disciples, enfin organiser des cours, des séminaires et “dîners de travail” si l'on peut désigner ainsi les ancêtres étymologiques de nos symposiums modernes. Un “phénomène présocratique” pour tout dire, dont le déterminisme semble avoir été multicausal : mise au point récente de l'alphabet grec, fabrication et commercialisation du papyrus, conditions de vie d'une classe sociale d'oisifs, etc.

Au Ve siècle, le débat philosophique se tiendra à Athènes. L'unité politique de la Grèce antique se limite à celle de chaque cité ; unité tragique et sanglante, puisque les cités ne cessèrent de s'affronter. Or, bien qu'originaires de cités différentes, les Présocratiques furent parmi les premiers à prendre conscience de l'unité des peuples grecs, et ils furent souvent des pan-hellénistes : ainsi, le grand homme public que fut Isocrate, bien que non recensé traditionnellement comme présocratique, a connu Socrate, suivi les cours de Gorgias. Il a plaidé pour la conciliation —notamment entre Athènes et Sparte— ainsi que pour un front commun devant Philippe de Macédoine et devant le péril perse. Il n'est que trop clair que l'unité complète et durable ne fut jamais réalisée.

Critique du mot « présocratique »

Michel Onfray, dans son cours « Génie de l'hédonisme I - L'archipel pré-chrétien » (2002/2003) à l'Université populaire de Caen, fait valoir que le concept même de Présocratiques donne trop d'importance à Platon et à l'idéalisme dans l'histoire de la philosophie, minimisant volontairement l'importance d'autres philosophes et regroupant sous la même dénomination des courants de pensées éloignés. Il résulterait d'une écriture de l'histoire par le platonisme lui-même, victorieux — victorieux car en accord philosophique parfait avec la scolastique médiévale toute-puissante pendant des siècles, dont les clercs se chargeront de copier les textes antiques et de déterminer leur intérêt pour la doctrine chrétienne. Ainsi, les théories atomistes de Leucippe ou de Démocrite ne relèvent pas d'un courant de pensée antérieur à Socrate ou Platon, mais constituent au contraire une alternative contemporaine à l'idéalisme de Platon, et se retrouvent bien plus tard chez Épicure et Lucrèce. Ce courant matérialiste a été vivement critiqué par le christianisme.

D'évidence, ce qualificatif souffre d'un vice de logique (antinomie, auto-contradiction…) puisqu'il inclut nombre de compagnons ou disciples de Socrate (celui-ci n'ayant laissé comme on sait, aucun écrit). Autrement dit, la période visée inclut le personnage qu'elle est supposée précéder ! De plus, une bonne dizaine de prétendus Présocratiques, tels qu'Archytas et Euclide de Mégare, sont morts après le maître. C'est pourquoi, de longue date, le terme alternatif “Préplatonicien” a été proposé, à commencer par Nietzsche23. Mais le terme consacré par l'usage, selon une expression courante, comme il arrive souvent, semble destiné à prévaloir24 malgré les réticences25

Sans doute, dans le contexte élargi d'une histoire universelle de la pensée, peut-on passer outre. L'essentiel réside dans le repère chronologique fourni par un personnage illustre, « incontournable » dans le langage actuel : À la mort de Socrate (~399), toutes les notions [philosophiques] étaient en place, la pensée prenait une nouvelle tournure26

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Appendice 2 :

L'École d'Athènes

L'École d'Athènes est une fresque du peintre italien Raphaël, exposée dans la Chambre de la Signature (les Stanze) des musées du Vatican. Cette fresque symbolique présente les figures majeures de la pensée antique.

Contexte Historique

En 1508, Raphaël (qui a signé dans le cou d'un des personnages, Euclide) est nommé officiellement peintre de la papauté, et réalise la fresque entre 1508 et 1512 pour les appartements de Jules II. Elle possède des dimensions impressionnantes : 770 × 440 cm, dont une partie arrondie de 770 × 250 cm. Les couleurs dominantes sont l'ocre, le beige et le pastel. L'orange et le bleu sont complémentaires dans cette peinture. L'utilisation de la lumière et de l'ombre est, à l'époque, une particularité.

La pinacothèque de la bibliothèque ambrosienne de Milan expose un carton préparatoire du banquet, propriété du cardinal Federico Borromeo, cédée ensuite par une héritière en 1261.

Place dans la « Chambre de la Signature »

La Stanza était l'endroit, au début du siècle, où le pape signait ses brèves et ses bulles d'où le nom de « Chambre de la Signature », qui, toujours dans les premières années du siècle, était, selon Cuzin et de nombreux historiens de l'art, la bibliothèque privée du pape. D'ailleurs, la construction et la distribution de la chambre s'inscrivent parfaitement dans la tradition des bibliothèques de l'époque. La tradition voulait que sur chaque mur de la pièce soient représentées les idées platoniciennes. L'ambition de Raphaël était de composer une vaste synthèse sur l'idéologie antique et profane, et la pensée chrétienne de la Renaissance. L'École d'Athènes, qui symbolise la Philosophie et la recherche du Vrai, est en opposition avec la fresque La Dispute du Saint-Sacrement, elle aussi peinte par Raphaël et qui représente la victoire de la Théologie sur la pensée antique. Le troisième mur est consacré à la Justice tandis que la dernière paroi symbolise la Poésie.

Jules II se pensait en effet investi des missions temporelles et spirituelles et il voulait ainsi célébrer l'accord entre la Foi et la Raison : Thomas d'Aquin avait déjà exprimé dans sa Somme Théologique que la Vérité étant une, la raison ne pourrait selon lui que confirmer une juste foi, voire mieux éclairer celle-ci, quitte à ce que cette dernière parachève en fin de compte la première. Cette dialectique thomienne est très présente lors de la Renaissance. C'est d'elle aussi que se réclamera Luther.

Description de l'œuvre

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Détail des personnages : 1 : Zénon de Cition ou Zénon d'Élée – 2 : Épicure – 3 : Frédéric II de Mantoue – 4 : Boèce ou Anaximandre ou Empédocle de Milet – 5 : Averroès – 6 : Pythagore – 7 : Alcibiade ou Alexandre le Grand – 8 : Antisthène ou Xénophon – 9 : Hypatie ou Francesco Maria Ier della Rovere – 10 : Eschine ou Xénophon – 11 : Parménide – 12 : Socrate – 13 : Héraclite (sous les traits de Michel-Ange) – 14 : Platon tenant le Timée (sous les traits de Léonard de Vinci, selon la plupart des sources) – 15 : Aristote tenant l’Éthique (sous les traits de Michel-Ange , selon Daniel Arasse) – 16 : Diogène de Sinope – 17 : Plotin – 18 : Euclide ou Archimède entouré d'étudiants (sous les traits de Bramante) – 19 : Strabon ou Zoroastre – 20 : Ptolémée – R : Raphaël en Apelle – 21 : Le Sodoma Quentin Augustine (Le Protogène)

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Cette illustration de la Philosophie permet à Raphaël de rassembler les figures majeures de la pensée antique à l'intérieur d'un temple idéal, inspiré du projet de Bramante pour la réalisation de la basilique paléochrétienne de Saint-Pierre à Rome. Il les incarne par les illustres artistes de son temps (et de lui-même) faisant ainsi de la Rome moderne l'équivalent de la Grèce antique.

La peinture compte cinquante-huit personnages qui se regroupent aux premier et deuxième plans. On peut diviser cette fresque en cinq grandes parties : trois niveaux horizontaux et deux verticaux.

Au premier plan

Au premier plan, du centre de la fresque vers l’extrémité gauche, se trouve le groupe des « Théoriciens » :

Héraclite (VIe siècle av. J.-C.), le philosophe pessimiste, est isolé des autres (à cause de son mauvais caractère) et s’appuie sur un bloc de marbre, pour écrire son nouveau traité. Il est ici représenté sous les traits de Michel-Ange (qui travaille à l’époque à la chapelle Sixtine), lui aussi connu pour son caractère brutal et changeant. Parménide, lui, se dresse derrière Héraclite et semble contester la démonstration de Pythagore. Ce dernier, assis avec un livre, un encrier et un crayon, est en train d’annoter ses impressions sur la figure représentée sur l'ardoise noire à ses pieds. Ce diagramme montre les rapports mathématiques qu’il y a entre l’harmonie de la musique et les lois mathématiques (epogdoon). Dans le dos de Parménide, le jeune homme vêtu d'une toge blanche est François Marie Della Rovere, futur duc d'Urbin.

Pythagore annote ses impressions

Épicure, couronné de pampres

Pythagore est entouré de trois disciples, dont l'un tient une représentation de l'epogdoon, et dont un autre est Averroès, reconnaissable à son turban blanc, connu pour avoir donné ou plus exactement redonné (après Boèce) à l'Europe accès aux connaissances grecques - largement repliées à Byzance après la partition de l'Empire Romain2 - ainsi qu'orientales, toutes diffusées dans l'Empire musulman par le biais de la langue arabe. Plus à gauche, Épicure, couronné de pampres, écrit sur un livre, et est appuyé sur un petit chapiteau. Selon certains, ce personnage serait Bacchus embrassé par Morphée, endormi derrière lui. Dans le dos d'Épicure, l'enfant aux cheveux bouclés est Frédéric de Mantoue alors en otage à la cour de Jules II. Enfin, à l’extrême gauche, se trouvent un vieillard barbu (Zénon de Cition ou Zénon d'Élée) et un nouveau-né. Ils symbolisent la naissance de la vérité (l’enfant) et la sagesse et l’expérience du vieil homme.

Tous ces personnages se trouvent à la diagonale de la déesse Minerve, la déesse de l’intelligence et du savoir.

Au centre, légèrement à droite, le personnage allongé sur les marches est le philosophe cynique Diogène de Sinope. Il tient dans sa main gauche une feuille vierge et devant lui à sa droite, une écuelle, symbole que la faim intellectuelle est moins importante dans la vie que la faim physique. Il est isolé des autres personnages, car dans sa vie, il s’est isolé des hommes et a toujours refusé les hommages et les honneurs que ses contemporains lui offraient.

En dessous à droite, il s’agit du groupe des « Empiriques » :

Euclide (ou Archimède), sous les traits de Bramante, se tient penché en train de montrer avec un compas son nouveau théorème, tandis que les quatre garçons qui l’entourent se montrent intéressés, voire impressionnés. Raphaël profite de la position de cette personne pour signer dans le galon du cou son œuvre. Ptolémée d’Alexandrie, vêtu d’une veste orange sombre et de dos, soutient le globe terrestre (la géographie) tandis que son interlocuteur, Zoroastre soutient une sphère céleste (astronomie). Raphaël réalise son autoportrait à droite de Ptolémée et regarde fixement le spectateur. Pérugin, son maître, (ou le Sodoma, son ami) écoute attentivement les explications de Ptolémée.

Au deuxième plan

Aristote et son Éthique désigne la terre, représentant le monde sensible et immanent

Platon et son Timée désigne le ciel, allégorie du monde des Idées

Au deuxième plan, au centre et au point de fuite de la peinture, sont représentés les philosophes Platon et Aristote. Ceux-ci portent la toge romaine et ont une attitude majestueuse. Platon tient dans sa main l'un de ses dialogues3, qui s'appelle le Timée tandis qu'Aristote a son Éthique à la main. Les gestes des deux philosophes - le premier tend sa main vers le ciel tandis que le second désigne la terre - offrent une représentation symbolique de leurs conceptions philosophiques. Raphaël marque ici clairement l'opposition entre la théorie platonicienne (qui explique les origines du monde) et le rationalisme ainsi que l'empirisme prônés par Aristote. Platon est représenté sous les traits de Léonard de Vinci, ce dernier étant venu au Vatican à la recherche d'un travail.

Dans l'attroupement à gauche de Platon, se trouve Socrate, le maître de Platon. Le chef athénien Alcibiade ou Alexandre le Grand (qui fut lui-même élève d'Aristote), en soldat romain, ainsi que le poète Xénophon (en bleu), discutent avec Socrate, qui semble compter sur ses doigts des arguments de sa dialectique, procédé caractéristique de sa philosophie.

Derrière Alexandre, un personnage (peut-être un bibliothécaire) arrête un autre personnage en train de courir, pour éviter de déranger les philosophes et les scientifiques.

Au dernier plan, on trouve la statue d'Apollon, le dieu des arts, du soleil et de l'harmonie, à gauche, tandis que Athéna se trouve à droite, tous deux protecteurs des arts et de la philosophie. La voûte abrite plusieurs médaillons dont l'un représentant une femme semblable à l'Artémis d'Éphèse - allégorie de la Philosophie - et deux petits anges sans aile (alors que les anges dans « la dispute du Saint Sacrement » ont des ailes immenses). Le médaillon abrite aussi la formule latine Causarum cognitio (« la connaissance des causes ») qui évoque la citation de Virgile, Felix, qui potuit rerum cognoscere causas (« Heureux est celui qui peut connaître les causes des phénomènes » Géorgiques, 2, 490).

L'étude de Daniel Arasse (Histoires de peintures) précise, notamment, que ce n'est pas Léonard de Vinci qui a servi de modèle à Platon, contrairement à la doxa. Il écrit (p. 124) : « On a avancé que c'était (Platon) le portrait de Léonard de Vinci, mais c'est une erreur, car Raphaël ne l'avait pas vu depuis au moins une dizaine d'années lorsqu'il a peint cette fresque. Raphaël utilise un dessin qui était connu à l'époque, parce qu'il circulait en Italie, censé représenter le Philosophe i.e. Aristote. Raphaël a donc l'intelligence de donner à Platon les traits du Philosophe, i.e. d'Aristote. C'est ça, être néo-platonicien. »

Influences

Les œuvres de Raphaël ont été reprises par des graveurs tels que Marcantonio Raimondi. Cela a permis la diffusion de la Renaissance italienne entre autre en Espagne. C'est ainsi qu'on retrouve une réminiscence de L'École d'Athènes dans l'un des panneaux du retable de sainte Livrade (1526 et 1528) dans la Cathédrale de Siguenza, réalisé par le peintre Juan Soreda. Dans Sainte Livrade en Majesté il s'inspire de La Vierge du nuage de Raimondi, réalisée à partir d'une composition de Raphaël. À l'arrière de la sainte, le bâtiment central est une copie de celui de l'Ecole d'Athènes4.

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(Français) le StatCounter a été installé le 14-05-2016, 29h30 GMT

(Grec) (Ελληνικά) 19h30 μ.μ de Ο μετρητής εγκαταστάθηκε την 14-05-2016. ώρα Ελλάδας

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