patrimoine nomeny

Patrimoine lorrain en Seille

armoiries

à

Nomeny

entre Nancy et Metz

5 route de Nancy, 54610 Nomeny, ( 03 83 31 45 76, mel: rm-nomeny@wanadoo.fr 

association sans but lucratif au service de notre patrimoine historique régional et local.

Patrimoine lorrain en Seille a pour objet de sauvegarder, présenter et diffuser le patrimoine architectural, historique et musical de la Lorraine évêchoise et ducale en s'appuyant principalement sur les sites historiques classés que sont le château et l'église de Nomeny (voir les descriptifs ci-dessous).  Elle a eu l'honneur et le privilège de recevoir le haut patronage de Son Altesse Impériale et Royale, l'Archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine, Marquis de Nomeny.

Nomeny

Nomeny  (1100 habitants, en croissance) est à 25 km de Metz et de Nancy. On y accède (voir plan ci-contre) par le train en gare de Pont-à-Mousson (17 km) ou par la gare TGV Lorraine (10 km) ou par la sortie n° 27 sur l'autoroute A31 entre les accès nord et sud de Pont-à Mousson.(10km) ou par l'aéroport régional de Lorraine (10km).

 Historique de Nomeny.

   Cité gallo-romaine puis seigneurie des evêques de Metz, Nomeny sera vendu en 1548 par le Cardinal Jean de Lorraine à son neveu Nicolas comte de Vaudémont, duc de Mercoeur, plus tard marquis de Nomeny qui exerçait alors la régence du Duché de Lorraine en attendant la majorité de son neveu Charles III. 

    Louise de Lorraine, fille de Nicolas, naquit à Nomeny en 1553. Elle épousa Henry III, Roi de France, en 1575.  Elle était la cousine de Charles III, duc de Lorraine, de Marie Stuart (dont elle était également la belle-soeur), des ducs de Guise, du cardinal de Lorraine et par son mariage, la belle-fille de Catherine de Médicis. 

plan accès

  .

   Son jeune frère, Philippe Emmanuel, comte de Vaudémont, Duc de Mercoeur, gouverneur de Bretagne, pair de France, né en 1558 devint à son tour Marquis de Nomeny au décès de son père Nicolas. Puis il mourut lui-même au combat en 1602. Il avait marié sa fille Françoise à César de Vendôme, fils d'Henri IV et de Gabrielle d'Estrée et de ce fait compta dans sa descendance des rois de France, d'Espagne et du Portugal.

    En 1612, sa veuve et sa fille Françoise vendirent Nomeny et le ban de Delme à leur cousin Henry II, Duc de Lorraine.  Marguerite de Gonzague, la duchesse sa femme, qui avait reçu Nomeny en douaire, vint y vivre sa vieillesse après son veuvage de 1624 à 1629.   Si elle avait choisi Nomeny, il est permis de penser que le château était à l'époque celui qui lui offrait les conditions de vie les plus proches de celles qu'elle venait de perdre en quittant le Palais ducal de Nancy.  On regrette d'autant plus de ne disposer d'aucun descriptif ni gravure de cet édifice entèrement rasé.

    Si l'on en juge par la qualité et la diversité de la statuaire de l'église, Nomeny était déjà une ville prospère au XV° siècle.  Sous la gestion des Vaudémont, Nomeny vécut la plus riche époque de son histoire.  En 1632, la peste et la Guerre de Trente Ans mirent  un terme quasi définitif à cette situation.  Dévastatrice pour la Lorraine, cette guerre, avec la peste, scellera le déclin brutal de Nomeny, qui passera de 4500 habitants en 1632 (Nancy en comptait 11.000 à la même époque), à 700 en 1638.  Durant cette guerre, Richelieu fit détruire les tours des fortifications de la ville qui avaient été érigées entre 1331 et 1361 par les évêques de Metz.

    En 1671, Louis XIV faisait démanteler le château. Toutes les défenses de la forteresse furent jetées à bas, les saillies des tours furent minées. Le château résidentiel fut laissé à l'abandon, à l'exception d'un entretien des toitures en 1712.  En 1742, Stanislas exigeait la construction de casernes de cavalerie à Nomeny.  La municipalité obtint l'autorisation d'utiliser les pierres du château à cette fin.  Après la destruction des bâtiments, on recouvrit l'espace d'un peu de terre arable pour en faire des jardins qui furent distribués à différents habitants de la ville.  Les parements de la maçonnerie de la forteresse furent largement utilisés lors de la reconstruction de la ville entre 1918 et 1928.

    En cours de redressement,  la cité sera à nouveau anéantie le 20 août 1914.  Brûlée de fond en comble sur ordre du Gouverneur de Metz, le Général von Oven, à titre de représailles à l'encontre de supposés francs-tireurs (argument fallacieux largement invoqué par les autorités militaires allemandes pour justifier  la destruction de nombreux villages dans les Ardennes et en Belgique au même moment), il ne restera debout que le tiers sud de son église ainsi que les vestiges de la forteresse du XI° siècle.  Après la guerre, le pillage des pierres du château reprit pour servir à la reconstruction de la ville.

                                       

église romane

L'église primitive (vers 1160) est construite sur un plan basilical à trois nefs voûtées sur croisées d'ogives.  Le chevet est à cinq pans avec lancettes à arc légérement brisé et frise de modillons.  Les murs gouttereaux sont percés de fenêtres à arc plein cintre et frise de modillons. Le cimetière est attenant au mur sud de l'église (anciennes chapelles). Des sarcophages mérovingiens demeurent sous le dallage sud.  L'église actuelle est donc à l'emplacement de l'église mérovingienne.

chevet

Eglise de Nomeny

    L'église de Nomeny est classée. Sa statuaire des XV° et XVI° siècles figure à l'inventaire. Elle est ouverte au public pour une visite commentée ( entrées libres) certains dimanches de 15 à 17 heures et sur demande avec préavis à l'association.       

 

     Elle se lit comme un résumé de l'évolution de l'architecture religieuse du XII° au XV° siècle. La chapelle latérale sud-est (droite) est de caractère cistercien (milieu du XII°). Le choeur, l'avant-choeur, le clocher et la chapelle nord-est sont de la fin de la période romane (seconde moitié du XII°). L'ancienne chapelle (vitrail de l'Annonciation, vitrail du mariage de Louise de Vaudémont) à l'angle sud-est date du début du XIII° siècle et constitua selon toute vraisemblance le bras du transept sud de l'église avant d'être agrandie vers le sud au XIV°s.  Les trois nefs centrales et le beffroi sont de la première moitié du XIV° et l'ancienne chapelle avec le vitrail des évêques est du milieu du XV°.  A l'exception de cette dernière, toute les voûtes sont sur croisées d'ogive. 

    L'église a été construite sur un plan basilical (vers 1160/1170), puis transformée en croix latine (vers 1210) avant d'être flanquée (XIV° et XV° s.) de chapelles latérales sur ses deux côtés Nord et Sud dont les murs gouttereaux furent ouverts à cet effet.  A la fin du XVIII°s.(1798), toutes les chapelles furent reliées entre-elles, conférant à l'ensemble son plan actuel à cinq nefs.  En même temps, le cimetière était transféré à son emplacement actuel.

chevet de la seconde moitié du XII° s.

plan église
nef

La reconstruction de la nef au XIV° s. s'est opérée à l'intérieur du volume de l'église romane au-delà de la clé de voûte de la première travée qui fut conservée.  Les clés des travées gothiques ont été alignées à la hauteur de la clé romane.  Ce qui explique l'absence de verrières à l'étage supérieur de la nef gothique et l'éclairage de l'église par ses seuls vitraux latéraux.  Et aussi son acoustique d'église romane valorisant les petites formations vocales et instrumentales.  

    Détruite aux deux-tiers pendant la Première Guerre Mondiale, l'église sera reconstruite entre 1924 et 1928.

    L'édifice offre 350 places. 

    La menuiserie est de Vallin.

    Le registre des cens de 1612 mentionne l'existence d'un organiste. En 1700, au sortir des destructions de la Guerre de Trente Ans, Jean Thionville, archiprêtre de Nomeny, commande un orgue au facteur messin Legros. Installé en 1702, cet orgue sera remplacé en 1858 par un autre qui disparaîtra lors de la destruction de l'église entre 1914 et 1918.  Son remplaçant (toujours en tribune mais désormais injouable par défaut d'entretien) est de Jacquot.

nef gothique du milieu du XIV° s.

Forteresse et château

(11° et 14° siècles)

    La forteresse: En 1120, le nouvel évêque de Metz, Etienne de Bar, prend possession de la puissante forteresse de Nomenybâtie par ses prédecesseurs.  Construite autour d'un puits sur le profil en pente de la rive ouest de la rivière, elle comprend quatre courtines flanquées de quatre tours et un châtelet donnant sur la ville.  

    Ses défenses:  Toutes les  saillies des tours minées en 1671 étaient constituées d'un demi-cylindre adossé à un parallélépipède rectangle (fer à cheval) selon le plan de construction ci-contre: 

cité

la cité dans ses murs à la Renaissance

nacelle

site castral

    Vue actuelle de la forteresse depuis le donjon en direction du Sud.  

le donjon est en bas de l'image, , le châtelet en haut à gauche, la petite tour (détruite) en haut et la tour de l"orloge " avec ses porteries à droite.    

  Hier, peut-être?

Notre vision du site castral au milieu du XVI° siècle.  Image de synthèse déduite de nos observations au cours de quinze années de chantiers.

Ce dessin  s'appuie sur le plan que nos travaux d'entretien ont permis de dégager.   Nous n'avons aucune certitude quant aux élévations dont la hauteur est déduite des arrachements visibles sur les tours.  Etant donné les hauteurs des courtines, le seul emplacement possible pour un bâtiment résidentiel seigneurial pourvu de fenêtres vers l'extérieur est la portion de  courtine Est entre le châtelet ( la chapelle) et  la tour ronde dont on sait qu'elle abritait la grande salle à manger du château.  Nous avons tenté une restitution des toitures à partir de fragments de tuiles.  

saillie tours

    Le grand côté du rectangle de base est égal au diamètre du cercle.  Le petit côté est égal à R.sin60.  Cette construction est adaptée au voûtement sexpartite dont on voit encore des arrachements au mur de fond du premier étage du donjon.

    Leur rayon extérieur est égal à leur diamètre intérieur (ou encore l'épaisseur de leur muraille est égale à leur rayon intérieur).

   Côté cour, chaque tour a une forme différente: la tour ronde (Nord-Est) est dotée d'un fond semi-cylindrique, la petite tour (Sud-Est) d'un fond plat, la tour de l'"orloge" (Sud-Ouest) d'un angle droit saillant, le donjon (Nord-Ouest) d'un angle droit rentrant entre deux saillants.

    L'épaisseur des murailles des courtines est de 2 mètres 20, celle des tours de 3,30 m et 3,60 m . Toutes les murailles de la forteresse comportent une maçonnerie de blocage liée à la chaux entre deux murs de parement composés de pierres assez régulièrement appareillées et prélevées dans les carrières du méandre de la Seille en amont de Nomeny. Ce type de construction permet de disperser l'onde de choc d'un projectile grâce à l'hétérogénéité de la maçonnerie.  Il n'existe ni cheminées, ni fenêtres, ni pierres de taille dans la maçonnerie d'origine de la forteresse.  

    Les diamètres extérieurs des trois tours donnant sur les champs étaient de 13.2 m. et 14.4 m, la hauteur de 22 m.   La courtine Nord dominait sa douve de 14 mètres.  La porte du châtelet protégée par une tour en demi-lune s'ouvrait sur la ville près de la Porte Haute, celle qui conduisait au chemin de Metz (via Rouves ou Mailly).    

    L’étonnant donjon est constitué d’un saillant en fer à cheval assis sur la bissectrice de l’angle des courtines ouest et nord adossé à deux bâtiments rectangulaires emboîtés à angle droit formant entretoise.  Si le rez-de-chaussée possède une circulation intérieure desservie par une haute porte située dans l’angle rentrant côté cour, il n’offre aucun accès aux étages supérieurs.  Le premier étage et les étages supérieurs ne sont accessibles que grâce à deux ouvertures (voir ci-contre) initialement dotées d’un lourd vantail.  Celui-ci, abaissé, présentait une face comportant des marches ou des barreaux d’échelle.  Relevé, il s’emboîtait dans un profonde feuillure de la maçonnerie et interdisait toute tentative d’intrusion aux étages.  Il était très vraisemblablement bardé de fer vers l’extérieur pour prévenir toute tentative d’incendie.

    Le nivellement de la cour consécutif aux travaux décidés en 1366 eut pour effet d’enterrer le pied du donjon d’environ un mètre.  En 1671, le donjon fut miné et perdit son bouclier en fer à cheval.  En 1962, les déblais provenant des fondations du collège furent déversés tant dans la douve ouest que dans la cour, recouvrant tout le rez-de-chaussée de l’ouvrage.

    Conrad Bayer de Boppart adapta la forteresse à l'artillerie vers 1440.   Les canonnières qu'il fit aménager sont toutes de plain-pied avec la cour du château gothique (construite en 1366) donc postérieures à cette date (ou au mieux contemporaines) tandis que les défenses du châtelet de la forteresse, la courtine Est et les salles basses de la tour ronde sont enterrées de plusieurs mètres sous le niveau de la cour gothique ce qui prouve leur antériorité aux travaux décidés le lundi 2 novembre 1366 par l'évêque Thierry Bayer de Boppart.   Quel individu sensé érigerait de telles structures pour les recouvrir sous 4,5 mètres de terre ?

donjon cour

Le donjon côté cour, angle rentrant.

      Les douves :   Ce sont des douves sèches.  Elles entourent la forteresse et bordent les "escuyeries" côté ouest, le long de la rue des marronniers.  Leur fond est horizontal.  Le fossé nord est de niveau avec le terrain au pied de la  "tour ronde" alors que sa profondeur atteint les 6 mètres côté donjon en raison de la pente du terrain environnant.  La douve sud a été rehaussée au XIV° s. lors de la construction du château pour permettre l'accès à la poterne depuis la ville.  La douve ouest présente trois niveaux le long de la rue des marronniers: côté sud, elle a conservé sa profondeur initiale.  Au pied de la tour de l'"orloge", elle a été rehaussée en même temps et pour les mêmes raisons que la douve sud.  En 1962, devant la courtine ouest et le donjon, le maire a fait déverser les déblais des fondations du collège dans cette partie de douve ouest qui se trouve ainsi comblée jusqu'au niveau de la rue.  Autour de la forteresse, les douves ont une largeur de 15 mètres.  Il n'y a pas d'escarpe.  La contrescarpe est un simple talus dans la douve nord.   Le fossé des "escuyeries" est plus large, moins profond et ne présente pas le même profil de contrescarpe.  Il est logique de penser qu'il est plutôt contemporain de la construction des murs de la ville.

   Les murs de la ville: En 1335, l'évêque Adhémar de Monteil fait fermer la ville de murs et de tours.  Les travaux furent terminés par son successeur Jean de Vienne vers 1361.  Bien que démantelés en 1636 sous Richelieu durant la Guerre de Trente Ans, les remparts de la ville figuraient encore sur le plan cadastral de 1830 et, jusqu'au milieu du XXe s, les constructions situées à l'extérieur de leur périmètre étaient dites "derrière les murs".  Il ne reste que quelques traces de ces murs comme ci-contre 7 route de Metz. 

  Les sols:  Le sol de la cour est pavé des mêmes pierres que celles des parements de la forteresse, donc prélevées au même endroit.  Elles sont posées de chant en deux lits superposés.

Les sols du château sont constitués de dalles calcaires rectangulaires de trois pieds sur deux  de côté et de deux pouces d'épaisseur couvertes d'un lit de mortier de chaux sur lequel sont posées des briques de terre cuite de couleur rouge. 

  

douve Ouest et tour de l'horloge

murs ville

murs de la ville

sols

              sol de la cour

                                

   Les puits:  Trois puits de type artésien situés à moins de 50 mètres les uns des autres alimentaient respectivement le château, les "escuyeries" et la ville de Nomeny.  Le puits du château a été comblé à une date indeterminée, celui de la ville après 1918, à l'époque de la reconstruction.  Celui des "escuyeries" était encore utilisable au début de ce siècle.  Jusqu'en 1914, l'actuelle rue de Vannes s'appelait rue du Grand Puys (XVII° s.) ou du Bon Puits (XIX° s.), lequel se trouvait à son extrémité ouest.  Par temps de pluie soutenue, la nappe artésienne qui les alimente sourd de la chaussée dans le coude de la route d'Eply faisant face au donjon.   Elle est à 1m40 de profondeur dans la cimetière communal.

  Le château:  Au XIII°siècle, la ville de Metz s'est affranchie de la tutelle de ses évêques. Si la cathédrale reste à Metz, le pouvoir temporel épiscopal siège à Vic sur Seille. Nomeny est exactement à mi-distance sur le chemin entre ces deux pôles, à 28 kilomètres soit sept lieues de l'un et de l'autre. Donc à une journée de chevauchée. Et Nomeny s'impose comme étape.  En 1366, l'évêque Thierry Bayer de Boppart fait faire à Nomeny " un bel chastel ".  

Ce château fut construit dans la cour de la forteresse, ce qui ne pouvait être réalisé sur la pente naturelle du sol.  La cour fut donc redressée à l'horizontale à partir de son point le plus haut (la tour de l'"orloge") pour ne pas fragiliser les fondations des murailles.  Elle fut pavée.  Les courtines devinrent murs de soutènement vers l'Est.  L'accès par le châtelet, couvert sous quatre mètres de terre, fut condamné et deux autres furent ouverts de chaque côté de la tour de l"orloge": la poterne et la fausse-porte.  Les douves sud et sud-ouest furent partiellement comblées et mises au niveau de la nouvelle cour pour en desservir l'accès carrossable.   Côté cour, la tour ronde se trouve enterrée jusqu'à la mi-hauteur de son premier étage.  Dans ce qui reste de la maçonnerie gothique, on trouve de la pierre de taille aux montants et aux linteaux ainsi que des fenêtres largement ouvertes sur la cour, ceci principalement dans la tour ronde dont on sait que ses étages supérieurs abritaient des salles du château de Thierry de Boppart (salle à manger, chambre d'hôte).  Après le démantèlement de la forteresse en 1671 par les troupes du maréchal de Créqui sur ordre de Louis XIV, le château résidentiel fut délaissé.  Il fut ensuite démonté pierre à pierre jusqu'au sol de la cour en 1742 et ses moellons servirent à la construction des casernes que Stanislas fit construire à Nomeny pour sa cavalerie.  Celles-ci furent détruites en 1914 avec le reste de la ville et ne furent pas reconstruites.

    Forteresse romane à vocation militaire et château gothique à vocation résidentielle sont bien deux entités distinctes sur un même lieu et sous un même vocable (le château de Nomeny) ce qui a pu générer des confusions et des conclusions hâtives malheureusement défendues avec conviction par certains.  La forteresse est très antérieure au château.  Tout en témoigne dès que l'on observe le site attentivement avec logique et sans idée préconçue.  Quinze années de travaux nous en ont convaincus.

Nos chantiers associatifs

    Depuis 1996, l'association Patrimoine lorrain en Seille organise annuellement des  chantiers de bénévoles pour sécuriser le site et le rendre compréhensible aux visiteurs.  Elle a réalisé deux panneaux descriptifs placés rue des marronniers devant la courtine et la douve ouest.

    Elle a également réalisé un opuscule sur Nomeny intitulé NOMENY et le VAL de SEILLE.  Comprenant 47 pages, il fait le point de nos connaissances actuelles et constitue un bon guide pour la visite de la vallée de la Seille.  Il n'est pas commercialisé et peut être obtenu au siège de l'association.  N'étant pas subventionné, il vous est demandé une participation financière nécessaire à sa réalisation (si vos ressources vous le permettent) soit environ 7 euros.  Les frais d'envoi éventuels sont de 1,50 euro.

    

Vous trouverez d'autres informations en consultant les pièces jointes ci-dessous