triathlon mayenne 2017

1er triathlon de la saison. Objectif : retrouver des sensations de course.

Pour être honnête, je n’ai pas vraiment ni eu, ni pris le temps de préparer cette échéance. Je me lance donc dans l’aventure largement à l’arrache avec pour seuls repères un trail Pégase qui s’est bien passé, 4-5 sorties longues vélo et 2 sorties eau libre tranquilles depuis un mois…un peu light… Tant pis, j’y vais sans aucune pression. Le matin mon équipe de basket s’est battue vaillamment mais a perdu de 6 points en finale départementale. J’y ai laissé de l’influx nerveux mais j’ai gagné également une grosse satisfaction morale d’avoir mené mes petits gars jusque-là !

Si on résume mes derniers tri, c’est : bonne nat, vélo moyen et cap où je finis comme je peux. Et bien là, ce sera donc tout pareil avec la nat en moins…

où est Charlie??? cherchez bien je suis sur la photo...

Dès le départ je me retrouve enfermé dans un groupe. J’attends patiemment que le peloton s’étire pour poser ma nage mais malheureusement, ça tarde à venir et j’attendrai d’être sorti de l’eau pour ne plus donner et recevoir de coups ! Chose jamais vécue encore, je finis avec une crampe à chaque mollet…A peine les fesses posées sur la selle que j’ai les 2 mollets qui hurlent de nouveau : « c’est tendu par ici chef !!!!! », le temps de faire quelques tours de pédales et les crampes passent.

Le vélo est sur un parcours pas du tout pour moi : des montées casse- pattes et peu de portions plates. Malgré tout, la reconnaissance du parcours avec Titi la semaine passée m’aura été utile et j’ai plutôt bien géré la 1ère partie de course où sont concentrées les principales petites bosses. Je perds, comme d’habitude de nombreuses places mais j’ai l’impression de ne pas avoir laissé trop de jus sur le vélo. Tu parles ! dès les 1ers mètres à courir je sens que ça va être dur !

Suite à la côte terrible je sens une grosse contracture dans la cuisse droite qui m’oblige à réduire l’allure. Sauf qu’une fois la crampe passée, je ne trouverai pas les ressources pour accélérer. Je perds des secondes à chaque tour. Peu importe, c’est tout content que je profite de la famille réunie et de quelques amis locaux pour franchir la ligne d’arrivée. Que je suis heureux de m’arrêter !!!! Je suis lessivé. La finale du matin plus le triathlon l’après-midi, ça faisait sûrement beaucoup. Comme d’habitude, la déception de la course à pieds est vite oubliée et la satisfaction d’avoir une nouvelle fois pu enchainer les 3 épreuves me satisfait. Reste quand même à trouver le moyen de prendre plus de plaisir sur la partie cap qui vient à chaque fois m’enlever un peu du bonheur entier qu’est celui de nager et rouler…